Le groupe bancaire gabonais BGFIBank a enregistré en 2022 un résultat net de 62 milliards de FCFA, en hausse de 35 % par rapport à l’année 2021, a annoncé la banque. « Cet excellent niveau de résultat combine les effets favorables du renforcement de l’activité commerciale et de la parfaite maîtrise du coût du risque », indique l’entreprise.
Grâce à ce bénéfice, le conseil d’administration proposera la distribution de 25 milliards FCFA de dividendes correspondant à un dividende brut de 15 850 FCFA par action au titre de l’exercice 2022 aux actionnaires, lors de la prochaine Assemblée générale qui se tiendra le 22 mai 2023, apprend-on.
Dans l’ensemble, le produit net bancaire -équivalent du chiffre d’affaires pour le secteur- ressort à 253 milliards de FCFA, en hausse de 22 %, soutenue par l’effet d’un haut niveau de production de crédits et d’une offre de produits et services de plus en plus adaptée aux besoins d’une clientèle, explique la banque.
Le total bilan quant à lui est en progression de 25 %, les crédits à la clientèle de 19 % et des dépôts en hausse de 18 %. D’après BGFIBank, « ce niveau des dépôts bénéficie de l’intégration de BGFIBank Centrafrique et de FINAM dans le périmètre de consolidation et traduit la confiance renouvelée de la clientèle ».
Pour 2023, la banque compte poursuivre dans cette lancée, voire accélérer sa croissance. Ce, grâce aux mesures structurelles mises en œuvre en matière de développement commercial (élargissement de la base clientèle, extension de l’offre digitale et le déploiement des métiers), en matière de gouvernance (renforcement des organes délibérants et exécutifs des sociétés du Groupe, respect des engagements vis-à-vis des parties prenantes), et en matière de maîtrise des risques et d’optimisation des coûts d’exploitation.
SG
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La holding panafricaine d’infrastructures et de solutions logistiques fondée par Olam International, ne fait plus partie des actionnaires de la Société autoroutière du Gabon (SAG), en charge des travaux de réhabilitation de la Transgabonaise, une route de 780 km qui relie Libreville à Franceville. Selon des informations rapportées par le média en ligne Africa Business+, la filiale d’Olam a cédé depuis le mois de décembre dernier, l’intégralité de ses parts dans la SAG à son partenaire français Meridiam avec qui elle s’est associée en 2019 au sein de ladite société pour relancer les travaux de réaménagement de cette infrastructure routière. Soit 50 % des parts cédées. Ce qui fait désormais du français Meridiam l’unique actionnaire de la SAG. Par cette transaction qui n’a pas encore été officialisée par les deux entreprises, Arise se retire du projet de la Transgabonaise dont les travaux de réhabilitation ont été lancés en 2020.
Comme le rapportent des sources citées par Africa Business+, Arise se retire de ce projet dans le but de se focaliser sur la gestion des zones économiques spéciales dans lesquelles elle a investi en Afrique. Notamment, les zones économiques spéciales de Nkok au Gabon, Adetikope au Togo, et Glo Djigbé au Bénin dans lesquelles Arise est aujourd’hui engagé.
À la suite du retrait de Arise de la Transgabonaise, qui est présentée comme l’un des plus grands chantiers du président Ali Bongo Ondimba, le Français Meridiam a sollicité de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), une garantie dans le but d’assurer ses fonds engagés dans ledit projet, d’après un communiqué rendu public par cette institution du groupe de la Banque mondiale au mois de février 2023. En effet, l’investisseur français a demandé une garantie à hauteur de 67,5 millions d’euros (un peu plus de 44 milliards de FCFA) contre les risques de restriction de transfert, d’expropriation, de rupture de contrat, de guerre et de troubles civils, pour une période pouvant aller jusqu’à 15 ans. Cette garantie devra couvrir les investissements en fonds propres, quasi-fonds propres et prêts de l’actionnaire de la SAG pour la réhabilitation, l’exploitation et l’entretien de cette infrastructure routière, soutient la MIGA.
Cependant, malgré le retrait de la filiale d’Olam du projet de la Transgabonaise, les travaux se poursuivent sur le tronçon PK12-PK105 (81 km) de cette voie. Cette partie représente la première phase de ce projet dont la livraison reste attendue. La deuxième phase de la Transgabonaise devrait être lancée au courant de ce premier semestre 2023, selon le Premier ministre, Alain Claude Bilie-By-Nze. La livraison des travaux de réhabilitation de la Transgabonaise qui est financée à hauteur de 600 milliards de FCFA par la SAG, est prévue pour cette année 2023. Et la SAG a récemment donné des assurances quant au respect de ce délai fixé.
La Transgabonaise est construite sur 2 x 2 voies à partir du PK 12 jusqu’à Ntoum et sur 1 x 2 voies avec une emprise élargie jusqu’à Franceville. Une fois terminée, elle va permettre de développer les échanges entre les provinces et créer des emplois.
Sandrine Gaingne
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Au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret visant à mettre en place les modalités d’inscription au catalogue national des espèces végétales.
Ainsi, selon le gouvernement, « le catalogue national apparaît comme un document dans lequel seront inscrites toutes les variétés de semences végétales classifiées selon les espèces et les groupes autorisés à être cultivés dans notre pays ». Le texte détermine également les critères relatifs à l’inscription d’une variété au catalogue national. Alors, pour être inscrite au catalogue, une variété doit être distincte, stable et suffisamment homogène. Elle doit, en outre, posséder une valeur culturale d’utilisation suffisante pour l’agriculture gabonaise, apprend-on.
Cette mesure est prise par le gouvernement dans l’optique de protéger l’utilisateur afin qu’il soit assuré de l’identité de la semence qu’il achète, pour un meilleur rendement. Ce, dans un contexte où le Gabon travaille à accroître sa production agricole. À l’horizon 2025, le Gabon projette de produire localement plus de 50 % de la consommation alimentaire du pays. Ce qui lui permettra d’accroître la part de l’agriculture dans le produit intérieur brut du pays. Car ce secteur représente moins de 5 % du PIB.
SG
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Comme en 2010 avec le bois en grume, le Gabon pourrait bientôt interdire l’exportation de l’or brut, non raffiné. En effet, au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret visant à encadrer les activités minières aurifères en vue de la reprise des activités d’orpaillage artisanales dans le pays. Ce projet de décret renferme plusieurs innovations parmi lesquelles « l’obligation de raffiner l’or destiné à l’exportation », indique le communiqué du conseil des ministres.
Pour l’instant, l’or produit au Gabon est exporté à l’état brut, car le pays ne dispose pas d’une usine de raffinage d’or. Mais, comme l’annonçait au mois de février dernier la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM), une unité de traitement de l’or est actuellement en construction dans la Zone d’investissement spécial de Nkok. Une première usine de raffinerie de l’or d’une capacité de quatre tonnes par an, qui permettra à cette entreprise d’exporter uniquement de l’or raffiné, transformé au Gabon.
À noter qu’entre 2017 et 2021, les exportations de ce métal n’ont pas cessé de croître dans le pays. En 2021, le Gabon a exporté de l’or brut d’une valeur de 8,4 milliards de FCFA contre 1,6 milliard de FCFA l’année précédente et 1,4 milliard de FCFA en 2017.
Ce projet de décret adopté par le conseil des ministres prévoit aussi la création du statut d’aide-artisan minier, la faculté pour un orpailleur de disposer d’une main-d’œuvre par regroupement de dix aides-artisans. Ainsi que la limitation aux alluvions et aux colluvions de l’exploitation de l’or à petite échelle désormais, en vue de préserver les zones à fort potentiel ; et le partage systématique de production entre l’État et tout exploitant d’une mine à petite échelle, en lieu et place d’une participation de 10 %.
Rappelons que le Gabon a, depuis 2021, mis fin à l’exploitation artisanale de l’or, via l’opération « Bayende ». Ce, suite à une forte activité illicite. Aujourd’hui, le pays prépare sa relance dans un cadre réglementé. D’après des informations de la Société équatoriale des mines (SEM), la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an. Et selon les estimations citées par la direction générale du Trésor français, les ressources nationales d’or s’élèveraient à 40 tonnes.
Sandrine Gaingne
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Au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a adopté un projet de décret visant à faciliter et à réglementer les évacuations sanitaires locales au Gabon, notamment pour les assurés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).
Il est question à travers ce projet de texte de permettre désormais « aux populations assurées de la Cnamgs de ne payer qu’uniquement le ticket modérateur lors des évacuations sanitaires locales, c’est-à-dire le transfert d’un patient d’une structure de santé à une autre de la même ville ou du territoire national pour une meilleure prise en charge », indique le gouvernement. Le ticket modérateur désigne la part des dépenses effectuées par l’assuré Cnamgs et qui n’est pas remboursée par l’assurance maladie.
Ainsi, dès que ce projet de texte est signé, les patients à faible revenu pourront désormais bénéficier des soins constants d’un lieu d’hospitalisation à un autre à travers le pays.
SG
L’ancien Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, est le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) du Gabon. Il a été porté à cette haute fonction le 14 avril dernier au cours du conseil des ministres présidé par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. Il va occuper un poste qui était vacant depuis le 9 janvier 2023, à la suite de la nomination de son prédécesseur René Ndemezo’o Obiang comme ministre d’État chargé de la Lutte contre la vie chère.
À la tête de cette institution, Julien Nkoghe Bekale devra faire entendre sa voix sur les questions de développement économique, social et environnemental du Gabon. Car, le Conseil économique, social et environnemental est un organe chargé de donner son avis sur tous les aspects de développement économique, social, culturel et environnemental du pays. De ce fait, il est habilité à étudier quasiment tous les aspects de la vie du pays, en devenant partie prenante sur des réflexions en matière de politique financière et budgétaire, de politique des matières premières, de politique sociale, culturelle et environnementale.
Avant cette nomination, Julien Nkoghe Bekale était membre de cette institution depuis mars 2023 et député du 1er arrondissement de la commune de Ntoum, depuis qu’il a cédé le 16 juillet 2020, son poste de Premier ministre à Rose Christiane Ossouka Raponda, l’actuelle vice-présidente du Gabon.
Né le 9 janvier 1962 à Kango dans la province de l’Estuaire, Julien Nkoghe Bekale a déjà occupé plusieurs postes au sein du gouvernement gabonais. Il a notamment été de 2009 à 2011, ministre des Mines, de 2012 à 2014, ministre de l’Agriculture. Il a aussi géré les portefeuilles des PME et de l’artisanat en 2018.
SG
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Communiqué final du conseil des ministres du vendredi 14 avril 2023
Le vendredi 14 avril 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10h au Palais de la Présidence de la République.
Le Conseil des Ministres a adressé ses vives félicitations à Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, pour la tournée Républicaine qu’il a poursuivie dans les provinces de l’Ogooué-Lolo et de l’Ogooué-Maritime.
En effet, cette tournée, à forte tonalité sociale et caractérisée par des échanges fructueux et conviviaux avec toutes les couches sociales de la population, a été l’occasion pour le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de manifester son attachement et son engagement constant en faveur du bien-être des gabonaises et gabonais ainsi que du développement des territoires.
Aussi, dans un élan de proximité et de partage, le Chef de l’Etat a-t-il particulièrement échangé avec les jeunes, les femmes, les retraités et les notables des provinces visitées tout en apportant des réponses concrètes aux préoccupations quotidiennes qui lui ont été présentées.
Par ailleurs, ces visites ont également permis au Président de la République, d’une part, de s’entretenir avec certains opérateurs économiques aussi bien artisanaux qu’industriels et, d’autre part, d’être au contact des formateurs et étudiants dans les structures d’encadrement et de formation professionnelle permettant à notre pays de répondre aux défis d’une main-d’œuvre compétente et disponible, base du dynamisme économique du Gabon.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :
MINISTERE DE L’INTERIEUR
Le projet de loi indiqué vise à adapter le code électoral aux recommandations consensuelles issues de la dernière concertation politique entre les partis politiques et groupements de partis politiques de la Majorité et de l’Opposition.
Ce texte concerne ainsi la révision du Code électoral sur certains points avec, entre autres, la réduction de la durée prévue pour la révision de la liste électorale, la possibilité d’enrôlement sur les listes électorales en tout lieu du territoire national, la possibilité pour l’Etat de décider de l’organisation d’élection couplées ou générales.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
Convention portant création de l’Organisation Internationale pour les Aides à la Navigation Maritime, signée le 26 janvier 2022 à Paris.
Le présent projet de loi autorise la ratification de la Convention sus citée aux fins de la transformation de l’Association Internationale de la Signalisation Maritime (AISM) en organisation Internationale de nature intergouvernementale pour les Aides à la Navigation Maritime, afin de lui permettre de disposer d’une meilleure capacité juridique d’actions pour réaliser ses objectifs de renforcement de la sécurité et l’efficacité de la navigation maritime.
La ratification de cette Convention va entériner l’adhésion de notre pays à cette nouvelle organisation afin de soutenir la mise en œuvre des actions du Gabon dans ce domaine indispensable de la sécurité maritime.
Ce projet de loi qui autorise la ratification de l’Accord susmentionné vise à renforcer la coopération économique ainsi que le développement du transport aérien entre le Gouvernement de la République Gabonaise et le Gouvernement de la République du Congo.
Cet Accord permettra l’exploitation de l’espace aérien des deux Parties par les compagnies désignées respectivement par leurs autorités compétentes. Il permet d’établir des offres de service aérien entre les deux pays, sans restriction de provenance, de destination et au-delà de leurs territoires.
Ce projet de loi autorise la ratification de la Convention de Dakar révisée pour adapter l’ancien texte de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), aux exigences de l’évolution de l’environnement technologique et institutionnel de l’aviation civile sous régionale et internationale.
Ainsi, la ratification de cette Convention permettra au Gabon de poser les bases solides pour la sécurité aérienne au sein des Etats membres, notamment à travers la coordination des activités liées aux nouvelles missions de l’ASECNA.
MINISTERE DE LA SANTE
– le projet de décret relatif à l’évacuation sanitaire locale en République Gabonaise.
Le présent projet de décret pris en application des dispositions de l’ordonnance n°0022/PR/2007 du 21 août 2007 instituant un Régime Obligatoire d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale en République Gabonaise vise à règlementer l’activité de l’évacuation sanitaire sur le Plan national.
En effet, actuellement les évacuations sanitaires ne concernent que les transferts des patients à l’étranger.
Le présent projet de texte va désormais permettre aux populations assurées de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) de ne payer qu’uniquement le ticket modérateur lors des évacuations sanitaires locales, c’est-à-dire le transfert d’un patient d’une structure de santé à une autre de la même ville ou du territoire national pour une meilleure prise en charge.
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE LA SECURITE ALIMENTAIRE, CHARGE DE LA VALORISATION DE LA RURALITE
– Projet de décret fixant les modalités d’inscription de semences végétales au catalogue national.
Le présent projet de décret, pris en application des dispositions de l’article 12 de la loi n°14/2021 fixant la politique semencière végétale au Gabon, vise à mettre en place les modalités d’inscription au catalogue national des espèces végétales.
Ainsi, le catalogue national apparait comme un document dans lequel seront inscrites toutes les variétés de semence végétales classifiées selon les espèces et les groupes autorisés à être cultivées dans notre pays.
Aussi, le texte détermine-t-il également les critères relatifs à l’inscription d’une variété au catalogue national.
MINISTERE DES MINES
Projet de décret portant dispositions spécifiques aux activités minières aurifères.
Le présent projet de texte, pris en application des dispositions de la loi n°037/2018 du 11 juin 2019 portant règlementation du secteur minier en République Gabonaise, vise à créer et renforcer les mécanismes opérationnels et techniques d’organisation de la filière or.
A ce titre, ce décret institue un système intégré d’acteurs ayant des statuts et des rôles spécifiques (Orpailleurs, Collecteurs agréés, Aide artisans miniers) et prévoit des instruments de contrôle que chaque acteur devra détenir pour justifier de sa qualité (carte d’aide-artisan, minier, certificat de vente local, carte de représentant légal pour le trading de l’or).
Au rang des innovations dudit texte, il est à noter :
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE MINISTERE DE LA CONSOMMATION ET DE LA LUTTE CONTRE LA VIE CHERE
Le Conseil des Ministres a pris acte de la communication relative au bilan des Assises nationales sur la Vie Chère tenues du 11 au 13 avril 2023 à Libreville.
Au terme des travaux, qui ont vu la participation de l’administration publique, des opérateurs économiques, des consommateurs et des commerçants, les Assises ont abouti à des recommandations fortes soumises à la table du Gouvernement pour mise en œuvre.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour la nomination de Monsieur ATTAYIB HASSAN MOHAMED ADAM, en qualité de Consul Honoraire du Soudan à Libreville.
MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
Le Conseil des Ministres a pris acte de la communication relative à la proposition de transfert de compétences aux Collectivités locales de la gestion des ouvrages hydrauliques et électriques des localités isolées.
En conformité avec la Convention de délégation du service public de l’Eau et de l’Electricité, cette nouvelle politique vise à permettre un fonctionnement efficace et efficient de la prise en charge des ouvrages déjà existants et ceux en projet dans les zones situées hors périmètre concédé par la redéfinition des rôles des principaux acteurs sectoriels.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
SECRETARIAT GENERAL
Par ailleurs, il est mis fin aux fonctions de M. Dominic SUDNIK précédemment Conseiller Spécial, Chargé de Missions du Président de la République.
MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES
INDEPENDANTES
CONSEIL ECONOMIQUE SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL
MINISTERE DE L’INTERIEUR
*PROVINCE DE L’ESTUAIRE
*PROVINCE DU HAUT-OGOOUE
DEPARTEMENT DE LEKONI-LEKORI
DISTRICT DE LEKORI
*PROVINCE DU MOYEN-OGOOUE
Paulette MENGUE M’OWONO, mutée.
*PROVINCE DE LA NYANGA
*PROVINCE DE L’OGOOUE-IVINDO
*PROVINCE DE L’OGOOUE-LOLO
*PROVINCE DE L’OGOOUE-MARITIME
*PROVINCE DE WOLEU-NTEM
Monsieur Jules DJEKI, muté.
COMITE PARITAIRE DE SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS CONSENSUELLES ISSUES DE LA CONCERTATION POLITIQUE DES MEMBRES DES PARTIS POLITIQUES OU GROUPEMENTS DE PARTIS POLITIQUES DE LA MAJORITE ET DE L’OPPOSITION
*POUR LES PARTIS DE LA MAJORITE
MM.
MM.
*POUR LES PARTIS DE L’OPPOSITION
MM.
MM.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
SERVICES EXTERIEURS
CONSULAT HONORAIRE DU GABON AU MOZAMBIQUE
MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE ET DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
CABINET DU MINISTRE
Aboubacar AMADOU.
MINISTERE DE LA DECENTRALISATION, DE LA COHESION ET DU DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES
CABINET DU SECRETAIRE PERMANENT DU COMITE TECHNIQUE DE LA DECENTRALISATION
Mme. Marianne DOUTSONA.
MINISTERE DE LA PECHE ET DE L’ECONOMIE MARITIME
CABINET DU MINISTRE
-Conseillers Techniques :
Mmes.
– Chargés d’Etudes :
– Chargés de Missions :
Agent de Sécurité :
MINISTERE DU COMMERCE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, CHARGE DE L’ENTREPRENEURIAT NATIONAL ET DE L’ECONOMIE SOCIALE
CABINET DU MINISTRE
MINISTERE DE LA SANTE ET DES AFFAIRES SOCIALES
INSPECTION GENERALE DE LA SANTE
DIRECTION GENERALE DE LA SANTE
MBONGO
Dr. Linda MBAGOU
DIRECTION GENERALE DES ETABLISSEMENTS ET PRESTATIONS DE
SANTE
DIRECTION GENERALE DE LA PLANIFICATION, DE L’EVALUATION ET DES PARTENARIATS
REGIONS SANITAIRES
Région sanitaire de Libreville – Owendo
REGION SANITAIRE ESTUAIRE
REGION SANITAIRE SUD -EST (HAUT –OGOOUE)
Dr. Ludger BOULINGUI BOULINGUI
HOPITAL DE LA COOPERATION EGYPTO-GABONAISE
HOPITAL DE LA COOPERATION SINOGABONAISE
DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES SOCIALES
CENTRE TRISOMIQUE ET AKOMGA ET NDOSS
CENTRE D’ACCUEIL POUR ENFANTS EN DIFFICULTES SOCIALES
DIRECTION GENERALE DES ASSOCIATIONS
INSPECTION GENERALE DE LA PROTECTION SOCIALE
DIRECTION GENERALE DE LA
PROTECTION SOCIALE
REGION SANITAIRE SUD (NYANGA)
REGION SANITAIRE – EST (OGOOUE IVINDO)
REGION SANITAIRE CENTRE-EST (OGOOUE -LOLO)
REGION SANITAIRE MARITIME (OGOOUE MARITIME)
REGION SANITAIRE NORD (WOLEU – NTEM)
HOPITAL DEPARTEMENTAL DE BITAM
CENTRES HOSPITALIERS UNIVERSITAIRES ET REGIONAUX
CENTRE HOSPITALIER – UNIVERSITAIRE
DE LIBREVILLE
CENTRE HOSPITALIER – UNIVERSITAIRE D’OWENDO
CENTRE HOSPILIER REGIONAL DE MELEN
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL AMISSA BONGO DE FRANCEVILLE
CENTRE HOSPITALIER REGIONALE DE LAMBARENE
ECOLE PROVINCIALE DE FORMATION D’ACTION SANITAIRE ET SOCIALE DE MOUILA
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE MOUILA
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE TCHIBANGA
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE MAKOKOU
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE KOULA- MOUTOU
Directeur des Affaires Financières : M. Michela KOUMBA MBACKOUX
CENTRE HOSPITALIER REGIONALE de PORT- GENTIL
CENTRE HOSPILIER REGIONAL D’OYEM
Président du Conseil d’Administration : Dr. Yvone ELLASSA
INSPECTION PROVINCIALE DE SANTE NORD
CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE
Directeur des Ressources Humaines : M. Claude EDOU NDJAVE
CENTRE NATIONAL D’HEMODIALYSE
CENTRE NATIONAL DE GERIATRIE GENEALOGIQUE
MINISTERE DU TOURISME
CABINET DU MINISTRE
AGENCE GABONAISE DE DEVELOPPEMENT ET DE PROMOTION DU TOURISME ET DE L’HOTELLERIE (AGATOUR)
DIRECTION GENERALE
Monsieur Youri Yvon Stéphane DISSOUVA, précédemment Conseiller du Directeur Général, est remis à la disposition de son administration d’origine.
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS DIRECTION GENERALE
– Chargés d’Etudes du Directeur Général Mmes :
Inspecteur Central des Impôts
Inspecteur Central des Impôts
MM :
INSPECTION DES SERVICES
DIRECTION DES REGIMES SPECIFIQUES
DIRECTION DE L’INFORMATIQUE
DIRECTIONS DES VERIFICATIONS
SERVICES DES VERIFICATIONS NATIONALES ET INTERNATIONALES
SERVICES DES VERIFICATIONS DES SITUATIONS FISCALES D’ENSEMBLE
SERVICE DES ENQUETES ET RECOUPEMENTS
DIRECTION DES GRANDES ENTREPRISES – Chef de service informatique et de la statistique : M. Brice NKIEYEME NGOUA Ingénieur des Techniques Informatiques.
DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS DE L’ESTUAIRE
CENTRE DES IMPOTS DES PETITES ENTREPRISES ET DES PARTICULIERS
LIBREVILLE SUD
CENTRE DES IMPOTS DES MOYENNES ENTREPRISES OWENDO
Chef de Centre : Mme François Stéphanie OKOUMA VOUA Inspecteur Central des Impôts
Chef de service Gestion et Contentieux : M. Sivitian Sam MAKOSSO, Inspecteur Central des Impôts
CENTRE DES IMPOTS D’AKANDA
DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS DU MOYEN OGOOUE
– Chef de service Gestion et Contentieux
Informatique
Inspecteur des Impôts
DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS
DE LA NGOUNIE
MOUROU, Ingénieur Informatique
DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS
DU WOLEU NTEM
MEBALET, Ingénieur des Techniques Informatiques ;
MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVES CHARGE DE L’AMELIORATION DE L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES AGENCE NATIONALE DE PROMOTION DES INVESTISSEMENTS DU GABON (ANPIGABON)
DIRECTION GENERALE
MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
CABINET DU MINISTRE DELEGUE
Mmes.
-Chef du Protocole : M. Alfred BAMBA.
-Aide de Camp : Brigadier de Police Vianey Wiley MIHINDOU.
-Sergent-chef de la Sécurité Pénitentiaire :
Achille NGUIMBI MOUNGUENGUI ;
SOCIETE DE PATRIMOINE
MINISTERE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
SECRETARIAT GENERAL
Mme Alite BOUKANDOU épse NGUEMA MBA
CENTRE BASILE ONDIMBA
CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE DE NKEMBO
CENTRE FIDELE ANJOUA ONDIMBA DE FRANCEVILLE
CENTRE Valentin MIHINDOU MI NZAMBA DE TCHIBANGA
CENTRE DE KOULAMOUTOU
CIADFOR de NKEMBO
PROFESSIONNEL DE NTCHENGUE
Chargé d’Etudes : M.M :
Mme Brigitte ANDEME ONDO
Chef de Service Formation Initiale : M. Valentin MBA NDONG
CENTRE TIC
Chargé d’Etudes : Mrs :
Mme Amélia ILAMA MAMBOUNDOU
Mme Valentine BILOLA
Chef de Service Formation Initiale : M. Léonard BIYOGHE
Chargés d’Etudes : Mrs :
Chef de Service de Service Formation Continue : Mme Marlyne ISSANGA MATOUMBA
MINISTERE DES TRANSPORTS
CABINET DU MINISTRE DELEGUE
Mme Murielle Zella ETOUGHET.
AUTORITE DE REGULATION DES TRANSPORTS FERROVIAIRES (ARTF)
SECRETARIAT EXECUTIF
Je vous remercie.
Face à la hausse généralisée des prix sur les marchés, Le Nouveau Gabon a donné la parole à quelques Gabonais qui reviennent sur les assises sur la vie chère qui se sont achevées le 13 avril 2023 et donnent leurs avis sur les mesures à prendre pour impacter le panier de la ménagère.
Suzanne Dikandou, présidente du Sycol (Syndicat des commerçants de Libreville)
« Il faut réduire les contrôles routiers »
Le commerçant n’est pas responsable de la vie chère au Gabon. Car le commerçant vend en fonction du prix d’achat. Nous avons plusieurs problèmes, notamment les routes qui sont enclavées et ne permettent pas de sortir facilement les produits des zones de productions vers les marchés. Raison entre autres de la hausse des couts du transport. Le prix d’une tonne de marchandises, par exemple, est passé de 30 000 FCFA avant à environ 100 000 FCFA aujourd’hui. Ce qui impacte sur le prix de vente. Nous avions demandé qu’on réduise les contrôles, car il y en a trop sur les routes. Il faut revoir aussi les contrôles d’hygiène qui coutent 120 000 FCFA au commerçant l’année. Nous voulons qu’ils soient réduits de moitié. Si toutes ces mesures sont prises, je vous assure que les prix vont baisser dans les marchés.
Michel Abessolo Engo, administrateur général d’un cabinet d’assistance juridique et fiscale
« La parafiscalité est l’une des causes majeures de la hausse des prix »
La parafiscalité est pour beaucoup sur la problématique de l’inflation des prix au niveau du Gabon. Car, au niveau de l’accès au marché, il y a trop de tracasseries en lien avec la parafiscalité. S’agissant du transport des marchandises qui viennent d’Oyem, par exemple, la problématique se pose au niveau des différents prélèvements des administrations et des postes de contrôle. Ce qui impacte sur le produit vendu dans les marchés. Au Port d’Owendo, nous avons également les mêmes tracasseries avec plusieurs prélèvements qui sont faits, mais, qui ne rentrent pas forcément dans les caisses du Trésor public. Ces différents prélèvements entravent le commerce.
Phil-Philo Abessolo Ndong, président de la Concertation nationale des organisations paysannes et productrices du Gabon (CNOP-Gabon)
« Aménager les infrastructures rurales à l’instar des routes »
Ces assises organisées rentrent dans le cadre de ce que nous voulons. C’est-à-dire, redonner un espoir au panier de la ménagère, de la femme rurale. Les solutions les plus appropriées pour les producteurs du Gabon sont, entre autres, la réouverture de l’Office national de commercialisation agricole (Onca), un organisme de développement rural qui régulait tout ce qui concerne les produits alimentaires. Même si aujourd’hui, le Gabonais peut produire gabonais, l’État a l’obligation de jouer son rôle régalien. Notamment, l’aménagement des infrastructures rurales, à l’instar des routes, la baisse des prix appliqués dans le transport pour permettre aux populations de se déplacer d’un département à un autre. La direction de la concurrence doit mettre ses agents sur le terrain pour veiller à l’application des recommandations issues de ces assises. Je suis optimiste.
Barry Mbome, expert consultant en stratégies des organisations de la communication
« Il faut baisser sinon supprimer la TVA appliquée sur les marchandises »
Nous avons proposé que la TVA (18%) appliquée sur les marchandises soit réduite ou supprimée si possible, parce qu’elle a une incidence sur les couts des produits. Nous attendons que toutes les mesures prises soient appliquées. Simplement parce qu’on ne peut plus tenir. Les ménages et les populations ne peuvent plus tenir dans le cadre actuel de la vie chère.
Propos recueillis par SG
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Selon une annonce du ministère chinois des Affaires étrangères, le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, est attendu en Chine les 18 et 21 avril pour une visite d’État. Une information confirmée par la présidence de la République du Gabon, mais qui parle pour sa part d’un séjour s’étalant du 19 et 20 avril 2023.
Cette visite, la plus haute dans l’ordre protocolaire, sera l’occasion pour les deux dirigeants de « dynamiser, pour un partenariat gagnant-gagnant, les axes de coopération qui unissent le Gabon et la Chine », indique la présidence de la République du Gabon. L’institution annonce la signature, au cours de ce séjour, de plusieurs accords bilatéraux qui participeront à la consolidation du cadre juridique de coopération entre les deux pays amis.
Les deux pays partagent des liens diplomatiques depuis 1974 avec des relations fondées sur le respect mutuel et une coopération dynamique en matière politique, économique et sociale. Sur le plan économique, la Chine est le premier partenaire commercial du Gabon, selon le ministère gabonais des Affaires étrangères. Selon des données officielles, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le Gabon a atteint 4,55 milliards de dollars US (2739,8 milliards de FCFA) en 2022, en hausse de 50,8 % en glissement annuel. À noter que plus d’une soixantaine d’entreprises chinoises intervenant dans divers secteurs d’activités sont installées au Gabon.
Rappelons que la dernière visite du président Ali Bongo en Chine date de 2018. Il y était dans le cadre du 3e sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FCSA), dont les travaux se sont tenus les 3 et 4 septembre 2018 à Beijing.
SG
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Les assises sur la vie chère au Gabon se sont achevées ce 13 avril 2023 et les acteurs sont partagés entre optimisme et doute sur la suite qui sera donnée aux propositions issues de ces travaux. En effet, au cours de ces assises, plusieurs propositions ont été faites dans le but de réduire le cout de la vie au Gabon dans un contexte de hausse généralisée des prix dans le pays.
Ainsi, pour la baisse des prix des produits alimentaires, les participants ont proposé d’apporter un soutien financier et matériel ainsi qu’en termes d’intrants aux producteurs agricoles. Il a également été demandé d’étendre l’exonération à l’ensemble de la filière y compris les revendeurs, de supprimer la TVA sur les produits de première nécessité et de surtaxer des produits de luxe tels que les cigarettes et les champagnes, de supprimer ou réduire le timbre journalier de 2000 FCFA exigé aux commerçants dans les marchés, et de supprimer le certificat d’hygiène délivré par la mairie de Libreville contre le paiement d’une somme de 50 000 FCFA.
Dans le secteur des transports, il est proposé de réduire de 50% les taxes sur les billets d’avion, d’exonérer le carburant de TVA pour les vols intérieurs, d’ouvrir le secteur ferroviaire à la concurrence. Pour baisser les couts des matériaux de construction et par ricochet les couts du loyer, il a été recommandé, l’ouverture des carrières de sable et de gravier dans les neuf provinces du pays.
Certains participants se plaignent cependant que leurs propositions n’aient pas été prises en compte dans le rapport final. « Nous avons suggéré de consacrer 10% du budget de l’État au financement de l’agriculture dans la perspective de l’autosuffisance alimentaire. Cette proposition pourtant approuvée par les participants lors des travaux en atelier ne figure malheureusement pas dans le rapport final », a regretté Sylvain Mboumba, président d’une association des consommateurs.
Doutes sur l’application
Au-delà des frustrations de certains participants sur la non prise en compte de leurs propositions dans le rapport final, plusieurs Gabonais émettent des doutes quant à l’application de ces mesures et même sur l’impact de ces assises sur le cout de la vie dans le pays. « Je pense que c’était une rencontre organisée à des fins politiques et qu’il n’y aura malheureusement pas de changement dans le panier de la ménagère. Car comment fera le gouvernement pour réduire les couts des produits alors que dans le monde, l’on assiste à une hausse généralisée ? », s’interroge un chef d’entreprise.
Mais, le Premier ministre rassure. « Le gouvernement s’engage aux côtés du chef de l’État à la mise en œuvre des résolutions pertinentes formulées par les présentes assises. Car, il ne nous est pas permis de donner le sentiment d’avoir perdu notre temps. Nous devons au contraire contribuer efficacement à la lutte contre la vie chère », a rassuré Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Toujours est-il que toutes les recommandations ne pourront pas être immédiatement mises en œuvre, selon le Premier ministre. Car, il faudra obtenir l’autorisation du parlement pour renoncer à certaines taxes contenues dans la loi des finances 2023. En plus, il y a des taxes dont la suppression ou la révision va nécessiter l’aval des collectivités locales.
Sandrine Gaingne
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