(Le Nouveau Gabon) - L’information est relative à un entretien que vient d’accorder le ministre de l’Intérieur, Noel-Lambert Matha à la presse locale. Parmi les questions abordées par le patron de l’Intérieur au cours de cet échange, figurait celui lié à la production des cartes nationale d’identité biométrique.
Pour être plus explicite sur ce dossier, Noel-Lambert Matha est longuement revenu sur les mobiles qui ont concouru à l’arrêt de la production de cette pièce officielle. Il fait notamment allusion à la rupture du contrat signé avec l’entreprise SEMLEX dans le cadre de la production de la CNI, dite biométrique. A cet effet, a-t-il déclaré ! «En réalité, nous nous sommes rendus compte que la CNI produite jusque-là ne l’est pas. Car, ne elle ne pouvait pas être lue par les équipements appropriés de contrôle de sécurité».
En outre, poursuit-il, « l’exclusivité qui a été accordée à la SEMLEX faisait en sorte que nous dépendions d’elle notamment pour ce qui est des consommables. Or, aujourd’hui, il n’y a plus de consommables pour produire de nouvelles CNI. Nous avons avons atteint le seuil fatidique avec pour conséquences, des citoyens qui ont des récépissés à longue durée ».
La discorde est davantage profonde. «Il y a en réalité un litige avec cette société, lié entre autres au désintéressement financier, mais aussi à la qualité douteuse de cette prestation, puisque cette CNI n’est finalement pas biométrique. Et par conséquent le système actuel de délivrance de la CNI, ne peut plus prospérer. Il est suspendu.», a-t-il formellement indiqué.
Une autre démarche de production de masse de la CNI a été initiée avec le projet IBOGA (Identité biométrique officielle du Gabon). Il vise trois principaux axes à savoir : Le fichier électoral et l’état civil biométriques ainsi que les titres sécurisés tels que la CNI.
Synclair Owona