(Le Nouveau Gabon) - Réunis en assemblée générale ce mercredi 3 mai, les enseignants membres de l’ex Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (CONASYSED), ont décidé de reprendre le chemin des classes, dès le mardi 9 mai prochain, après un mouvement de grève entamé depuis plus de 6 mois.
Cette décision intervient à la suite du paiement des vacations 2016 et des arriérés de la Prime d’incitation à la performance (P.I.P) 2015, par le gouvernement, mais au prix de quelques préalables.
Il s’agit entre autres de l’observation de la grève tous les lundis jusqu’à «la réhabilitation de la CONASYSED illégalement dissoute, le rétablissement intégral des salaires de 807+19 enseignants suspendus de solde, le retrait de l’attestation spéciale de présence au poste, l’annulation des affectations et mutations arbitraires des délégués syndicaux de la CONASYSED, l’ouverture des véritables négociations aux fins de trouver des solutions durables aux points qui n’ont jusque-là pas trouvé des solutions, la levée de la menace de radiation illégale des enseignants.» a précisé Simon Ndong Edzo (photo), le délégué général de l’ex CONASYSED.
Toutefois, a-t-il poursuivi, «En cas de non prise en compte des préoccupations susmentionnées, sa structure se réserve le droit de revenir à une grève totale et d’appeler au boycott des examens et concours de fin d’année».
De toutes les manières, l’Assemblée générale a décidé de revoir ses positions, décidant ainsi d’emboîter le pas à leurs collègues membres du Syndicat national de l’éducation (SENA). Comme on peut le constater, le départ du ministre de l’Education nationale, Florentin Moussavou, exigé avant toute reprise de négociations avec le gouvernement n’est plus l’une des principaux points de leurs exigences.
Stéphane Billé