Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Gabon négocie un financement d’un montant de 1 million de dollars américains (612 millions FCFA) auprès du Swedfund, l’institution suédoise de financement du développement. Les fonds sollicités serviront à financer l’étude de faisabilité d’un plan de mobilité du Grand Libreville, informe le ministère des Transports. « Ledit projet permettra d’améliorer les conditions de transports et de mobilité, puis la réduction des coûts et temps de transport des biens et des personnes ainsi que la sécurité des usagers », explique le ministère des Transports.

Car, le Grand Libreville fait face actuellement à des difficultés liées au transport dans son ensemble avec une demande de plus en plus croissante et des coûts élevés. Et même si l’instauration de la gratuité dans le transport public en commun depuis 2020 permet de soulager les populations, de nombreux efforts restent à faire. Raison pour laquelle, l’étude en question devrait permettre entre autres, d’identifier les offres de transport existantes et les exploitants.

À l’issue de cette étude, les acteurs seront clairement identifiés ainsi que le modèle économique adapté à la demande locale. En vue de la réalisation de cette étude, une convention devra bientôt être signée entre les autorités gabonaises et le fonds suédois, apprend-on.

SG

Le nouveau centre des impôts d’Akanda, inauguré le 7 juin dernier dans le chef-lieu de la région de l’Estuaire, devrait favoriser un accroissement de la population fiscale de 10% à 15% par an sur les trois prochaines années, selon le ministère gabonais de l’Économie. Ce qui entrainera une augmentation des recettes d’un milliard de FCFA (collecté par l’ancien Bureau des impôts d’Akanda qu’abritaient les services du Trésor) à 4 milliards de FCFA d’ici 2025, apprend-on.

Ce centre permettra de simplifier davantage le paiement des impôts en réduisant les distances et en permettant aux contribuables d’avoir les services fiscaux à portée de main, mais aussi d’assurer la fiscalisation des revenus issus de l’économie informelle, par le biais notamment du mécanisme d’amnistie fiscale pour les contribuables qui viennent spontanément régulariser leur situation fiscale.

« En se rapprochant des contribuables, les services fiscaux auront plus de facilité à veiller sur le respect de leurs obligations déclaratives et de paiement des impôts, droits et taxes. Leur connaissance de la population fiscale sera plus renforcée et le recoupement avec les informations détenues par les services sera plus aisé », affirme le directeur général des impôts, Gabin Otha Ndoumba, dans des propos rapportés par le quotidien public L’Union.

Le Gabon est engagé dans un vaste processus de réformes visant à doter le pays d’une administration fiscale moderne. La nouvelle stratégie consistant dans la construction progressive des centres des impôts permet d’offrir à chaque contribuable, en fonction de sa taille, un service dédié tout en veillant à améliorer le rendement de l’impôt, selon la DGI.

P.N.N

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En grève depuis 6 mois, les magistrats réunis au sein du Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag) durcissent le ton en suspendant le service minimum dans les tribunaux « jusqu’à nouvel ordre ». Ils l’ont fait savoir dans une déclaration le 8 juin 2023.

Une décision prise dans le but de contester le projet de texte portant statut des magistrats dont la version présentée devant l’Assemblée nationale par la ministre de la Justice le 7 juin dernier, selon le Synamag, ne correspond pas à l’avant-projet élaboré de manière consensuelle entre les deux parties. « Il s’agit d’un nouveau texte totalement différent. Le texte soumis à l’Assemblée nationale dans la précipitation relève ni plus ni moins que d’une provocation de notre corporation… À ce titre, nous déposerons ce jour (8 juin Ndlr) une plainte avec constitution de partie civile devant le juge d’instruction contre Monsieur Jonas Prosper Lola Mvou en sa qualité de secrétaire générale du gouvernement et autres pour faux afin de tirer au clair la situation rocambolesque qu’il a créée en manipulant grossièrement le projet de loi qui devait mettre un terme à certains dysfonctionnements dans le milieu judiciaire », soutient Germain Ella Nguema, le président du Synamag. Ce dernier a par ailleurs appelé l’ensemble des magistrats des juridictions de l’intérieur du pays à rejoindre Libreville pour une concertation nationale de la magistrature.

En réaction à cette sortie des magistrats, le ministère de la Justice a fait une déclaration dans laquelle il condamne cette position du Synamag et précise que « conformément aux dispositions des textes en vigueur, le maintien d’un service minimum pendant les périodes de grève est une obligation à laquelle nul ne saurait se soustraire ». Par ailleurs, le ministère de la Justice réfute les accusations des magistrats et soutient que « le texte actuellement en examen à l’Assemblée nationale correspond dans ses grandes lignes à l’avant-projet adopté de manière consensuelle avec le Synamag, en dehors de quelques ajustements et de quelques améliorations insérés dans le but de permettre une application effective de ses différentes dispositions », justifie le ministère de la Justice.

Toutefois, le gouvernement rappelle que dans le cadre du processus législatif entamé, le Synamag dispose de la possibilité de faire valoir ses observations et ses remarques devant les deux chambres du Parlement qui sont chargés d’adopter le projet de loi en question. De ces faits, le gouvernement soutient que rien ne justifie le maintien du mouvement de grève actuel qui paralyse l’appareil judiciaire et cause d’importants préjudices à toutes les populations.

À noter que les magistrats en grève depuis six mois revendiquent entre autres, la dotation effective de l’ensemble des chefs de juridictions en moyens roulants, la commande et le paiement effectif des costumes d’audience, la régularisation des situations administratives, et l’insertion dans le processus législatif du projet de loi portant Statut des magistrats.

Sandrine Gaingne

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Le Gabon jouera finalement la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 23 ans (CAN U23) prévue ce mois de juin au Maroc. Disqualifiée de cette compétition à la suite d’une requête introduite auprès de la Confédération africaine de football (CAF) par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) le 23 mars 2023, contestant l’âge du joueur gabonais Floriss Djave, la sélection gabonaise a été réhabilitée ce 8 juin 2023 par le jury d’appel de la CAF.

« Lors de leur réunion tenue le 7 juin 2023, le jury d’appel a examiné tous les documents relatifs au sujet… Après une étude exhaustive de tous les faits, allégations, arguments juridiques et preuves présentées et disponibles dans le cadre de cette procédure, le jury de la CAF juge recevable le recours introduit par la Fegafoot ». Par conséquent sont annulées les décisions précédentes rendues le 10 mai par le jury disciplinaire de la CAF et le 27 mai 2023 par la commission d’organisation, qui avaient disqualifié le Gabon de cette compétition, soutient la CAF.

Cependant, il pourrait y avoir un nouveau rebondissement dans cette affaire au cas où le Cameroun décide de poursuivre la procédure. Car, conformément aux statuts de la CAF, cette décision est susceptible de recours auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS). Le recours devra être interjeté dans un délai de 10 jours. Pour l’instant, l’on ne sait pas si le Cameroun saisira le TAS ou non.

SG

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Le ministère des Transports a décidé de la fermeture de 11 auto-écoles fonctionnant dans l’informel au Gabon. Quatre parmi ces auto-écoles à l’instar de Renaissance 2000, conduite plus, Mandji L+ et Confort, sont suspendues « provisoirement » en attendant de régulariser leur situation administrative, technique et financière, tandis que 7 autres sont fermées de manière définitive. Dans cette liste, l’on retrouve les auto-écoles Patrick’s, Nationale, Galaxy, Lyno, Yithu, Touzain, Nemico.

Tous ces établissements épinglés sont accusés de fonctionner « sans licence d’exploitation et ne versent pas la redevance y relative pourtant d’une modicité déconcertante, (100 000 FCFA/an) auprès des services du Trésor public », soutiennent les services du Centre national de l’examen du permis de conduire (Cnepc) cités par le quotidien l’Union.

Ces 11 auto-écoles font partie des 21 déclarées non conformes à la suite d’une opération d’inspection réalisée dans le secteur en 2018 par les services du Centre national de l’examen du permis de conduire (Cnepc). Pour ce dernier, les auto-écoles de Libreville et ses environs ont pris l’habitude de fonctionner avec les « autorisations provisoires d’exploiter » qui leur sont délivrées par l’administration. D’où la prolifération des établissements et l’anarchie qui gangrène le secteur.

SG

Le gouvernement a récemment déclaré d’utilité publique un linéaire de terrain dans le département du Komo-Mondah en vue des travaux d’un aménagement routier dans le cadre du projet de la rocade sud reliant la route nationale n° 1 et la commune d’Owendo.

Le gouvernement ne donne pas de détails sur la superficie du terrain qu’il met ainsi à disposition pour le bitumage de cette route longue de 14 km et qui devrait faciliter le transport des marchandises en provenance de l’intérieur du pays (principalement le bois et le manganèse) vers le port d’Owendo.

Pour le gouvernement, cette nouvelle route revêt un enjeu socio-économique majeur en ce qu’elle constitue une alternative au trafic routier sur la route nationale n° 1 visant à désengorger Libreville. À noter que les études environnementales et sociales en vue de la construction de cette route ont été réalisées en 2022.

En dehors de cette voie devant relier Owendo à la nationale 1, le gouvernement a également déclaré d’utilité publique deux parcelles à Angondjé, dans la Commune d’Akanda. Il s’agit des parcelles n° 105 et n° 106 de la section YU2 devant servir à la réalisation d’un projet d’intérêt général dans la zone d’Akanda.

La déclaration d’utilité publique de ces parcelles par l’État se fait conformément aux dispositions des articles 1ers et 2 de la loi n°6/61 du 10 mai 1961 règlementant l’expropriation pour cause d’utilité publique.

SG

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Africa50, la plateforme d’investissement créée par les chefs d’États africains et la Banque africaine de développement (BAD), a annoncé, le 7 juin, la signature à Abidjan (Côte d’Ivoire) d’un protocole d’accord sous forme de partenariat public-privé avec le Gabon. Les deux parties travailleront de commun accord pour le développement et le financement des lignes de transport d’électricité au Gabon. 

« Le Gabon a démontré sa volonté de travailler avec le secteur privé pour atteindre des résultats tangibles. Nous ne ménagerons aucun effort pour aller vite et bien faire, pour accompagner l’avenir et la prospérité durable de la population et des entreprises du pays », a déclaré le directeur général d’Africa50, Alain Ebobissé, dont l’institution a pour mandat de développer et d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact en termes de développement, à travers la mobilisation de fonds publics et privés, tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs.

La signature de cet accord intervient au moment où le gouvernement gabonais souhaite libéraliser le secteur de l’électricité notamment. Un projet de loi portant réglementation dudit secteur a été récemment voté par le Parlement. Ce texte est appelé à attirer de nouveaux investisseurs pour la réalisation des ouvrages de production et de transport d’énergie électrique.

Le Gabon encourage l’investissement étranger dans divers secteurs, notamment le pétrole, le gaz, les infrastructures, le bois, l’écotourisme et les mines, domaine dans lequel les entreprises étrangères sont actives. Malgré les mesures prises pour faire du pays une destination plus attrayante pour les investissements étrangers, l’économie gabonaise reste dépendante des revenus générés par l’exportation des hydrocarbures. Afin d’attirer de nouveaux investissements dans le pays, le Gabon a adopté un nouveau Code des hydrocarbures et un nouveau Code minier en juillet 2019 afin de clarifier les règles de l’exploitation minière et donner un cadre plus stable aux investisseurs.

P.N.N

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Meridiam, le fonds d’investissement français spécialisé dans le financement des infrastructures publiques, veut augmenter ses investissements au Gabon. Dans un communiqué publié fin mai, la société dit y avoir déjà investi plus de 5 milliards d’euros (3279 milliards FCFA) avec ses partenaires, et annonce sa volonté de doubler ses investissements dans le pays. Meridiam gère actuellement quatre projets d’envergure au Gabon pour un investissement total de près de 1,5 milliard d’euros (983, 93 milliards FCA).

Il s’agit de la construction du barrage hydroélectrique de Kinguélé Aval et du port minéralier d’Owendo, la réhabilitation d’un tronçon de la route Transgabonaise et la rénovation de la principale ligne de chemin de fer du pays, le Transgabonais. Des infrastructures qui ont déjà permis la création de plus de 2 000 emplois directs, selon la société. Meridiam affirme que la construction du barrage hydroélectrique de Kinguélé Aval, à 100 km à l’est de Libreville sur la rivière Mbéi, mobilise déjà aujourd’hui 250 personnes à plein temps.

« D’ici fin juin, 350 nouveaux recrutements sont d’ailleurs prévus pour poursuivre les travaux de ce barrage qui fournira environ 13 % des besoins en électricité de la capitale et contribuera au remplacement de centrales de production à forte empreinte carbone par de l’hydroélectricité. Et au total, ce chantier va générer plus de 700 emplois directs locaux », dit-elle. La construction du port minéralier d’Owendo, le plus grand port commercial gabonais situé à 15 km au sud de la capitale, a quant à lui créé plus de 380 emplois directs pérennes et à temps plein et soutenu de très nombreux emplois indirects, d’après la même source.

Cette infrastructure, pièce maîtresse du nouvel écosystème logistique du pays, participe à la transformation, la croissance et la diversification de l’économie gabonaise. « Grâce à un plan d’investissement d’envergure de près de 300 millions d’euros initié depuis 2016, l’activité du port s’est fortement accrue pour atteindre 6,5 millions de tonnes en 2022. L’ambition est, d’ici trois ans, d’y traiter 10 millions de tonnes par an, soit six fois plus qu’en 2017 et de continuer à accompagner les ambitions minières du pays », affirme Meridiam.

La société participe aussi depuis 2019 à la réhabilitation du premier tronçon (93 km) de la Transgabonaise, route devant relier Libreville et Franceville sur 780 km. Elle précise que les travaux sont achevés à plus de 70 % et que ce projet a créé plus de 1 200 emplois directs. Ces infrastructures, selon la société, sont respectueuses de l’environnement, thématique chère au Gabon. Le barrage de Kinguélé Aval par exemple permettra d’économiser plus de 73 000 tonnes d’émissions de CO2 par an, apprend-on. Il s’inscrit ainsi dans la lignée des engagements du Gabon contre le réchauffement climatique et permettra au pays d’amorcer sa transition énergétique.

 « J’ai la conviction que les projets d’intérêt public doivent être systématiquement conçus avec l’ensemble des acteurs et de la collectivité dans le respect de l’environnement. Pas uniquement pour une question évidente d’acceptabilité et de responsabilité, mais pour mieux contribuer à la croissance économique des territoires et améliorer durablement la qualité de vie des populations locales », a déclaré Thierry Déau, le président fondateur de Meridiam, en soulignant que le développement durable est dans l’ADN et au cœur de la stratégie de sa société.

Patricia Ngo Ngouem

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L’élimination des déchets plastiques dans la nature reste un casse-tête pour le Gabon, régulièrement cité comme modèle exemplaire de préservation de l’environnement. Pour endiguer le phénomène, le gouvernement a lancé, le 5 juin, la semaine nationale de l’environnement afin de trouver des solutions à la pollution plastique dans le pays. Et pour les autorités, le recyclage du plastique et sa transformation en vue d’en faire une ressource durable est l’une des solutions à cette pollution.

À cet effet, le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, Lee White, exhorte les entrepreneurs à adopter le recyclage et à opter pour d’autres alternatives aux emballages plastiques avec des produits tels que le raphia ou le rotin pour « léguer une planète saine aux générations futures ». Depuis le 1er juillet 2010, l’usage et l’importation des sachets plastiques non recyclables sont interdits au Gabon.

Mais la mesure peine à être respectée, alors que les autorités affirment que le plastique représente une menace pour la planète. Selon Greenpeace Afrique, un sac plastique, c’est minimum 150 ans avant que ça soit détruit. Pour certains, cela va jusqu’à 400 ans. Des campagnes de ramassage des déchets plastiques sont régulièrement organisées dans le pays, mais ces initiatives ne suffisent pas à résorber le problème.

Le 28 mai dernier, le Gabon a rejoint la Coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples pour mettre fin à la pollution plastique. Engagé depuis de nombreuses années dans la protection de ses forêts, sa biodiversité et ses océans, le Gabon est devenu, en 2021, le premier pays africain à recevoir des paiements basés sur les résultats pour la réduction de ses émissions de CO2.

En décembre 2022, le pays est devenu la première nation à mettre à disposition des crédits carbone, dans le cadre d’un système mis en place par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc) pour comptabiliser les « réductions d’émissions » obtenues en empêchant la déforestation ou en plantant et faisant pousser davantage d’arbres. Le Gabon affirmait à cette époque avoir stocké 90,6 millions de tonnes de carbone de plus dans ses forêts entre 2010 et 2018 que ce qui aurait été le cas sans les décisions politiques qu’il a prises dans les années 2000, comme l’interdiction de l’exportation de grumes brutes.

Patricia Ngo Ngouem

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Le ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha a annoncé ce 7 juin 2023, la prorogation de trois jours, des opérations d’enrôlement sur les listes électorales. Démarrée le 9 mai dernier pour 30 jours, cette opération selon le nouveau calendrier prendra fin le 11 juin 2023 à 18 heures.

Ce qui donne un délai supplémentaire à ceux qui traînent encore le pas de se faire enrôler. «Nos compatriotes attendent toujours le dernier moment pour prendre d’assaut les centres d’enrôlement. Depuis hier, c’est ce qui se passe. Face à cet engouement, le conseil interministériel a statué toute à l’heure sur la date de la fin de la période de révision des listes électorales, et il a été convenu que nous puissions proroger de trois jours. Donc, au lieu de demain, la fin de la révision des listes électorales est prévue pour le dimanche 11 juin à 18 heures en espérant qu’il n’y aura pas une deuxième prorogation », a expliqué le ministre de l’Intérieur.

Pour les inscriptions des populations sur les listes électorales, 159 centres d’enrôlement ont été ouverts sur le territoire national et à l’étranger. Pour s’inscrire, il faut être de nationalité gabonaise, avoir 18 ans, et jouir de ses droits civils et politiques. « L’enrôlement sur la liste électorale concerne uniquement les citoyens gabonais qui ne se sont jamais inscrits sur la liste électorale depuis 2013, date de l’établissement de la liste électorale biométrique permanente », précise le ministère de l’Intérieur. Car, à en croire Lambert Noël Matha, le Gabon dispose depuis 2013 d’une liste électorale « fiable et permanente » qui comporte près de 689 000 électeurs.

Cette révision des listes électorales est faite en prélude aux trois scrutins prévus dans trois mois au Gabon. À savoir, l’élection du président de la République, celle des députés à l’Assemblée nationale, et des membres des Conseils locaux. La date de ces élections n’est pas encore connue.

SG

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