Affaire Kanga Guelor : la CAF rejette la plainte de la RDC contre le Gabon

Santé & Social
mercredi, 26 mai 2021 15:35
Affaire Kanga Guelor : la CAF rejette la plainte de la RDC contre le Gabon

« Le jury disciplinaire de la CAF rejette purement et simplement la plainte de la Fecofa ». C’est la décision rendue ce 26 mai par la Confédération africaine de football (CAF) dans l’affaire Kanga Guelor opposant la Fédération congolaise de football association (Fecofa) à la Fédération gabonaise de football (Fegafoot).

« Au demeurant, après avoir examiné tous les éléments, le jury disciplinaire estime que les prétentions de la Fecofa ainsi que les éléments présentés par cette dernière n’ont pas été jugés probants et suffisants pour établir la matérialité d’une falsification de l’identité de la part de la Fegafoot ; en outre le jury disciplinaire n’a pu constater aucune irrégularité concernant l’éligibilité du joueur en question ni de son enregistrement au sein de la CAF », écrit l’institution faitière du football africain.

À l’origine de cette affaire : la contestation de nationalité gabonaise Guelor Kanga. En effet, la Fecofa a récemment porté plainte auprès de la CAF pointant une fraude qui aurait été orchestrée sur l’identité de ce joueur enregistré par la Fegafoot comme un citoyen originaire du Gabon.

La Fecofa dans sa plainte a prétendu que la vraie identité du joueur est Kiaku Kiaku Kiangani Guelo, né le 8 octobre 1985 à Kinshasa et d’origine congolaise. Ainsi, elle a soutenu que l’enregistrement du joueur au sein de la Fegafoot comme joueur international évoluant avec la Fédération gabonaise de football serait frauduleux et que son éligibilité devrait être remise en cause.  

La RD Congo demandait par conséquent l’élimination du Gabon de la phase qualificative de la Coupe d’Afrique de football des nations qui se jouera au Cameroun en 2022 puisque le joueur querellé y avait participé. Le Gabon pour sa part a soutenu que le joueur Guélor Kanga est né à Oyem au Gabon le 1er septembre 1990 ; et donc est de nationalité gabonaise.

Après les audiences des 9 et 24 mai derniers, la CAF déclare que la procédure engagée contre le Gabon n’a pas lieu d’être. « Celui qui entend interjeter appel doit annoncer son intention par écrit dans un délai de trois jours à compter de la communication de la décision », peut-on lire dans la décision du président du jury disciplinaire de la CAF, Raymond Hack.

Sylvain Andzongo

 
Nos derniers articles

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.