Désigné le 22 mai 2023 directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), le Sénégalais Ousmane Cissé a déposé sa démission ce 25 mai au cours d’un conseil d’administration extraordinaire de l’entreprise. « Monsieur Cisse a motivé sa décision par sa volonté d’éviter de constituer un frein à l’objectif de transformation de la SEEG qui ne peut être mise en œuvre que dans un climat de sérénité », indique un communiqué du conseil d’administration de la SEEG.
Il faut dire que la nomination d’Ousmane Cissé faisait l’objet de contestation. Le Syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité (SYNTEE+) s’est indigné de la désignation d’un expatrié à la tête de cette société publique. Lors de son assemblée générale extraordinaire tenue le 25 mai, le SYNTEE+ a menacé de déposer un préavis de grève dans le but d’exiger l’annulation de la nomination de Ousmane Cissé à la tête de cette structure.
Le Gabonais Sylvere Biteghe, directeur général adjoint en charge de la technique et des opérations, va assurer l’intérim en attendant la désignation d’un nouveau directeur général.
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Selon des informations rapportées par le média Le Mauricien, la Commission indépendante contre la corruption de l’Ile Maurice (ICAC) a récemment obtenu de la justice de l’Ile Maurice, la saisie de la somme de 501,2 millions de roupies mauriciennes (plus de 6,7 milliards de FCFA) dans sept comptes offshores appartenant à deux proches de Brice Laccruche Alihanga, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba. Il s’agit de Raphaël Nze Minko et Gervais Martial Koulayo Houlpaye qui sont actuellement visés par un mandat d’arrêt international émis par le Gabon en 2020 et sont en fuite hors du pays.
L’ICAC a fait la demande de gel de ces fonds à la suite d’une enquête qu’elle a menée depuis 2022 et qui a démontré que cet argent est issu de la corruption et que les deux Gabonais seraient les bénéficiaires effectifs de cinq compagnies implantées dans l’offshore mauricien. Suite à cette découverte, les enquêteurs procèdent actuellement à une perquisition au sein de la société de gestion des sept compagnies offshore où les documents relatifs ont été saisis. Plusieurs auditions sont prévues dans les jours qui viennent afin de déterminer si la société de gestion en question a respecté toutes les procédures de « due diligence » (l’enquête sur une personne ou une entreprise avant la signature d’un contrat ou d’un investissement). Par ailleurs, l’ICAC travaille avec les autorités gabonaises pour que la lumière soit faite sur cette affaire, aprend-on.
Rappelons que le mandat d’arrêt international émis par l’État gabonais à l’encontre de Raphaël Nze Minko et Gervais Martial Koulayo Houlpaye rentre dans le cadre de l’opération anticorruption baptisée « Scorpion » lancée en 2019 et qui a déjà conduit à l’interpellation de plusieurs ex-hauts cadres de l’administration gabonaise. Parmi lesquels Brice Laccruche Alihanga qui, depuis 2019, est incarcéré à la prison centrale de Libreville.
SG
Le gouvernement gabonais prépare la ratification de deux accords visant à renforcer le cadre juridique propice aux investissements avec l’Afrique du Sud. Dans ce cadre, le conseil des ministres du 24 mai a donné son autorisation pour la ratification de deux accords. Le premier a pour but de supprimer la double imposition pour les opérateurs économiques des deux pays et d’établir des règles d’assistance administrative réciproques de nature à prévenir et lutter contre l’évasion et les fraudes fiscales, conformément aux standards internationaux. Ce qui contribuera d’après le gouvernement, au renforcement de la diplomatie économique gabonaise, car sa mise en œuvre constituera un moyen de promotion des atouts économiques du pays auprès des partenaires sud-africains.
Le second texte quant à lui porte sur la promotion et la protection réciproques des investissements entre les deux pays. Il a pour but essentiel d’établir un cadre juridique propice aux investissements des ressortissants gabonais et sud-africains par la création de conditions favorables à l’accroissement des investissements effectués par les opérateurs économiques de chaque État partie sur le territoire de l’autre.
« Ces deux textes constitueront un moyen de promotion des atouts économiques de notre pays auprès des partenaires sud-africains et de générer de nombreux emplois pour les citoyens gabonais dans des domaines variés », indique le gouvernement.
Le Gabon veut ratifier ces accords dans un contexte où le pays prépare la mise en place du cadre général de l’Investissement en République gabonaise. Actuellement au Parlement pour adoption, le projet de loi fixant le cadre général de l’Investissement en République gabonaise envisage de doter le pays d’un instrument attrayant pour les investisseurs en vue d’améliorer le climat des affaires.
SG
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Au cours du conseil des ministres du 24 mai 2023, une nouvelle zone d’investissement spéciale (ZIS) a été créée par le gouvernement. Il s’agit de la ZIS Baie des rois dans le département du Komo-Mondah, au sein de la commune de Libreville.
« La ZIS Baie des rois est constituée d’une ou plusieurs catégories de zones. Elle comprend notamment : une zone résidentielle, une zone commerciale, une zone d’intérêt touristique, une zone de services », indique le gouvernement sans plus de précisions.
Le statut de zone d’investissement spéciale permettra à la Baie des rois d’accueillir des entreprises pour la réalisation des activités commerciales, touristiques, entre autres, apprend-on. La Baie des rois est un projet immobilier en cours qui prévoit la construction à Libreville d’un quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts… Une partie dudit projet a été livrée en août 2022.
Il est prévu également l’érection d’un port de plaisance de 150 places, une station de service pour bateaux, une promenade du front de mer et des kiosques dans la zone nord. Prévu sur 40 hectares, ce projet entend être un puissant levier économique régional et national, un vecteur supplémentaire de promotion et d’attractivité du Gabon qui, de plus, offre une multitude de nouvelles opportunités d’emplois et d’investissement pour les entrepreneurs.
La ZIS Baie des rois est la quatrième zone économique spéciale créée au Gabon après celles de Nkok, Ikolo et Mpassa-Lebombi. Les autorités espèrent que ces différentes zones connaîtront le même succès que la zone d’investissement spécial de Nkok qui produit 40 % des exportations du pays à ce jour.
SG
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Le mercredi 24 mai 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali Bongo Ondimba, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des ministres s’est réuni dès 10 h au Palais de la Présidence de la République.
Le Conseil des ministres s’est ouvert par la communication du Président de la République au cours de laquelle, prenant en compte les échanges directs avec les différentes couches sociales rencontrées à mi-parcours de la Tournée
républicaine menée actuellement, le Chef de l’État a manifesté aux membres du Gouvernement tout son attachement au bien-être des populations et au développement des localités visitées.
À cet effet, le Président de la République a instruit l’ensemble des ministres à mettre en avant, en marge de l’action gouvernementale, le sens de la priorité, de la solidarité, de l’esprit du partage et de toutes initiatives personnelles visant à concrétiser, par des actions de proximité, les besoins des populations et de leurs localités respectives.
Poursuivant les travaux, le Conseil des ministres a adressé ses vives félicitations à Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’État, pour le dynamisme engagé à l’échelle nationale dans le cadre de la Tournée républicaine avec l’étape de la province du Moyen-Ogooué, ainsi que la visite effectuée à Franceville, dans la province du Haut-Ogooué pour marquer sa solidarité aux compatriotes frappées par les intempéries qui se sont abattues dans cette région.
En effet, du 19 au 21 mai 2023, le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a poursuivi à travers les localités de Lambaréné, Ndjolé, Bifoun et Makouké dans la province du Moyen-Ogooué, la Tournée républicaine débutée depuis quelques mois.
Accueilli avec ferveur et liesse populaire par les migovéens, qui ont exprimé leurs préoccupations, portant principalement sur le chômage des jeunes, la revalorisation des retraites, les transports terrestre, fluvial et lagunaire, le Président de la République a marqué toute la disponibilité du
Gouvernement à apporter des réponses appropriées aux questions soulevées, afin d’améliorer les conditions de vie desdites populations.
Le jeudi 18 mai 2023, le Président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, a effectué un déplacement à Franceville dans la province du Haut-Ogooué afin de s’enquérir personnellement et apporter les solutions nécessaires suite aux dégâts provoqués par le violent orage qui a secoué la ville.
Cette visite a été l’occasion pour le Chef de l’État de manifester aux victimes de ces intempéries la solidarité de la Nation et son plein réconfort.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LÉGISLATIFS ET RÈGLEMENTAIRES
Le Conseil des ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
– Projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 19/96 du 15 avril 1996 relative à l’élection des membres des Conseils départementaux et des Conseils municipaux.
La présente loi, prise en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, porte modification de certaines dispositions de la loi n° 19/96 du 15 avril 1996 relative à l’élection des membres des Conseils départementaux et des Conseils municipaux.
La principale modification réside dans l’introduction du scrutin de liste à la représentation proportionnelle pour les élections des membres des bureaux des conseils départementaux et dont les modalités de mise en œuvre seront précisées par voie règlementaire.
À ce titre les dispositions des articles 15, 18, 19, 20, 21, 22 et 26 de la loi n° 19/96 du 15 avril 1996 suscitée sont modifiées.
– Projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi organique 15/96 du 06 juin 1996 relative à la Décentralisation.
La présente loi, prise en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution porte modification de certaines dispositions de la loi organique n°15/96 du 06 juin 1996 relative à la Décentralisation.
À cet effet, le texte indiqué vise à assurer une cohérence normative des différents textes en lien avec l’introduction de la proportionnelle dans l’élection des membres des bureaux des conseils départementaux et municipaux.
Ainsi, les dispositions des articles 50 et 57 de la loi organique n° 15/96 du 06 juin 1996 relative à la Décentralisation sont modifiées.
MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
– Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de Coopération dans le domaine de l’Industrie de la Défense entre le Gouvernement de la République gabonaise et le Gouvernement de la République de Türkiye.
Cet Accord a pour but le développement de la coopération dans l’industrie de la défense via l’amélioration des capacités scientifiques et techniques des Parties concernant le matériel militaire.
La ratification dudit Accord a ainsi pour avantage le renforcement des capacités militaires et opérationnelles des troupes gabonaises, en vue de permettre de relever les défis actuels tels que le terrorisme et les actes de piraterie perpétrés dans le Golfe de Guinée.
– Projet de loi autorisant la ratification de la Convention entre le Gouvernement de la République gabonaise et le Gouvernement de la République d’Afrique du Sud en vue d’éviter la double imposition et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu ;
– Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord entre le Gouvernement de la République gabonaise et le Gouvernement de la République d’Afrique du Sud portant sur la promotion et la protection réciproque des investissements.
Le premier texte a pour but de supprimer la double imposition pour les opérateurs économiques des deux pays et d’établir des règles d’assistance administrative réciproques de nature à prévenir et lutter contre l’évasion et les fraudes fiscales, conformément aux standards internationaux.
La présente Convention contribuera au renforcement de la diplomatie économique gabonaise car sa mise en œuvre constituera un moyen de promotion des atouts économiques de notre pays auprès des partenaires sud-africains.
Le second texte quant à lui a pour but essentiel d’établir un cadre juridique propice aux investissements des ressortissants gabonais et sud-africains par la création de conditions favorables à l’accroissement des investissements effectués par les opérateurs économiques de chaque État Partie sur le territoire de l’autre.
Ainsi, ces deux textes constitueront un moyen de promotion des atouts économiques de notre pays auprès des partenaires sud-africains et de générer de nombreux emplois pour les citoyens gabonais dans des domaines variés.
– Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de promotion et de protection réciproques des investissements entre le Gouvernement de la République gabonaise et le Gouvernement de la République Démocratique de Sao Tomé et Principe.
Ce texte a pour but le développement de la coopération économique dans l’intérêt mutuel des deux pays par la création de conditions favorables à l’investissement effectué par les hommes d’affaires de chaque État sur le territoire de l’autre Partie afin de stimuler l’initiative privée et contribuer au développement socio-économique des deux pays.
– Projet de décret portant changement de dénomination des Missions diplomatiques de la République gabonaise accréditées dans les Etats membres du Commonwealth.
Conformément aux textes et statuts du Commonwealth l’Ambassade d’un État membre du Commonwealth accréditée dans un autre État membre porte le nom de « Haut-Commissariat » ou « High Commission ».
A cet égard, en vue de l’appropriation progressive des valeurs et cultures du Commonwealth, l’harmonisation de la dénomination des Missions Diplomatiques de la République gabonaise dans un autre État membre du Commonwealth trouve son fondement.
À cet effet, le texte indiqué dispose que les Missions diplomatiques de la République Gabonaises accréditées notamment dans les Etats ci-après, membres du Commonwealth, portent désormais la dénomination « Haut-Commissariat de la République gabonaise » :
– le Canada ;
– la République d’Afrique du Sud ;
– la République du Cameroun ;
– la République Fédérale du Nigeria ;
– la République de l’Inde ;
– la République du Togo ;
– le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
– Projet de loi portant attributions, organisation et fonctionnement du Conseil National des Sports
La présente loi, prise en application des dispositions de l’article 22 de la loi n° 033/2020 du 22 mars 2021 portant orientation de la politique nationale du sport et de l’éducation physique en République gabonaise, porte attribution, organisation et fonctionnement du Conseil de National des Sports.
Le Conseil National des Sports (CNS) est une Autorité Administrative Indépendante qui a pour missions la régulation, la conciliation, la médiation de propositions et d’avis en matière de Sport.
À ce titre, le CNS contribue au dialogue entre les différents acteurs en matière de Sport, à la coordination et à l’évaluation des politiques publiques en matière de Sport tout en veillant au respect des règles de déontologie par les fédérations sportives.
Pour son fonctionnement, le CNS se compose de trois (3) organes permanents à savoir :
– le Secrétariat permanent ;
– la Formation plénière ;
– et les Commissions techniques.
MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE
– Projet de loi portant règlementation de la cybercriminalité et de la lutte contre la cybercriminalité en République gabonaise.
Le présent projet de loi pris en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution porte règlementation de la cybercriminalité et de la lutte contre la cybercriminalité en République gabonaise.
La présente loi a ainsi pour objet d’adapter les dispositifs de sécurité de la République gabonaise aux enjeux de la société de l’information.
À ce titre, cette loi vise, entre autres, à :
– organiser la sécurité des systèmes d’information ;
– définir et réprimer toute infraction commise ; – fixer les règles et les dispositions générales de sécurité applicables aux réseaux de communications électroniques ;
– protéger les droits fondamentaux des personnes physiques.
MINISTÈRE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVES, CHARGE DE L’AMÉLIORATION DE L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES
– Projet de décret portant création et organisation de la Zone d’Investissement Spéciale Baie des Rois.
Le présent décret crée dans le département du Komo-Mondah, au sein de la Commune de Libreville, une Zone d’Investissement Spéciale dénommée Zone d’Investissement Spéciale Baie des Rois, en abrégé ZIS Baie des Rois.
La ZIS Baie des Rois est constituée d’une ou plusieurs catégories de zones. Elle comprend notamment :
– une zone résidentielle ;
– une zone commerciale ;
– une zone d’intérêt touristique ;
– une zone de services.
EN MATIÈRE DE POLITIQUE GÉNÉRALE
MINISTÈRE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS
Au terme de la présentation de Madame le Ministre, le Conseil des ministres a pris acte de la communication concernant les mesures prises en vue de procéder au règlement des aides octroyées par Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, dans le cadre du conflit Homme-Faune.
Une aide sera allouée aux victimes du conflit Homme-Faune enregistrées sur la période 2016- 2022. Il s’agit, pour l’essentiel, des personnes ayant subi des destructions de cultures durant la période susvisée.
Ainsi, au total 13.247 personnes vont bénéficier de cette aide sur l’ensemble du territoire national, soit un montant global de trois milliards cinq cent cinquante millions de FCFA (3 550 000 000F CFA), dont une somme forfaitaire sera reversée aux ayants droits des personnes décédées.
Pour la concrétisation de cette mesure de solidarité du Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, des dispositions ont été prises par les Services du Trésor public pour assurer le paiement de cette dépense aux populations concernées dès ce mercredi 24 mai 2023.
Enfin, le Conseil des ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRIMATURE
CABINET CIVIL
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Anasthasie MEYE BEKALE.
– Secrétaires de Cabinet :
Mmes :
CABINET MILITAIRE
– Secrétaires de Cabinet :
SERVICES RATTACHES AU CABINET DU PREMIER MINISTRE
DIRECTION DU PROTOCOLE
– Directeur du Protocole : M. Jean Joseph MASSESSEY.
– Interprète-Traductrice : Mme Janicka Audrey MEKAME.
– Interprète-Traductrice : Mme Jasmine Sandra MBOUMBA KOUMBA.
DIRECTION DE LA COMMUNICATION
– Directeur de la Communication : M. Louis Philippe MBADINGA.
– Attachés de Presse :
Mmes :
SERVICE DE L’INTENDANCE
– Intendant du Premier Ministre : M. Jean Christian MAPICKA.
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Général de la Primature : M. Vincent RAWAMBYA.
– Secrétaire Général Adjoint de la Primature : M. Christian MINKO MI ETOUA.
DIRECTION CENTRALE DES RESSOURCES HUMAINES
– Directeur Central des Ressources Humaines : Mme Lauriane NDJANENE NGOWET Ep. NZOGHE NTOUTOUME.
– CONSEILLERS CHEFS DE DEPARTEMENTS :
Mme Fany ELLA ASSA Ep. AMVANE MEYO ;
– CONSEILLERS A LA PRIMATURE Mmes :
ATTACHES DE CABINET
Mmes
SECRETAIRES TECHNIQUES
Mmes :
MINISTÈRE DE LA DÉCENTRALISATION, DE LA COHÉSION ET DU DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller chargé du Transfert des Compétences : M. Jean Pierre ETOUGHE MBA en remplacement de M. Olivier Constant NZUE.
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
CABINET DU MINISTRE
– Directeur de Cabinet : M. Sosthène MAVIOGHA.
– Conseiller Juridique : M. Olivier MINKO M’EVOUNA.
– Conseiller en Communication : Mme Urphia Tiye ININGHOUET NGOUANGA.
– Conseiller Financier : M. Fidèle MBA NZOGHE.
– Conseiller Aéronautique : M. Mc Crwuz Léonce MATCHOUMBOUD.
– Conseiller Technique : M. Didier PENDJE.
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Marielle BENDOME épouse MOUSSADJI.
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme MENZENE M’EYEGHEZOK épouse ELLA OVONO.
– Chargés d’Etudes :
– Secrétaires de Cabinet :
Mmes :
– Chef du Protocole : Mme Nina LOUEMBET.
– Aide de Camp : Maître Philippe NDOY GOOUD.
– Agents de Sécurité :
– Chauffeur Particulier : M. Guy Roger MAVITSI.
– Chargés de Missions :
– M M :
Je vous remercie.
Trois marins (un Russe et deux Georgiens) ont été libérés le 21 mai dernier après 18 jours de captivité, a annoncé le ministère georgien des Affaires étrangères. « Ils subissent un examen médical au Nigeria et leur état de santé est satisfaisant », a rassuré le gouvernement de Géorgie. Par ailleurs, tout est en train d’être mis en place pour que les trois marins regagnent leurs domiciles, apprend-on. Ces marins ont été enlevés le 2 mai 2023 par des pirates qui ont attaqué leur navire au large du Gabon.
Selon le ministère géorgien des Affaires étrangères, les trois marins ont été libérés suite à l’intervention de l’Agence des transports maritimes, du ministère de l’Économie et du développement durable de la Géorgie et le consulat géorgien en République sud-africaine, qui était également en contact permanent avec l’ambassade du Gabon à Pretoria.
Le navire Grebe Bulker battant pavillon des Îles Marshall attaqué le 2 mai dernier était en provenance de Harcourt au Nigeria. Selon le site TradeWinds, le navire transportait des marchandises diverses.
SG
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Entrée en vigueur au Gabon le 1er janvier 2023, la Contribution foncière unique (CFU) n’est pas acceptée par les entreprises, a-t-on appris au cours de l’assemblée générale ordinaire de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) tenue le 23 mai 2023 à Libreville. En effet, la CFU est une taxe annuelle qui est payable par toute personne physique et morale détentrice d’un bien foncier bâti ou non bâti. Elle correspond à 2,5 % de la valeur nette imposable du terrain ou du bâtiment, pour les personnes physiques, et 16 % pour les personnes morales, selon la direction générale des Impôts.
Ce qui pour les entreprises est « une taxe en plus à payer. Ça fait des frais en plus pour l’entreprise », déplore un opérateur économique. Abondant dans le même sens, Isabelle Martel, directeur général de IMP conseil, cabinet immobilier, soutient qu’« il y a un certain nombre de points qui n’ont pas forcément été spécifiés, en particulier, les charges fiscales relatives aux propriétaires fonciers qui sont les personnes morales. Donc, des sociétés qui sont soumises à l’Impôt sur les sociétés (IS) entre autres. Et quand on fait la somme des taxes foncières ou des impôts à payer que ce soit la CFU, l’IS, les ISL (Impôt synthétique libératoire ndlr), on se retrouve quand même à environ 65 % voire 70 % des revenus. C’est assez lourd », se plaint-elle.
Pour le président de la FEG, Henri Claude Oyima, il ne faut pas que « le renchérissement de ce coût obère le secteur formel au profit du secteur informel ». Raison pour laquelle, Isabelle Martel « pense que des concertations avec des professionnels du secteur des activités mobilières, de fiscalistes seraient peut-être intéressantes », pour trouver une solution, afin que l’impôt soit moins lourd pour les contribuables dans leur ensemble.
Dialogue
Présent lors de cette assemblée générale de la principale organisation patronale du Gabon, le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, s’est dit ouvert au dialogue. Car , « l’État met en place une fiscalité avec un certain nombre d’objectifs, soit effectivement d'accroître les ressources publiques ou investir, soit pour mieux réguler un secteur. À partir du moment où on arrive à la phase de mise en application d’un impôt et qu’on rencontre quelques difficultés, de perception, de compréhension, ou d’application, il est utile pour le gouvernement et les professionnels de s’asseoir et de regarder comment tout ceci peut être mieux articulé, reformulé et redéfinir ensemble un certain nombre d’éléments et de paramètres », a-t-il déclaré avant de poursuivre. « Je crois que chacun y gagne. Nous n’avons aucun intérêt à maintenir un impôt qui serait un repoussoir. Aucun intérêt. On n’atteindrait pas l’objectif recherché. Et je ne pense pas que les entreprises auraient intérêt de leur côté à chercher forcément à échapper à un certain nombre de contributions ».
La proposition du Premier ministre a été bien accueillie par la FEG. « Nous allons nous rapprocher du ministre de l’Économie, pour que nous puissions nous retrouver afin de mieux nous comprendre », a conclu le président de la FEG.
Selon la direction générale des impôts, l’intérêt de payer la CFU consiste à apporter des ressources aux collectivités locales en vue du développement des services publics de proximité. Le Gabon espère grâce à cette taxe, doubler ses recettes foncières dans 5 ans.
Sandrine Gaingne
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Bien qu’éliminée de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) U23, qui débute le mois prochain au Maroc, par le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF), la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) poursuit sa préparation. Lors d’une conférence de presse donnée ce mercredi 24 mai 2023, Saturnin Ibela, l'entraîneur de la sélection gabonaise des U23, a communiqué la liste des 29 joueurs présélectionnés après un point de la situation dressé par les responsables de la Fegafoot.
« Le jury disciplinaire a donné raison au Cameroun (…) Nous avons fait appel (…) L’appel suspend l’exécution d’une décision du jury disciplinaire. Il est donc inutile de spéculer sur cette question », indique la Fegafoot.
Le 10 mai dernier, le jury disciplinaire de la CAF a en effet décidé de suspendre le Gabon, qui s’était qualifié pour la CAN U23 après une double confrontation contre les Lionceaux camerounais en mars dernier. Tout est parti d’une réserve déposée par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), qui contestait l’âge de Floriss Djave, l’un des attaquants de la sélection U23 du Gabon.
Finalement, il s’est avéré qu’il n’y avait pas un problème de fraude sur l’âge de ce joueur. Il fait d’ailleurs partie des 29 joueurs qui viennent d’être sélectionnés par Saturnin Ibela pour préparer la CAN U23. Pour motiver sa décision, le jury disciplinaire a parlé d’une erreur administrative de la Fegafoot au moment de reporter l’âge du joueur. Sauf que le règlement de la compétition condamne les erreurs administratives.
Les Lionceaux camerounais devront encore attendre avant de savoir s’ils vont finalement prendre la place du Gabon. Car la Fegafoot refuse de capituler. Elle indique qu’il faudra attendre la décision du jury d’appel. Et que de toutes les façons, c’est bien le Gabon qui a participé aux tirages au sort de la compétition. Si rien ne change, le Gabon évoluera dans la poule B avec l’Égypte, le Mali et le Niger. Coup d’envoi de la compétition, le 24 juin au stade Moulay-Abdallah à Rabat où le pays organisateur, le Maroc, affronte la Guinée.
Michel Ange Nga
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Okoumé Capital, filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), s’engage à investir la somme d’un milliard de FCFA pour prendre des participations dans six PME qu’elle a accompagnées en 2022 dans le cadre du programme « La Fabrique des champions". L’information est donnée par l’entreprise dans un communiqué rendu public le 23 mai 2023. Il s’agit des PME gabonaises opérant dans les secteurs de l’agriculture, des mines, du BTP, forêt-bois et de la santé dont l’identité n’a pas été dévoilée.
« Cette prise de participation au capital pour une durée de 5 à 10 ans, lui confère le statut d’actionnaire minoritaire, et s’accompagne également d’un volet stratégique : conseils opérationnels, ressources immatérielles et réseautage », indique le communiqué. La filiale du FGIS consacrée au financement et à l’accompagnement des PME poursuit : « l’investissement d’un montant d’un milliard marque l’aboutissement d’un processus de diligences opérationnelles, commerciales, juridiques, fiscales et comptables, des négociations avec les promoteurs sur les termes de la transaction. Cet appui vise à renforcer leur solidité financière, clarifier leur gouvernance, favoriser leur internationalisation et valoriser leur contribution à la création de richesse et d’emploi ».
Selon Okoumé Capital, les entreprises bénéficiaires de cet investissement en capital, ont réalisé un chiffre d’affaires global de 2,4 milliards de FCFA en 2022. Elles ont été sélectionnées non seulement parce qu’elles ont accepté d’ouvrir leur capital, mais, également, parce qu’elles présentent une offre prometteuse de perspectives de marchés et de création significative d’emplois. Elles ont aussi une vision définie sur les besoins de financement, modèle économique viable et clair, ainsi qu’une équipe existante, mobilisée, engagée…
« La Fabrique des Champions » est un dispositif mis en place par Okoumé Capital dans le but d’accompagner les PME gabonaises en proie à des difficultés de financement. Elle a permis en 2022, l’accompagnement de 50 PME dans le développement d’outils de gestion, comptabilité, règles de bonne gouvernance, coaching individualisé…
SG
L’État a décidé de consacrer 4 milliards de FCFA à 13 000 personnes, victimes des conflits homme-faune sur l’ensemble du territoire, a annoncé la présidence de la République du Gabon. La décision a été prise ce 23 mai 2023 par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, au cours d’une audience que ce dernier a accordée à une délégation composée du ministre des Eaux et des forêts, du ministre du Budget, du représentant de l’ONG Ma terre, mon droit, et du représentant de la plateforme nationale des coopératives et exploitants agricoles, de la pêche, de l’élevage et du développement durable. Cet argent devrait être disponible dès demain dans les trésoreries des provinces.
« À ses interlocuteurs, le chef de l’État a rappelé son double engagement, d’une part, de préserver la biodiversité, une richesse à la fois pour le Gabon et pour la planète, et, d’autre part, d’aider les populations victimes des dégâts causés notamment par les éléphants », précise-le communique de la direction de la communication présidentielle. « Il y a un équilibre à trouver. Environnement et développement ne s’opposent pas, bien au contraire. C’est sur quoi nous travaillons et nous y parviendrons », a fait savoir le président de la République.
La divagation des animaux constitue aujourd’hui un problème majeur qui perturbe la quiétude et les activités des citoyens dans l’arrière-pays. Les plantations sont régulièrement détruites par des pachydermes. Ces derniers et certains félins tuent les hommes et les femmes en forêt ou dans les maisons. Fin mars, lors de sa visite dans l’Ogooué-Lolo, Ali Bongo avait promis une indemnisation de l’État aux victimes de ce phénomène.
AGB
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