(Le Nouveau Gabon) - Les sénateurs viennent d’adopter deux projets de loi permettant à l’État gabonais de contracter deux emprunts. Le premier, d’un montant de 5,431 millions d’euros (3,6 milliards de FCFA), le sera auprès du Fonds international du développement agricole (Fida). Et le second, d’une valeur de 42, 895 millions d’euros (28,14 milliards de FCFA), le sera auprès de la banque Banco Santanter SA et de l’agence de crédit UKEF.
De manière spécifique, les 5,431 millions d’euros de la Fida sont destinés au financement du développement de la phase II du Projet de développement agricole et rural (PDAR 2) dans le Woleu-Ntem, la Ngounié et l’Ogooué-Ivindo.
Selon le ministre de l’Économie, Jean-Marie Ogandaga (photo), porteur de ces deux projets de loi, le prêt contracté auprès de la Fida est destiné aux populations rurales pauvres (petits producteurs, jeunes, femmes et peuples autochtones). Il devrait ainsi permettre d’augmenter la disponibilité et la diversification des produits alimentaires consommés localement comme le manioc, les fruits, les légumes et les protéines alimentaires.
Quant aux 42, 895 millions d’euros à contracter auprès de la banque Banco Santanter SA et de l’agence de crédit UKEF, ils seront alloués à « la conception, la réhabilitation et l’entretien des voies urbaines à Libreville, Owendo et Akanda », a indiqué le ministre, Jean-Marie Ogandaga. « Ces travaux d’un linéaire de 83 km, s’effectueront dans des zones et des quartiers à forte densité de population pour faciliter notamment leur accès aux services publics ».
La dette gabonaise au terme du troisième trimestre de l’année en cours affiche un montant de 5 107,3 milliards de FCFA ; soit 3 807,1 milliards de FCFA pour la dette extérieure et 1 300,2 milliards de FCFA pour la dette intérieure.
Stéphane Billé