Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Les Etats-Unis comptent fournir un stock d'antirétroviraux d'une valeur de 3,5 millions de dollars américains, soit un peu plus de 2,1 milliards de FCFA, destinée aux Personnes vivantes avec le VIH-Sida (PVVIH). Cette dotation était au centre d’une rencontre le 14 février dernier entre le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, et le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis, Ellen Thorburn.

Ce stock de médicaments permettra de ravitailler « gratuitement » les PVVIH qui, au cours de l’année 2022, ont vécu des moments difficiles du fait de la pénurie des antirétroviraux dans le pays, et même de la distribution des antirétroviraux périmés aux malades.

Pour résoudre ce problème de pénurie qui avait duré plusieurs mois, le Gabon a intégré en 2022 la plateforme internationale Wambo qui permettra au gouvernement gabonais d’acquérir des ARV à moindre coût. C’est une plateforme qui a été mise en place par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme et qui, d’après les autorités gabonaises, est une solution à ces pénuries.

Par ailleurs, au cours de la rencontre avec le ministre de la Santé, le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis a exprimé la volonté de son Gouvernement de soutenir la lutte contre la tuberculose au Gabon par la dotation d’une unité mobile de laboratoire, apprend-on.

SG

Pour préparer sa riposte à l’épidémie du virus Marburg qui a déjà fait plusieurs morts en Guinée équatoriale, le Gabon a activé la Cellule opérationnelle de riposte aux épidémies (CORE), a informé le ministère de la Santé le 14 février 2023.

Cette cellule du ministère de la Santé devrait travailler à l’élaboration d’un plan de contingence dont l’objectif est d’éviter tout cas de maladie à virus Marburg sur le territoire national. Dans cette optique, ledit plan doit proposer des actions concrètes en matière de surveillance épidémiologique, d’hygiène et assainissement, de diagnostic et surtout de communication des risques et engagement communautaire (CREC), indique le ministère de la Santé.

« À ce jour au Gabon, il n’y a aucune notification de cas ou de symptômes à virus Marburg sur le territoire gabonais. Le gouvernement a pris les dispositions nécessaires pour éviter au mieux, sa propagation dans notre pays », a affirmé le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong.

Pour le membre du gouvernement, la riposte contre cette maladie se fera en fonction des expériences passées. « Pendant la Covid-19, nous avons renforcé nos capacités en matière de prise en charge, de diagnostic, de suivi-évaluation et d’hygiène-assainissement. Nous avons des équipes outillées et formées pour faire face à toute épidémie. Nous allons nous servir des acquis de la Covid-19 pour pouvoir agir dans la province du Woleu-Ntem en cas d’éventuelle propagation », a affirmé le Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le virus Marburg est une maladie similaire à Ebola qui se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec les fluides corporels des personnes, surfaces et matériaux infectés.

« C’est une maladie qui se manifeste par des vomissements de sang, avec des diarrhées, la fatigue, une forte fièvre, des maux de tête sévères », a expliqué Dr Magaran Monzon Bagayoko, représentant résident de l’OMS au Gabon au terme d’une réunion avec le Premier ministre Alain-Claude Bile-By-Nze.

Selon l’OMS, il n’existe pour l’instant aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour lutter contre ce virus. Cependant, les soins de soutien tels que la réhydratation par voie orale ou intraveineuse, et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie.

SG

Le Gabon prévoit de réduire les effectifs au sein de la fonction publique en 2023, selon le projet de loi de finances de l’année en cours. Ainsi, le plafond des effectifs d’emplois des ministères, des autorités administratives indépendantes et des institutions est globalement arrêté à 102 399 agents, contre 104 184 en 2022 et 106 990 en 2021.

Cependant, cette baisse des effectifs n’impacte pas sur la masse salariale, qui, elle, pourrait plutôt augmenter au cours de cette année. Selon le projet de loi de finances 2023, la masse salariale indexée à ces effectifs est plafonnée à 691,1 milliards de FCFA contre 684 milliards de FCFA en 2022. Soit une augmentation de plus de 7,1 milliards de FCFA.

Cette hausse est de 10,3 milliards de FCFA dans les ministères. Et dans les institutions et autorités autonomes (Présidence, sénat, Haute autorité de la communication…), elle pourra être de 3,2 milliards de FCFA. Cette hausse est portée par la Médiature de la République, la Commission nationale des droits de l’Homme, le ministère de l’Intérieur... Tandis que la Haute autorité de la Communication, la primature, le ministère de la Justice… devraient voir leur masse salariale baisser.

« La hausse de la masse salariale au sein des établissements publics et assimilés est désormais conditionnée par la preuve de leur capacité à autofinancer, pendant au moins 15 ans, l’augmentation des charges de personnel induite par de nouveaux recrutements ou la revalorisation de leur grille salariale », indique le projet de loi de Finances 2023.

Par ailleurs, tous ces établissements publics et assimilés sont tenus de déclarer auprès des services du ministère en charge des Finances, le bilan et les résultats prévisionnels sur une période de 5 ans au moins et les états des dépenses de personnel comprenant les informations telles que la liste nominative du personnel et la grille salariale, l’état des salaires ou traitements annuels de chaque agent, le plan de gestion prévisionnelle des effectifs sur 15 ans, les fiches de postes de chaque agent, apprend-on.

SG

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Après un fléchissement de 4,9% au 3e trimestre 2022, les prix des produits agricoles exportés par les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) sont repartis à la hausse au cours du 4e trimestre. « L’indice a progressé de 1,6 % », souligne la banque centrale des pays de la Cemac (Beac) dans son Indice global des produits de base (ICCPB) exportés.

Cette tendance haussière, apprend-on, « s’explique par l’amélioration des perspectives de remontée de la demande mondiale de certains produits, en l’occurrence le cacao, le riz et la banane et, dans une moindre mesure, l’huile de palme et le caoutchouc, du fait de la reprise de la demande chinoise (premier importateur mondial de l’huile de palme et du caoutchouc) ».

Pour rappel, l’ICCPB est un indice fondé sur les cours de 20 produits de base exportés par les pays de la Cemac, représentant 90% des valeurs des exportations de cette communauté. Le panier se décompose en cinq grandes catégories : produits énergétiques, métaux et minéraux, produits forestiers, produits agricoles et produits de la pêche.

BRM

Ouverte officiellement par le président de la République Ali Bongo Ondimba le 13 février 2023, la concertation politique entre la majorité et l’opposition peine à démarrer effectivement. Et pour cause, les partis de l’opposition ne parviennent pas à s’accorder sur la liste des 40 membres qu’ils doivent choisir pour les représenter lors des travaux qui étaient censés démarrer effectivement ce 14 février 2023 à 16 heures à l’esplanade du ministère de la Défense.

« Il fallait pour le démarrage effectif des travaux que les deux camps politiques à savoir la majorité et l’opposition déposent auprès du ministre l’Intérieur au plus tard ce mardi à midi la liste de 30 représentants. Il se trouve que certains partis de l’opposition ont jugé ce quota insuffisant et donc leur préoccupation a été portée au président de la République qui, soucieux d’une participation plus inclusive, a porté le nombre de représentants de 30 à 40. À date nous avons reçu une liste consensuelle de la majorité et de nombreuses listes de la part de l’opposition », a expliqué le ministre de l’Intérieur.

Face à cette difficulté de l’opposition à se décider sur les membres devant prendre part aux travaux, « le chef d’État a accordé un délai supplémentaire à l’opposition afin qu’elle fasse parvenir au ministre de l’Intérieur une liste consensuelle. Mais, je me dois de signaler que l’opposition aujourd’hui est structurée en groupements ou en plateformes. Et qu’il est espéré et envisagé que ces différentes délégations soient représentées au sein de la délégation qui sera représentée au plus tard demain », poursuit le ministre de l’Intérieur.

C’est après avoir reçu la liste de l’opposition que ces travaux vont démarrer. Cette concertation devrait s’achever le 23 février prochain, et plusieurs Gabonais espèrent que l’opposition pourrait parvenir à trouver un accord afin que ces concertations se tiennent pour des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées dans le pays.

SG

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Grâce à son application de don de sang Ntchina, la Gabonaise Alvine Yeno, a été retenue parmi les 18 finalistes du prix Les Margaret édition 2023. Un prix qui récompense chaque année des femmes entrepreneurs et intrapreneurs en Europe et en Afrique, dont les projets et innovations répondent aux grands enjeux de la société.

La Gabonaise est finaliste dans la catégorie « Entrepreneure Afrique » avec deux autres jeunes dont la Camerounaise Nelly Chatué-Diop pour son application Ejara, et la Kenyane Maryanne Gichanga pour la technologie satellitaire Agritech Analytics.

Parmi les 18 finalistes sélectionnées, 6 d’entre elles seront données vainqueurs du prix Les Margaret et bénéficieront du programme d’accélération de croissance JFD (Journée de la femme digitale). Elles bénéficieront également d’une exposition médiatique valorisée à 1 million d’euros pendant 1 an, des opportunités de prises de parole à des événements internationaux de grande envergure, des sessions de coaching, mentoring, une assurance prévoyance, des mises en relation, des bourses d’études pour les Juniors, etc. Les 6 lauréates vont recevoir leur prix le 17 avril 2023 à Paris en France. 

Alvine Yeno est l’unique Gabonaise dans cette liste cette année. L’année dernière, ce sont deux Gabonaises qui avaient été retenues. Notamment, Ariane Akeret Soufiano, fondatrice et gérante de l’application CaPay qui au finish avait été lauréate dans la catégorie Entrepreneur Afrique.

L’application Ntchina a été conçue pour mettre en relation les donneurs et les demandeurs potentiels de sang. Une plateforme communautaire d’entraide de don de sang qui ambitionne de faire croître une communauté de donneurs de sang bénévoles accessible « gratuitement » aux demandeurs de sang à tout moment.

SG

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Après des augmentations respectives de 6,9% et 0,5% aux 2e et 3e trimestres 2022, les cours mondiaux des produits de base exportés par les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Tchad, RCA, Gabon et Guinée équatoriale) ont chuté de 13,4% au 4e trimestre 2022. « Cela s’explique par la forte décroissance des cours du baril de pétrole et du gaz naturel sur les marchés internationaux » au cours de la période, souligne la Beac dans son Indice global des produits de base (ICCPB) exportés par les pays de la Cemac.

Dans le détail, au cours de la période analysée, souligne le rapport de la banque centrale des pays de la Cemac, les cours mondiaux des produits énergétiques ont baissé de 18,8%, après une hausse de 2,9% enregistrée au 3e trimestre 2022. La baisse observée au 4e trimestre a principalement touché le gaz (-35,5%), tandis que le prix du baril de pétrole, lui, fléchissait de 11,6%.

Selon la Beac, cette contraction des cours est à mettre en relation avec l’augmentation des stocks européens de gaz naturel, soutenue par la réduction de la consommation de gaz des ménages et des industries, tournés vers les énergies renouvelables ; le ralentissement de la croissance mondiale ; les inquiétudes concernant une récession mondiale, et le maintien des restrictions pandémiques en Chine.

Pour rappel, l’ICCPB est un indice fondé sur les cours de 20 produits de base exportés par les pays de la Cemac, représentant 90% des valeurs des exportations de cette communauté. Le panier se décompose en cinq grandes catégories : produits énergétiques, métaux et minéraux, produits forestiers, produits agricoles et produits de la pêche.

BRM

Au cours de la première édition du Forum des entrepreneurs de la diaspora Meet Africa à Paris le 11 février 2023, l’autorité de la Zone d’investissement spéciale (ZIS) a vanté les opportunités d’investissements qu’offre cette zone notamment à la diaspora africaine.

À en croire l’autorité de la ZIS de Nkok, c’est une « véritable opportunité pour les investisseurs de la diaspora africaine et plus particulièrement gabonaise » notamment en termes d’infrastructures, d’incitations fiscales, de droits de douane favorables. Des opportunités qui se sont accrues avec le nouveau statut de la Zone, qui s’est mué en Zone d’investissement spéciale.

Selon le gouvernement, ce changement de statut permet à cette zone d’accueillir tous types d’entreprises pour la réalisation des activités industrielles, commerciales, agricoles, technologiques, touristiques, de recherche, d’éducation ainsi que de services, et dans laquelle les investisseurs détenteurs d’un des agréments prévus par la loi bénéficient ou non d’un régime privilégié.

La ZIS de Nkok regroupe aujourd’hui 144 entreprises de 16 pays opérant dans 70 secteurs industriels, dont un cluster dédié à la transformation du bois qui regroupe 84 entreprises, selon les données officielles.

MEET Africa (Mobilisation européenne pour l’entrepreneuriat en Afrique) est un projet de développement de l’entrepreneuriat de la diaspora entre l’Europe et l’Afrique, co-financé à hauteur de 8,5 millions d’euros par l’Union européenne et l’Agence française de développement.

SG

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Pour le développement de la zone agricole à forte productivité (ZAP) d’Andem, la société indienne AOM s’est engagée à investir plus de 30 milliards de FCFA, a-t-on appris au ministère de la Promotion des investissements. Cette enveloppe initiale est destinée « à la construction du site administratif, un centre de formation, des zones de stockage et de commercialisation, les logements sociaux, l’aménagement du site et le planting ». Selon les promoteurs, le projet devrait créer 1000 emplois en phase de construction et 2500 emplois en phase de développement agricole, apprend-on.

Le projet d’aménagement de cette zone agricole, située dans la province de l’Estuaire, a été confié à l’AOM suite à un contrat signé le 1er février 2023 avec le gouvernement gabonais. Cette ZAP fait partie des cinq agropoles créés par le Gabon en 2020 dans le but de parvenir à son autosuffisance alimentaire. Selon le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, le Gabon dépense chaque année entre 450 et 500 milliards de FCFA pour l’importation de produits agricoles.

Après le développement de la zone d’Andem, suivra celui des quatre autres que sont Kango dans la province de l’Estuaire, Idemba et Mboukou dans la Ngounié et Bifoun-Abanga dans le Moyen Ogooué. Les cinq ZAP représentent un total de 75 000 hectares de terres disponibles.

SG

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On a une estimation du budget nécessaire pour la tenue des trois élections (présidentielle, législatives et locales) que le Gabon doit organiser cette année. Selon les sources à la présidence de la République, elle est d’une centaine de milliards de FCFA. On ignore, pour l’instant, la répartition détaillée de ce budget, ni comment il sera mobilisé. Néanmoins, depuis 2022, une provision budgétaire est faite pour les élections. Elle était d’un peu plus de 9 milliards de FCFA en 2022 et est d’un peu plus 45 milliards cette année, selon la loi de finance 2023.

Les sommes budgétisées représentent donc seulement la moitié de la centaine de milliards de FCFA nécessaire pour le financement de ces trois scrutins. « Le président de la République a demandé de travailler sur les mécanismes qui permettront de réduire le coût de ces élections », souffle une source qui précise que la question devrait être abordée lors de la concertation majorité-opposition ouverte ce 13 février au Palais du bord de mer. Dans son discours d’ouverture, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a d’ailleurs indiqué que « les coûts engendrés pour chaque consultation électorale ralentissent le fonctionnement de l’État et impactent la vie d’une nation. (…) Il en découle alors comme une nécessité pour notre pays de mettre en œuvre des mécanismes moins dispendieux ».

L’alignement des mandats politiques et le plafonnement des fonds de campagne font aussi partie des sujets annoncés lors de cette rencontre qui devrait s’étendre sur dix jours. En ouvrant, les assises, le président de la République a aussi exprimé sa vision sur la question des mandats. Il s’est dit favorable à leur harmonisation sur le quinquennat, ce qui revient à ramener le mandat présidentiel de sept à cinq ans. « Telle est ma pensée, telle est ma vision. J’ai la conviction qu’au terme de vos réflexions, elle sera vôtre », se convainc Ali Bongo.

De manière générale, les échanges visent à « définir les bases de la préparation de scrutins aux lendemains apaisés », avait précisé le chef de l’État lors de son discours du 31 décembre 2022. « En clair, il s’agit d’une concertation portant sur les questions électorales et non d’un dialogue politique comme ce fut le cas à Angondjé en 2017 », insiste-t-on au Palais du bord de mer. Objectif : « prévenir tout incident postélectoral, comme le Gabon l’a vécu en 2016 (du fait d’une minorité) ».

Les propositions et suggestions issues de la concertation seront adressées aux autorités compétentes (gouvernement et/ou parlement) qui devront « trancher » et « retranscrire » « certaines » sous forme de textes réglementaires ou de lois.

Cette concertation est bipartisane. Elle réunit majorité et opposition qui ont deux jours pour désigner chacun leurs 30 délégués. Presque tous les principaux leaders politiques de la majorité et de l’opposition étaient présents à la cérémonie d’ouverture. Il reste maintenant à savoir si l’opposition ne claquera pas la porte des négociations pour faire un coup d’éclat. Une stratégie dont certains Gabonais interrogent l’efficacité.  

Aboudi Ottou

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