(Le Nouveau Gabon) - Les pays producteurs d’huile de palme, réunis autour de l’Alliance pour les forêts tropicales 2020, étaient réunis à Libreville les 12 et 13 octobre derniers, en vue d’élaborer des mécanismes visant à harmoniser la pratique d’une culture du palmier à huile sans dommages sur l’environnement.
L’atelier régional consacré à l’Initiative pour l’huile de palme en Afrique, organisé en partenariat avec WWF et le gouvernement gabonais, intervient après l’engagement de sept pays du continent à développer une production intelligente et durable de l’huile de palme à la suite de la COP 22 tenue à Marrakech au Maroc.
Le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Ghana, le Libéria, le Nigéria, le Congo et la Sierra–Leone, présents à cette réunion, veulent atteindre l’objectif zéro déforestation, un critère essentiel dans la culture responsable du palmier à huile.
Selon Yves Fernand Manfoumbi, le Gabon, à travers la politique du chef de l’Etat, veut mettre en place «un nouveau modèle de développement intégrant le bien-être humain, l’équité sociale et la conservation environnementale, pour une croissance durable».
Pour les organisateurs, l’Agenda 2020 vise à améliorer la lutte contre la déforestation, en tenant compte des actions liées à la résolution des conflits fonciers, la sécurité foncière et les droits fonciers, l’augmentation durable des rendements des petits exploitants ainsi que l’amélioration de la qualité des données des chaînes d’approvisionnement de l’huile de palme.
Pour mémoire, l’Initiative pour l’huile de palme en Afrique est coordonnée par Proforest au nom de l’Alliance pour les forêts tropicales 2020. Elle bénéficie du soutien financier du département du développement international du Royaume-Uni, à travers le partenariat pour les forêts et de WWF.
SeM