Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Après les députés le 31 mai 2023, les sénateurs ont voté à l’unanimité le 1er juin, les deux projets de loi portant réglementation des secteurs de l’eau et de l’électricité au Gabon. Ces deux textes avaient été adoptés lors du conseil des ministres le 1er septembre 2022 dans le but d’améliorer les performances desdits secteurs. Le premier projet de loi, apprend-on, vise à améliorer et élargir le dispositif d’encadrement de ce secteur en libéralisant tous les segments, de la production à la distribution, voire à la commercialisation de l’eau potable.

Il tient compte des différents aspects socio-économiques et sanitaires de l’eau à travers un ensemble de dispositions qui ont été érigées en principes fondamentaux pour une bonne gestion des eaux, notamment dans le domaine de l’eau potable et de la lutte contre la pollution. Le second projet de loi quant à lui consacre la séparation des activités du service public de l’eau potable de celle de l’électricité. L’objectif est « d’assurer un meilleur équilibre économique et financier dudit secteur », selon le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques.

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) est l’unique distributeur d’eau et d’électricité du pays. Ces deux projets de loi participent de la volonté du gouvernement à réglementer et à moderniser les secteurs de l’eau et de l’énergie. Ces réformes interviennent dans un contexte de délestages et de pénuries d’eau à répétition dans le pays, une situation à l’origine du désamour entre les populations et la SEEG. La société publique peine à servir ses clients malgré d’importants investissements engagés pour améliorer la desserte en eau et en électricité.

P.N.N

Lire aussi:

SEEG : le Sénégalais Ousmane Cissé démissionne quelques jours après sa nomination

Le ministère des Travaux publics vient de lancer un avis à manifestation d’intérêt dans le but de recruter des consultants devant conduire les activités de passation des marchés du Projet d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (Pasig) - Phase 1.

Les consultants retenus devront fournir une assistance technique au Pasig-1 afin de s’assurer de la qualité des dossiers de marchés. Ils devront aussi veiller à ce que les décisions de passation des marchés respectent les accords convenus, et contribuer à la résolution de tout problème de passation des marchés qui pourrait survenir.

Les consultants en question devront également, assurer la planification des activités et le suivi des dossiers de marchés pour éviter tout retard dans le processus de passation, d’attribution, de signature et d’exécution des marchés, coordonner avec le spécialiste en gestion financière et comptable du projet afin de s’assurer que la passation des marchés s’intègre parfaitement dans la planification et la gestion des fonds et enfin, former et coacher l’expert junior en passation des marchés et les personnels clés de la cellule d’exécution du projet.

Les consultants intéressés ont jusqu’au 19 juin 2023 pour postuler. Ceux-ci doivent produire les informations sur leur capacité et expérience démontrant qu’ils sont qualifiés pour les prestations. Les services des consultants seront financés grâce à une partie des prêts de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’Africa Growing Together Fund (AGTF) consacrés au financement du Pasig-1.

La phase 1 du Pasig consiste principalement en la construction et le bitumage de la section Ndendé-Doussala (49 km) et du pont frontalier entre le Gabon et le Congo, sur la rivière Ngongo, ainsi que la construction et le bitumage de quelque 21 kilomètres de voiries à Libreville. Une fois achevé dans son ensemble, le Pasig facilitera les déplacements entre les villes et les communes, en améliorant l’efficacité de la chaîne logistique de transport, en réduisant les coûts d’acheminement entre Libreville et Brazzaville, et en contribuant à l’amélioration de l’accès des populations de la zone d’influence du projet aux infrastructures socio-économiques de base, apprend-on.

SG

Lire aussi:

Le Gabon recrute des consultants pour assurer le contrôle des travaux de voiries à Libreville (21,2 km)

Le Gabon prépare des études techniques en vue de la construction de la route Makokou-Okondja (260KM)

La ministre de l’Éducation nationale chargée de la Formation civique, Camelia Ntoutoume-Leclercq, a annoncé que son département ministériel allait organiser une campagne nationale de sensibilisation qui sillonnera tout le Gabon à l’effet d’inciter les adolescents et les jeunes à télécharger l’application « Hello Ado » de l’ONU. Cette plateforme éducative et interactive à destination des jeunes de 12 à 24 ans a été récemment lancée à Libreville, la capitale.

Elle a pour but de fournir à ce public les informations nécessaires à l’amélioration de leurs connaissances en termes de santé sexuelle et reproductive, afin de les mettre à l’abri des risques. « Elle propose aux élèves des contenus éducatifs écrits, des podcasts, des vidéos et de nombreux articles sur différents thèmes tels que le VIH, les violences basées sur le genre auxquels les jeunes sont exposés », indique l’ONU sur son site Internet. Des spécialistes répondent de façon anonyme aux questions que les jeunes se posent par exemple sur la puberté, l’amour, les grossesses ou encore le sida.

Cette application disponible gratuitement sur Google Play a été développée par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) chargée des questions de santé sexuelle et reproductive, en collaboration avec le Réseau africain de l’éducation, de la santé (RAES) et l’Alliance nationale des communautés pour la santé (ANCS). Ce, au profit des pays où la sexualité est taboue dans la société, comme c’est le cas au Gabon. Selon les données officielles, 17 % des jeunes ont leur rapport protégé avant l’âge de 15 ans dans le pays.

La prévalence du VIH chez les 15-24 ans est de 0,5 % chez les garçons, contre 1,3 % chez les filles. La deuxième Enquête démographique et de santé (EDSG 2012) révèle notamment que les adolescents et les jeunes, notamment les jeunes filles, sont victimes d’une sexualité précoce (un peu plus de 2 filles sur 10 (21,9 %) et près de 7 filles sur 10 (68 %) ont déjà eu leur premier rapport sexuel non protégé avant d’atteindre respectivement 15 et 18 ans), et exposées à divers dangers liés à leur santé. Face à cette situation, le Gabon s’est engagé à promouvoir l’éducation à la puberté et à la santé sexuelle et reproductive et multiplie les actions pour lutter notamment contre les grossesses précoces.

P.N.N

La Raffinerie gabonaise de l’or (ROG), la première usine de transformation de l’or au Gabon est opérationnelle. D’une capacité de raffinage de 7 à 10 tonnes d’or par an, cette usine a officiellement été mise en service le 2 juin par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Fruit d’un partenariat entre la Société équatoriale des mines (SEM) et la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM), « elle est la première du genre en Afrique centrale. Elle symbolise la métamorphose de notre économie vers plus de diversification, de création d’emplois et de valeur ajoutée locale via la transformation sur place de nos matières premières », a commenté le président de la République.

Grâce à cette usine, le Gabon projette d’« affiner 100 % de l’or produit dans le pays, faire de notre pays un hub en matière de raffinage de l’or en Afrique centrale, permettre jusqu’à une troisième transformation sur place afin notamment de fabriquer des bijoux au Gabon », explique la présidence de la République.

Avec la mise en service de cette usine, le Gabon pourrait bientôt interdire l’exportation de l’or brut. Car, au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret obligeant les opérateurs à raffiner sur place au Gabon l’or destiné à l’exportation. Car, jusqu’à présent, l’or produit au Gabon était exporté à l’état brut, faute de raffinerie.

D’après des informations de la SEM, la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an. Une grande partie de cette production provient du traitement de l’or alluvial. Dans les prochaines années, le Gabon espère produire davantage dans l’optique de se constituer une réserve stratégique d’or, pour plus de crédibilité sur les marchés extérieurs.

SG 

Lire aussi:

Mines : le Gabon envisage d’interdire l’exportation de l’or brut

En 4 ans, le Gabon attribue 21 permis de recherche d’or à 15 opérateurs sur une superficie de 17 608 km²

Le Sénat a adopté la proposition de loi instituant la parité homme-femme dans l’accès aux mandats électoraux et fonctions électives au Gabon. Cette proposition de loi, qui fait partie des 12 textes adoptés par la Chambre haute du Parlement lors de sa session plénière le 1er juin 2023, est porté par le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi (photo), qui l’a défendu en avril dernier devant le Sénat.

Au Gabon, la Constitution garantit le principe de l’égal accès des femmes et des hommes à la politique et aux hautes fonctions de l’État. La législation actuelle fixe également les quotas d’accès (30 %) des femmes aux élections politiques et aux emplois supérieurs de l’État, mais ceux-ci ne sont pas respectés en raison de l’absence de décrets d’application. Même si le paysage gabonais est marqué par la présence de femmes à certains postes-clés (tel que la présidente du Sénat ou auparavant la Primature et la mairie de Libreville), elles restent largement sous-représentées au sein du gouvernement.

Selon les statistiques officielles, moins de 20 % des sièges d’élus sont occupés par des femmes et au niveau local, seulement 13 % des mairies sont dirigées par des femmes maires. La proposition de loi que vient de voter le Sénat vise ainsi à accélérer la féminisation de la haute fonction publique. Selon des médias locaux, ce texte prévoit d’obliger les partis politiques ou regroupements de partis politiques à favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives lors des investitures. Ce que dispose déjà la Loi suprême.

Pour les mandats électoraux et les fonctions électives, le texte préconise que les candidatures doivent être présentées en nombre égal des candidats hommes et femmes. Des explications de Faustin Boukoubi sur ce texte, l’on retient qu’il vient en appui à l’arsenal juridique mis en place par le Gabon pour garantir la parité et participe également de la volonté du pays à respecter ses engagements, notamment en matière de promotion des droits de la femme.

P N.N.

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac) se propose d’accompagner la stratégie d’industrialisation du secteur pêche du Gabon. C’est ce qui ressort de l’audience qu’a accordée le 1er juin dernier le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Pascal Houangni Ambouroue, au vice-président de l’institution sous-régionale, Jean Paterne Megne Ekoga.

Cet accompagnement « passera par un soutien dans l’élaboration du plan stratégique que le ministère est en train d’envisager. Nous pouvons donc contribuer au financement de ce plan stratégique à travers les fonds spéciaux que la Bdeac héberge en son sein », a-t-il affirmé.

L’institution financière pourrait également soutenir ce secteur au Gabon « soit à travers des prises de participations dans les sociétés poissonnières, soit à travers les investissements dans les sociétés privées qui concourent à la pêche au Gabon », poursuit-il.

Des projets qui rentrent dans les orientations du Plan stratégique 2023-2027 dénommé « Azobé » que vient d’adopter la Bdeac, et qui vise entre autres la sécurité alimentaire dans la sous-région. Ce, dans un contexte où le Gabon dépend encore beaucoup de l’extérieur sur le plan alimentaire. Selon les chiffres du ministère de l’Agriculture, le pays de l’Afrique centrale dépense chaque année près de 550 milliards de FCFA pour l’importation des produits alimentaires. Un taux que le Gabon envisage de réduire de 50% à l’horizon 2025.

SG

Depuis le 31 mai 2023, Loukoumanou Waidi (photo) n’est plus le directeur général de BGFIBank Gabon, a-t-on appris dans une note d’information de la direction générale du Groupe. D’après cette source, il a déposé sa démission « pour des convenances d’ordre personnel », après quatre années passées à ce poste. Sans plus de précisions.

Et donc, en attendant la nomination d’un nouveau directeur général, les activités de la filiale locale du groupe bancaire gabonais sont actuellement dirigées par les deux directeurs généraux adjoints. À savoir, Habib Simon Mapangou-Ma-Kombila, directeur général adjoint du pôle opérationnel, et Germaine Nguenkam Tchokomelieu Nanfa, directeur général adjoint du pôle support.

Né en 1964 à Port-Gentil au sud-ouest du Gabon, Loukoumanou Waidi était à la tête de la filiale gabonaise depuis 2019. Et depuis janvier 2020, il était le président de l’Association professionnelle des établissements de crédits du Gabon (APEC). À ce titre, il était celui qui portait la voix des établissements de crédit en activité dans le pays, dont BGFI, BICIG, Orabank, Ecobank, Citibank Gabon, United Bank for Africa Gabon (UBA Gabon) et l’Union gabonaise de banque (UGB).

Avant de prendre la direction de BGFIbank Gabon, le diplômé de l’école polytechnique de Masuku à Franceville et de l’Institut de l’économie et de Finances de Libreville (IEF), a passé quatre années à la tête de la filiale camerounaise du groupe bancaire leader de son secteur en Afrique centrale. Il a également occupé les fonctions de directeur général d'Orabank Sénégal.

SG

Le rapport de l’Agence française de développement (AFD) sur les libertés numériques dans les pays francophones d’Afrique, publié en mai 2023, classe le Gabon parmi les pays « partiellement libres » en matière de liberté sur Internet. Selon le document, les libertés numériques sont « particulièrement en difficulté » dans ce pays, en raison notamment des coupures d’Internet au moment des élections (lors de la présidentielle de 2016 par exemple), du déploiement de lois sur la cybersécurité qui sont souvent instrumentalisées à l’encontre de journalistes, défenseurs des droits humains et citoyens critiques du gouvernement, et du recours à des outils de surveillance et d’interception de réseaux.

L’AFD s’inquiète par exemple de l’ordonnance du 23 février 2018 portant réglementation de la cybersécurité et de la lutte contre la cybercriminalité au Gabon qui contraint les opérateurs et fournisseurs de services de communications électroniques à installer des mécanismes de surveillance de trafic des données de leurs réseaux. « Ces données peuvent être utilisées lors d’investigations judiciaires », déplore le rapport. L’institution française salue toutefois le taux de pénétration de l’Internet dans le pays (la proportion d’internautes est passée de 48 % à 62 % entre 2016 et 2020), la mise en place des infrastructures de réseau haut débit à fibre optique ou encore la forte baisse des tarifs Internet et l’amélioration de la qualité du réseau.

Dans son classement, l’AFD attribue des points de 1 à 100 pour des taux plus élevés de violations des libertés numériques. Le Gabon récolte ainsi une note de 45 sur 100. La note est décernée selon trois catégories de critères. D’abord, les obstacles à l’accès (qualité des infrastructures, coût de l’accès à Internet, cadre réglementaire, indépendance des FAI…) où le pays obtient 17 points sur 25 possibles. Ensuite, les limites au contenu (blocages, filtrage, censure ou autocensure…) où le Gabon obtient 14 points sur 35 possibles. Enfin, les violations des droits des utilisateurs (restrictions de l’activité en ligne, surveillance, atteintes à la vie privée, répression de la liberté d’expression…) où le pays obtient 14 points sur 40 possibles.

Ce rapport dresse un état des lieux des libertés numériques dans 26 pays francophones en Afrique et a notamment pour but de compléter l’étude annuelle Freedom of the Net, en y intégrant des pays qui n’étaient pas couverts jusqu’à présent. L’AFD explique avoir suivi la méthodologie définie par l’organisation américaine Freedom House qui publie un rapport annuel sur l’état de la liberté sur Internet dans le monde. Selon le rapport, les pays garantissant le plus grand niveau de liberté concernant Internet sont l’île Maurice (96/100) et les Seychelles (84/100). A contrario, la Guinée équatoriale (6/100), le Tchad (11/100), Djibouti (20/100), le Burundi (30/100), le Cameroun (30/100), la République centrafricaine (30/100) et le Rwanda (30/100) sont les pays où les libertés numériques sont « gravement en difficulté » et sont considérés comme « non-libres ».

Patricia Ngo Ngouem

Le Guichet numérique de l’investissement (GNI) de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon) élargit son offre de services avec la mise en place d’un module bancaire. Cette plateforme qui a été officiellement lancée le 1er juin 2023 permet la numérisation et l’accès aux services bancaires des entreprises formalisées à l’ANPI.

« Il ne s’agit pas d’une plateforme qui permet de faire des opérations bancaires. Il s’agit plutôt d’une plateforme d’échanges de données entre l’ANPI qui formalise les entreprises et tout l’écosystème bancaire, pour permettre à la fois d’accélérer l’inclusion financière, la bancarisation et permettre aussi aux opérateurs d’accéder aux services bancaires et financiers tout en élargissant l’assiette fiscale au niveau des impôts », explique Ghislain Moandza Mboma, directeur général de l’ANPI.

Ainsi, avec cette plateforme, l’opérateur économique qui crée son entreprise à l’ANPI, dorénavant, « après la formalisation de son entreprise, aura le portail des banques qui va s’afficher à l’écran. Il choisira vers quelle banque il veut créer son compte, en fonction des conditions. Lorsqu’il aura fait sa sélection, son dossier juridique qui est à l’ANPI va être automatiquement dirigé vers la banque qu’il aura choisie. Et à partir de là, le gestionnaire de la banque va traiter son dossier et lui envoyer le RIB (relevé de compte bancaire) pour qu’il commence à faire ses opérations bancaires à la banque », explique le directeur général.

Ce qui est un avantage d’après ce dernier, car ce processus « élimine la distance pour l’opérateur qui n’aura plus à se déplacer. Ça évite aux banques d’avoir des stocks d’archives à gérer, ça permet aux banques d’accéder à des documents fiables. Des documents pour lesquels ils n’auront plus à demander l’authenticité », poursuit-il.

Déployé en partenariat avec Clikafrik, ce service a reçu avant son lancement, un avis de « non objection » de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). « La Banque centrale a été associée à la mise en place de ce produit. À l’issue de notre examen qui consistait à nous assurer que ce service était conforme aux règlements qui régissent les établissements de crédit, et qu’il n’empiétait pas sur les diligences qui reviennent aux banques, nous avons émis un avis de non-objection à cette plateforme de bancarisation. Nous sommes sûrs que cette plateforme participera à l’inclusion financière au Gabon », a expliqué Patrick Romuald Alili, directeur national de la BEAC pour le Gabon.

Selon Mark Ndoumba, directeur général de Clikafrik, deux banques sont déjà enregistrées sur la plateforme et ont déjà commencé à ouvrir des comptes aux entreprises qui les sollicitent. La liste des banques devrait se rallonger, car plusieurs autres ont été approchées et leur réponse reste attendue.

Le module bancaire GNI rentre dans le cadre du programme de digitalisation de l’économie gabonaise, afin de faciliter l’accès à un certain nombre de services et améliorer le climat des affaires.

Sandrine Gaingne

Lire aussi :

Dématérialisation : le Gabon a créé 16 508 entreprises de 2020 à 2022 grâce au guichet unique de l’investissement

Digitalisation: 7 146 entreprises créées au Gabon via le Guichet numérique de l’investissement

Les autorités gabonaises qui envisagent de construire à Libreville une école de pêche ont sollicité les services de la société espagnole Makiber S.A, pour la matérialisation de ce projet. Dans ce cadre, le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Pascal Houangni Ambouroue, s’est entretenu ce 1er juin 2023 avec Augusto Sa Oyana, Conseiller juridique et financier du groupe espagnol, dans le but d’examiner le projet de construction de ladite école au Gabon, en co-gestion avec le ministère en charge de l’Enseignement supérieur.

« Il s’agissait de définir le modus vivendi de cette collaboration dans laquelle Makiber S.A. interviendrait dans la conception, la construction et l’équipement de l’établissement, ainsi que la formation des intervenants. Le groupe est également prêt à intervenir dans le financement, avec l’appui de l’État espagnol », a expliqué le ministère de la Pêche.

Cette future école de pêche devrait permettre de former les pêcheurs et pisciculteurs nouveaux et en activité dans un contexte où le pays travaille au développement de sa filière halieutique avec en prime le développement de l’industrie de transformation qui constitue encore un manque à gagner important pour l’économie nationale.

SG

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.