A qui échoiront les parts de BNP Paribas au capital de la sa filiale gabonaise, BICIG ?

Banque
lundi, 23 mai 2016 17:41
A qui échoiront les parts de BNP Paribas au capital de la sa filiale gabonaise, BICIG ?

(Le Nouveau Gabon) - En tout cas, le suspense demeure entier. Et bien malin celui qui pourrait répondre à cette question, du moins pour l’instant. Mais toujours est-il que, depuis l’annonce de BNP Paribas, la maison mère de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BICIG) de vouloir se défaire de ses parts dans sa filiale gabonaise, la candidature de la marocaine, Banque populaire, largement pressentie vient d’être fragilisée par les décisions du récent Conseil d’administration de la deuxième banque du Gabon.

Pour son retrait, selon des sources proches du dossier, le français avait choisi le groupe bancaire mutualiste marocain pour reprendre ses parts. L’opération était alors bien avancée, mais l’État gabonais, qui possède la même part que BNP Paribas, semble encore réticent à ce transfert. Ce dernier ne semblait pas vouloir accroître davantage le poids des banques du royaume marocain au Gabon.

Faut-il le rappeler, le désengagement de BNP des actifs de la BICIG ne serait pas lié aux aléas du marché bancaire local et encore moins au bulletin de santé de la deuxième banque du Gabon, mais plutôt au fait que l’État gabonais, n’entend pas lui céder la majorité absolue du capital.

Car, depuis sa création, le 30 mars 1973, la BICIG est détenue à hauteur de 47% par le groupe bancaire français BNP Paribas. Forte de 19 points de vente, 45 guichets automatiques de banque (GAB) et 200 terminaux de paiement électronique, la BICIG a le premier réseau bancaire du pays et reste leader en monétique et en télématique. Aussi, en avril dernier, lorsque la BNP a annoncé souhaiter se séparer de sa branche gabonaise, les offres de reprise n’ont pas manqué d’affluer.

Plusieurs possibilités auraient toutefois été évoquées : une montée de BNP Paribas au capital - ce que le groupe demande depuis des années - ; une reprise – temporaire - des parts par le fonds souverain ; le choix d’un repreneur français. Mais pour l’instant le suspense reste entier et les tractations continuent. Entre-temps, BNP Paribas aurait écarté tout éventualité à son maintien si la situation ne venait pas à changer.

Synclair Owona

 
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