(Le Nouveau Gabon) - Le deuxième vice-Premier ministre gabonais, ministre de la Justice, Séraphin Moundounga, a présenté sa démission du gouvernement.
« J'ai redouté que le Gabon puisse basculer dans la violence si les résultats étaient rendus publics sans qu'il ne soit procédé au recomptage des résultats, procès-verbal par procès-verbal de chaque bureau de vote. Ceci n'ayant pas pas eu lieu, le pays a basculé dans la violence et cette violence se poursuit de façon latente jusqu'à ce jour. »
Le ministre démissionnaire estime que la paix et la sécurité sont gravement menacés au Gabon et qu’à son inquiètude « il a été répondu que le recomptage n'était pas prévu par la loi électorale gabonaise ». M. Moundounga s’est également retiré du PDG, le parti d’Ali Bongo.
Selon le site Gabon Review, au Gabon, la loi organique de la Cour constitutionnelle permet au ministre de la Justice, entre autres, de faire annuler une élection.