(Le Nouveau Gabon) - Pour les deux prochaines années, le gouvernement gabonais a décidé de mettre un terme au saupoudrage budgétaire, jusqu’ici pratiqué dans le pays. Cette méthode dont la contre-productivité a été éprouvée, sera remplacée par une programmation budgétaire plus réaliste qui, selon le directeur général du budget et des finances publiques (DGBFIP), permettra d’asseoir de meilleures bases de développement.
Ainsi, souligne Fabrice Anjoua Bongo Ondimba, le DGBFIP, les priorités gouvernementales, en matière de programmation budgétaire, seront consacrées tous les deux ans à quatre secteurs.
« Pour les deux prochaines années, et afin de rattraper notre retard, la priorité sera accordée à la santé, l’éducation, les infrastructures et la sécurité », précise le DGBFIP à la presse locale, dans une interview.
Cette nouvelle méthode, assure-t-il, a le mérite d’éviter le saupoudrage des crédits budgétaires, et d’assurer une meilleure orientation des ressources de l’Etat. Ce qui, selon les experts, constitue une avancée dans la planification du développement telle qu’elle était pratiquée autrefois à travers les plans quinquennaux.
Cette réforme budgétaire intervient à la suite de la mise à plat de la budgétisation par objectif de programme, décidée en Conseil des ministres, il y a quelques mois, du fait de nombreuses incohérences et contreperformances constatées dans sa mise en œuvre.
PcA