(Le Nouveau Gabon) - Au cours des échanges en début de semaine avec le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture au Gabon, le ministre d’Etat en charge de la Forêt, de la Mer et de l' Environnement, Pacôme Moubelet Boubeya, a évoqué l’étendue des domaines d'intervention de la FAO au Gabon.
Dans ce cadre, il a notamment indiqué sa préoccupation quant à la surexploitation des côtes gabonaises par des armements étrangers. Laquelle, fait perdre près de 40 000 tonnes de thons par an, au marché local.
Moubelet Boubeya et le diplomate de la FAO ont ainsi convenu de la nécessité absolue de coordonner les plans d'actions en trop grand nombre, dans les secteurs de la pêche et de la forêt, deux secteurs productifs qui devraient générer la croissance.
A ce titre, le ministre d’Etat, en charge de la Forêt, a réitéré l'application de la décision de suspension d'attribution de nouvelles conventions pour les forêts communautaires. Car, selon lui, cette mesure vise simplement à évaluer l'objectivité de leur rentabilité.
Pour ce faire, il reste d’avis à conférer une autonomie suffisante à l'Agence nationale des pêches et de l'aquaculture(ANPA), afin qu’elle puisse évaluer ses capacités à couvrir les besoins de consommation en produits de pêche du Gabonais, qui sont de l'ordre de 30kg par an.
Stéphane Billé