(Le Nouveau Gabon) - A Mekambo, dans la province de l’Ogooué Invindo, la « ville du fer » et de l’épineux projet Belinga, Ali Bongo Ondimba a promis de relancer le projet d’exploitation du fer Belinga que son prédécesseur, le feu président Omar Bongo Ondimba, n’avait pu faire aboutir, malgré l’ambition affichée.
L’axe routier Ovan- Makokou (98 kilomètres), qui est actuellement en cours de construction, permettra cette fois d’envisager concrètement l’exploitation de ce gisement de fer parmi les plus importants au monde, « évalué à plus d’un milliard de tonnes de réserve de fer », souligne-t-on du côté de la présidence gabonaise.
Pour rappel, Belinga, selon les experts, est le plus grand gisement de fer du pays. Découvert en 1895, il est l’un des derniers grands gisements au monde jamais exploités. La teneur en fer qui en est extraite est de 64%, ce qui en fait le premier gisement de sa catégorie sur la planète.
Mais, compte tenu des blocages observés dans sa mise en œuvre, Ali Bongo Ondimba avait instruit le gouvernement de procéder à la remise à plat de la convention d’exploitation des mines de fer de Belinga, signée avec la Compagnie des mines de Belinga (COMIBEL), détenue à 75% par la société chinoise CMEC. Un accord avait été trouvé entre les deux parties. L’Etat gabonais s’était engagé à rembourser tous les frais relatifs aux travaux et études effectivement réalisés par la COMIBEL et ses associés.
Cette remise à plat étant effectuée, désormais l’Etat gabonais possède la totalité du capital de la COMIBEL.
Synclair Owona