(Le Nouveau Gabon) - Le marché Mont-Boüet, le plus grand de Libreville, a été le 9 juin dernier le point de lancement du Projet national de lutte contre les vecteurs de maladie à travers la chasse aux rats.
Les équipes de dératiseurs constituées des bénévoles des ONG, de la Croix-Rouge et d’agents de l’Institut d’hygiène et d’assainissement du ministère de la Santé publique, sont ainsi à pied d’œuvre dans ce marché où le ministère de la Santé publique a recensé plusieurs espèces de rats vivant par milliers. Sur chaque deux ou trois mètres, les équipes sur le terrain appliquent une dose du produit sous la forme granulée et humide pour une meilleure ingestion par les rats. La mort intervient six heures plus tard.
Sur les risques de toxicité, l’Institut d’hygiène rassure que le produit est d’origine bio, et n’est en rien nocif pour l’homme, les plantes, ou même une autre espèce animale en dehors des rats. Ricard Pamba, directeur de l’Institut, a indiqué qu’après la première étape de dératisation à Mont-Boüet, il est prévu, deux autres phases dans l’année dans d’autres marchés de la capitale gabonaise.