(Le Nouveau Gabon) - Faisant le bilan des 70 ans de la ligne Libreville-Paris, effectués par la compagnie franco-néerlandaise Air France-KLM au Gabon, le directeur du développement, Richard Honigsberg (photo), a indiqué à la presse qu’au regard de la conjoncture liée à la baisse des cours du pétrole que traverse actuellement le Gabon, à l’instar d’autres pays d’Afrique, Air France-KLM sera toujours là, dans les bons et dans les mauvais moments.
«Nous sommes toujours là même quand les cotations doivent être un petit peu modifiées. Cela peut arriver aujourd’hui, c’est le cas dans un certain nombre de pays, notamment au Sahel où on est obligé d’adapter notre exploitation. Voilà, ce sont les aléas de l’Afrique, mais Air France a l’habitude de faire avec, de les surmonter et d’être toujours présent.», a-t-il indiqué.
Selon Richard Honigsberg, le Gabon représente, en termes de trafic, environ 5% du trafic vers l’Afrique. Et qu’en outre, cette ligne est d’une grande importance dans le trafic quotidien. Ce qui n’est pas le cas de toutes les destinations. Car, en termes de trafic, a-t-il poursuivi, « il y a, entre le groupe Air France et KLM, 48 destinations qui sont opérées en Afrique. Et le développement continu avec la création de nouvelles ouvertures. Il y a beaucoup de croissance sur l’Afrique, ce qui caractérise le dynamisme de ce continent ».
En termes de rentabilité, le Directeur du développement d’Air France-KLM affirme qu’il évolue en fonction des années. Mais, en ces moments de crise du secteur pétrolier, reconnait-il, les vols de sa compagnie ont perdu environ une dizaine de points de remplissage. «Aujourd’hui, le trafic est à peu près à -15% en ce moment, donc c’est vrai que c’est un petit peu compliqué. », déclare-t-il.
Selon les chiffres avancés par le service de communication de la compagnie aérienne Air France, en 2015, le trafic de Libreville était au tour de 150 000 passagers. Ce flux en est passé à fin octobre, à un peu plus de 100 000 passagers. «Dans tous les cas, aujourd’hui, on est sur une tendance, comme je le disais, à -15%. », a conclu Richard Honigsberg.
Synclair Owona