(Le Nouveau Gabon) - Comme le prévoit le code minier gabonais, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a décidé de consacrer une part plus importante de son revenu au développement des communautés dans lesquelles elle exploite le sous-sol. À cet effet, elle annonce la création de deux fonds « Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) » qui permettront de financer des programmes de développement au profit de ces communautés.
L’accord pour la création de ces fonds a été signé le 2 octobre par les dirigeants de Comilog et l’État gabonais. C’était en marge de la cérémonie d’inauguration de trois projets financés par cette filiale du français Eramet à Moanda. Il s’agit d’un tronçon de route en centre-ville (4,4 milliards de FCFA d’investissement), d’une antenne du Samu social (250 millions de FCFA par an de coût de fonctionnement) et d’une télécabine médicale pour l’hôpital Marcel Abeke (150 millions de FCFA d’investissement).
Cet accord prévoit la création d’un fonds de développement des communautés locales alimenté par l’affectation par l’État d’une partie des taxes versées par Comilog, comme le prévoit le Code minier ; et un autre fonds RSE financé et mis en œuvre par Comilog. Ce dernier sera entièrement destiné à des projets structurants au bénéfice des populations locales.
D’après le ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa, « les actions à financer seront définies en concertation avec les populations et les autorités locales afin que l’exploitation minière bénéficie réellement à Moanda et aux localités environnantes ».
Abondant dans le même sens, le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, a déclaré que « le développement partagé doit être l’affaire de tous, État comme opérateurs privés ». En 2019, dans le cadre de sa RSE, Comilog a contribué au développement des communautés à hauteur de 11 milliards de FCFA.
SG