En marge du One Forest Summit, la société américaine 6 th Grain (6G) Corporation a signé avec le ministère de l’Agriculture le 1er mars 2023, un protocole d’accord en vue de numériser les exploitations agricoles du pays et identifier les producteurs. « Le projet vise à acquérir une vaste expertise dans le développement de solutions agricoles », a affirmé le ministre de l’Agriculture, Charles Mve Ellah.
Selon Dogad Dogoui, senior advisor de 6 th Grain, il est question à travers cet accord, de mettre sur le terrain, des enquêteurs qui iront dans les villages recenser les agriculteurs, leurs exploitations, leurs cultures, leurs difficultés. L’enquête de terrain mettra six mois, au terme de laquelle, un fichier des agriculteurs de tout le pays sera établi. Puis, les agriculteurs bénéficieront de formations et seront équipés « de téléphones qui leur permettront de remonter les informations auprès des autorités afin de faire part de leurs difficultés et de leur besoin », soutient Dogad Dogoui.
L’objectif de cette enquête qui se fera à partir du satellite et sur le sol est de recenser toutes les informations au sujet des exploitants agricoles, de centraliser toutes ces données afin de mieux les orienter dans le choix de culture et des intrants agricoles à exploiter en fonction des types et sol et des localités. Ce, pour un meilleur rendement, dans un contexte où le Gabon multiplie des stratégies pour accroître sa production agricole afin de réduire ses importations alimentaires. Ce projet est déjà appliqué en Zambie, apprend-on.
SG
Actuellement saturée, la décharge publique de Mindoubé, située dans le 5e arrondissement de Libreville, pourrait être réaménagée. En effet, un accord en vue de sa réhabilitation a été signé ce 1er mars 2023 à Libreville entre la France et le Gabon. C’était en marge du One Summit Forum qui s’achève ce 2 mars.
« L’objectif visé est la mobilisation des ressources financières pour bien mener ce projet qui aboutira à la transformation dudit site en un véritable centre de stockage et de tri de déchets selon les exigences internationales », a indiqué la mairie de Libreville. On ignore pour l’instant le coût du projet.
Si le projet se réalise, cette décharge, qui accueille l’ensemble des déchets collectés dans la ville de Libreville, devrait faire peau neuve. Ce qui devrait permettre d’améliorer les capacités de stockage des ordures ménagères et industrielles. Une bonne nouvelle pour la capitale gabonaise qui, très souvent, suffoque dans les ordures qui jonchent même la voie publique et obstruent la circulation dans certaines rues.
SG
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Le président français Emmanuel Macron est arrivé ce 1er mars 2023 à Libreville au Gabon pour prendre part au One Forest Summit, un sommet sur la préservation des forêts du bassin du fleuve Congo. Dès son arrivée, il a été reçu par son homologue gabonais.
C’est la première fois que le président Macron arrive au Gabon depuis qu’il est à la tête de la France. Et c’est la deuxième fois qu’un président français foule le sol de ce pays d’Afrique centrale depuis l’arrivée du président Ali Bongo au pouvoir en 2009. Le dernier voyage d’un président français (Nicolas Sarkozy) remonte à février 2010.
Cette visite du président français en terre gabonaise à cinq mois de la prochaine présidentielle, est considérée par une partie de l’opposition gabonaise et de la société civile comme un soutien à Ali Bongo en vue de cette élection prévue au mois d’aout prochain. Mais, pour le chef de l’État français, il n’en est rien. « Je ne viens pas faire un déplacement électoraliste. Et d’ailleurs, on parle à tout le monde, y compris aux opposants, et on continuera de le faire », a indiqué Emmanuel Macron en présentant le 27 février 2023, sa politique pour l’Afrique.
Au cours de sa visite en terre gabonaise, le président Macron va assister à la 2e journée du One Forest Summit ouvert ce 1er mars. Il va également inaugurer la nouvelle ambassade de la France au Gabon et remettre au président Ali Bongo Ondimba, une copie du fonds d’enregistrements sonores Mvet et Bwiti, effectués au Gabon entre 1954 et 1966 par Herbert Pepper, chercheur de l’Orstom (Office de la recherche scientifique et technique outre-mer), organisme aujourd’hui remplacé par l’IRD (Institut de recherche pour le développement).
Le Gabon est la première étape de la tournée africaine d’Emmanuel Macron. Après Libreville, il se rendra ensuite en Angola puis au Congo et en République démocratique du Congo dans le cadre de sa tournée en Afrique centrale.
Sandrine Gaingne
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Le Gabon séquestre chaque année plus de 140 millions de tonnes de carbone. Lors de la COP 27 en Égypte, 90 millions de tonnes de ces crédits carbone ont été validées de manière « définitive » par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (UNFCCC). Pourtant, ces crédits carbone peinent à être vendus sur le marché international, principalement auprès des pays occidentaux, a affirmé le ministre gabonais des Forêts au cours de la plénière d’ouverture du One Forest Summit qui s’est ouvert ce 1er mars 2023 à Libreville au Gabon.
« Ça fait trois mois que nos crédits carbone existent. Il y a le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) qui vend ces crédits. Mais, au niveau des États on n’a pas remarqué un grand engouement même si on a signé des accords internationaux au niveau de Paris. Le secteur privé vient nous voir et on est en négociations, mais, on est très déçu de la réaction des États », a déploré Lee White. En effet, « dès que le Gabon lance les discussions sur ses millions de crédits carbone avec les pays occidentaux, c’est silence radio », se plaint le ministre Lee White. Et pourtant, d’après Francis James, représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), les crédits carbone du Gabon sont de bonne qualité.
Selon Akim Daouda, l’administrateur directeur général du FGIS, la vente de ces crédits carbone aurait permis au Gabon de préserver la nature, de créer des emplois et de maintenir ce stock de carbone aussi élevé qu’il est, car ça coute de l’argent et des investissements de conserver sa forêt intacte. En effet, la vente des 90 millions de tonnes de crédits carbone aurait pu rapporter au Gabon environ 1,26 milliard de dollars soit 773,39 milliards de FCFA, le prix de la tonne de carbone étant estimé à environ 14 dollars sur le marché international selon le ministre gabonais des Forêts dans un récent entretien.
Le Gabon séquestre annuellement l’équivalent de 140 millions de tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 millions. Fort de cette différence de plus de 100 millions de tonnes de carbone, le Gabon ambitionne de vendre ses crédits carbone aux entreprises et États qui en ont besoin.
Le Gabon a néanmoins vu ses efforts récompensés en juin 2021 par la Norvège. Ce pays européen avait décidé de lui octroyer un financement de 17 millions de dollars, soit environ 9,3 milliards de FCFA, pour son engagement en faveur de la protection de ses forêts. Cette enveloppe représente la contrepartie du carbone supplémentaire séquestré entre 2016 et 2017, grâce aux mesures mises en œuvre par le gouvernement gabonais dans le but de lutter contre la déforestation et limiter les dérèglements climatiques.
Sandrine Gaingne
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Une semaine après la fin de la concertation politique au Gabon entre la majorité et l’opposition, l’heure est à l’évaluation des acquis et des avancées dont on pourrait mesurer l’importance lors des joutes électorales prévues cette année. Alors qu’une partie de l’opinion est dubitative quant à aux résultats positifs de cette messe politique, des leaders de l’opposition ne cachent pas leur satisfecit.
Au cours d’un point de presse, le groupe des 40 partis ayant pris part au conclave croit pouvoir tirer les marrons du feu à travers un certain nombre de réformes envisagées et qui devraient être formalisées en textes réglementaires. Il en est ainsi de la proportionnelle. Il s’agit d’un système électoral où le nombre de sièges à pourvoir dans un scrutin de liste est partagé en fonction du nombre de voix recueillies par les partis politiques en compétition. Il s’oppose au scrutin majoritaire en cours au Gabon ou le parti qui a le plus grand nombre de voix remporte tous les sièges.
Sans entrer dans les détails de la proposition faite à ce sujet lors de la concertation politique, ces opposants, leaders des partis au poids électoral relativement limité, ont dit espérer que cette réforme renforce leur représentativité au parlement et au sein des municipalités. « Ce que nous allons faire au niveau de l’opposition lors des législatives et municipales, c’est de faire en sorte que nous ayons une dose de proportionnelle, elle fera en sorte qu’on ait une meilleure représentativité de nos parties. Donc, pour nous, c’est une victoire », s’est réjoui Louis Marie Gondjout, président de l’Union nationale initiale.
Pour cette raison, les députés Séraphin Akouré Davin du parti les Démocrates et Serge Mabiala du Rassemblement héritage et modernité ont appelé à l’unité de l’opposition. Ces élus ont par ailleurs invité les Gabonais à s’inscrire massivement sur les listes électorales.
Alain Georges Banassoubek
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Jérôme Angouo, le nouveau président du conseil d’administration de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (Cnnii), a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions ce 28 février 2023. La cérémonie était présidée par le ministre des Transports, Brice Constant Paillat. Nommé lors du conseil des ministres du 1er février 2023, il remplace à ce poste Oumarou Baba Toukour qui lui succède à la présidence du conseil d’administration de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF).
Jérôme Angouo prend donc fonction au sein de cette société en difficulté et devra mettre à profit son expérience dans le secteur des transports pour aider à relever cette dernière comme le lui a indiqué le ministre des Transports lors de la passation des charges. « La Cnnii se trouve à un carrefour de son histoire où elle doit affronter des courants impétueux. La Cnnii fonctionne aujourd’hui avec le minimum. Il faut de l’inventivité, de la créativité, de l’audace et par-dessus tout, il faut du courage. Je pense que toutes ces qualités, vous les cristallisez », a indiqué le ministre Brice Constant Paillat. D’après lui, « la direction ainsi que tous les agents de la Cnnii auront besoin de votre expérience, votre expertise, votre chaleur. Parce que dans les moments difficiles comme ceux que traverse la Cnnii, on a aussi besoin de la chaleur des uns et des autres, de la sérénité, d’une communication fluide qui ne soit pas parasitée par des considérations individuelles. Monsieur Angouo, le gouvernement attend de vous que comme vous l’avez fait dans vos fonctions précédentes, que vous soyez pleinement impliqué dans le redressement de la Cnnii », a-t-il poursuivi.
Et conscient du challenge qu’il devra relever pour atteindre ces objectifs, Jérôme Angouo s’est dit optimiste quant à l’avenir de cette structure. « La Cnnii est une structure stratégique dans le cadre du développement de notre nation. C’est un outil qui doit être pérennisé dans les aspects exploitation, commerciaux et sociaux. Sur le plan de l’évolution, sur le plan stratégique et commercial, je suis convaincu qu’avec le dynamisme des équipes, nous serons très bientôt sur la bonne voie », a-t-il affirmé.
Oumarou Baba Toukour a également montré son optimisme pour cette société sur laquelle il fondait beaucoup d’espoir et qu’il laisse avec le regret de n’avoir pas pu la redresser. « La Cnnii dispose d’un atout indéniable ». Et malgré les difficultés qu’elle traverse, « nous restons optimistes quant à l’avenir de notre armement national. Mais, cela exige que toutes les parties engagées dans cette aventure assument leur part de responsabilité, à commencer par l’État, en favorisant les investissements nécessaires à la relance de cet outil ». D’après Oumarou Baba Toukour, son objectif de relancer la Cnnii n’a pas été atteint à cause de plusieurs aléas. Entre autres, le retard de la matérialisation de nombreux investissements prévus et un certain nombre d’avaries subies par les navires de l’entreprise en 2022. Le nouveau PCA devra donc travailler avec la direction de l’entreprise pour faire face à ces difficultés et sauver la Cnnii de la faillite.
SG
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Le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, a reçu en audience hier 28 février, une délégation conduite par le Premier Ministre de la Papouasie Nouvelle-Guinée, James Marane, en prélude au sommet sur One All Forest. Au menu des échanges, des sujets d’intérêt commun entre la République gabonaise et ce pays de l’Océanie. Notamment des questions de développement, de biodiversité, de préservation et de gestion durable des forêts tropicales. Les deux pays présentent des similitudes. Leurs territoires sont notamment couverts à 75% de massifs forestiers et par conséquent réservoir inépuisable de carbone.
« Pour rappel, le Gabon et la Papouasie-Nouvelle-Guinée entretiennent une convergence de vues au niveau multilatéral, sur les Questions environnementales et climatiques, exprimées lors de la 15e Conférence des Parties (COP 15), à Copenhague, et lors de la COP 21 à Paris. Les deux personnalités ont notamment évoqué la nécessité de créer une coalition forte de pays forestiers pour la préservation et l’exploitation durable des forêts. En leurs qualités de pays du Bassin du Congo-Ogooué et de la forêt amazonienne, dotés d’un couvert forestier important », précise la direction de la communication présidentielle.
Un partenariat entre les deux pays au vu des enjeux du sommet de Libreville devrait se traduire par leur ambition de jouer un rôle de premier plan dans la préservation des forêts. « Ce que nous avons en commun en héritage en tant que nations forestières, c’est l’oxygène. Nous sommes confrontés au même défi, le fait que nous soyons venus ici est une preuve du respect de la visibilité et des efforts du gouvernement et du président en matière forestière. Mais plus encore, nous essayons de faire en sorte que tous les pays forestiers parlent d’une seule voix, car nous possédons une empreinte carbone importante », a expliqué James Marane au sortir de l’audience avec le chef de l’État gabonais.
AGB
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Au cours d’une audience avec le ministre de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya, ce 28 février 2023, Daniel Freihofer, chef de mission adjoint de l'ambassade de Suisse au Gabon, a montré l’intérêt de son pays à investir au Gabon. Les domaines ciblés par les Suisses sont l’agro-industrie, les infrastructures, l’énergie, les mines, etc.
Pour le diplomate helvétique, les différentes réformes engagées par le Gabon dans le but d’améliorer son environnement des affaires sont favorables à l’investissement. En effet, ces dernières années, le Gabon a mis en place plusieurs réformes qui facilitent entre autres la création d’entreprises, et qui ont permis de rationaliser le processus d’octroi du permis de construire. Des réformes qui incluent également des facilités pour le raccordement à l’électricité, le commerce transfrontalier, le transfert de propriété et la justice commerciale…
L’objectif du Gabon à travers ces réformes est de diversifier davantage son économie et accélérer sa transformation, en réduisant sa dépendance au pétrole et attirer plus d’investissements. Dans cette veine, la Suisse comme d'autres pays se présente donc comme un partenaire pour le développement économique du pays, la création des richesses et des emplois.
SG
Au cours de l’année 2022, la balance commerciale entre le Gabon et la France a été déficitaire en défaveur du Gabon, selon les données de la direction générale du Trésor français. En effet, le pays d’Ali Bongo Ondimba a acheté en France des marchandises d’une valeur de 536 millions d’Euros (345,9 milliards de FCFA). Ces importations sont en hausse de 32 % en 2022 après une baisse de 12,5 % en 2020, suivie d’une stagnation (+0,75 %) en 2021 selon la même source.
Parallèlement, le pays d’Afrique centrale a vendu en France des marchandises pour une valeur numéraire de 310 millions d’Euros (203,8 milliards de FCFA) en 2022, en hausse de 92 %. « Cette hausse est principalement liée à la très forte croissance des importations d’hydrocarbures naturels et des produits des industries extractives (+161 % par rapport à 2021) mais également à un effet-prix causé par la hausse des cours de certains produits importés par la France (hydrocarbures, bois…) », indique la direction générale du Trésor français.
Les importations du Gabon de la France sont constituées pour l’essentiel de produits agricoles et des industries agroalimentaires (20 %), des biens d’équipement (équipement mécanique, matériel électrique, électronique et informatique) (27 % du total en 2022), biens intermédiaires (25 %), et produits pharmaceutiques (10 %) que le Gabon. Et les produits vendus par le Gabon en France sont les hydrocarbures naturels (43 %), les minerais métalliques (24 %) et le bois (31 %) au cours de la période sous-revue.
SG
Pendant son séjour en terre gabonaise dans le cadre du One Forest Summit, le président français Emmanuel Macron mènera plusieurs activités. Dans son agenda, il est prévu entre autres, la remise au président Ali Bongo Ondimba, d’une copie du fonds d’enregistrements sonores, effectué au Gabon entre 1954 et 1966 par Herbert Pepper, chercheur de l’Orstom (Office de la recherche scientifique et technique outre-mer), organisme aujourd’hui remplacé par l’IRD (Institut de recherche pour le développement).
Il s’agit « du fonds ethnomusicologique Pepper et Sallée composé de 900 séquences sonores représentant plus de 700 heures d’enregistrement, collectées entre 1954 et 1970 au Gabon. Tous les pans de la tradition orale et musicale gabonaise y sont représentés : pièces musicales réalisées avec les groupes majeurs d’instruments utilisés par les principales ethnies du pays, chants, contes, épopées (“Mvet”), cérémonies cultuelles (“Bwiti”) et rites initiatiques, etc. », indique un document de l’Élysée consacré au One Forest Summit.
En effet, ce sont les autorités gabonaises qui avaient demandé une duplication des originaux de ces œuvres en 2005, afin qu’elles ne se détériorent pas. Un disque dur contenant la copie de toutes ces archives sera donc remis aux autorités gabonaises, et une base de données a été créée et sera mise à disposition de la communauté universitaire du pays, apprend-on.
En dehors de cette activité, le président français va inaugurer la nouvelle ambassade de France à Libreville. Il s’agit d’un nouveau bâtiment dont la construction a été décidée en 2013 dans le but de regrouper dans un même bâtiment la chancellerie politique, le consulat général et la trésorerie, pour une rationalisation des espaces et des moyens, un meilleur accueil du public, et une sécurité renforcée.
SG
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