Les 78 entreprises en activité dans la zone économique à régime privilégié de Nkok, près de Libreville, sont courtisées par la confédération patronale du Gabon (CPG), le mouvement patronal le plus influent du pays.
Alain Bâ Oumar (photo), président de la CPG, a ainsi engagé une campagne d’adhésion de nouveaux membres de la confédération patronale en leur présentant la batterie d’avantages dont ils pourraient bénéficier en intégrant le mouvement. Mais, il fallait pour la délégation des hommes d’affaires, commencer par le secteur du bois qui, avec les autres segments de l’économie, contribue largement à la constitution de la richesse nationale.
«Nous ne pouvons pas continuer à dire au sein de la CPG que nous représentons des compagnies qui produisent plus de 80% du PIB et n’avoir que deux sociétés, Rougier et Thébault, qui sont représentées dans le secteur du bois.», souligne Alain Bâ Oumar à la presse locale. Pour lui, il est question d’ajuster la position du mouvement en allant vers les nouveaux opérateurs du secteur du bois dont regorge la zone de Nkok. Car, d’après le président de la CPG, la zone de Nkok compte près de 50 entreprises spécialisées dans l’industrialisation du bois.
«C’est le sens de cette démarche d’ajuster la lecture de la CPG pour que nous soyons encore plus performants en termes de représentation réelle de notre économie.», poursuit-il.
En plus de la visibilité et du réseau de 300 entreprises membres du mouvement patronal dont vont bénéficier les entreprises, la CPG promet également aux futurs adhérents de Nkok, de travailler de manière à influencer l’amélioration continue du climat des affaires, la révision de certaines lois et de peser de tout son poids pour parvenir à l’apurement de la dette intérieure.
PcA