Le Nouveau Gabon

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Le Guichet numérique de l’investissement (GNI) de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon) élargit son offre de services avec la mise en place d’un module bancaire. Cette plateforme qui a été officiellement lancée le 1er juin 2023 permet la numérisation et l’accès aux services bancaires des entreprises formalisées à l’ANPI.

« Il ne s’agit pas d’une plateforme qui permet de faire des opérations bancaires. Il s’agit plutôt d’une plateforme d’échanges de données entre l’ANPI qui formalise les entreprises et tout l’écosystème bancaire, pour permettre à la fois d’accélérer l’inclusion financière, la bancarisation et permettre aussi aux opérateurs d’accéder aux services bancaires et financiers tout en élargissant l’assiette fiscale au niveau des impôts », explique Ghislain Moandza Mboma, directeur général de l’ANPI.

Ainsi, avec cette plateforme, l’opérateur économique qui crée son entreprise à l’ANPI, dorénavant, « après la formalisation de son entreprise, aura le portail des banques qui va s’afficher à l’écran. Il choisira vers quelle banque il veut créer son compte, en fonction des conditions. Lorsqu’il aura fait sa sélection, son dossier juridique qui est à l’ANPI va être automatiquement dirigé vers la banque qu’il aura choisie. Et à partir de là, le gestionnaire de la banque va traiter son dossier et lui envoyer le RIB (relevé de compte bancaire) pour qu’il commence à faire ses opérations bancaires à la banque », explique le directeur général.

Ce qui est un avantage d’après ce dernier, car ce processus « élimine la distance pour l’opérateur qui n’aura plus à se déplacer. Ça évite aux banques d’avoir des stocks d’archives à gérer, ça permet aux banques d’accéder à des documents fiables. Des documents pour lesquels ils n’auront plus à demander l’authenticité », poursuit-il.

Déployé en partenariat avec Clikafrik, ce service a reçu avant son lancement, un avis de « non objection » de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). « La Banque centrale a été associée à la mise en place de ce produit. À l’issue de notre examen qui consistait à nous assurer que ce service était conforme aux règlements qui régissent les établissements de crédit, et qu’il n’empiétait pas sur les diligences qui reviennent aux banques, nous avons émis un avis de non-objection à cette plateforme de bancarisation. Nous sommes sûrs que cette plateforme participera à l’inclusion financière au Gabon », a expliqué Patrick Romuald Alili, directeur national de la BEAC pour le Gabon.

Selon Mark Ndoumba, directeur général de Clikafrik, deux banques sont déjà enregistrées sur la plateforme et ont déjà commencé à ouvrir des comptes aux entreprises qui les sollicitent. La liste des banques devrait se rallonger, car plusieurs autres ont été approchées et leur réponse reste attendue.

Le module bancaire GNI rentre dans le cadre du programme de digitalisation de l’économie gabonaise, afin de faciliter l’accès à un certain nombre de services et améliorer le climat des affaires.

Sandrine Gaingne

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Les autorités gabonaises qui envisagent de construire à Libreville une école de pêche ont sollicité les services de la société espagnole Makiber S.A, pour la matérialisation de ce projet. Dans ce cadre, le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Pascal Houangni Ambouroue, s’est entretenu ce 1er juin 2023 avec Augusto Sa Oyana, Conseiller juridique et financier du groupe espagnol, dans le but d’examiner le projet de construction de ladite école au Gabon, en co-gestion avec le ministère en charge de l’Enseignement supérieur.

« Il s’agissait de définir le modus vivendi de cette collaboration dans laquelle Makiber S.A. interviendrait dans la conception, la construction et l’équipement de l’établissement, ainsi que la formation des intervenants. Le groupe est également prêt à intervenir dans le financement, avec l’appui de l’État espagnol », a expliqué le ministère de la Pêche.

Cette future école de pêche devrait permettre de former les pêcheurs et pisciculteurs nouveaux et en activité dans un contexte où le pays travaille au développement de sa filière halieutique avec en prime le développement de l’industrie de transformation qui constitue encore un manque à gagner important pour l’économie nationale.

SG

Au cours du forum spécial d’échange sur la lutte contre le tabagisme au Gabon organisé à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale sans tabac le 31 mai 2023, le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, a proposé de revoir le prix de la cigarette à la hausse à 10 000 FCFA contre 1000 FCFA actuellement.

« La cigarette coûte encore moins cher au Gabon. Un bâton de cigarette doit couter plus de 10 fois son prix actuel et cela peut être un facteur de démotivation notamment chez les jeunes qui fument. Nous allons continuer le plaidoyer pour la hausse des prix de la cigarette », a-t-il soutenu.

Une telle hausse d’après le président-directeur général de la clinique Alia & Zeida (clinique spécialisée dans la désintoxication et la réhabilitation des personnes possédées par la drogue) pourrait permettre de réduire la consommation de la cigarette dans le pays. Car, "plus la cigarette coûtera cher, moins les gens vont en consommer. Dans les pays européens, chaque année, les prix des cigarettes augmentent », a affirmé le Dr Alfonse Louma Eyougha.

Cette mesure viendrait se greffer à plusieurs autres déjà prises dans le but de lutter contre la consommation du tabac dans le pays. Entre autres, la hausse des taxes, notamment dans la loi de finances 2023 qui accentue une taxation plus élevée sur les produits tels que les cigarettes, cigares, cigarillos, tabacs, tabac chauffé, cigarette électronique, chicha ou narguilé, et sachets de nicotine. D’autres efforts sont également menés. À savoir, la lutte contre l’importation illégale et le commerce illicite de ce produit. Aussi, le Gabon a pris un décret portant interdiction de fumer dans les lieux ouverts au public ou encore le décret du 17 mai 2016 qui dispose que « la publicité, le parrainage, la promotion et sponsoring du tabac et de ses produits dérivés sont interdits ».

Cependant, au-delà de toutes ces mesures, la sensibilisation doit rester de mise d’après les médecins et autres acteurs du secteur de la santé. « Nous nous sommes focalisés depuis environ quatre ans sur la sensibilisation parce que, quel que soit le prix du bâton de cigarette, quelle que soit la facilité d’accès et d’entrée de ces produits dans le territoire, si vous avez des personnes qui sont conscientes de la composition de la cigarette et de sa dangerosité, elles vont d’elles-mêmes s’autocensurer et faire des efforts pour arrêter de fumer. C’est sur ce plan que nous capitalisons nos actions depuis ces dernières années », a affirmé le Dr Ndjaga Enombo Renée, directrice du Programme national de santé mentale, de lutte contre le tabac, l'alcool et les drogues.

Au terme de cette première édition du forum spécial d’échange sur la lutte contre le Tabagisme au Gabon, plusieurs recommandations ont été formulées particulièrement la mise en place d’un cadre multisectoriel (éducation, santé, économie, justice, communication…) pour envisager des actions concrètes en vue d’une lutte contre ce fléau.

SG

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L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) a annoncé, par voie de communiqué ce mercredi 31 mai 2023, qu’elle procèdera à compter du 7 juin prochain à une « migration technique » relative à la gestion de l’extension nationale .ga. Selon son directeur général, Aimé Martial Massamba (photo), cette transition répond notamment à deux enjeux prioritaires : « offrir des services de qualité obéissant aux règles de référence du métier d’opérateur de registre [et] mettre un terme aux pratiques abusives, via la volonté et l’appui de l’État gabonais, qui ont eu un impact négatif sur l’image du pays et son rayonnement sur Internet ».

Le nom de domaine national de premier niveau .ga était jusqu’ici gérée par l’opérateur Freenom. Désormais, c’est l’Aninf, opérateur sous tutelle du ministère de l’Économie numérique, qui assurera la gestion complète du registre et les noms de domaine en .ga. L’Agence indique que cette opération entrainera des perturbations auprès des titulaires du .ga, mais assure que « toutes les mesures nécessaires » ont été prises pour favoriser une continuité de service avec le concours des autorités nationales et des instances internationales du secteur.

Dans le cadre de cette opération de bascule, l’Aninf mène depuis plusieurs semaines une campagne d’accréditation auprès des bureaux d’enregistrement pour assurer la transition des noms de domaine de leurs clients actuels et la gestion de la zone .ga « selon les plus hauts standards de qualité de service et de sécurité », affirme son DG. L’agence invite d’ailleurs lesdits bureaux et les clients détenteurs d’un nom de domaine .ga à se rapprocher de ses services via l’adresse www.mon.ga, afin d’éviter tout éventuel désagrément après cette opération.

L’Aninf précise que cette démarche vise à renforcer la souveraineté numérique du Gabon et assurer une gestion responsable des ressources numériques, et s’inscrit dans la continuité de sa mission d’offrir des « services de qualité, fiables et sécurisés » à ses utilisateurs. Le Gabon s’efforce de devenir l’un des principaux centres informatiques d’Afrique. Le pays a libéralisé son nom de domaine national en offrant gratuitement des extensions .ga pour inciter les entrepreneurs à développer leur présence sur le Web et diversifier l’économie nationale.

P.N.N

TotalEnergies EP Gabon affiche un chiffre d’affaires en régression au premier trimestre 2023 comparativement à la même période l’année dernière, dans un contexte marqué par une chute des cours du pétrole. « Le chiffre d’affaires du premier trimestre 2023 s’est élevé à 105 millions de dollars (64,3 milliards de FCFA, au cours du dollar actuel) en baisse de 44% par rapport au premier trimestre 2022 », annonce la filiale gabonaise du géant pétrolier français, qui a publié ses résultats des trois premiers mois de l’année dans un communiqué rendu public ce mercredi 31 mai.

Ce résultat s’explique en raison de la baisse du prix de vente moyen de la qualité de pétrole brut commercialisée par le groupe et la baisse des volumes vendus en lien avec un programme d’enlèvements moins favorable. « La production de pétrole brut de TotalEnergies EP Gabon s’est élevée au premier trimestre 2023 à 16,2 kb/j, en léger retrait par rapport au premier trimestre 2022 (16,5 kb/j) en raison principalement d’une moindre disponibilité du compresseur gas lift sur le champ de Torpille, et du déclin naturel des champs », précise l’entreprise.

Au premier trimestre 2023, le prix moyen du Brent s’est établi à 81,2 dollars par baril, en baisse de 21% par rapport au premier trimestre 2022 (102,2 dollars par baril). Dans un environnement de prix du pétrole baissier, le prix de vente moyen de la qualité de pétrole brut commercialisée par TotalEnergies EP Gabon s’est élevé à 74,3 dollars par baril, en recul de 24% par rapport au premier trimestre 2022.

A contrario, le résultat net du premier trimestre 2023 (22 millions de dollars) est resté stable par rapport au premier trimestre 2022 (21 millions de dollars). Il est impacté positivement par la baisse des coûts d’exploitation, des amortissements et de la charge d’impôt courant, et, négativement, par le recul du prix de vente moyen et des volumes de pétrole brut commercialisés par TotalEnergies EP Gabon, apprend-on.

Présent depuis plus de 80 ans au Gabon, TotalEnergies est actif dans l’exploration et la production d’hydrocarbures et se positionne comme le leader de la distribution des produits pétroliers dans le pays. En décembre 2022, le groupe pétrolier a signé avec l’État gabonais deux accords qui renforcent le partenariat entre les deux parties et lui permettent de poursuivre le développement de ses activités jusqu’en 2047.

Patricia Ngo Ngouem

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La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) dispose désormais de six nouvelles locomotives de fabrications américaines. Importées de l’État de l’Illinois aux États-Unis, ces locomotives sont de grandes capacités et de type GT46 dont le poids est d’environ 150 tonnes par unité, selon le directeur général de la Setrag. Elles permettront de transporter plus de 50 wagons par rotation, contre une capacité actuelle de 36 à 40 wagons.

Ce qui « permet d’avoir un gain supplémentaire puisque nous n’avons pas la capacité d’avoir plus de trains sur le réseau. L’augmentation du nombre de wagons par train permet donc de faire des gains de 15 à 30 % de capacité tractée par chacune de nos locomotives. Ces locomotives sont toutes dédiées au transport de fret Setrag, c’est-à-dire la satisfaction de demandes de fret clients bois, les conteneurs et le carburant », a expliqué Christian Magni, directeur général de la Setrag.

Ces nouveaux engins s’inscrivent dans le programme de modernisation de la flotte de la Setrag devenue vétuste. Ces équipements contribueront à améliorer l’exploitation du trafic, mais également d’offrir un meilleur service aux opérateurs et usagers du transport ferroviaire. Car, le chemin de fer gabonais peine à satisfaire la demande des entreprises qui est de plus en plus élevée.

SG

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La première édition des Journées Pétrole s’ouvre ce 31 mai à Dubaï pour quatre jours. Prennent part à ces rencontres, huit pays africains dont le Gabon, le Sénégal, le Tchad, le Congo, la République Démocratique du Congo (RDC), la Guinée Équatoriale, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie. Organisées par le cabinet 3M-Partners & Conseils, basé à Libreville au Gabon, « les Journées pétrole se veulent être un cadre de référence de rencontre entre les administrations africaines afin de partager leurs expériences, mais aussi les bonnes pratiques, de manière à pouvoir échanger sur les différentes problématiques rencontrées dans ces différents pays pour harmoniser et trouver des solutions dans la gestion des contrats pétroliers », explique Gacyen Mouely, associé co-gérant de 3M-Partners & Conseils.   

Pour cette première édition, le thème retenu est « l’incidence des contrôles dans la gestion des Contrats de partage de production (CPP) ». L’objectif recherché étant de fournir aux participants des outils pratiques pour améliorer ces contrôles au quotidien afin de garantir et d’optimiser les intérêts des États africains. Car, d’après Gacyen Mouely, les contrats de partage de production constituent la base des relations contractuelles entre les États et les sociétés pétrolières. « Il convient également de relever que ces contrats sont les plus répandus aujourd’hui en Afrique subsaharienne. Les revenus issus de ces contrats permettent aux États d’assurer un niveau de revenus important. C’est d’ailleurs le cas pour un pays comme l’Angola où les recettes pétrolières représentent près de 95 % des recettes d’exportation, 88 % pour le Congo-Brazzaville et 70,5 % pour le Gabon », poursuit-il.

Les Journées Pétrole ambitionnent de devenir un cadre de rencontres de référence pour les décideurs institutionnels et les acteurs africains afin qu’ils aient des outils nécessaires pour répondre de manière efficace aux défis liés aux contrats pétroliers.

SG

 

Le ministère des Travaux publics vient de lancer un avis à manifestation d’intérêt en vue de recruter des consultants devant assurer le contrôle et la surveillance des travaux de voirie à Libreville, des aménagements connexes et des sensibilisations à la sécurité routière.

Les services prévus au titre de ce contrat comprennent donc le contrôle et la surveillance des travaux d’aménagement et la construction d’une voirie sur un linéaire de 21,280 km à Libreville, Owendo et Akanda, des parkings et arrêts de bus. Les consultants devront également assurer le contrôle des travaux d’aménagements connexes (trottoirs en béton, allées piétonnes, rampes d’accès et aménagements paysagers), des ouvrages hydrauliques et d’assainissement (caniveaux, cunettes, buses, dalots en béton et perrés maçonnés, etc.), du réseau d’éclairage public, et de plusieurs ouvrages hydrauliques en traversée de route.

Les candidats ont jusqu’au 12 juin 2023 pour postuler. Selon le ministère des Travaux publics, la durée des prestations est, à titre indicatif, de 37 mois. Soit 24 mois pour le contrôle et la surveillance des travaux, un mois pour la rédaction du rapport général et définitif et 12 mois pour le suivi de la gestion de la période de garantie.

Les services du consultant retenu seront financés par un prêt de la Banque africaine de développement (BAD) et un prêt de l’Africa Growing Together Fund (AGTF) afin de couvrir les coûts de la phase 1 du Projet d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (Pasig).

Depuis plusieurs années, le Gabon a entamé des travaux de réfection et d’aménagement des voiries dans le Grand Libreville. Dans ce cadre, plusieurs axes sont actuellement en chantier dans Libreville, Owendo et Akanda. Des chantiers qui sont souvent visités par le chef de l’État en vue de constater l’état d’avancement des travaux.

SG

La société Caravelle international group annonce avoir récemment signé avec Best Polystyrène un accord pour vendre en Afrique du Sud du bois produit et transformé au Gabon, apprend-on sur le site marketscreener. Le contrat prévoit qu’au cours des deux prochaines années, Caravelle international group fournisse à son partenaire, basé en Afrique du Sud, 50 000 mètres cubes de bois à partir de son usine de transformation basée au Gabon, pour un revenu estimé à 25 millions de dollars, soit environ 15,2 milliards de FCFA.

Pour expédier ce bois vers l’Afrique du Sud, la société qui exploite au Gabon une scierie et des installations de fabrication de parquet stratifié, apprend-on, va utiliser son système Co-Tech pour sécher le bois en transit. Un des éléments qui a motivé la société sud-africaine à s’allier à Caravelle. « Notre décision de nous associer à Caravelle pour notre approvisionnement en bois était stratégique. Leur avantage significatif en termes de coûts, résultant de l’approvisionnement en bois du Gabon et de son séchage en transit, non seulement réduit les coûts, mais réduit également les délais. Cela nous permet de mieux servir nos clients en proposant des produits de qualité dans les meilleurs délais », a commenté Yang Liu, président-directeur général de Best Polystyrène.

Avant la signature de ce contrat, le groupe s’était déjà allié il y a deux mois avec une société américaine dans le but d’expédier du bois produit au Gabon aux États-Unis. Le groupe a également annoncé il y a quelques mois l’ouverture d’un showroom à Manhattan pour exposer les produits gabonais.

SG

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Pour la construction et l’aménagement de la route Makokou-Okondja longue de 260 km, le ministère des Travaux publics vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt en vue de recruter un consultant chargé de réaliser des études techniques détaillées des travaux prévus.

De manière spécifique, le consultant recruté devra réaliser des études d’avant-projet sommaire et détaillé, l’étude économique, d’impact environnemental et social, ainsi que l’élaboration des dossiers d’appel d’offres, apprend-on dans un communiqué du ministère des Travaux publics. Les personnes intéressées ont jusqu’au 12 juin pour postuler.

Les services du consultant retenu seront financés grâce un prêt de la Banque africaine de développement (BAD) et un prêt de l’Africa Growing Together Fund (AGTF) afin de couvrir les coûts du Projet d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (Pasig) - Phase 1.

Les travaux de construction et d’aménagement de cette route en terre permettront de rallier les provinces de l’Ogooué Ivindo et du Haut-Ogooué plus rapidement dans un contexte où le mauvais état de la route ralentit le trafic entre les deux provinces. Il faut noter qu’en 2022, cet axe routier avait déjà bénéficié d’un aménagement qui a consisté en la recharge en latérite et l’ensoleillement de la route.

SG

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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