L’embellie entamée en 2021 dans le secteur des BTP (bâtiments et travaux publics) au Gabon s’est poursuivie au terme de l’année 2022. Selon les données du ministère de l’Économie dans sa dernière note de conjoncture, l’activité des BTP, mesurée par son indice du chiffre d’affaires, a accru de 13,8 % en 2022 par rapport à l’année précédente.
Cette hausse est imputée à « l’exécution des chantiers prioritaires du plan d’accélération de la transformation, dont la Transgabonaise ». Les travaux de réhabilitation de cette voie qui relie Libreville et Franceville sur 780 kilomètres devraient être livrés cette année selon les prévisions.
Cette hausse de l’activité dans les BTP a été également favorisée par la réalisation des travaux de « la route Bikélé-Nzong, les voiries urbaines à Libreville et l’extension du réseau de distribution d’eau », explique le ministère de l’Économie.
Cette performance annuelle a été enregistrée dans les BTP en dépit de la baisse de l’activité au 4e trimestre 2022. Selon les données du ministère de l’Économie, l’activité des BTP a ralenti à 16,3 % au cours du dernier trimestre de l’année écoulée après l’accélération observée au cours du trimestre précédent.
Rappelons que le secteur des BTP au Gabon a traversé pendant plusieurs années de nombreuses difficultés en raison de la crise économique notamment. Le pays s’est fixé comme objectif de le redynamiser à travers la promotion des investissements dans les matériaux de construction, la reprise en main de la production des matériaux de construction, dans le but de faire baisser les intrants et maximiser la valeur ajoutée locale dans cette filière.
SG
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Moins dynamique que le compartiment primaire, le marché secondaire des titres publics de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) sort peu à peu de sa torpeur. Selon la Cellule de règlement et de conservation des titres (CRCT) de cette banque centrale, la valeur des transactions sur ce marché a plus que doublé entre janvier 2022 et janvier 2023, en raison de l’explosion du volume des opérations sur la période.
Dans le détail, apprend-on, alors que seulement 451 opérations d’achats-ventes des titres y ont été enregistrées à fin janvier 2022, pour un montant nominal de 1 287,1 milliards de FCFA, le volume de ces opérations a atteint 1 212 à fin janvier 2023, pour une valeur nominale de 2 978,6 milliards de FCFA (+131%). Quant aux opérations de transferts de titres sans contrepartie en espèces, leur valeur a crû de 109%, passant de 4 171,9 à 8 754,2 milliards de FCFA entre janvier 2022 et janvier 2023. Le volume des opérations, lui, est passé de 1 849 à 5 246 au cours de la même période.
Cependant, en dépit de ce dynamisme relatif, le marché secondaire des titres publics de la Beac, institut d’émission des six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) reste largement dominé par les banques commerciales. Agréées comme spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) sur le marché primaire, sur lequel elles achètent parfois pour compte propre les titres émis par les États, ces institutions bancaires ont l’obligation d’en céder au moins 30% sur le marché secondaire, sur lequel interviennent également les investisseurs institutionnels (fonds de pension, assurances…) et les particuliers.
Mais, soulignent les observateurs du marché, les banques verrouillent ce marché, en se cédant les titres entre elles, au détriment des autres investisseurs. Du coup, selon les données de la Beac, au 31 janvier 2023, les établissements de crédit opérant comme SVT sur le marché des titres publics détiennent encore 77,7% des titres sur le marché secondaire, contre seulement 2,2% pour les personnes physiques et 15,3% pour les investisseurs institutionnels.
BRM
Alors que les assises contre la vie chère se tiennent au Gabon depuis le 12 avril 2023, le directeur général de la consommation et la concurrence revient sur les raisons de la hausse des prix dans le pays. Luther Abouna se prononce aussi sur ce que les populations peuvent attendre de cette réunion.
Le Nouveau Gabon : Dans quel contexte se tiennent les assises contre la vie chère ?
Luther Abouna : Ces assises se tiennent selon la volonté du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, d’apporter des solutions aux préoccupations des Gabonais. Sous la houlette du Premier ministre et toutes les parties prenantes, cette rencontre est très importante dans un contexte mondial marqué par l’inflation.
LNG : Malgré les mesures prises par le gouvernement, la vie est toujours chère, qu’est ce qui justifie cela ?
LA : Effectivement, l’État a renoncé à certains taxes et droits pour certains produits afin de permettre aux populations d’y accéder à des prix raisonnables. Mais, nous sommes un pays structurellement dépendant de l’extérieur pour sa consommation. Vous comprenez bien qu’on subit toutes les augmentations de prix sur le plan international. Dès que ça bouge, même si les droits de douane sont zéro, forcément à l’achat, le produit sera plus cher. C’est pourquoi le gouvernement pense qu’il faut opter pour une stratégie de renforcement des besoins déjà existants. En plus de la mercuriale, il y a la subvention du blé, la subvention des carburants, la bouteille de gaz que nous payons à 5900 FCFA. Si l’État n’avait subventionné, on devrait l’acheter à 13 200 FCFA.
LNG : Les présentes assises vont-elles proposer d’autres mesures ?
LA : C’est justement ce qui est demandé aux parties prenantes. Ce sont des assises qu’il faut capitaliser. Nous devons apporter des solutions innovantes qui nous permettent de renforcer le dispositif existant pour préserver le pouvoir d’achat des ménages.
LNG : Comment ces assises sont-elles organisées ?
LA : Elles sont organisées en atelier, selon les thèmes annoncés par le gouvernement. Au total, 5 thèmes : l’alimentation et la restauration, la santé et l’éducation, le transport, la construction et le logement, la fiscalité et la parafiscalité. Depuis ce matin (12 avril 2023), il y a un engouement particulier, car toutes les tentes où se tiennent les débats affichent complet. On a enregistré 550 participants. Le Premier ministre, accompagné de quelques membres du gouvernement, a assisté aux échanges dans tous les ateliers.
LNG : Dans l’atelier alimentation et restauration, il y a des intervenants qui ont pensé que la mercuriale devrait aussi concerner les produits locaux…
LA : C’est une réflexion que nous avons déjà commencé à mener avec les services déconcentrés et les gouverneurs de provinces. Je pense qu’à l’issue des travaux, il y aura une mercuriale pour les produits locaux. Là, on est confronté à un problème, car il faudra réellement distinguer les produits faits au Gabon de ceux venant du Cameroun et qui se retrouvent dans nos marchés. Il faudra faire un bon distinguo pour qu’il n’y ait pas d’amalgame à ce niveau.
LNG : Beaucoup d’opérateurs économiques se plaignent de la parafiscalité…
LA : Il y a justement un atelier dédié à ce problème. Tous les acteurs sont là, c’est l’occasion de tout mettre sur la table. La parafiscalité c’est vrai, c’est une charge pour les entreprises. À l’issue de ces assises, l’État devrait prendre une décision pour l’allègement de la perception de ces taxes. C’est le cas des importateurs de vivres qui se plaignent de nombreuses tracasseries, c’est une problématique sur la table du gouvernement. Ce sont de faux frais qui viennent renchérir les coûts des produits qui in fine pénalisent le panier de la ménagère. C’est une problématique importante. Nous espérons qu’à l’issue de ces assises, nous aurons des mesures efficaces pour résoudre ces problèmes.
LNG : Pensez-vous qu’à la fin de ces travaux, le panier de la ménagère sera soulagé ?
LA : Sans présager de ce qui va se passer, je pense qu’au regard des discussions que nous avons eues depuis ce matin, il y aura certainement un allègement du panier de la ménagère. Nous voulons profiter de cette occasion pour remercier le chef de l’État qui a instruit le gouvernement d’organiser ces assises qui, j’espère, donneront de bons résultats.
Propos recueillis par Alain Georges Banassoubek
Au cours de l’année 2022, la production du palmier à huile au Gabon a enregistré de bonnes performances selon les données de la dernière note de conjoncture du ministère de l’Économie. Le pays a produit 619 630 tonnes de régimes de palme en 2022 contre 449 748 tonnes l’année précédente. Ce qui consacre une hausse « de 37,8 %, traduisant une amélioration du rendement », indique le ministère de l’Économie.
Une embellie enregistrée après une baisse de production au cours des 3e et 4e trimestres de l’année 2022. Selon les données du ministère de l’Économie, l’indice de la récolte de régimes de palme a décru de 6,7 % au terme du quatrième trimestre 2022, mais en amélioration par rapport à la forte baisse constatée de 35,6 % au troisième trimestre.
Le Gabon espère davantage améliorer ces rendements au cours des prochaines années, car le palmier à huile est l’un des piliers du développement de l’agriculture dans le pays. D’après le document de cadrage macroéconomique et budgétaire 2022-2024 du Gabon, cette hausse devrait être soutenue par la production des champs d’Olam Palm Gabon, filiale locale du groupe singapourien Olam international. À laquelle s’ajoutera la production des plantations du programme Graine (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés).
SG
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Au cours du 4e trimestre 2022, le Gabon a produit 2,4 millions de tonnes de manganèse contre 2,8 millions de tonnes au 3e trimestre de la même année. Cette production a chuté de 14 % en glissement trimestriel selon les données du ministère de l’Économie. Cette baisse a été favorisée par « les difficultés opérationnelles enregistrées sur le site d’Okondja (pénurie de carburant qui a considérablement freiné l’activité) en plus de la faible disponibilité des wagons pour l’évacuation du minerai », explique le ministère de l’Économie dans sa dernière note de conjoncture.
Les exportations de manganèse sont également en baisse au cours de la période sous-revue. Elles passent de 2,6 millions de tonnes au 3e trimestre à 2,5 millions de tonnes trois mois plus tard. Ce qui a eu un impact sur le chiffre d’affaires du secteur qui est passé de 340,4 milliards de FCFA au 3e trimestre à 217,1 milliards de FCFA au 4e trimestre.
Cependant, malgré cette baisse d’activité observée entre le 3e et le 4e trimestre 2022, la production au cours de l’exercice 2022, s’est accrue de 7,4 % à 10,2 millions de tonnes comparativement à l’année 2021, corrélée aux bonnes performances des sites de Moanda et Ndjolé, apprend-on. Sur la période 2023-2024, le Gabon projette de porter sa production de ce minerai à 11,11 millions de tonnes de manganèse selon les autorités.
Sandrine Gaingne
Face à la hausse généralisée des prix dans tous les secteurs au Gabon, le gouvernement a ouvert ce 12 avril 2023, des assises dont l’objectif est « d’aider les populations à vivre moins douloureusement. Il ne s’agit pas de discours, mais, il faut que des mesures concrètes soient prises au cours de ces assises pour soulager le panier de la ménagère, pour réduire la pauvreté, pour réduire la vie chère », a indiqué le ministre en charge de la Consommation et de la lutte contre la Vie chère René Ndemezo’obiang au cours du lancement de ces assises.
Ces travaux permettront aux administrations, aux opérateurs économiques, commerçants et ménages de questionner les raisons de la hausse des prix dans les secteurs de l’alimentation, l’habitat, le transport, la santé et l’éducation, la parafiscalité et la fiscalité. Car, selon les données statistiques citées par le ministre de la Consommation, 80% des dépenses des ménages à revenu moyen sont orientées dans ces cinq secteurs. « Ce que nous attendons en tant que gouvernement ce n’est pas seulement une litanie des mesures, mais des propositions concrètes que nous pourrons mettre en œuvre dans l’immédiat, à court, moyen et long termes», a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze, Premier ministre.
Ces assises ont commencé au niveau provincial les 30 et 31 mars dernier, et ont permis de recenser plusieurs facteurs qui favorisent la hausse du cout de la vie dans le pays. « Sur le plan structurel, nous sommes aujourd’hui plus une société de consommation que de production des biens et services vitaux du fait d’une structure industrielle embryonnaire, du faible niveau d’investissement dans l’agriculture et l’élevage, de l’enclavement de nos rares zones de productions, de la maitrise approximative de nos ressources. A cela s’ajoute une fiscalité inadaptée au contexte du Gabon, la parafiscalité et le raquette qui gangrène le marché », a regretté Christian Abiague, président de l'ONG SOS Consommateurs.
Par exemple, dans le secteur logement, « les prix des matériaux nécessaires pour la construction d’une maison sont extrêmement chers. Raison pour laquelle, les bailleurs louent des maisons d’une ou deux pièces à 200 000FCFA ou 300 000FCFA. Ce qui est très élevé. Pour ce qui concerne l’alimentation, les boutiquiers dans les quartiers qui surfacturent accusent les grossistes qui leur vendent des produits à des prix élevés », affirme pour sa part Mintsa Thioye, président de l’association Initiative, une association d’entraide sociale et d’aide aux plus démunis.
Pourtant, plusieurs mesures ont déjà été mises en place par le gouvernement dans le but de lutter contre la vie chère. Notamment, le blocage des prix des produits pétroliers à la pompe, la subvention du prix du blé, la gratuité des transports en commun dans le Grand Libreville, la mise en place d’une mercuriale des prix des produits alimentaires. Des mesures qui s’avèrent encore insuffisantes au regard de l’évolution du contexte économique international et national. Les Gabonais espèrent donc que l’impact de ces assises se fera ressentir dans les prochaines semaines dans le panier de la ménagère.
Sandrine Gaingne
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Dans le cadre de la réhabilitation de la décharge de Mindoubé, située dans le 5e arrondissement de Libreville, le Gabon recrute des entrepreneurs ou un groupement d’entrepreneurs pour la réalisation de plusieurs prestations visant à faire de ce site un centre de stockage et de tri de déchets selon les exigences internationales.
Dans un appel à manifestation lacé à cet effet, le Haut-commissariat à l’environnement et au cadre de vie entend préqualifier les entrepreneurs pour la réalisation des études techniques détaillées, la réalisation de l’étude d’impact environnemental et social. Les entrepreneurs retenus devront également mettre en place des dispositifs de collecte, de traitement et de valorisation du biogaz et des lixiviats (ce sont des jus de poubelle produits sous l’action conjuguée de l’eau de pluie et de la fermentation des déchets enfouis). Aussi attendus, la réalisation des travaux d’insertion environnementale et paysagère, la fourniture et la pose d’équipements récréatifs et de loisir, la réalisation des mesures environnementales et sociales, le contrôle et la surveillance des travaux…
Les candidats, nationaux et internationaux, ont jusqu’au 3 mai 2023 pour déposer leur dossier. Les travaux d’aménagement de la décharge de Mindoubé, actuellement saturée, devraient permettre d’améliorer les capacités de stockage des ordures ménagères et industrielles de la capitale gabonaise grâce à un prêt du direct de la Direction générale du Trésor français notamment. Rappelons qu’en marge du One Summit Forum le 1er mars dernier, un accord en vue de la réhabilitation de cette décharge a été signé à Libreville entre la France et le Gabon.
SG
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Entre janvier 2022 et janvier 2023, l’encours des titres publics émis par les pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) sur le marché de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a connu une augmentation de 606,4 milliards de FCFA (12,9% en valeur relative). Concrètement, selon les données révélées par la Cellule de règlement et de conservation des titres (CRCT) de la banque centrale, cet encours est passé de 4 708,3 milliards de FCFA au 31 janvier 2022, à 5 314,7 milliards de FCFA un an plus tard.
Cette hausse, qui témoigne d’une demande plus accrue des financements par les États, survient alors que, souligne la CRCT, l’intérêt des investisseurs pour les différentes opérations s’est quelque amenuisé. En effet, alors qu’à fin 2022 le taux de couverture de la demande des émetteurs des titres était de 88,9% en moyenne, il est descendu à seulement 76,8% à fin janvier 2023, correspondant à une baisse de 121 points de base.
À côté de ce léger refroidissement des investisseurs pour les titres publics, la CRCT révèle également une baisse des coûts des obligations du Trésor assimilables (OTA), partant d’une moyenne de 8,04% à seulement 7,66% au cours des deux périodes. Cette baisse des taux d’intérêt sur les OTA, qui sont des titres publics dont la maturité est supérieure à un an, est cependant compensée par une hausse de la rémunération des bons du Trésor assimilables (BTA), qui sont des titres publics de court terme. Sur cette catégorie de titres, apprend-on en effet, le taux d’intérêt moyen est passé de 5,3% à 5,6% au cours de la période sous revue, contraignant ainsi les États à délier davantage les cordons de leurs bourses pour obtenir des financements permettant de gérer leurs déficits de trésorerie.
BRM
Le représentant régional de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Afrique centrale, Arslen Boumemra (photo), a annoncé la tenue à Libreville du 12 au 14 avril de la prochaine réunion de l’équipe interdisciplinaire du bureau sous régional en Afrique centrale. Cette rencontre connue sous le sigle MDT se veut un espace d’échanges et de réflexions sur les thématiques prioritaires pour booster le développement agricole et la gestion durable des ressources naturelles en vue de rendre les systèmes alimentaires plus efficients, inclusifs, résilients et durables en Afrique centrale. Concrètement, il est question de passer en revue les principales réalisations communes, les défis et difficultés en vue d’apporter des mesures correctives et de suggérer des solutions pertinentes dans la perspective d’atteindre l’objectif « Faim zéro » d’ici 2030.
Le thème retenu cette année est : « financements innovants et verts : opportunités, défis et perspectives pour le développement des systèmes alimentaires inclusifs, résilients et durables en Afrique centrale ». La réunion poursuit plusieurs objectifs. Il s’agit entre autres d’échanger sur les financements verts et innovants et les options qu’ils offrent pour appuyer les pays d’Afrique centrale à développer des systèmes alimentaires inclusifs, résilients et durables ; sur la mise en œuvre du nouveau cadre programmatique de la FAO en Afrique centrale à travers les activités des bureaux FAO ; sur les enjeux, opportunités, défis et synergies pour la mise en œuvre des réformes FAO dans les bureaux sous régionaux et la collaboration avec les bureaux pays. Les participants devront également réfléchir et convenir des solutions sur les options de mobilisation des financements et de développement de nouveaux programmes régionaux intégrateurs (couvrant plusieurs champs thématiques).
La 15e réunion de l’équipe multidisciplinaire de Libreville rassemblera les représentants de la FAO, les parties prenantes des gouvernements des pays d’Afrique centrale, de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), les délégués des partenaires techniques et financiers, les représentants des organisations d’agri-preneurs des chaines de valeur agricoles, du secteur privé et des organisations de la société civile œuvrant dans le cadre du mandat de la FAO ainsi que tous les autres acteurs intervenants dans l’appui au développement agricole et rural.
AGB
Le Gabon a lancé le 7 avril dernier le 7e recensement général de sa population. Ce dénombrement de la population vise entre autres selon le ministre de l’Économie, à fournir des renseignements sur la répartition spatiale de la population, les déplacements de la population… en vue d’orienter les autorités dans la structuration et l’aménagement du territoire. L’opération ambitionne également de construire des indicateurs pertinents relatifs au développement humain durable et aux conditions de vie des ménages, et saisir les principales caractéristiques relatives au logement et notamment la demande en logements.
« Il doit permettre de collecter dans toutes les localités des informations sur les caractéristiques démographiques, socio-économiques et culturelles des populations ainsi que des informations sur les caractéristiques des logements et les conditions de vie des ménages », explique le ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Jeannine Lydie Roboty Mbou.
Cette opération se déroulera en trois grandes étapes après les activités préparatoires qui ont été réalisées au cours de l’année 2022. Notamment, la cartographie qui, d’après le ministre de l’Économie, occupe une place déterminante dans le processus de mise en œuvre du recensement. Car, « c’est d’elle que dépendent l’organisation et l’exhaustivité du dénombrement de la population à travers le découpage du territoire en secteurs de dénombrement qui seront attribuées aux agents recenseurs, puis, le dénombrement de la population », soutient-elle. Puis, il y a la phase 2 qui est la plus connue et qui consiste pour les agents recenseurs à sillonner le territoire national pour la collecte des données et enfin la phase de contrôle de cohérence et de diffusion des données.
Pour la réalisation de ce recensement, 560 agents seront déployés sur le terrain. À noter que le dernier recensement de la population gabonaise remonte à 2013. Il avait alors été déclaré que le pays comptait environ 1,8 million d’habitants.
SG
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