Le Nouveau Gabon

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Entre 2017 et 2021, le ministère des Mines a accordé 21 permis de recherche d’or aux opérateurs miniers au Gabon, informe le dernier rapport ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) 2021. Ces permis de recherche ont été octroyés à 15 opérateurs sur une superficie de 17 608,29 km² dans plusieurs localités du pays. L’on constate que la majorité de ces permis ont été accordés en 2021. Car, selon la même source, ce sont 12 permis qui ont été accordés à 9 opérateurs il y a deux ans.

Les opérateurs ayant bénéficié de ces permis sont notamment Global Mine développement à qui trois permis ont été attribués à Kango, Mitzic et Ekata en 2021, ainsi que la société Salor, qui en a bénéficié à Ovan-Ntsenkélé et Koumameyong-Ekarlong dans l’Ogooué Ivindo en 2021. Yinhe Mining a quant à lui eu trois permis à Obiga, Kouyé et Lessoka dans l’Ogooué Ivindo en 2020. D’autres permis ont été octroyés à A+ Mining dans la localité de Mitzig Nord dans le Woleu Ntem sur 1385 km2 en mars 2021, Agil Gabon à Onoye dans la Ngounié sur 1251,2 km2 en avril 2017, et Alpha Century Mining à Mboumi dans le Moyen Ogooué en 2020… D’autres permis ont également été attribués en 2022.

À noter qu’entre 2017 et 2021, les exportations de l’or du Gabon n’ont pas cessé de croître. En 2021, le Gabon a exporté de l’or brut d’une valeur de 8,4 milliards de FCFA contre 1,6 milliard de FCFA l’année précédente et 1,4 milliard de FCFA en 2017.

Aujourd’hui, le Gabon envisage d’interdire l’exportation de l’or brut où non raffiné, afin de privilégier la transformation locale. Car, les autorités comptent également sur l’or pour réussir la transformation de l’économie du pays. D’après des informations de la Société équatoriale des mines (SEM), la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an.

SG

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Les agents publics, les partenaires et les opérateurs économiques de la filière bois bénéficient, depuis ce 24 avril 2023, d’une formation sur le système national de traçabilité du bois du Gabon (SNTBG) en cours de développement et d’implémentation au Gabon. C’est un mécanisme mis en place dans le pays pour réduire considérablement l’exploitation forestière illégale et le commerce des produits du bois qui constituent une véritable menace à l’augmentation des recettes fiscales et à la promotion du label « Bois du Gabon ».

De ce fait, la formation, menée par le ministère des Eaux et forêts, en collaboration avec l’unité de coordination du Système de contrôle de la légalité et de la traçabilité des bois du Gabon (SCLTBG), vise à capaciter ces opérateurs à l’utilisation de cet outil de traçabilité numérique. Celui-ci permettra « à l’administration forestière, douanière et fiscale de disposer de données fiables sur l’acheminement des produits bois, en temps réel, depuis la forêt jusqu’à leur destination et ainsi d’extraire des détails à toutes les étapes de l’exploitation », indique le ministère des Forêts. Cette formation, qui s’étend sur trois jours, va aussi permettre de formuler des requêtes et de visualiser sur une carte dynamique les entités géographiques ainsi que les moyens impliqués dans le transport des produits forestiers sur l’ensemble du territoire national.

Le système national de traçabilité du bois du Gabon répond à plusieurs impératifs. Il s’agit, entre autres, de maîtriser la production forestière nationale et industrielle, réduire le gaspillage du bois, lutter contre la corruption et la délinquance forestière, augmenter les recettes fiscales de l’État. Mais surtout, il simplifiera les procédures administratives en réduisant entre autres les délais d’attente dans les postes de contrôle, selon le ministère des Eaux et forêts.

SG

Au cours de l’année 2021, l’Asie se positionne comme la principale destination du pétrole produit au Gabon. Sur un total de 65,9 millions de barils de pétrole exportés pour une valeur de 2555,8 milliards de FCFA, la Chine, l’Inde et la Corée du Sud ont capté à eux seuls 60%. L’information est contenue dans le rapport ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) 2021 publié, il y a quelques jours.

En effet, les trois pays ont acheté au Gabon en 2021, plus de 40,5 millions de barils de pétrole d’une valeur de 1584,5 milliards de FCFA à raison de 806,3 milliards de FCFA (31,6%) pour la Chine, 430,1 milliards de FCFA (17%) pour l’Inde et 347,9 milliards de FCFA (12,7%) pour la Corée du Sud.

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Les trois pays d’Asie sont suivis par l’Australie qui a importé du Gabon du pétrole d’une valeur de 211,2 milliards de FCFA et de l’Indonésie (160,8 milliards de FCFA). Dans ce classement des principaux acheteurs du pétrole gabonais, le premier pays européen arrive à la 6e place. Il s’agit de l’Italie qui est suivie par l’Espagne. La Hollande et France quant à elles arrivent à la 9e et 10e position respectivement. Les exportations du pétrole gabonais à destination de ces quatre pays européens n’ont représenté que 15,6% de la quantité vendue à l’international au cours de l’année 2021.

Toutefois, selon le rapport ITIE 2021, les exportations des hydrocarbures du Gabon sont en baisse de 8,52% entre 2020 et 2021. Elles sont de 65,99 millions de bbl en 2021 (soit 2555,8 milliards de FCFA en valeur) contre 72,14 25 millions de bbl en 2020.

Sandrine Gaingné

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Le Gabon a publié le 20 avril dernier son rapport 2021 sur l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Ce rapport, d’après le ministère de l’Économie, couvre de manière exhaustive l’ensemble des revenus, la production et les exportations issus du domaine extractif au cours de l’année 2021. Il traite également de la contribution dudit secteur à l’économie, l’exhaustivité et la fiabilité des données, apprend-on.

 « La publication du Rapport ITIE Gabon 2021 illustre la volonté manifeste du Gabon de se maintenir au sein de cette instance internationale prestigieuse », a indiqué le gouvernement. Une norme internationale que le pays a réintégrée en octobre 2021. Soit huit ans après sa suspension pour non-transparence dans la gouvernance des industries extractives.

Si en publiant ce rapport, le Gabon a à cœur de mieux faire en matière de transparence dans la gestion des revenus tirés des industries extractives, des efforts restent à faire pour se conformer aux exigences de la norme ITIE. Dans cette veine, le rapport de conciliation formule des recommandations pour améliorer la mise en œuvre du processus ITIE au Gabon.

Entre autres, il est recommandé au Gabon de divulguer les informations sur les niveaux de participation de l’État dans le secteur extractif ainsi que les modalités de financement de ces participations et les revenus qu’elles génèrent pour l’État. Aussi recommandé, la publication périodique des informations financières de la Gabon Oil Company (GOC). Des données qui doivent être accessibles au grand public.

Par ailleurs, étant donné l’impact significatif des coûts pétroliers sur le montant des impôts collectés par l’État et sur le budget du Trésor public, il est recommandé de prévoir dans le plan de travail de l’ITIE Gabon des activités visant à renforcer les capacités de l’administration afin que ses membres disposent d’outils et de l’indépendance nécessaire pour la mise en œuvre ponctuelle et objective des vérifications et contrôles de ces coûts. Aussi, le groupe multipartite de l’ITIE Gabon devrait élaborer une feuille de route visant à renforcer la divulgation des contrats d’extraction qui détaillerait les actions, les parties responsables, les échéanciers, les ressources et les besoins d’assistance technique…

Validé par le Groupe multipartite, le Rapport ITIE Gabon 2021 est publié conformément à l’exigence 4.8 de l’ITIE qui dispose que le pays, mettant en œuvre la Norme ITIE 2019, est tenu de publier les informations de manière régulière, conformément à celle-ci et au plan de travail convenu. L’implémentation de la Norme ITIE 2019 ambitionne de renforcer la bonne gouvernance dans le pays en mettant en cohérence les revenus du secteur extractif et les mécanismes qui, une fois valorisés, pourraient être mobilisés pour concourir au bien-être des populations.

SG

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Selon le rapport ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) 2021 de l’État du Gabon, qui vient d’être rendu public, les revenus générés par le secteur extractif du pays se chiffrent à plus de 812,7 milliards de FCFA en 2021.

Un montant enregistré principalement grâce au secteur des hydrocarbures qui reste le premier contributeur des revenus provenant des industries extractives. En effet, au cours de la période sous revue, les hydrocarbures ont rapporté au pays plus de 735 milliards de FCFA en termes de revenus. Soit 90,4 % des revenus contre 9,5 % (77,7 milliards de FCFA) pour le secteur minier.

Ces revenus ont été collectés à 90 % par trois entreprises et administrations publiques principales. À savoir la Direction générale des hydrocarbures à hauteur de 45 %, la Gabon Oil Compagny pour 27 % et la Direction générale des impôts à hauteur de 16 %. Le reste de ces revenus issus des industries extractives ayant été collecté par la direction générale des Douanes et la direction générale des mines et de la géologie entre autres.

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Des résultats enregistrés dans un contexte où le Gabon essaie de trouver des solutions pour tirer un meilleur profit de son pétrole, du gaz et d’autres ressources naturelles et réussir ainsi sa transition énergétique et la diversification de son économie.

SG

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Le Conseil d’État a annulé ce 20 avril 2023 l’élection du bâtonnier, Raymond Obame Sima, a appris Le Nouveau Gabon.

L’élection en janvier dernier du bâtonnier Raymond Obame Sima était contestée par plusieurs de ses confrères qui estimaient qu’il ne remplissait pas toutes les conditions pour être éligible à cette fonction. Notamment le critère qui exige aux candidats à totaliser 10 ans révolus au grand tableau de l’Ordre des avocats du Gabon.

Pour ses contestataires à l’instar de Me Jean-Paul Moumbembé, avocat au Barreau du Gabon, la décision du Conseil d’État est une victoire. Cependant, Me Raymond Obame Sima pourra encore se représenter lors des prochaines élections, apprend-on.

Rappelons que Me Raymond Obame Sima a été porté à la tête de l’Ordre des avocats du Gabon le 6 janvier dernier au cours d’une assemblée générale élective, en remplacement de Me Lubin Ntoutoume.

Il était alors considéré comme le douzième bâtonnier de l’ordre des avocats du Gabon qui compte 142 membres.

SG

La société Financia Asset Management est la nouvelle filiale de Financia Capital chargée de la gestion d’actifs immobiliers dans la Cemac (Cameroun, Congo, Centrafrique, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad). Cette filiale de la banque d’affaires détenue par le financier camerounais Serge Yanic Nana (Photo) a décroché son agrément de gestionnaire d’actifs au bout d’un examen par le collège de la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (Cosumaf), réuni en session ordinaire le 31 mars dernier.

Pour gérer cette société, basée à Libreville au Gabon, le régulateur du marché financier a également délivré l’agrément de directeur général à Willy Delort Heubo qui officiait jusqu’ici comme DGA de Financia Capital. Ce financier camerounais revendique plus de 17 ans d’expérience sur les marchés financiers en Afrique. Diplômé de l’Essec de Douala en ingénierie financière, Willy Heubo est par ailleurs titulaire d’un MBA en gestion financière obtenu à l’Université de Liège (ULG) en Belgique.

La société Financia Asset Management devient donc la première à opérer dans la gestion d’organismes collectifs immobiliers (OPCI) au sein de la Cemac. Non autorisées jusqu’ici dans la sous-région, les OPCI font désormais l’objet d’un encadrement règlementaire à la faveur du règlement portant organisation et fonctionnement du marché financier d’Afrique centrale, adopté le 21 juillet 2022 par le comité ministériel de l’Umac. Ils rejoignent les organismes de placement collectifs en valeurs mobilières (OPCVM) dans la liste des instruments d’investissements collectifs (IIC). Tout comme les organismes de titrisation (OT), les organismes de capital investissement (OCI) et les organismes professionnels d’investissements à long terme (OPILT) s’ajoutent à ceux déjà opérationnels dans la catégorie des Fonds d’investissement alternatifs (FIA). 

Très peu connus du public de la Cemac, les OPCI ont pour objet principal, la construction ou l’acquisition d’immeubles exclusivement en vue de leur location. Outre la rentabilité pour les investisseurs, ce véhicule d’investissement peut contribuer à résoudre le problème d’accès au logement, très courant dans les grandes métropoles de la sous-région.  

Cédrick Jiongo

Profitant d’une augmentation de la demande mondiale, les prix des principaux produits agricoles exportés de la Cemac vers l’extérieur ont progressé de 7,3% au premier trimestre 2023. Cette embellie n’a cependant pas suffi à amortir la baisse de 9,9% de l’Indice global des produits de base (ICCPB) exportés, selon les données de la Beac.

La banane, le cacao et le riz ont profité de la conjoncture favorable avec des hausses respectives de 11,7 %, 10,9 % et 9,8 % de leur coût. Après avoir chuté de 7,2% et 8,3%, au trimestre précédent, les prix de l’huile de palme (+3,2 %) et du caoutchouc (+8,2 %) se sont nettement redressés « en lien avec la reprise de la demande chinoise (premier importateur mondial de l’huile de palme et du caoutchouc) », souligne la Beac.

Dans le panier des produits agricoles ciblés par l’ICCPB, seuls le coton (-2,1 %) et le tabac (-3,8 %) ont vu leur prix se détériorer.

Rappelons que l’ICCPB est un indice fondé sur les cours de 20 produits de base exportés par les pays de la Cemac, représentant 90% des valeurs des exportations de cette communauté. Le panier se décompose en cinq grandes catégories : produits énergétiques, métaux et minéraux, produits forestiers, produits agricoles et produits de la pêche.

CJ

Les premiers packages d’équipements nécessaires pour finaliser la construction de l’usine de production de GPL (gaz de pétrole liquéfié ou gaz butane) à Batanga, dans la province de l’Ogooué-Maritime au Gabon, sont arrivés à Port-Gentil, a appris Le nouveau Gabon au ministère du Pétrole. La cargaison est composée entre autres du matériel de stockage, des systèmes de refroidissement, des colonnes pour d’extraction du propane et du butane et leurs équipements associés. Ces équipements importés de l’Europe ont été réceptionnés à la fin du mois de mars dernier à Port-Gentil, la capitale économique du pays.

Ce matériel devrait permettre à la société pétrolière Perenco d’accélérer les travaux de construction de l’usine située à 70 km de Port-Gentil, dont le démarrage est prévu pour le 3e trimestre 2023. Avec une capacité prévisionnelle de 15 000 tonnes de gaz butane par an (environ 35 % de la consommation nationale), la mise en service de cette usine permettra de réduire les importations gazières du pays de plus de 50 %. Le Gabon envisage de devenir aussi exportateur de gaz à l’horizon 2026 grâce à cette infrastructure.

Pour l’instant, le Gabon ne produit que 20 % de sa consommation nationale, et recourt à l’importation pour combler le déficit, malgré son potentiel gazier. Un potentiel gazier qui est pour l’instant exploité par la compagnie pétrolière Perenco à partir de deux gisements (Ganga et Ozangue).

SG

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La Façade maritime du champ triomphal (FMCT), société qui gère le projet de la Baie des Rois, a signé ce 19 avril 2023 avec l’Ordre des architectes du Gabon un accord dans le but de construire des bâtiments durables dans le pays. C’était au cours d’un atelier sur la ville durable au Gabon. Il est question d’après Emmanuel Edane, directeur général de la FMCT, de « mettre un accord-cadre avec les architectes gabonais qui sont aujourd’hui plus d’une centaine, car, nous avons besoin de collaborer avec les architectes gabonais. Et ils ont besoin d’être intégrés dans la réflexion de la Ville de demain », a indiqué Emmanuel Edane. De ce fait, les deux parties mèneront une réflexion visant à trouver un modèle de ville durable à adopter au Gabon. Des villes durables à « l’image de notre culture, avec des matériaux locaux, et un impact sur les chaînes de valeur, sur la création d’emploi et sur l'économie. Il faut qu’elle réponde aussi à l’ambiance tropicale, équatoriale, à la gestion de la pluie, la gestion de l’humidité, de la forêt. C’est un travail de long terme. Car Libreville va absorber dans les années à venir plus d’habitants, et il faut pouvoir proposer de nouvelles zones d’aménagement », a expliqué Emmanuel Edane.

Pour Erichk Mauro Nguema, président de l’Ordre gabonais des architectes (OGA), ce partenariat permettra de « construire des maisons de manière qualitative, dans les normes », et dans le respect des règles environnementales.

Et pour recevoir les premiers modèles de villes durables proposées par les architectes gabonais, un concours dédié et destiné aux architectes sera organisé au Gabon dans les prochains jours par l’OGA et la FMCT. Un concours qui donnera la possibilité aux architectes de proposer des modèles de construction de ville durable sollicités par la FMCT.

Selon le ministre des Travaux publics, Toussaint Nkouma Emane, avoir une architecture verte renferme plusieurs avantages. Notamment, les économies d’énergies, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’amélioration de la qualité de l’air qui permet d’améliorer la santé et le bien-être des habitants. « En effet, le développement de villes durables est un objectif ambitieux pour les autorités et les urbanistes, mais il est primordial pour lutter contre le changement climatique. Une infrastructure durable permet un approvisionnement en eau fiable et atténue les effets des inondations, des tempêtes et des vagues de chaleur », a affirmé le ministre des Travaux publics.

La Façade maritime du champ triomphal est la filiale du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS), en charge du développement du projet de la Baie des Rois. C’est un projet immobilier qui prévoit la construction à Libreville d’un éco-quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts… sur une superficie de 40 hectares.

Sandrine Gaingne

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