Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le groupe bancaire gabonais BGFIBank a enregistré en 2022 un résultat net de 62 milliards de FCFA, en hausse de 35 % par rapport à l’année 2021, a annoncé la banque. « Cet excellent niveau de résultat combine les effets favorables du renforcement de l’activité commerciale et de la parfaite maîtrise du coût du risque », indique l’entreprise.

Grâce à ce bénéfice, le conseil d’administration proposera la distribution de 25 milliards FCFA de dividendes correspondant à un dividende brut de 15 850 FCFA par action au titre de l’exercice 2022 aux actionnaires, lors de la prochaine Assemblée générale qui se tiendra le 22 mai 2023, apprend-on.

Dans l’ensemble, le produit net bancaire -équivalent du chiffre d’affaires pour le secteur- ressort à 253 milliards de FCFA, en hausse de 22 %, soutenue par l’effet d’un haut niveau de production de crédits et d’une offre de produits et services de plus en plus adaptée aux besoins d’une clientèle, explique la banque.

Le total bilan quant à lui est en progression de 25 %, les crédits à la clientèle de 19 % et des dépôts en hausse de 18 %. D’après BGFIBank, « ce niveau des dépôts bénéficie de l’intégration de BGFIBank Centrafrique et de FINAM dans le périmètre de consolidation et traduit la confiance renouvelée de la clientèle ».

Pour 2023, la banque compte poursuivre dans cette lancée, voire accélérer sa croissance. Ce, grâce aux mesures structurelles mises en œuvre en matière de développement commercial (élargissement de la base clientèle, extension de l’offre digitale et le déploiement des métiers), en matière de gouvernance (renforcement des organes délibérants et exécutifs des sociétés du Groupe, respect des engagements vis-à-vis des parties prenantes), et en matière de maîtrise des risques et d’optimisation des coûts d’exploitation.

SG

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La holding panafricaine d’infrastructures et de solutions logistiques fondée par Olam International, ne fait plus partie des actionnaires de la Société autoroutière du Gabon (SAG), en charge des travaux de réhabilitation de la Transgabonaise, une route de 780 km qui relie Libreville à Franceville. Selon des informations rapportées par le média en ligne Africa Business+, la filiale d’Olam a cédé depuis le mois de décembre dernier, l’intégralité de ses parts dans la SAG à son partenaire français Meridiam avec qui elle s’est associée en 2019 au sein de ladite société pour relancer les travaux de réaménagement de cette infrastructure routière. Soit 50 % des parts cédées. Ce qui fait désormais du français Meridiam l’unique actionnaire de la SAG. Par cette transaction qui n’a pas encore été officialisée par les deux entreprises, Arise se retire du projet de la Transgabonaise dont les travaux de réhabilitation ont été lancés en 2020.

Comme le rapportent des sources citées par Africa Business+, Arise se retire de ce projet dans le but de se focaliser sur la gestion des zones économiques spéciales dans lesquelles elle a investi en Afrique. Notamment, les zones économiques spéciales de Nkok au Gabon, Adetikope au Togo, et Glo Djigbé au Bénin dans lesquelles Arise est aujourd’hui engagé.

À la suite du retrait de Arise de la Transgabonaise, qui est présentée comme l’un des plus grands chantiers du président Ali Bongo Ondimba, le Français Meridiam a sollicité de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), une garantie dans le but d’assurer ses fonds engagés dans ledit projet, d’après un communiqué rendu public par cette institution du groupe de la Banque mondiale au mois de février 2023. En effet, l’investisseur français a demandé une garantie à hauteur de 67,5 millions d’euros (un peu plus de 44 milliards de FCFA) contre les risques de restriction de transfert, d’expropriation, de rupture de contrat, de guerre et de troubles civils, pour une période pouvant aller jusqu’à 15 ans. Cette garantie devra couvrir les investissements en fonds propres, quasi-fonds propres et prêts de l’actionnaire de la SAG pour la réhabilitation, l’exploitation et l’entretien de cette infrastructure routière, soutient la MIGA.

Cependant, malgré le retrait de la filiale d’Olam du projet de la Transgabonaise, les travaux se poursuivent sur le tronçon PK12-PK105 (81 km) de cette voie. Cette partie représente la première phase de ce projet dont la livraison reste attendue. La deuxième phase de la Transgabonaise devrait être lancée au courant de ce premier semestre 2023, selon le Premier ministre, Alain Claude Bilie-By-Nze. La livraison des travaux de réhabilitation de la Transgabonaise qui est financée à hauteur de 600 milliards de FCFA par la SAG, est prévue pour cette année 2023. Et la SAG a récemment donné des assurances quant au respect de ce délai fixé.

La Transgabonaise est construite sur 2 x 2 voies à partir du PK 12 jusqu’à Ntoum et sur 1 x 2 voies avec une emprise élargie jusqu’à Franceville. Une fois terminée, elle va permettre de développer les échanges entre les provinces et créer des emplois.

Sandrine Gaingne

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Au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret visant à mettre en place les modalités d’inscription au catalogue national des espèces végétales.

Ainsi, selon le gouvernement, « le catalogue national apparaît comme un document dans lequel seront inscrites toutes les variétés de semences végétales classifiées selon les espèces et les groupes autorisés à être cultivés dans notre pays ». Le texte détermine également les critères relatifs à l’inscription d’une variété au catalogue national. Alors, pour être inscrite au catalogue, une variété doit être distincte, stable et suffisamment homogène. Elle doit, en outre, posséder une valeur culturale d’utilisation suffisante pour l’agriculture gabonaise, apprend-on.

Cette mesure est prise par le gouvernement dans l’optique de protéger l’utilisateur afin qu’il soit assuré de l’identité de la semence qu’il achète, pour un meilleur rendement. Ce, dans un contexte où le Gabon travaille à accroître sa production agricole. À l’horizon 2025, le Gabon projette de produire localement plus de 50 % de la consommation alimentaire du pays. Ce qui lui permettra d’accroître la part de l’agriculture dans le produit intérieur brut du pays. Car ce secteur représente moins de 5 % du PIB.

SG

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Comme en 2010 avec le bois en grume, le Gabon pourrait bientôt interdire l’exportation de l’or brut, non raffiné. En effet, au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a pris un projet de décret visant à encadrer les activités minières aurifères en vue de la reprise des activités d’orpaillage artisanales dans le pays. Ce projet de décret renferme plusieurs innovations parmi lesquelles « l’obligation de raffiner l’or destiné à l’exportation », indique le communiqué du conseil des ministres.

Pour l’instant, l’or produit au Gabon est exporté à l’état brut, car le pays ne dispose pas d’une usine de raffinage d’or. Mais, comme l’annonçait au mois de février dernier la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM), une unité de traitement de l’or est actuellement en construction dans la Zone d’investissement spécial de Nkok. Une première usine de raffinerie de l’or d’une capacité de quatre tonnes par an, qui permettra à cette entreprise d’exporter uniquement de l’or raffiné, transformé au Gabon.

À noter qu’entre 2017 et 2021, les exportations de ce métal n’ont pas cessé de croître dans le pays. En 2021, le Gabon a exporté de l’or brut d’une valeur de 8,4 milliards de FCFA contre 1,6 milliard de FCFA l’année précédente et 1,4 milliard de FCFA en 2017.

Ce projet de décret adopté par le conseil des ministres prévoit aussi la création du statut d’aide-artisan minier, la faculté pour un orpailleur de disposer d’une main-d’œuvre par regroupement de dix aides-artisans. Ainsi que la limitation aux alluvions et aux colluvions de l’exploitation de l’or à petite échelle désormais, en vue de préserver les zones à fort potentiel ; et le partage systématique de production entre l’État et tout exploitant d’une mine à petite échelle, en lieu et place d’une participation de 10 %.

Rappelons que le Gabon a, depuis 2021, mis fin à l’exploitation artisanale de l’or, via l’opération « Bayende ». Ce, suite à une forte activité illicite. Aujourd’hui, le pays prépare sa relance dans un cadre réglementé. D’après des informations de la Société équatoriale des mines (SEM), la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an. Et selon les estimations citées par la direction générale du Trésor français, les ressources nationales d’or s’élèveraient à 40 tonnes.

Sandrine Gaingne

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Au cours du conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a adopté un projet de décret visant à faciliter et à réglementer les évacuations sanitaires locales au Gabon, notamment pour les assurés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).

Il est question à travers ce projet de texte de permettre désormais « aux populations assurées de la Cnamgs de ne payer qu’uniquement le ticket modérateur lors des évacuations sanitaires locales, c’est-à-dire le transfert d’un patient d’une structure de santé à une autre de la même ville ou du territoire national pour une meilleure prise en charge », indique le gouvernement. Le ticket modérateur désigne la part des dépenses effectuées par l’assuré Cnamgs et qui n’est pas remboursée par l’assurance maladie.

Ainsi, dès que ce projet de texte est signé, les patients à faible revenu pourront désormais bénéficier des soins constants d’un lieu d’hospitalisation à un autre à travers le pays.

SG

L’ancien Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, est le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) du Gabon. Il a été porté à cette haute fonction le 14 avril dernier au cours du conseil des ministres présidé par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. Il va occuper un poste qui était vacant depuis le 9 janvier 2023, à la suite de la nomination de son prédécesseur René Ndemezo’o Obiang comme ministre d’État chargé de la Lutte contre la vie chère.

À la tête de cette institution, Julien Nkoghe Bekale devra faire entendre sa voix sur les questions de développement économique, social et environnemental du Gabon. Car, le Conseil économique, social et environnemental est un organe chargé de donner son avis sur tous les aspects de développement économique, social, culturel et environnemental du pays. De ce fait, il est habilité à étudier quasiment tous les aspects de la vie du pays, en devenant partie prenante sur des réflexions en matière de politique financière et budgétaire, de politique des matières premières, de politique sociale, culturelle et environnementale.

Avant cette nomination, Julien Nkoghe Bekale était membre de cette institution depuis mars 2023 et député du 1er arrondissement de la commune de Ntoum, depuis qu’il a cédé le 16 juillet 2020, son poste de Premier ministre à Rose Christiane Ossouka Raponda, l’actuelle vice-présidente du Gabon.

Né le 9 janvier 1962 à Kango dans la province de l’Estuaire, Julien Nkoghe Bekale a déjà occupé plusieurs postes au sein du gouvernement gabonais. Il a notamment été de 2009 à 2011, ministre des Mines, de 2012 à 2014, ministre de l’Agriculture. Il a aussi géré les portefeuilles des PME et de l’artisanat en 2018.

SG 

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Communiqué final du conseil des ministres du vendredi 14 avril 2023

Le vendredi 14 avril 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10h au Palais de la Présidence de la République.

Le Conseil des Ministres a adressé ses vives félicitations à Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, pour la tournée Républicaine qu’il a poursuivie dans les provinces de l’Ogooué-Lolo et de l’Ogooué-Maritime.

En effet, cette tournée, à forte tonalité sociale et caractérisée par des échanges fructueux et conviviaux avec toutes les couches sociales de la population, a été l’occasion pour le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de manifester son attachement et son engagement constant en faveur du bien-être des gabonaises et gabonais ainsi que du développement des territoires.

Aussi, dans un élan de proximité et de partage, le Chef de l’Etat a-t-il particulièrement échangé avec les jeunes, les femmes, les retraités et les notables des provinces visitées tout en apportant des réponses concrètes aux préoccupations quotidiennes qui lui ont été présentées.

Par ailleurs, ces visites ont également permis au Président de la République, d’une part, de s’entretenir avec certains opérateurs économiques aussi bien artisanaux qu’industriels et, d’autre part, d’être au contact des formateurs et étudiants dans les structures d’encadrement et de formation professionnelle permettant à notre pays de répondre aux défis d’une main-d’œuvre compétente et disponible, base du dynamisme économique du Gabon.

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :

MINISTERE DE L’INTERIEUR

  • projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques.

Le projet de loi indiqué vise à adapter le code électoral aux recommandations consensuelles issues de la dernière concertation politique entre les partis politiques et groupements de partis politiques de la Majorité et de l’Opposition.

Ce texte concerne ainsi la révision du Code électoral sur certains points avec, entre autres, la réduction de la durée prévue pour la révision de la liste électorale, la possibilité d’enrôlement sur les listes électorales en tout lieu du territoire national, la possibilité pour l’Etat de décider de l’organisation d’élection couplées ou générales. 

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

  • projet de loi autorisant la ratification de la

Convention      portant       création     de l’Organisation Internationale pour les Aides à la Navigation Maritime, signée le 26 janvier 2022 à Paris.

Le présent projet de loi autorise la ratification de la Convention sus citée aux fins de la transformation de l’Association Internationale de la Signalisation Maritime (AISM) en organisation Internationale de nature intergouvernementale pour les Aides à la Navigation Maritime, afin de lui permettre de disposer d’une meilleure capacité juridique d’actions pour réaliser ses objectifs de renforcement de la sécurité et l’efficacité de la navigation maritime.

La ratification de cette Convention va entériner l’adhésion de notre pays à cette nouvelle organisation afin de soutenir la mise en œuvre des actions du Gabon dans ce domaine indispensable de la sécurité maritime.

  • projet de loi autorisant la ratification de l’Accord relatif aux services aériens entre le Gouvernement de la République Gabonaise et le Gouvernement de la République du Congo.

Ce projet de loi qui autorise la ratification de l’Accord susmentionné vise à renforcer la coopération économique ainsi que le développement du transport aérien entre le Gouvernement de la République Gabonaise et le Gouvernement de la République du Congo.

Cet Accord permettra l’exploitation de l’espace aérien des deux Parties par les compagnies désignées respectivement par leurs autorités compétentes. Il permet d’établir des offres de service aérien entre les deux pays, sans restriction de provenance, de destination et au-delà de leurs territoires. 

  • projet de loi autorisant la ratification de la Convention de Dakar révisée relative à l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar.

Ce projet de loi autorise la ratification de la Convention de Dakar révisée pour adapter l’ancien texte de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), aux exigences de l’évolution de l’environnement technologique et institutionnel de l’aviation civile sous régionale et internationale.

Ainsi, la ratification de cette Convention permettra au Gabon de poser les bases solides pour la sécurité aérienne au sein des Etats membres, notamment à travers la coordination des activités liées aux nouvelles missions de l’ASECNA.

MINISTERE DE LA SANTE

le projet de décret relatif à l’évacuation sanitaire locale en République Gabonaise.

Le présent projet de décret pris en application des dispositions de l’ordonnance n°0022/PR/2007 du 21 août 2007 instituant un Régime Obligatoire d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale en République Gabonaise vise à règlementer l’activité de l’évacuation sanitaire sur le Plan national. 

En effet, actuellement les évacuations sanitaires ne concernent que les transferts des patients à l’étranger. 

Le présent projet de texte va désormais permettre aux populations assurées de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) de ne payer qu’uniquement le ticket modérateur lors des évacuations sanitaires locales, c’est-à-dire le transfert d’un patient d’une structure de santé à une autre de la même ville ou du territoire national pour une meilleure prise en charge.

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE LA SECURITE ALIMENTAIRE, CHARGE DE LA VALORISATION DE LA RURALITE

Projet de décret fixant les modalités d’inscription de semences végétales au catalogue national.

Le présent projet de décret, pris en application des dispositions de l’article 12 de la loi n°14/2021 fixant la politique semencière végétale au Gabon, vise à mettre en place les modalités d’inscription au catalogue national des espèces végétales.

Ainsi, le catalogue national apparait comme un document dans lequel seront inscrites toutes les variétés de semence végétales classifiées selon les espèces et les groupes autorisés à être cultivées dans notre pays.

Aussi, le texte détermine-t-il également les critères relatifs à l’inscription d’une variété au catalogue national.

MINISTERE DES MINES 

Projet de décret portant dispositions spécifiques aux activités minières aurifères.

Le présent projet de texte, pris en application des dispositions de la loi n°037/2018 du 11 juin 2019 portant règlementation du secteur minier en République Gabonaise, vise à créer et renforcer les mécanismes opérationnels et techniques d’organisation de la filière or.

A ce titre, ce décret institue un système intégré d’acteurs ayant des statuts et des rôles spécifiques (Orpailleurs, Collecteurs agréés, Aide artisans miniers) et prévoit des instruments de contrôle que chaque acteur devra détenir pour justifier de sa qualité (carte d’aide-artisan, minier, certificat de vente local, carte de représentant légal pour le trading de l’or). 

Au rang des innovations dudit texte, il est à noter :

  • la création du statut d’aide-artisan minier ;
  • la faculté pour un orpailleur de disposer d’une main-d’œuvre par regroupement de dix (10) aides-artisans ;
  • l’exploitation de l’or à petite échelle désormais limitée aux alluvions et aux colluvions, en vue de préserver les zones à fort potentiel ;
  • le partage systématique de production entre l’Etat et tout exploitant d’une mine à petite échelle, en lieu et place d’une participation de 10% ;
  • l’obligation       de   raffiner       l’or       destiné à l’exportation.

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE MINISTERE DE LA CONSOMMATION ET DE LA LUTTE CONTRE LA VIE CHERE

Le Conseil des Ministres a pris acte de la communication relative au bilan des Assises nationales sur la Vie Chère tenues du 11 au 13 avril 2023 à Libreville.

Au terme des travaux, qui ont vu la participation de l’administration publique, des opérateurs économiques, des consommateurs et des commerçants, les Assises ont abouti à des recommandations fortes soumises à la table du Gouvernement pour mise en œuvre.

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour la nomination de Monsieur ATTAYIB HASSAN MOHAMED ADAM, en qualité de Consul Honoraire du Soudan à Libreville.

MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

Le Conseil des Ministres a pris acte de la communication relative à la proposition de transfert de compétences aux Collectivités locales de la gestion des ouvrages hydrauliques et électriques des localités isolées.

En conformité avec la Convention de délégation du service public de l’Eau et de l’Electricité, cette nouvelle politique vise à permettre un fonctionnement efficace et efficient de la prise en charge des ouvrages déjà existants et ceux en projet dans les zones situées hors périmètre concédé par la redéfinition des rôles des principaux acteurs sectoriels.

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

  • Conseiller du Président de la République : Mme Kristel Audrey Esther BIBANG

SECRETARIAT GENERAL

  • Conseiller du Président de la République : Mme Ariane Faïza AYO OWONDO épouse IGOHO.

Par ailleurs, il est mis fin aux fonctions de  M. Dominic SUDNIK précédemment  Conseiller Spécial, Chargé de Missions du Président de la République.

MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES

INDEPENDANTES 

CONSEIL ECONOMIQUE SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL

  • Président : M. Julien NKOGHE BEKALE

MINISTERE DE L’INTERIEUR

*PROVINCE DE L’ESTUAIRE

  • Gouverneur de Province : M. Paul NGOME AYONG, en remplacement de Madame Marie Françoise DIKOUMBA, mutée.

*PROVINCE DU HAUT-OGOOUE

  • Gouverneur de Province : M. Abdul Razzak KABONGO, en remplacement de Monsieur Jacques Denis TSANGA, muté.
  • Secrétaire Général de Province : M. Eli Mozard MBOUOGHO MOSSIE en remplacement de Monsieur Guy Firmin KABARA ALIMBI, appelé à d’autres fonctions.

DEPARTEMENT DE LEKONI-LEKORI

DISTRICT DE LEKORI

  • Sous-Préfet : M.  Guy Firmin KABARA ALIMBI, précédemment Secrétaire Général de Province du Haut-Ogooué.

*PROVINCE DU MOYEN-OGOOUE

  • Gouverneur de Province : Mme. Nicole NOUHANDO en remplacement de Monsieur Barnabé MBANGALIVOUA, décédé. *PROVINCE DE LA NGOUNIE
  • Gouverneur de Province : Mme. Christiane LECKAT, en remplacement de Madame

Paulette MENGUE M’OWONO, mutée.

*PROVINCE DE LA NYANGA

  • Gouverneur de Province : Mme. Marie Françoise DIKOUMBA, en remplacement de Madame Nicole NOUHANDO, mutée.

*PROVINCE DE L’OGOOUE-IVINDO

  • Gouverneur de Province : M. Jean Bosco ASSINGAMBAGNI, en remplacement de Madame Christiane LECKAT, mutée.

*PROVINCE DE L’OGOOUE-LOLO

  • Gouverneur de Province : M. Jacques Denis TSANGA, en remplacement de Monsieur Jean Bosco ASSINGAMBAGNI, muté.

*PROVINCE DE L’OGOOUE-MARITIME

  • Gouverneur de Province : M. Jules DJEKI, en remplacement de Monsieur Paul NGOME AYONG, muté.

*PROVINCE DE WOLEU-NTEM

  • Gouverneur de Province :   Mme.    Paulette MENGUE M’OWONO, en remplacement de

Monsieur Jules DJEKI, muté.

COMITE PARITAIRE DE SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS CONSENSUELLES ISSUES DE LA CONCERTATION POLITIQUE DES MEMBRES DES PARTIS POLITIQUES OU GROUPEMENTS DE PARTIS POLITIQUES DE LA MAJORITE ET DE L’OPPOSITION

  • Président : Premier     Ministre,    Chef     du Gouvernement.

*POUR LES PARTIS DE LA MAJORITE

  • VICE-PRESIDENTS :

MM.

  • Steeve NZEGHO DIEKO ;
  • Michel ESSONGHE ;
  • Mme. Denise MEKAM’NE EDZIDZIE.
  • RAPPORTEURS :

MM.

  • Roger MENGUE ;
    • Aimé MFOULA NGANGUI.

*POUR LES PARTIS DE L’OPPOSITION

  • VICE-PRESIDENTS :

MM.

  • Séraphin AKURE-DAVIN ;
  • Louis Gaston MAYILA ;
  • Bonaventure NZIGOU MANFOUMBI.
  • RAPPORTEURS :

MM.

  • Laurent MEZUI ANGUE ;
    • Joël NGOUENENI NDZENGOUMA.

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

SERVICES EXTERIEURS

CONSULAT HONORAIRE DU GABON AU MOZAMBIQUE

  • Consul Honoraire : M. Javier Riera TABOAS.

MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE ET DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

CABINET DU MINISTRE

  • Conseiller Technique : M. Vincent BITEGUE BI NZE.
  • Chauffeur     Particulier   du Ministre :    M.

Aboubacar AMADOU.

MINISTERE DE LA DECENTRALISATION, DE LA COHESION ET DU DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES

CABINET DU SECRETAIRE PERMANENT DU COMITE TECHNIQUE DE LA DECENTRALISATION

  • Secrétaire Particulière du Secrétaire Permanant :

Mme. Marianne DOUTSONA.

  • Chargée d’Etudes Haut-Ogooué : Mme. Dominique Carine ROTONDO AGOUNDO.
  • Chargé d’Etudes Nyanga : M. Donatien FANG EKORE.
  • Chargé d’Etudes Ogooué-Maritime : M. Gérard Sidney MVOU OKOUMBI.
  • Chargée d’Etudes Estuaire : Mme. Paule Aimée KOMBILA.
  • Chargé d’Etudes Moyen-Ogooué : M. Yves Désiré MANGAMBOU.
  • Chargée d’Etudes Ogooué-Lolo : Mme. Sacré Fleur Flora TOLE FATIMA épouse ANGOUNDOU.
  • Chargé d’Etudes Ngounié : M. Adrien EKO OBIANG.
  • Chargé d’Etudes Woleu-Ntem : M. Wilfried KOUYI MAKIKA.
  • Chargé d’Etudes : M. Jean de Dieu MBINA.

MINISTERE DE LA PECHE ET DE L’ECONOMIE MARITIME

CABINET DU MINISTRE

  • Directeur de Cabinet : M. Jean Martin RETENO.
  • Secrétaire Particulière du Ministre : Mme. Edna Yolande Corinne DUMAIRE.
  • Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme. Olivia Justine Marie-Claire Paulette NDONG-EYI
  • Conseiller Juridique : Mme. Liza Stenie MAGNAGNA KOUNDI
  • Conseiller en Communication : M. Claude Armel BOUSSOUGOU MATOUMBA
  • Conseiller Diplomatique : M. Venance MBINGT-ABDOULAYE

-Conseillers Techniques : 

  1.  
  • Alain ONDO MINKO ;
    • Stevee ESSIMA NDOUTOUME ;
    • Georges Henri MBA ASSEKO.
  • Secrétaires de Cabinet : 

Mmes.

  • Suzanne NGONDO ;
  • Bernice Daïka   VéroniqueLINGOUMA MYTOULOU.

– Chargés d’Etudes :

  • M. Paul Marcel SEMBA ;
  • Mme. Edwige Michou BIBALOU épouse MOUSSAVOU KPOSSOU.

– Chargés de Missions : 

  • M. Rond OPAPE ;
  • M. Joseph NIERE.
  • Chef du Protocole : Mme. Marie Jeanne BIBAYE OKOUANGA épouse EBALI.
  • Aide de Camp  : Brigadier Daisy Tsiranana Deneuve NZAMBA.

Agent de Sécurité : 

  • Sous-brigadier Tahir Bechir NYAMA.
  • Chauffeur Particulier du Ministre : M. Jonas MANFOUMBI.

MINISTERE DU COMMERCE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, CHARGE DE L’ENTREPRENEURIAT NATIONAL ET DE L’ECONOMIE SOCIALE

CABINET DU MINISTRE

  • Agent de Sécurité : MANGOUMBA KABA MOHAMED en remplacement du Maréchal des Logis NTOUTOUME NZE Guy Gérard

MINISTERE DE LA SANTE ET DES AFFAIRES SOCIALES

INSPECTION GENERALE DE LA SANTE

  • Inspecteur Général : Dr. Edwige OKOUYI Epse NDAKISSA
  • Inspecteur Général Adjoint : Dr. Yannick ONDO
  • Inspecteur Chef de Division Administration et Finance : M. Jean Bernard BOUNDAMA MADIYA
  • Inspecteur Chef de Division Médecine : Dr. SAFIOU RAZACK
  • Inspecteur Chef de Division Pharmacie : Dr. Tatiana MBOUI

DIRECTION GENERALE DE LA SANTE

  • Directeur Général Adjoint : Dr.  Bakary OZAVINO
  • Directeur de l’Institut d’Epidémiologie et de lutte contre les Endémies : Dr.  Alain

MBONGO

  • Directeur du Programme de Lutte contre le Paludisme : M. Alain MOMBO MOMBO
  • Directeur du Programme de Lutte contre le Tabac, l’alcool, les drogues et les maladies incurables : Dr. Renée ENOMBO
  • Directeur du Programme de Lutte contre le Cancer : Dr. Nathalie AMBOUNDA
  • Directeur Adjoint : Mme Maguy MEYE
  • Directeur du programme élargi de Vaccination : Noelle AVOMO OBAME
  • Directeur du Programme de lutte contre les maladies non transmissibles : Dr. Fortune BARONDI
  • Direction Nationale de Santé Communautaire :

Dr. Linda MBAGOU

DIRECTION GENERALE DES ETABLISSEMENTS ET PRESTATIONS DE

SANTE

  • Directeur Général Adjoint : Dr. Jean Juste NGOMO

DIRECTION GENERALE DE LA PLANIFICATION, DE L’EVALUATION ET DES PARTENARIATS

  • Directeur Général Adjoint : Mme Eliane ONGOLLO épse ONDO

REGIONS SANITAIRES

Région sanitaire de Libreville – Owendo

  • Directeur Régional de Santé : M. Franklin NTSAGAMBA
  • Médecin Chef du Centre de Santé de Glass : Dr. Nelly MEUGNANG
  • Médecin Chef du Centre de Santé de Nzeng-Ayong : Dr. Luc NZAMBA NZAMBA

REGION SANITAIRE ESTUAIRE

  • Directeur Régional : Dr. Catherine ONDO EYENE

REGION SANITAIRE SUD -EST (HAUT –OGOOUE) 

  • Directeur Régional : Iris Kevin IVALA
  • Directeur de l’hôpital chinois de Franceville :

Dr. Ludger BOULINGUI BOULINGUI

HOPITAL DE LA COOPERATION EGYPTO-GABONAISE

  • Directeur   Adjoint :     Dr.        Jean     Daniel BIYOGHO
  • Chef de Service Administratif et Financier : Carole ABOUGONE

HOPITAL DE LA COOPERATION SINOGABONAISE

  • Directeur Adjoint : Serge MBOULOU

DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES SOCIALES

  • Directeur Général : Nadine ZENG Epse EYI
  • Directeur Général Adjoint : Mme Marie Rachel MINDILOU PAILLAT
  • Directeur des Affaires Sociales : Mathurin MEBALE
  • Chef de Service des placements des enfants en famille d’accueil : Sylvie ZIZA IGALOT

CENTRE TRISOMIQUE ET AKOMGA ET NDOSS

  • Directeur : Mme Marele NZONG NDONG
  • Directeur Adjoint : Mme MANVOU Pélagie Epse BOUYOU

CENTRE D’ACCUEIL POUR ENFANTS EN DIFFICULTES SOCIALES

  • Directeur : Mme Evelyne YABAZOGO
  • Directeur Adjoint : Mme Nicolette Nadia NFOUME MBA

DIRECTION GENERALE DES ASSOCIATIONS

  • Directeur Général : Mme ABIALA ANOUR Epse EMBINGA
  • Directeur Adjoint : Ibrahim MAMADOU YARO

INSPECTION GENERALE DE LA PROTECTION SOCIALE

  • Inspecteur Général : Mme Léa OBOUNOU 

DIRECTION GENERALE DE LA

PROTECTION SOCIALE

  • Directeur Général : Léa Béatrice NDOUMOU REGION SANITAIRE CENTRE (MOYEN OGOOUE)
  • Directeur Régional : Dr. Julien MEYONG

REGION SANITAIRE SUD (NYANGA)

  • Directeur Régional : Dr. Steeve BOUNANG POMBA

REGION SANITAIRE – EST (OGOOUE IVINDO)

  • Directeur   Régional     :      Thierry       BAYITO MOKEKO

REGION SANITAIRE CENTRE-EST (OGOOUE -LOLO)

  • Directeur   Régional     :      Marie   Paulette NGUEMA ABAGA

REGION SANITAIRE MARITIME (OGOOUE MARITIME)

  • Directeur Régional : Mme  Raïssa JHONSON

REGION SANITAIRE NORD (WOLEU – NTEM) 

  • Directeur Régional : Prosper ABESSOLO MENGUE

HOPITAL DEPARTEMENTAL DE BITAM 

  • Directeur : Dr. Clet OVONO

CENTRES HOSPITALIERS UNIVERSITAIRES ET REGIONAUX

CENTRE HOSPITALIER – UNIVERSITAIRE

DE LIBREVILLE

  • Directeur Général : Dr. Olivier PELLEGRIN
  • Directeur des Affaires Médicales : Professeur Jean Felix NGOMAS
  • Directeur Administratif et Financier : Nina Darlyse BERRE
  • Directeur des Ressources Humaines : Jocelyne MIKIELA
  • Chef de Service des Urgences Pédiatriques : Dr. Rodrigue NDOUTOUME

CENTRE HOSPITALIER – UNIVERSITAIRE D’OWENDO

  • Directeur   Général :     Dr.        Elise     EYANG OBAME
  • Directeur Général Adjoint : Professeur Alain Patrick MAKOUNGOU
  • Directeur des Affaires Médicales : Professeur Richard OBAME

CENTRE HOSPILIER REGIONAL DE MELEN

  • Directeur Général : Dr. Christiane MENGUE ASSEKO
  • Directeur des Ressources Humaines : Josia MOUGNANGA
  • Directeur des Affaires Médicales : Dr. Arnaud EYI NGUEMA

CENTRE HOSPITALIER REGIONAL AMISSA BONGO DE FRANCEVILLE

  • Directeur Général CHR Franceville : Dr. André NTCHORERE
  • Directeur des Affaires Médicales : Dr. Evelyne AVOUNE
  • Directeur des Soins infirmiers et obstétricaux : Mme Christiane MATEYA

CENTRE HOSPITALIER REGIONALE DE LAMBARENE

  • Directeur   Général       :      Dr.        Gides   Elie ROSSATANGA

ECOLE PROVINCIALE DE FORMATION D’ACTION SANITAIRE ET SOCIALE DE MOUILA

  • Directeur : Mme Doreva NTOUTOUME
  • Directeur des Etudes : M. MABOUNDA MOUENDOU
  • Chef de Service de la Scolarité : M. MAROGA NGUEBA
  • Surveillant Général : M. Stéphane Blaise MONDJO

CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE MOUILA

  • Directeur Général: M. Gildas NDONGO
  • Directeur des Affaires Financières : Mme Aloisia  MAVANDJI MAVANDJI
  • Directeur des Ressources Humaines : M. Germain KOUEDE

CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE TCHIBANGA

  • Président du Conseil d’Administration : Dr. Pauline NGOUBOU
  • Directeur Général : Dr. Sidibé NZENGUET A. KASSA 
  • Directeur des Affaires Financières : Régis MENDAME EKALE
  • Directeur des Ressources Humaines : Eric Lyé PAMBOU BOUSSOUGOU

CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE MAKOKOU

  • Directeur Général : Dr. Pamphile ELOGUET
  • Directeur des Ressources Humaines : M. EKWAGHE N’NAH
  • Directeur des Soins Infirmiers : M. Dominique NDOUE

CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE KOULA- MOUTOU

  • Directeur Général du CHR de Koula-Moutou : Dr. Romuald IYEDI

Directeur des Affaires Financières : M. Michela KOUMBA MBACKOUX

  • Directeur des Ressources Humaines : Mme Fanny MOUKAMBI 

CENTRE HOSPITALIER REGIONALE de PORT- GENTIL

  • Directeur Général : Dr. Jonas MBOUMBA 
  • Directeur des Affaires Médicales : Dr. Fabrice OVILI ANGUILET
  • Directeur Administratif et Financier : Mme Raïssa COULENGOU NGOUESSY
  • Directeur des Ressources Humaines : Mme Olga Sidonie MENGUE ME MBA

CENTRE HOSPILIER REGIONAL D’OYEM  

Président du Conseil d’Administration : Dr. Yvone ELLASSA

  • Directeur des Ressources Humaines : Bedho MENGOME

INSPECTION PROVINCIALE DE SANTE NORD

  • Inspecteur Provincial : M. Félicien MINTSA

CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE

  • Directeur Général : Dr.  Marie Thérèse VANNE
  • Directeur Général Adjoint : Dr. Wilfried Phillipe MINTSA MI MBA
  • Directeur Financier : M. Steffen Martin BONGO MBOU

Directeur des Ressources Humaines : M. Claude EDOU NDJAVE

CENTRE NATIONAL D’HEMODIALYSE

  • Directeur : Dr. Zacharie MFOUROU
  • Directeur Adjoint : Dr. Ingrid AVOME
  • Chef de Service Administratif et Financier : Mme Solange MBOULOU

CENTRE NATIONAL DE GERIATRIE GENEALOGIQUE

  • Directeur : Mme Chantal OVONO BETOE

MINISTERE DU TOURISME

CABINET DU MINISTRE 

  • Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Nesta Brigitte MANFOUMBI en remplacement de Mme Synthia MBEMBO.

AGENCE GABONAISE DE DEVELOPPEMENT ET DE PROMOTION DU TOURISME    ET DE        L’HOTELLERIE   (AGATOUR)

DIRECTION GENERALE

Monsieur Youri Yvon Stéphane DISSOUVA, précédemment Conseiller du Directeur Général, est remis à la disposition de son administration d’origine.

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE

SECRETARIAT GENERAL

DIRECTION GENERALE DES IMPOTS DIRECTION GENERALE 

– Chargés d’Etudes du Directeur Général Mmes :

  • Delphine    SOUNGANI    épouse KONE,

Inspecteur Central des Impôts 

  • Aliette MOUNGUENGUI MAGNOGNOU ;

Inspecteur Central des Impôts 

  • Lola AKOMA LEDJELE, Inspecteur Central des Impôts. 

MM : 

  • Franck OBOULOU, Ingénieur Informatique 
  • Didace POATY      BOUANGA,     Ingénieur Informaticien 
  • Vital BIRINDA, Inspecteur Central des Impôts 

INSPECTION DES SERVICES

  • Inspecteur des services : Mme Edith MBIGUIDI, Inspecteur Central des Impôts ;
  • Inspecteur des services Adjoint : M. Marcel MOULOUNGUI
  • Inspecteur Central des Impôts : M. Jean-Yves EDOU, Inspecteur des Impôts ;
  • Inspecteur des services Assistant : M. Brice NZIENGUI MOUCKAMBI, Ingénieur Informaticien. 

DIRECTION DES REGIMES SPECIFIQUES

  • Directeur Adjoint : Mme Sylvie ABOME NGOME Epse EYENE, Inspecteur Central des Impôts 
  • Chef de service chargé des Zones Economiques Spéciales : Mme Reine Bertille GUIEDI, Inspecteur Central des Impôts.
  • Chef de service des Incitations Fiscales pour le Développement :     Mme    Aline    Karine ESSANGABELA   Epse     KOUADJO,Inspecteur Central des Impôts.  

DIRECTION DE L’INFORMATIQUE

  • Directeur : M. Joël JOUMAS Ingénieur Informaticien.
  • Directeur Adjoint : M. Yves Constant KISSA Ingénieur Informatique Senior
  • Chef de service Applications Informatiques : M. MBA NDONG Ingénieur des Techniques Informatiques
  • Chef de service de l’informatisation : M. Willy Gildas PIEBY, Ingénieur Informatique
  • Chef de service de l’exploitation et de la maintenance : Juldas MANIANGA Ingénieur Informatique

DIRECTIONS DES VERIFICATIONS

SERVICES DES VERIFICATIONS NATIONALES ET INTERNATIONALES

  • Chef de service : M. Steeve ENGANDZA LOUSSOU Inspecteur des Impôts

SERVICES DES VERIFICATIONS DES SITUATIONS FISCALES D’ENSEMBLE 

  • Chef de service des Vérifications des Situations d’Ensemble : Mme Zita NDAGUI Inspecteur Central des Impôts

SERVICE DES ENQUETES ET RECOUPEMENTS

  • Chef de service Enquêtes et Recoupements : M. Tom ESSONE, Inspecteur Central des Impôts

DIRECTION DES GRANDES ENTREPRISES – Chef de service informatique et de la statistique : M.  Brice NKIEYEME NGOUA Ingénieur des Techniques Informatiques.

DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS DE L’ESTUAIRE

  • Directeur : M. Gérard NKOUME NZOGUE, Inspecteur Central des Impôts.
  • Chef de Brigade de Contrôle : M. Jaurès OMPIGUI SOUGOU, Inspecteur Central des Impôts

CENTRE DES IMPOTS DES PETITES ENTREPRISES ET DES PARTICULIERS

LIBREVILLE SUD

  • Chef de Centre : M. Jean Aimé Christian DIWASSA Inspecteur Central des Impôts. 
  • Chef de service Gestion et Contentieux :M. Freddy William ENGUINGORI, Inspecteur Central des Impôts

CENTRE DES IMPOTS DES MOYENNES ENTREPRISES OWENDO

Chef de Centre : Mme François Stéphanie OKOUMA VOUA Inspecteur Central des Impôts

Chef de service Gestion et Contentieux : M. Sivitian Sam MAKOSSO, Inspecteur Central des Impôts 

CENTRE DES IMPOTS D’AKANDA 

  • Chef de Centre : M. Stéphane Franck MINKO, Inspecteur Central des Impôts.
  • Receveur des Impôts : M. François BA OUMAR MBANA,  Inspecteur Central des Impôts
  • Chef de service Gestion et Contentieux : Mme Armelle MOUSSOUNDA, Inspecteur Central des Impôts
  • Chef de service Accueil, Localisation et Immatriculation :  M. Sylvain OMBONDA, Inspecteur des Impôts

DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS DU MOYEN OGOOUE 

– Chef de service Gestion et Contentieux

  1.  Ben Didier SOMBOUNAGA, Ingénieur

Informatique

  • Chef de service de gestion des affaires domaniales : Gildas KOUBA OKRI,

Inspecteur des Impôts

DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS

DE LA NGOUNIE

  • Chef de service de l’Informatique et des Statistiques : M. Hans Loïc MOUESTE

MOUROU, Ingénieur Informatique

DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS

DU WOLEU NTEM

  • Directeur : M. Gervais NDONG OBIANG, Inspecteur Central des Impôts ;
  • Chef de brigade de Contrôle M. Francis AGNOUGA Inspecteur Central des Impôts ;
  • Chef de service de l’Informatique et des Statistiques : M. Yann Francis Bray Ann

MEBALET, Ingénieur des Techniques Informatiques ;

  • Chef de service Accueil, Localisation et Immatriculation : M. Emery Timplar MAPANGOU MAPANGOU, Inspecteur des Impôts ;

MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVES CHARGE DE L’AMELIORATION DE L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES AGENCE NATIONALE DE PROMOTION DES INVESTISSEMENTS DU GABON (ANPIGABON)

DIRECTION GENERALE

  • Conseiller du Directeur Général :Mme Lydie NGABAGA épse  FAUSTHER DOE

MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

CABINET DU MINISTRE DELEGUE

  • Directeur de Cabinet : M. Jean Louis KOMBILA.
  • Secrétaire Particulière du Ministre  Délégué : Mme. Colette Léa ILAMA, en remplacement de Madame Corile Tania  MADJINOU NGANDJI.
  • Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme. Sonia SOUAMI, en remplacement de Madame Bernadette NGOUNDOU remise à son administration d’origine.
  • Secrétaires de Cabinet :

 Mmes.

  • Christiane MFOUMBI MOUSSAVOU;
  • Esmelle TSAMBA MOUBOMA.
  • Chargés d’Etudes : 
    • M.  Alfred BOLA-BOLA ;
    • Mme. Zita Flora KEYI-NGOMENE.
  • Chargés de Missions : 
  • Mme. Rosalie KOUMBA, en remplacement de Monsieur BOUASSA KOMBILA ;
  • M. Dominique BOUROBOU MAMBOUNDOU.

-Chef du Protocole : M. Alfred BAMBA.

-Aide de Camp : Brigadier de Police Vianey Wiley MIHINDOU.

  • Agents de Sécurité : 

-Sergent-chef de la Sécurité Pénitentiaire :  

Achille NGUIMBI MOUNGUENGUI ;

  • Agent de Classe Exceptionnelle de la Sécurité Pénitentiaire : KASSA MOUBAMBA.
  • Chauffeur Particulier du Ministre : M. Jessy Martial MAPOUCKA.

SOCIETE DE PATRIMOINE

  • Conseiller du Directeur Général : M. Thècle Constant ASSARI   

MINISTERE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

SECRETARIAT GENERAL

  • Secrétaire Particulière du Secrétaire Général :

Mme Alite BOUKANDOU épse NGUEMA MBA

  • Chargées d’Etudes : 
  • Mme Léonie NGOMA épse MAKAYA
  • Mme NKE NDONG

CENTRE BASILE ONDIMBA 

  • Directeur : Mme Marie Noelle KASSA 

CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE DE NKEMBO

  • Directeur : M. Georges MOUDIBA 

CENTRE FIDELE ANJOUA ONDIMBA DE FRANCEVILLE

  • Directeur : OVONO ASSOUMOU 

CENTRE Valentin MIHINDOU MI NZAMBA DE TCHIBANGA

  • Directeur : M. Thierry BOUSSIN 

CENTRE DE KOULAMOUTOU

  • Directeur : M. Carlos NZIGOU NZIGOU 

CIADFOR de NKEMBO

  • Directeur : M. Noël ALLOGHO OBIANG CENTRE MULTISECTORIEL DE FORMATION ET D’ENSEIGNEMENT

PROFESSIONNEL DE NTCHENGUE

  • Directeur : Mme Marie Laure OGOULA AGUEWO
  • Chef de Travaux : M. Philibert BEKA B’OWONO SIDIFA 

Chargé d’Etudes :  M.M :

  • Patrick DINZAMBOU
  • Paul Réné MBOUADOUMA
  • Chef de Service Administratif et Comptabilité :
    • Brice Landry OWONDO
  • Chef de Service Admission et Orientation :

Mme Brigitte ANDEME ONDO 

  • Chef    de   Service        Documentation        et Information : M. Jered Osée MABIKA

Chef de Service Formation Initiale : M. Valentin MBA NDONG

  • Chef de Service Formation Continue : M. Vincent LECKE

CENTRE TIC

  • Directeur : M. Sylvestre MOMBO

Chargé d’Etudes :  Mrs :

  • Ghislain Médard OBIANG 
  • François NGOULOU
  • Chef de Service Administratif et Comptabilité :

Mme Amélia ILAMA MAMBOUNDOU

  • Chef de Service Admission et Orientation :

Mme Valentine BILOLA

  • Chef    de   Service        Documentation        et Information : M. Stéphane EDOU NZE

Chef de Service Formation Initiale : M. Léonard BIYOGHE

  • Chef de Service de Service Formation Continue : M. Serge KOUMBA MOUIRI

Chargés d’Etudes : Mrs :

  • Anges Landry NGWERANGA
  • Justin OLAME MVORE
  • Chef de Service Administratif et Comptabilité :
    • AZOBETI BOULINGUI
  • Chef de Service Admission et Orientation : M. Jocelyn Brice NYAMA
  • Chef de Service Documentation et Information : Mme Linda Liliane ISSANGA
  • Chef de Service Formation Initiale : Mme Ursula RETOUANO   épse MOUNDJIEGOUT

Chef de Service de Service Formation Continue : Mme Marlyne ISSANGA MATOUMBA

  • Chef de Service Hébergement et Restauration :
    • Bertrand BOUAMBONDO TERI

MINISTERE DES TRANSPORTS

CABINET DU MINISTRE DELEGUE

  • Directeur de Cabinet : M. Joseph-Marie NGUEMA ANGO.
  • Secrétaire Particulière du Ministre Délégué :

Mme Murielle Zella ETOUGHET.

  • Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Ornella Michelle BILONE MENDOME.
  • Secrétaires de Cabinet : 
  • Mme    Hélène Déborah     NIANG MPENDAGA ;
    • M. Wallis MEFOUMANE FAME.
  • Chargés d’Etudes :
  • Mme Synatra N’DJANA ;
  • M : Bertrand LECKOBAT ILOMBO.
  • Chargés de Missions :
  1. : • Henri Blaise MOUKODI ; • Chamberlain MEZUI NGOUA.
  • Chef du Protocole : Mme Paule Emeline ATSAME BEKALE.
  • Aide de Camp : M. Gardien de la Paix Cédric Joey NGUEMA.
  • Chauffeur Particulier du Ministre Délégué : M. Camille EKOME EYEGHE.

AUTORITE DE REGULATION DES TRANSPORTS FERROVIAIRES (ARTF)

SECRETARIAT EXECUTIF

  • Chargés d’Etudes   MM :
  • Pierre MASSANDE ; 
  • Eric MOUANDA.

Je vous remercie.

Face à la hausse généralisée des prix sur les marchés, Le Nouveau Gabon a donné la parole à quelques Gabonais qui reviennent sur les assises sur la vie chère qui se sont achevées le 13 avril 2023 et donnent leurs avis sur les mesures à prendre pour impacter le panier de la ménagère.

Suzanne Dikandou, présidente du Sycol (Syndicat des commerçants de Libreville)

« Il faut réduire les contrôles routiers »

1 suzanne

Le commerçant n’est pas responsable de la vie chère au Gabon. Car le commerçant vend en fonction du prix d’achat. Nous avons plusieurs problèmes, notamment les routes qui sont enclavées et ne permettent pas de sortir facilement les produits des zones de productions vers les marchés. Raison entre autres de la hausse des couts du transport. Le prix d’une tonne de marchandises, par exemple, est passé de 30 000 FCFA avant à environ 100 000 FCFA aujourd’hui. Ce qui impacte sur le prix de vente. Nous avions demandé qu’on réduise les contrôles, car il y en a trop sur les routes. Il faut revoir aussi les contrôles d’hygiène qui coutent 120 000 FCFA au commerçant l’année. Nous voulons qu’ils soient réduits de moitié. Si toutes ces mesures sont prises, je vous assure que les prix vont baisser dans les marchés.

Michel Abessolo Engo, administrateur général d’un cabinet d’assistance juridique et fiscale

« La parafiscalité est l’une des causes majeures de la hausse des prix »

 3 phil

La parafiscalité est pour beaucoup sur la problématique de l’inflation des prix au niveau du Gabon. Car, au niveau de l’accès au marché, il y a trop de tracasseries en lien avec la parafiscalité. S’agissant du transport des marchandises qui viennent d’Oyem, par exemple, la problématique se pose au niveau des différents prélèvements des administrations et des postes de contrôle. Ce qui impacte sur le produit vendu dans les marchés. Au Port d’Owendo, nous avons également les mêmes tracasseries avec plusieurs prélèvements qui sont faits, mais, qui ne rentrent pas forcément dans les caisses du Trésor public. Ces différents prélèvements entravent le commerce.

Phil-Philo Abessolo Ndong, président de la Concertation nationale des organisations paysannes et productrices du Gabon (CNOP-Gabon)

« Aménager les infrastructures rurales à l’instar des routes »

 2 Michel

Ces assises organisées rentrent dans le cadre de ce que nous voulons. C’est-à-dire, redonner un espoir au panier de la ménagère, de la femme rurale. Les solutions les plus appropriées pour les producteurs du Gabon sont, entre autres, la réouverture de l’Office national de commercialisation agricole (Onca), un organisme de développement rural qui régulait tout ce qui concerne les produits alimentaires. Même si aujourd’hui, le Gabonais peut produire gabonais, l’État a l’obligation de jouer son rôle régalien. Notamment, l’aménagement des infrastructures rurales, à l’instar des routes, la baisse des prix appliqués dans le transport pour permettre aux populations de se déplacer d’un département à un autre. La direction de la concurrence doit mettre ses agents sur le terrain pour veiller à l’application des recommandations issues de ces assises. Je suis optimiste.

Barry Mbome, expert consultant en stratégies des organisations de la communication

« Il faut baisser sinon supprimer la TVA appliquée sur les marchandises »

4 barry
Nous avons proposé que la TVA (18%) appliquée sur les marchandises soit réduite ou supprimée si possible, parce qu’elle a une incidence sur les couts des produits. Nous attendons que toutes les mesures prises soient appliquées. Simplement parce qu’on ne peut plus tenir. Les ménages et les populations ne peuvent plus tenir dans le cadre actuel de la vie chère.

Propos recueillis par SG

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Selon une annonce du ministère chinois des Affaires étrangères, le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, est attendu en Chine les 18 et 21 avril pour une visite d’État. Une information confirmée par la présidence de la République du Gabon, mais qui parle pour sa part d’un séjour s’étalant du 19 et 20 avril 2023.

Cette visite, la plus haute dans l’ordre protocolaire, sera l’occasion pour les deux dirigeants de « dynamiser, pour un partenariat gagnant-gagnant, les axes de coopération qui unissent le Gabon et la Chine », indique la présidence de la République du Gabon. L’institution annonce la signature, au cours de ce séjour, de plusieurs accords bilatéraux qui participeront à la consolidation du cadre juridique de coopération entre les deux pays amis.

Les deux pays partagent des liens diplomatiques depuis 1974 avec des relations fondées sur le respect mutuel et une coopération dynamique en matière politique, économique et sociale. Sur le plan économique, la Chine est le premier partenaire commercial du Gabon, selon le ministère gabonais des Affaires étrangères. Selon des données officielles, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le Gabon a atteint 4,55 milliards de dollars US (2739,8 milliards de FCFA) en 2022, en hausse de 50,8 % en glissement annuel. À noter que plus d’une soixantaine d’entreprises chinoises intervenant dans divers secteurs d’activités sont installées au Gabon.

Rappelons que la dernière visite du président Ali Bongo en Chine date de 2018. Il y était dans le cadre du 3e sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FCSA), dont les travaux se sont tenus les 3 et 4 septembre 2018 à Beijing.

SG

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Les assises sur la vie chère au Gabon se sont achevées ce 13 avril 2023 et les acteurs sont partagés entre optimisme et doute sur la suite qui sera donnée aux propositions issues de ces travaux. En effet, au cours de ces assises, plusieurs propositions ont été faites dans le but de réduire le cout de la vie au Gabon dans un contexte de hausse généralisée des prix dans le pays.

Ainsi, pour la baisse des prix des produits alimentaires, les participants ont proposé d’apporter un soutien financier et matériel ainsi qu’en termes d’intrants aux producteurs agricoles. Il a également été demandé d’étendre l’exonération à l’ensemble de la filière y compris les revendeurs, de supprimer la TVA sur les produits de première nécessité et de surtaxer des produits de luxe tels que les cigarettes et les champagnes, de supprimer ou réduire le timbre journalier de 2000 FCFA exigé aux commerçants dans les marchés, et de supprimer le certificat d’hygiène délivré par la mairie de Libreville contre le paiement d’une somme de 50 000 FCFA.

Dans le secteur des transports, il est proposé de réduire de 50% les taxes sur les billets d’avion, d’exonérer le carburant de TVA pour les vols intérieurs, d’ouvrir le secteur ferroviaire à la concurrence. Pour baisser les couts des matériaux de construction et par ricochet les couts du loyer, il a été recommandé, l’ouverture des carrières de sable et de gravier dans les neuf provinces du pays.  

Certains participants se plaignent cependant que leurs propositions n’aient pas été prises en compte dans le rapport final. « Nous avons suggéré de consacrer 10% du budget de l’État au financement de l’agriculture dans la perspective de l’autosuffisance alimentaire. Cette proposition pourtant approuvée par les participants lors des travaux en atelier ne figure malheureusement pas dans le rapport final », a regretté Sylvain Mboumba, président d’une association des consommateurs.

Doutes sur l’application

Au-delà des frustrations de certains participants sur la non prise en compte de leurs propositions dans le rapport final, plusieurs Gabonais émettent des doutes quant à l’application de ces mesures et même sur l’impact de ces assises sur le cout de la vie dans le pays. « Je pense que c’était une rencontre organisée à des fins politiques et qu’il n’y aura malheureusement pas de changement dans le panier de la ménagère. Car comment fera le gouvernement pour réduire les couts des produits alors que dans le monde, l’on assiste à une hausse généralisée ? », s’interroge un chef d’entreprise.

Mais, le Premier ministre rassure. « Le gouvernement s’engage aux côtés du chef de l’État à la mise en œuvre des résolutions pertinentes formulées par les présentes assises. Car, il ne nous est pas permis de donner le sentiment d’avoir perdu notre temps. Nous devons au contraire contribuer efficacement à la lutte contre la vie chère », a rassuré Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Toujours est-il que toutes les recommandations ne pourront pas être immédiatement mises en œuvre, selon le Premier ministre. Car, il faudra obtenir l’autorisation du parlement pour renoncer à certaines taxes contenues dans la loi des finances 2023. En plus, il y a des taxes dont la suppression ou la révision va nécessiter l’aval des collectivités locales.

Sandrine Gaingne

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