(Le Nouveau Gabon) - Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a effectué une descente inopinée dans plusieurs commerces de la capitale Libreville, le 21 mai dernier afin d’évaluer l’impact des décisions politiques prises en 2012 pour contrer la hausse des prix.
Cette nouvelle visite du chef de l’Etat, dans les commerces de Libreville marque la détermination des autorités gabonaises dans la lutte contre le phénomène contre la vie chère et notamment l’inflation dans leur pays. «Des mesures ont été prises en 2012 pour contrer les hausses de prix, mais l’encadrement et le contrôle des prix du panier de la ménagère doivent rester la priorité des priorités pour lutter contre la vie chère», a souligné le chef de l’État.
Par cette sortie, le chef de l’Etat gabonais a voulu affiner sa compréhension des difficultés auxquelles sont confrontés ses compatriotes : «Ce début d'après-midi, je me suis rendu dans plusieurs commerces de Libreville vérifier le prix des denrées alimentaires. Des informations contradictoires et rapports me sont parvenus récemment et devant cette confusion, j'ai préféré aller moi-même vérifier ce qui est vrai, faux ou exagéré», a-t-il déclaré.
Au terme de cette énième descente de terrain, le président de la République a annoncé la tenue tout prochainement, d’un Conseil de ministres sur la problématique de la lutte contre la vie chère.
Pour la bonne gouverne, il y a quelques années, les autorités gabonaises avaient décidé de la suspension des droits de douane et de TVA sur neuf groupes de produits. Cette mesure avait ainsi à l’époque, entrainé la baisse effective des produits concernés. Il s’agissait des prix du poisson, de la viande, de la volaille, du riz, du lait, de certaines conserves de légumes, des pâtes alimentaires et de certaines conserves de poisson. Le tout estimé à un de 11 milliards de francs CFA. Par ailleurs, 64 produits de consommation courante avaient également vu leurs prix plafonnés par un arrêté gouvernemental.
Synclair Owona