Mesdames, Messieurs,
Le lundi 27 février 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10h00 au Palais de la Présidence de la République.
Au moment où notre pays se prépare à accueillir le One Forest Summit, du 1er au 2 mars prochain, marqué par un très haut niveau de délégations officielles attendues ainsi que des thématiques à aborder, le Conseil des Ministres a tenu à présenter au Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, les félicitations du Gouvernement et du Peuple gabonais pour son impulsion manifeste dans le rôle moteur joué par notre pays quant à la préservation de la biodiversité mondiale avec en point d’orgue l’organisation de cette importante rencontre.
Le One Forest Summit mobilise tous les acteurs engagés dans la protection des forêts dont les États, les Organisations internationales, les chercheurs, les entreprises et acteurs financiers, les ONG, entre autres participants.
Au regard de l’importance de cet événement international qui est une grande première sur le Continent africain et un privilège pour notre pays, le Conseil des Ministres invite les populations ainsi que les professionnels des secteurs touristiques et des services en général, à réserver un accueil à la dimension de l’hospitalité chaleureuse caractéristique du Gabon.
Poursuivant les travaux, le Conseil des Ministres a vivement marqué son soutien et ses encouragements au Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, pour son dynamisme en faveur du rayonnement constant de la diplomatie gabonaise aussi bien au niveau régional, continental qu’international.
En effet, le 25 février 2023, le Président de la République, Chef de l’État, a pris part, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, au XXIIe Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Economique des d’États de l’Afrique Centrale (CEEAC).
Cette Session Ordinaire a été marquée par la passation des charges entre Leurs Excellences Ali BONGO ONDIMBA, Président en Exercice entrant de la CEEAC et Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo, Président en Exercice sortant.
Ce déplacement a été l’occasion pour le Chef de l’État, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de s’entretenir en tête-à-tête avec Ses Homologues de la République du Tchad, le Général Mahamat Idriss DEBY ITNO et de la République Démocratique du Congo, le Président Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Au cours de ces deux rencontres, les échanges ont porté sur le développement de nouveaux axes de coopération entre leurs pays respectifs, ainsi que sur les sujets qui seront abordés lors du One Forest Summit, prévu à Libreville.
Sur un tout autre plan, le Président de la République, Chef de l’État, a reçu du 20 au 21 février 2023, Son Excellence Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger, en visite de Travail et d’Amitié dans notre pays.
Au cours de leur entretien, les deux Chefs d’État ont examiné les questions d’intérêt commun et se sont réjouis de leur parfaite convergence de vues sur les questions climatiques et sécuritaires.
Aussi, tenant compte des relations d’amitié et de fraternité ayant prévalu lors de leurs échanges, les deux Chefs d’État ont convenu de redynamiser la coopération bilatérale entre le Gabon et le Niger notamment par l’organisation d’une Commission mixte de coopération.
Par ailleurs, le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a procédé, le 23 février 2023, à la clôture de la Concertation politique qui s’est tenue durant dix jours et à laquelle les partis politiques et groupements de partis politiques légalement reconnus de la Majorité et de l’Opposition ont pris part.
À cet effet, le Président de la République s’est félicité du bon déroulement des travaux tout en réaffirmant au Conseil des Ministres son engagement de traduire en textes législatifs et réglementaires les recommandations consensuelles entre la Majorité et l’Opposition ainsi que la mise en place d’un Comité de suivi de la Concertation.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LÉGISLATIFS ET RÈGLEMENTAIRES
Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :
MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
– le projet de loi autorisant la ratification de la
Convention de l’Union Africaine sur la coopération transfrontalière.
Le présent projet de loi, autorise la ratification de la Convention suscitée aux fins de la mise en œuvre des initiatives du Programme Frontières de l’Union Africaine.
Ce programme vise la promotion de la coopération transfrontalière au niveau local, sous régional et régional, le règlement pacifique des différends frontaliers, y compris la délimitation, la démarcation et la réaffirmation des frontières entre les États Parties.
Le texte indiqué permet ainsi à notre pays d’être partie prenante d’un cadre continental qui œuvre à faciliter le développement des régions frontalières ainsi que la libre circulation des personnes et des biens.
MINISTÈRE DE LA DECENTRALISATION, DE LA COHESION ET DUDEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES
– le projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement de la Commission Nationale de la Coopération Décentralisée.
Le projet de texte indiqué définit le cadre juridique de la Commission Nationale de la Coopération Décentralisée, en abrégé « CNCD », de remplir sa mission en tant qu’instance de régulation qui veille à ce que les actions menées par les collectivités locales avec des partenaires étrangers respectent les engagements internationaux du Gabon et se limitent au domaine de compétence des collectivités locales.
Aussi, ledit projet de texte, définit-il entres autres, les attributions du CNCD, les formes de coopération décentralisée, les règles de régularités, les actes de coopération décentralisée, les conditions d’éligibilité de tout projet de coopération décentralisée internationale.
MINISTÈRE DU COMMERCE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, CHARGÉ DE L’ENTREPRENEURIAT NATIONAL ET DE L’ÉCONOMIE SOCIALE
– le projet de loi portant orientation de l’Economie Sociale et Solidaire en République Gabonaise.
Le présent projet de loi, pris en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, s’inscrit dans le cadre de la conception et de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’Economie Sociale et Solidaire du Gabon.
Ce projet de loi vise la mise en place d’un cadre juridique commun d’orientation nationale pour faire de l’Economie Sociale et Solidaire un secteur à part entière de l’économie nationale qui participe à la création d’emplois et de richesses, notamment la lutte contre la précarité et l’inclusion sociale des populations exerçant dans ledit secteur.
– le projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Comité national de Suivi de la Sous-Traitance.
Le présent projet de décret, pris en application des dispositions de l’article 25 de l’ordonnance n° 003/PR/2021 du 26 janvier 2021 portant réglementation de la sous-traitance, ratifié par la loi n° 024/2021 du 29 novembre 2021 s’inscrit dans le contexte des réformes juridiques de promotion des Petites et Moyennes Entreprises et de la volonté du Gouvernement de leur faciliter l’accès à la sous-traitance des marchés publics.
Le Comité national de Suivi de la Sous-Traitance aura pour objectif de suivre l’exécution des politiques gouvernementales en matière de sous-traitance.
A ce titre, le Comité national de Suivi de la SousTraitance est chargé, entre autres, de contrôler le respect des principes de la sous-traitance sur les appels d’offre initiés par l’État et les Collectivités locales auprès des administrations compétentes.
Pour son fonctionnement, le Comité national de Suivi de la Sous-Traitance comprend :
– le Comité de Pilotage ; – le Comité technique.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS.
– le projet de décret portant les modalités relatives à la demande, à la délivrance, à la suspension ou retrait de l’agrément des associations sportives.
Le projet de décret visé pris en application des dispositions de l’article 60 de la loi n° 033/2020 du 22 mars 2021 portant Orientation de la Politique
Nationale du Sport et de l’Éducation physique en République Gabonaise détermine les conditions d’octroi ou de délivrance de l’agrément, de la procédure à suivre par la demande d’octroi et fixe les modalités de suspension et de retrait d’agrément technique.
Ce projet de texte conditionne désormais la délivrance d’un agrément technique pour l’exercice de toute activité par les associations sportives, l’organisation de toute compétition sportive, la construction ou l’édification de toute structure ou infrastructure relative à la pratique des activités physiques et sportives.
Pour la délivrance dudit agrément, le projet de texte en objet définit le régime de l’autorisation préalable conférée au Ministère de la Jeunesse et des Sports.
MINISTÈRE DU TOURISME
– le projet de décret fixant les missions, la composition et l’organisation du Conseil National du Tourisme.
Ce projet de décret, pris en application des dispositions de la loi n° 034/2020 du 22 mars 2021 portant réglementation du Secteur Tourisme en République Gabonaise, vient abroger les décrets n° 1116/PR/MTAT du 24 0ctobre 1981 portant création et attributions d’un Conseil National du Tourisme et n° 001208/PR/MTAT du 10 novembre 1981 portant création et attributions d’un Comité Interministériel du Tourisme.
Aussi, le nouveau cadre juridique porté par la loi susmentionnée opère-t-il la refonte des deux structures en une seule en créant le Conseil National du Tourisme qui regroupera désormais, en plus de départements ministériels concernés, les organisations privées exerçant dans le secteur du tourisme.
Pour son organisation, le Conseil National du Tourisme comprend :
– le Comité Stratégique ; – le Comité technique ; – le Secrétariat Permanent.
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE LA SECURITE ALIMENTAIRE, CHARGE DE LA VALORISATION DE LA RURALITE
– projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Conseil National Semencier.
Ce projet de décret est pris en application de l’article n° 8 de la loi n° 14/2021 du 11 août 2021 portant politique semencière végétale en République Gabonaise.
Le Conseil National Semencier, en abrégé CNS est un organe consultatif chargé de donner un avis sur la commercialisation, le contrôle de qualité, la certification des semences et des obtentions végétales.
À cet effet, le CNS assiste le Ministre de l’Agriculture dans la mise en œuvre de la politique semencière nationale et des règlements des États de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) en la matière.
Pour son fonctionnement le CNS est composé des experts de différents départements ministériels concernés par les activités du secteur semencier, notamment ceux de la Recherche Scientifique, du Commerce et des Eaux et Forêts, des Douanes, du Budget, de l’Agriculture, de la Normalisation et de la Propriété Intellectuelle.
MINISTÈRE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES PARTENARIATS PUBLIS-PRIVES, CHARGE DE L’AMELIORATION DE L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES
– le projet de décret portant désignation de l’organe de régulation des contrats de partenariat public-privé et précisant la mission attachée.
Ce projet de décret, pris en application des dispositions de l’article 6 de l’ordonnance n° 009/PR/2016 du 11 février 2016 relative aux partenariats public-privé, vient compléter le dispositif réglementaire existant.
À cet effet, l’Agence de Régulation des Marchés Publics est désignée organe de régulation des contrats de partenariats public-privé.
Par les dispositions dudit projet de texte, l’Agence est chargée du règlement des contentieux non juridictionnels susceptibles de naitre lors de la phase d’attribution des contrats de partenariat public privé, notamment en cas de non-respect des principes de liberté d’accès, d’égalité de traitement, d’objectivité, de concurrence et de transparence des procédures et du respect des règles de bonne gouvernance.
MINISTÈRE DE L’HABITAT ET DE L’URBANISME
– le projet de décret portant réorganisation de la Direction Générale de l’Habitat et du Logement.
– le projet de décret portant réorganisation de la Direction Générale des Travaux Topographiques et du Cadastre.
– le projet de décret portant réorganisation de la Direction Générale de l’Urbanisme et des Aménagements Fonciers.
La réorganisation consacrée par les projets de décret susmentionnés porte sur la redéfinition des attributions et de l’organisation des trois (3) Directions Générales ci-après :
– la Direction Générale de l’Habitat et du Logement, en abrégé DGHL, dont le rôle est de proposer et assurer la mise en œuvre des politiques publiques du Gouvernement dans les domaines de l’Habitat et du Logement.
– la Direction Générale des Travaux Topographiques et du Cadastre, en abrégé
DGTTC, assure la mise en œuvre des politiques publiques du Gouvernement en matière des Travaux Topographiques.
– la Direction Générale de l’Urbanisme et des aménagements Fonciers, en abrégé DGUAF, assure la mise en œuvre des politiques publiques du Gouvernement en matière d’Urbanisme et des Aménagements Fonciers.
Pour leur fonctionnement, les Directions
Générales indiquées se composent ainsi qu’il suit :
– les Services d’appui ;
– les Directions ;
– les Services Territoriaux.
AU TITRE DES MISSIONS-SÉMINAIRES ET CONFÉRENCES
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
MINISTÈRE DES EAUX, DES FORETS, DE LA MER, DE L’ENVIRONNEMENT, CHARGE DU PLAN CLIMAT ET DU PLAN D’AFFECTATION DES TERRES
Au terme des interventions des membres du Gouvernement relatives à l’organisation du Sommet international One Forest Summit, co-organisé par le Gabon et la France, prévu les 1er et 2 mars 2023 à Libreville, le Conseil des Ministres a pris bonne note des mesures et dispositions prises pour l’organisation dudit Sommet.
Il est à noter que ce Sommet vise à intensifier le dialogue et la coopération entre les trois Bassins forestiers et les pays en développement pour renforcer la préservation et la gestion durable des forêts tropicales en s’appuyant sur les initiatives existantes, mais également en faisant émerger des solutions innovantes.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
MINISTÈRE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDÉPENDANTES
SÉNAT
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
– Secrétaire Général Adjoint : M. Loïck Albert MICKOTO, précédemment Directeur Général des Services législatifs, en remplacement de Madame ANGUE BIYOGO Brigitte, admise à faire valoir ses droits à la retraite.
MINISTÈRE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU TRAVAIL
CABINET DU MINISTRE
– Directeur de Cabinet : Mme. Yémalin Victoire
HOUNGBEDJI épouse OGOUEBANDJA
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
CABINET CIVIL DU MINISTRE
– Conseiller Diplomatique : M. Eugène Williams
MENSAN.
– Conseiller technique : Mme Brigitte OTOUMOLONGUI.
MINISTÈRE DU COMMERCE, DES PETITES
ET MOYENNES, CHARGÉ DE
L’ENTREPRENEURIAT NATIONAL ET DE
L’ÉCONOMIE SOCIALE
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
– Chargés d’Études :
DIRECTION GÉNÉRALE DU COMMERCE
– Secrétaire Particulière du Directeur Général :
Mme Patricia ABENG NDONG.
DIRECTION DES INSPECTIONS ET DU CONTENTIEUX
– Directeur : M. Jerry MAKANGA.
– Directeur Adjoint : Mme Sandra Leaticia ZENG.
– Chef de Service des Inspections et Enquêtes Commerciales : M. BOUBA MOUHAMADOU.
DIRECTION DU COMMERCE EXTÉRIEUR
– Directeur : Mme Georgina MEKUI MENGUI.
– Chef de Service Relations Economiques et Commerciales Internationales : M. Louis Stéphane AUNOUVIET NZINGA.
– Chef de Service Commerce des Services : Mme Marina GNINGONE.
– Chef de Service Règlementation Enquête Commerciale : M. Jean Daniel BILO’O TSINGA.
CELLULES DE SUIVI
– Responsables :
DIRECTION DU COMMERCE INTÉRIEUR
– Directeur : Mme Horpy Chancia OBONE ASSOUMOU épouse EBACKAUD.
– Chef de Service Règlementation : Mme Ernestine BIDZIME ANGO.
BUREAU DE COMMERCE ZONE
INDUSTRIELLE DE NKOK
– Chef de Bureau : M. Hudes MBA MINKO.
– Chef de Bureau Adjoint : Mme Angèle AVEYRA.
MINISTÈRE DU PETROLE ET DU GAZ
SOCIÉTÉ GABONAISE D’ENTREPOSAGE DES PRODUITS PETROLIERS (SGPP)
DIRECTION GÉNÉRALE
– Conseillers du Directeur de Général :
Par ailleurs, M. Balthazar MBADOU, précédemment Conseiller du Directeur Général, est remis à la disposition de son administration d’origine
GAB’OIL
DIRECTION GENERALE
– Conseiller du Directeur Général : M. Serge Mesmin MBELE.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
OFFICE NATIONAL DE DEVELOPPEMENT DES SPORTS ET DE LA CULTURE
– Directeur Administratif et Financier : M. Ange Sylvère DIECKO.
MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE
NUMERIQUE
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller Diplomatique : Mme Simone
Prudence MANDEME MOUKENZA
MINISTÈRE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS
CAISSE DES PENSIONS DES PENSIONS ET DE PRESTATIONS FAMILIALES (CPPF)
DIRECTION GÉNÉRALE
– Conseiller du Directeur Général : Mme Inelle Brenda EPOUTA épouse ANEGUE OKILI.
MINISTÈRE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS DES PARTENARIATS
PUBLICS-PRIVES, CHARGE DE
L’AMELIORATION DE
L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES
CABINET DU MINISTRE
– Directeur de Cabinet : M. Levi Martial MIDEPANI.
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme.
Jennifer MBOMA.
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme. Lucile Hélène NTSAME OBIANG épouse ABOGHE.
– Conseiller Juridique : Mme. Gislaine NGOUA OBIANG épouse APANGA.
– Conseiller en Communication : M. Aimé Sancerre NZIENGUI.
– Conseiller Financier : M. Yann Steeve MEFANRE.
– Conseiller Diplomatique : M. Barthélémy LEBOUSSI.
– Conseiller technique en Charge de la Promotion des Investissements et de l’Amélioration du Cadre des Affaires : M.
Arthur LONDO PANGO.
– Conseiller technique en Charge des Partenariats Privés – Publics : M. Jeff BOUBANGA MIGOLET.
– Secrétaires de Cabinet :
Mmes.
– Chargé d’Études : M. Cléophas IKOUYOU BIYOKELA.
– Chargée d’Études : Mme. Grace Valencia KIKI FOUROU.
– Chargé de Missions : M. Kevin YOSSANGOYE MOUNIENGUET.
– Chargée de Missions : Mme. Fatoumata Annette CONDE MBENGA.
– Chef du Protocole : M. Lilian Hulrich MOUANDZA.
– Aide de Camp : Sergent-chef Major Yannick
MEYO ME NDONG.
-Agents de Sécurité :
– Chauffeur Particulier du Ministre : M.
Pamphile EYI MEZUI.
MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE CHARGÉ DE LA FORMATION CIVIQUE
CABINET DU MINISTRE DÉLÉGUÉ
– Directeur de Cabinet : M. Serge Célestin DELICAT.
– Secrétaire Particulière : Mme D’Avila Bénédicte ONGOUNDOU.
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :
– Secrétaires de Cabinet :
– Chargés d’Études : MM. :
-Chef du Protocole : M. Budelu Teddy PAMBO -
BOUANGA.
– Chargés de Missions :
– Aide de Camp : Maréchal des Logis Chef Landry MAVOUNGOU.
– Agents de Sécurité :
– Chauffeur Particulier du Ministre Délégué :
Judicaël Eric MIKODJI IPOUMA.
MINISTÈRE DE L’ÉNERGIE ET DES
RESSOURCES HYDRAULIQUES
SOCIÉTÉ D’ÉLECTRICITÉ DE TÉLÉPHONE ET
D’EAU DU GABON (SETEG)
DIRECTION GÉNÉRALE
– Directeur Général Adjoint : M. Jean Martin
MANDAULT.
CONSEIL NATIONAL DE L’EAU ET DE L’ÉLECTRICITÉ (CNEE)
DIRECTION GÉNÉRALE
– Conseiller du Directeur Général : M. Blaise EDIMO.
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
CONSEIL GABONAIS DES CHARGEURS
DIRECTION GÉNÉRALE
– Conseiller du Directeur Général : M. Jean Louis MAGANGA.
OFFICE DES PORTS ET RADES DU GABON
DIRECTION GÉNÉRALE
– Conseiller du Directeur Général : Mme Virginie BAKISSI PEMBA
MINISTÈRE DE L’HABITAT ET DE
L’URBANISME
INSPECTION GÉNÉRALE DES SERVICES
– Inspecteur Général des Services : Mme Mariam Stella NDZEDI NGOMA.
– Inspecteur Général des Services Adjoint : M.
Jean-Baptiste OBAME NTOUTOUME.
– Inspecteur : M. Vincent ZUE.
SECRETARIAT GENERAL
– Chargé d’études : M. Giscard PEME.
DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES JURIDIQUES
– Directeur : M. Fabrice EKEGUE
BIYOGHO
– Directeur Adjoint : M. Théodore MATHA
ME KWAOU.
DIRECTION CENTRALE DE LA COMMUNICATION
SERVICE PORTAIL DU MINISTÈRE ET COMMUNICATION ELECTRONIQUE
– Chef de Service : Mme Endurance
MENGUE M’ONDO.
DIRECTION GÉNÉRALE DE L’URBANISME ET DES AMÉNAGEMENTS FONCIERS
– Directeur Général : Mme Célestine MBOUMBOU BOUANGA.
– Directeur Général Adjoint : M. Christian Doris EBANG MBA.
DIRECTION CENTRALE DES RESSOURCES HUMAINES
SERVICE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
– Chef de Service : M. Guy Serge EFO.
DIRECTION GÉNÉRALE DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE
– Directeur Général : M. Modeste MBOUMBA NZIENGUI.
– Directeur Général Adjoint : M. Didier
MOUNDZIEGOU.
SERVICE DES PROCÉDURES
D’ATTRIBUTION DES TERRAINS
– Chef de Service : M. Franck Alain EVOUEMENZEING.
DIRECTION GÉNÉRALE DE L’HABITAT ET DU LOGEMENT
– Directeur Général : M. Jacob Eric TSINGA.
– Directeur Général Adjoint : M. Jean Pierre MIBESSI.
DIRECTION GÉNÉRALE À LA VILLE
– Directeur Général : M. André OGNANE EBANG.
– Directeur Général Adjoint : M. Judicaël
TSOUMBOUNGOULOU.
DIRECTION GÉNÉRALE DE L’OBSERVATOIRE URBAIN
– Directeur Général : M. Yvon P. L.
NZIENGUI.
– Directeur Général Adjoint : Mme Corine
NTOUTOUME OWONE.
SERVICES DECONCENTRES
DIRECTION PROVINCIALE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME, DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE DE L’ESTUAIRE
SERVICE DÉPARTEMENT DU KOMO
KANGO :
– Chef de Service : M. Fortunin Gatien
MAYOMBO.
SERVICE DÉPARTEMENT DU KOMOMONDAH
SERVICE DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE
– Chef de Service : Mme DJAMILATOU.
SERVICE DE L’URBANISME ET DES
AMÉNAGEMENTS FONCIERS
– Chef de Service : M. Lain Ulrich NGONSSAGA MOUKOKOULO,
Ingénieur des Techniques Urbaines.
SERVICE DE L’HABITAT ET DU LOGEMENT
– Chef de Service : M. Cherif Boubacar BODIAN OKAMBA, Ingénieur des
Techniques Topographiques.
SERVICES DE LA LÉGISLATION ET DU CONTENTIEUX
– Chef de Service : Mme Marlyse Colombe MITSIGHAMISSILI, Ingénieur des Techniques Urbaines.
DIRECTION PROVINCIALE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME, DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE DU HAUT-OGOOUÉ
SERVICE DÉPARTEMENT DE LA LÉBOMBI-LEYOU
– Chef de Service : M. Sédric Régis
ITOUMBA, Technicien Topographe ;
SERVICE DÉPARTEMENT DE LÉCONILEKONI
– Chef de Service : M. Arnold Lun Dorus YAKA, Technicien Topographe.
SERVICE DÉPARTEMENTAL DES PLATEAUX
– Chef de Service : M. Guy Aimé OBAME, Ingénieur des Techniques Géomètre et Analyste Programmeur.
SERVICE DÉPARTEMENTAL DE LA MPASSA
SERVICE DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE
– Chef de Service : M. Wenceslas ABAGHA MEYE, Ingénieur des Techniques
Topographiques.
SERVICE DE L’URBANISME ET DES AMÉNAGEMENTS FONCIERS
– Chef de Service : M. Arnaud BOUKA,
Ingénieur des Techniques Urbaines ;
SERVICE DE L’HABITAT ET DU LOGEMENT
– Chef de Service : M. Leger MOUABY
EKANGUI, Technicien Urbaniste
SERVICE DE LA LÉGISLATION ET DU CONTENTIEUX
– Chef de Service : Mme Léaticia MOUBOUYI BOUPEMA KOUAMINA,
Ingénieur des Techniques Urbaines.
DIRECTION PROVINCIALE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME, DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE DU MOYEN-OGOOUÉ
– Directeur Provincial : M. Constant MENGUE NDONG, Architecte Urbaniste.
SERVICE DÉPARTEMENTAL DE L’ABANGABIGNÉ
– Chef de Service : M Kevin Boris MOUNANGA, Ingénieur des Techniques
Génie-Civil.
SERVICE DÉPARTEMENTAL DE L’OGOOUÉ DES LACS
SERVICE DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE
– Chef de Service : M. Edgar Vianney ONDO MBENG.
SERVICE DE L’URBANISME ET DES AMÉNAGEMENT FONCIERS
– Chef de Service : M. Sosthène ENGOUNA ONTSANGA, Ingénieur des Techniques Urbaines.
SERVICE DE L’HABITAT ET DU LOGEMENT
– Chef du de Service : M. Roland TSONGA, Ingénieur Urbaniste.
SERVICE DE LA LÉGISLATION ET DU
CONTENTIEUX
– Chef de Service : Mme Olaf-Leri-Fatina
M’VABOUA-NTSANTOU, Ingénieur des
Techniques Urbaines.
DIRECTION PROVINCIALE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME, DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE DE LA NGOUNIÉ.
– Directeur Provincial : M. Herman Vivien PENGA PEPPE.
SERVICE DÉPARTEMENT DE LA LOUETSIWANO :
– Chef de Service : M. Arlien LEKANDA, Ingénieur des Techniques Topographiques.
SERVICE DÉPARTEMENT DE LA DOLA :
– Chef de Service : M. Fortunin Gatien
MAYOMBO.
SERVICE DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE
– Chef de Service : M. Borel Audiberthy NVOUMBI NGOUBILI, Ingénieur des
Techniques Topographiques.
SERVICE DE L’URBANISME ET DES AMÉNAGEMENTS FONCIERS
– Chef de Service : Mme Flore Natacha LOUNDOU, Ingénieur des Techniques Urbanismes.
SERVICE DE L’HABITAT ET DU LOGEMENT :
– Chef de Service : M. Constant Esdras BOUMBOU, Technicien Topographe.
SERVICE DE LA LÉGISLATION ET DU CONTENTIEUX
– Chef de Service : M. Fleur Edo BIBOUTOU BIKOUATI, Ingénieur Géomètre.
DIRECTION PROVINCIALE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME, DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE DE LA NYANGA.
– Directeur Provincial : M. Délys Thierry
WALKER TEMA.
SERVICE DÉPARTEMENTAL DE LA BASSEBANIO
– Chef de Service : M. Réné BABALA.
SERVICE DÉPARTEMENTAL DE MOUGOUTSI
– Chef de Service : M. Abraham NZAMBA, Ingénieur des Techniques Topographiques.
SERVICE DE L’URBANISME ET DES
AMÉNAGEMENT FONCIERS
– Chef de Service : Mme Chery Hermélinda MAGUENDJI NZENGUI, Ingénieur des
Techniques Urbaines.
SERVICE DE L’HABITAT ET DU LOGEMENT
– Chef de Service : M. Aristide MACKOLANY, Technicien
Topographique.
SERVICE DE LA LÉGISLATION ET DU CONTENTIEUX
– Chef de Service : M. Landry Chanel BEKAKAYE BONGOUDA, Technicien
Urbanisme.
DIRECTION PROVINCIALE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME, DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE DE L’OGOOUÉ-IVINDO
– Directeur Provincial : M. Igor Davy BABOLONGO, Ingénieur des Techniques Géographes et Urbaines.
SERVICE DÉPARTEMENTAL DE LA LOPÉ
– Chef de Service : M. Germain IDIATA, Ingénieur des Techniques en Génie Civil.
SERVICE DÉPARTEMENTAL DE L’IVINDO
SERVICE DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRES.
– Chef de Service : M. Porcel MAYI TSAMBA, Ingénieur des Techniques
Topographiques.
SERVICE DE L’URBANISME ET DES AMÉNAGEMENTS FONCIERS
– Chef de Service : M. Gauthier Bérole KOUNGOU, Ingénieur des Techniques
Urbaines.
SERVICE DE L’HABITAT ET DU LOGEMENT :
– Chef de Service : M. Eddy NZAMBA OKENKALI, Technicien Topographe.
SERVICE DE LA LÉGISLATION ET DU CONTENTIEUX :
– Chef de Service : M. Aimé Serge MABIKA MAGANGA, Ingénieur des Techniques
Urbaines.
DIRECTION PROVINCIALE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME, DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE DE L’OGOOUÉ-LOLO
– Directeur Provincial : M. Axel Térence POUGHIDI NDZONGHA, Ingénieur
Economiste et de la Statisticien Urbaine.
SERVICE DÉPARTEMENTAL DE MULUNDU
– Chef de Service : Mme Pamela Karen MABOUMANA, Ingénieur des Techniques Urbaine
SERVICE DÉPARTEMENTAL DE LA LOMBO-
BOUENGUIDI
– Chef de Service : M. Armel Gaëtan TEMBO LIBINDZOU, Technicien Urbaniste.
SERVICE DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE
– Chef de Service : M. Thierry MOUANDZA, Ingénieur des Techniques Topographiques.
SERVICE DE L’URBANISME ET DES
AMÉNAGEMENTS FONCIERS
– Chef de Service : M Alain MABADIKA ABUI, Ingénieur des Techniques Urbaines.
SERVICE DE L’HABITAT ET DU LOGEMENT
– Chef de Service : M. Elie Arnaud MOUSSAVOU MOUKETOU, Ingénieur des Techniques, Génie Civile et Bâtiment.
SERVICE DE LA LÉGISLATION ET DU CONTENTIEUX
– Chef de Service : M. Boris Roger NGOUA ESSONO, Ingénieur des Techniques Topographiques.
DIRECTION PROVINCIALE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME, DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE DE L’OGOOUÉ-MARITIME
SERVICE DÉPARTEMENTAL D’ETIMBOUÉ
– Chef de Service : Mme Vera Benedy BARASSOUAGA, Ingénieur des Techniques Urbaines.
SERVICE DÉPARTEMENTAL DE NDOUNGOU
– Chef de Service : M. Lilian Ulrich RENGOLA AULELEY, Ingénieur des
Techniques Topographiques.
SERVICE DÉPARTEMENTAL DE BENDJÉ
– Chef de Service des Travaux Topographiques et du Cadastre : M. Guillaume Narvelin LEMBODJOH, Ingénieur des Techniques Topographiques.
SERVICE DE L’URBANISME ET DES AMÉNAGEMENTS FONCIERS
– Chef de Service : M. Gaël Junior MVOULA OYOUGUI, Ingénieur des Techniques Urbaines
SERVICE DE L’HABITAT ET DU LOGEMENT
– Chef de Service : M. Cyriaque MADOUNGOU BOUDOUNGA,
Technicien Topographe.
SERVICE DE LA LÉGISLATIVE ET DU CONTENTIEUX
– Chef de Service : Mme Audrey
MOUGHOLA, Technicien Urbaines.
DIRECTION PROVINCIALE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME, DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE DU WOLEU-NTEM
– Directeur Provincial : M. Anicet MOMBO, Ingénieur Géographe Urbaine.
SERVICE DÉPARTEMENTAL DU NTEM
– Chef de Service : M. Franck Nicaise MBOUISSOU, Technicien Topographe.
SERVICE DÉPARTEMENTAL D’OKANO
– Chef de Service : M. Franklin BE-MBA, Technicien Géomètre.
SERVICE DÉPARTEMENTAL DU WOLEU SERVICE DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE
– Chef de Service : Mme Marie Jules KOUSSOU, Ingénieur des Techniques Topographiques.
SERVICE DE L’URBANISME ET DES AMÉNAGEMENTS FONCIERS
– Chef de Service : M. Soumaré KOMBILA MOUSSA, Ingénieur des Techniques Urbaines.
SERVICE DE L’HABITAT ET DU LOGEMENT
– Chef de Service : M. Roger BIPOLO, Technicien Topographe.
SERVICE DE LA LÉGISLATION ET DU CONTENTIEUX
– Chef de Service : Mme Flore Vanessa NZIENGUI, Ingénieur des Techniques Urbaines.
AGENCE NATIONALE DE L’URBANISME,
DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRE
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SECRETARIAT GENERAL
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En présentant ce 27 février 2023, sa politique pour l’Afrique, le président de la République française a tenu à lever toute équivoque sur les véritables raisons de son arrivée à Libreville dans les jours prochains. « Je ne viens pas faire un déplacement électoraliste. Et d’ailleurs, on parle à tout le monde, y compris aux opposants, et on continuera de le faire », a affirmé Emmanuel Macron en réponse à la question de savoir s’il entendait les critiques faites sur sa venue au Gabon à quelques mois de la présidentielle.
En effet, si le président français vient à Libreville pour le One Forest Summit, co-organisé les 1er et 2 mars par la France et le Gabon, des Gabonais membres de l’opposition ou de la société civile soutiennent que ce déplacement est fait à des fins politiques. Pour ces derniers, il est question de soutenir le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans la perspective de la prochaine élection présidentielle prévue en aout prochain.
« Pour moi, l’objectif de ce sommet, et c’est pourquoi j’assume pleinement de le faire maintenant, comme on en a pris l’engagement à Charm el-Cheikh (en Égypte NDLR), c’est d’abord de mettre en place nos objectifs des différentes COP et surtout de réussir à valoriser le capital naturel dont ces économies (des pays du bassin du Congo) disposent à profusion. Et c’est l’un des grands paradoxes. On sait rémunérer les reforestations dans nos modèles nationaux et internationaux. Mais, on rémunère très mal le fait de protéger ce qu’on a, ces réservoirs de biodiversité », a expliqué le président français.
En effet, le One Forest Summit a pour objectif de donner aux grands pays forestiers des solutions « très concrètes » pour leur permettre de tirer des bénéfices économiques de politiques protectrices des forêts. Il est notamment question de rémunérer les pays qui réduisent la déforestation ou reboisent et augmentent ainsi les capacités de séquestration de leurs forêts (Redd+).
Le One Forest Summit mobilise tous les acteurs engagés dans la protection des forêts (États, organisations internationales, chercheurs, entreprises, financiers, ONG…).
Sandrine Gaingne
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Le Gabon ne devrait pas vivre des élections à deux tours cette année. Lors de la concertation politique majorité-opposition qui s’est achevée le 23 février 2023, les participants ont proposé la modification de l’article 4 de Constitution afin de revenir à des élections présidentielles et parlementaires à un tour. Cette demande figure dont dans la liste des propositions issues de ces assises que le président de la République, Ali Bongo, s’est engagé de traduire dans le droit positif du pays.
Aux yeux de certains gabonais, cette perspective apparait comme un recul démocratique. Mais pour les partis présents lors de la concertation politique, il s’agit plutôt d’une proposition responsable et réaliste qui vient répondre à l’ambition des autorités de réduire les couts des élections au Gabon. « Une élection à deux tours coute cher, il faut le reconnaitre », indique Théophile Makita Niembo, président du Rassemblement pour l’alternance pacifique et l’indépendance démocratique (Rapid).
Réductions des couts et des délais
En effet, selon les projections officielles, sans cette réforme, les trois élections (présidentielle, législatives et locales) prévues cette année devraient couter une centaine de milliards de FCFA au pays. Dans un contexte de crise, les autorités estiment que les économies induites par le retour aux élections présidentielles et parlementaires à un tour devraient permettre de réaliser des projets pour le pays.
La réduction du temps consacré à l’organisation des élections est aussi évoquée. « Il y a des pays où il s’est écoulé plusieurs mois entre le premier et le second tour. Et pendant toute cette période, le pays est crispé, cristallisé et la crise s’installe. Tout ceci a conduit à des affrontements y compris armés. Or notre pays n’en a pas besoin. Nous avons donc fait le choix responsable de revenir à une élection à un tour », a affirmé le Premier ministre, Alain Claude Bilie By Nze, au cours d’une rencontre avec la presse le 24 février dernier.
Par ailleurs, d’après le chef du gouvernement, il est difficile dans une élection à deux tours de tout organiser en 10 jours après les résultats du premier tour comme prévu par les textes. Notamment, remobiliser l’administration, les électeurs, redéployer les urnes, retourner les bulletins, redéployer les enveloppes sur le territoire et mener la campagne. « Au Gabon, 9 provinces à parcourir en 10 jours ce n’est pas possible. Donc, nous avons pensé qu’il n’était pas indispensable, de fixer dans le texte des éléments qui pouvaient être porteurs de distraction et de difficultés », explique le chef du gouvernement. Et de poursuivre : « dans les pays où les élections sont à deux tours, 80% de ceux qui sont élus sont ceux qui sont arrivés en tête au premier tour. Car, au premier tour on choisit et au second tour, on élimine ». Un avis également partagé par Théophile Makita Niembo.
Questions
Cependant, pour une partie de l’opposition gabonaise et de la société civile, ces raisons ne sont pas convaincantes. « À qui veut-on faire croire que la question budgétaire justifie le recul de la démocratie qui caractérise cette décision ? Les motivations sont ailleurs. Le Gabon n’a-t-il pas organisé une CAN en 2017 alors le Gabon n’était pas programmé pour ? Combien de stades ont été construits pour deux CAN en 5 ans d’intervalle qui croupissent dans la misère ? Quel est le rythme d’emprunts pour des projets moins importants que l’instauration d’une réelle démocratie qui va assainir le climat social délétère même pour les investissements ? La majorité redoute juste la défaite de leur champion et évite les recours », soutient par exemple Marc Ona, un acteur de la société civile.
La décision de passer des élections présidentielles et parlementaires à deux tours avait été prise lors du dialogue politique d’Angondje en 2017, puis traduit en texte dans la constitution du pays.
Sandrine Gaingne
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La compagnie aérienne gabonaise Afrijet vient de lancer des recrutements au sein de ses agences dans six pays en Afrique centrale et de l’Ouest dont le Gabon, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Bénin, la République démocratique du Congo (RDC) et le Congo.
Au Gabon, la compagnie recherche un responsable des opérations sol adjoint, un responsable gestion de la navigation adjoint, un responsable financier, du personnel navigant commercial, et un chef d’escale.
Le poste de chef d’escale est également ouvert au Bénin, au Congo, en Guinée équatoriale et en République démocratique du Congo. Aussi recherché, un country manager au Congo, un responsable financier pour sa filiale du Cameroun.
Afrijet ne donne pas de détails sur les conditions à remplir pour le dépôt des candidatures qui peut se faire à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Mais, selon une source au sein de la compagnie, les dossiers doivent être constitués des copies des diplômes, des attestations d’emplois et de stages, car les candidats doivent avoir un minimum de deux ans d’expérience dans les postes sollicités.
La compagnie aérienne veut renforcer ses équipes dans un contexte où elle travaille au renforcement de ses dessertes sur le continent. Dans ce cadre, la compagnie a ouvert une ligne vers Bata en Guinée équatoriale au mois de novembre 2022 en plus de celles déjà desservies par la compagnie. À savoir, Libreville, Franceville et Port-Gentil au Gabon ; Douala et Yaoundé au Cameroun ; Pointe-Noire et Brazzaville au Congo ; Cotonou au Bénin, ainsi que Malabo en Guinée Équatoriale.
SG
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Selon une résolution de la réunion du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), signée le 7 novembre 2022, le processus de retrait de la circulation des billets de banque de la gamme 92 (photo) débute dans la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) le 1er mars 2023, c’est-à-dire dans 48 heures. À compter de cette date-là, jusqu’au 31 mai 2023, les détenteurs de ces billets pourront les échanger aux guichets des banques et dans les services de la Beac, l’institut d’émission commun aux six pays de la Cemac.
À partir du 1er juin 2023, ces billets ne seront échangés que dans les services de la Beac. Ceci jusqu’au 31 mai 2024, soit durant une période d’un an. Dès le 1er juin 2024, ces billets seront démonétisés, c’est-à-dire qu’ils ne pourront plus être échangés nulle part, parce que désormais non valables dans les transactions économiques.
En clair, à compter du 1er juin 2024, ne seront désormais valables dans la zone Cemac que les billets de banque de la gamme 2002, ainsi que les nouveaux billets officiellement mis en circulation depuis le 15 décembre 2022.
BRM
L’Assemblée nationale du Gabon abrite, du 27 au 28 février 2023, la 3e Conférence internationale du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repar-AC), et la Conférence des présidents des Alliances parlementaires d’Afrique centrale pour la Sécurité alimentaire et nutritionnelle (Rapac-SAN). Deux événements au cours desquels les parlementaires de la sous-région essayeront de trouver des solutions à la lutte contre le changement climatique et la sécurité alimentaire dans la sous-région.
Sous le thème « l’action parlementaire face aux défis environnementaux émergents de la sous-région », la conférence du Repar-AC sera l’occasion pour les parlementaires de débattre autour de la gestion durable des forêts d’Afrique centrale, de prendre position sur les grandes préoccupations en matière d’environnement (changements climatiques, biodiversité, conflit Homme-Faune, lutte contre la désertification, gestion de l’écosystème aquatique, etc.). Il s’agira aussi pour les participants d’élaborer leur contribution pour le « One Forest Summit » prévu à Libreville dès le 1er mars 2023.
Cette 3e conférence du Repar-AC se tient concomitamment à la Conférence des présidents du Rapac-SAN. Un événement au cours duquel les parlementaires vont redéfinir leur rôle dans la lutte pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique centrale, dans un contexte où 60,7 millions de personnes demeurent en insécurité alimentaire dans la sous-région, selon des chiffres officiels de 2021. Une situation renforcée par la crise alimentaire née de la Covid-19, et aujourd'hui par le conflit Russo-Ukrainien.
« Les derniers développements internationaux ont montré que chaque État doit développer des stratégies de production agricole responsables, afin de disposer d’un grenier (…) Il est important que les parlementaires se saisissent de ces types de rencontres pour tendre vers l’objectif de zéro faim dans le monde », a indiqué l’honorable Angélique Ngoma, députée à l’Assemblée nationale du Gabon.
Ces deux conférences parlementaires se tiennent à quelques heures du One forest summit consacré à la préservation et la valorisation des forêts du bassin du fleuve Congo, et coorganisé par la France et le Gabon.
SG
Le président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a pris, le 25 février 2023, les commandes de la présidence tournante de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Il remplace Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, son homologue de la République démocratique du Congo, qui lui a remis le flambeau au cours du 22e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC.
Le président gabonais assurera la présidence de la CEEAC pour une période d’un an conformément aux statuts de l’institution sous-régionale. Selon la communication présidentielle, au cours de ce mandat, il portera une attention particulière sur les chantiers du financement de l’Organisation communautaire et la préservation de la forêt.
D’ailleurs, au cours de sa prise de parole en tant que nouveau président de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba a attiré l’attention de ses pairs sur la nécessité́ d’agir de manière collective, avec détermination et solidarité́ face aux défis qui menacent le continent. Il s’agit pour l’instance régionale de lutter contre les effets du changement climatique, les menaces sécuritaires et la piraterie maritime. « Qu’il s’agisse des forêts tropicales équatoriales ou des écosystèmes du Sahel avec sa grande muraille verte, nous faisons partie de la solution aux changements climatiques. Pour cela, nous devons agir ensemble et maintenant », a-t-il déclaré́.
Le chef de l’État gabonais prend la tête de la CEEAC au moment où Libreville s’apprête à accueillir le One Forest Summit qui se tiendra à Libreville au début du mois mars.
SG
La société française Meridiam a sollicité l’Agence multilatérale de garantie des investissements (Miga) pour garantir ses investissements dans le projet de réhabilitation de la transgabonaise au Gabon, a annoncé cette institution du groupe de la Banque mondiale dans un communiqué rendu public le 22 février dernier.
« L’investisseur a demandé la garantie de la Miga à hauteur de 67,5 millions d’euros (un peu plus de 44 milliards de FCFA, NDLR) contre les risques de restriction de transfert, d’expropriation, de rupture de contrat, de guerre et de troubles civils, pour une période pouvant aller jusqu’à 15 ans », indique la Miga dont la mission est de promouvoir les investissements dans les pays en développement.
Cette garantie devra couvrir leurs investissements en fonds propres, quasi-fonds propres et prêts d’actionnaires dans la Société autoroutière du Gabon (SAG) pour la réhabilitation, l’exploitation et l’entretien de cette infrastructure routière, soutient la Miga.
La transgabonaise est une route devant relier Libreville et Franceville sur 780 kilomètres. Les travaux sont financés à hauteur de 600 milliards de FCFA par Méridiam et Arise à travers leur filiale SAG. Une fois achevée, cette route devra permettre de développer les échanges entre les provinces et créer des emplois.
SG
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Le gouvernement vient d’instaurer une nouvelle mercuriale dans la vente du ciment au départ de l’usine, chez les grossistes et les détaillants dans l’ensemble des chefs-lieux de provinces du pays hors transport, apprend-on dans un arrêté signé conjointement, le 17 février 2023, par le ministre du Développement industriel, celui de l’Économie et celui du Commerce. Cette nouvelle mercuriale fixe le prix plafond de vente à la tonne (20 sacs de 50 kg) et par sac du ciment « CEM II 32.5 et CEM II 42.5 » qui varient d’une ville à une autre.
Ainsi, le prix du ciment acheté à l’usine toutes taxes comprises et hors transport est fixé à Akanda, chef-lieu de la province de l’Estuaire à 86 000 FCFA et 91 000 FCFA, à Franceville à 125 000 FCFA et 129 000 FCFA, à Port-Gentil à 95 000 FCFA et 99 000 FCFA et à Oyem à 104 000 FCFA et 108 000 FCFA.
Et les prix chez les grossistes varient de 91 000 à 151 500 FCFA en fonction du type de ciment et de la ville. Notamment, à 91 000 et 96 000 FCFA à Akanda, 129 000 et 133 000 FCFA à Franceville, 120 300 et 130 000 400 FCFA à Mouila, et de 142 000 à 151 500 à Koulamoutou. Quant aux prix de détail, ils varient de 4750 FCFA à 8000 FCFA dans le pays.
À travers cette nouvelle mercuriale, le gouvernement veut contrôler les prix du ciment sur le marché gabonais, qui ont crû depuis 2022 en raison notamment de la hausse des couts du fret et du clinker, matière de base pour la production du ciment à l’international, et la hausse des couts de la TVA sur le ciment. À noter que la loi de finances 2023 prévoit une baisse de la TVA sur ce produit.
D’après le gouvernement, tout contrevenant à cette nouvelle mercuriale sera poursuivi et sanctionné conformément aux dispositions des textes en vigueur.
SG
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Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a clôturé hier 23 février 2023, la concertation politique entamée 10 jours plus tôt entre les partis politiques de la majorité et de l’opposition. Dans son discours de clôture, il a promis que les propositions formulées par les partis politiques à l’issue des travaux « seront, dans le strict respect des règles, retranscrites dans notre droit positif, sous forme de lois ou autres », a-t-il affirmé.
Et pour « m’assurer, vous assurer, de l’effectivité de cette retranscription, un comité de suivi sera mis en place. Sa vocation est double : veiller à ce que toutes, je dis bien, toutes les propositions soient prises en considération ; et veiller à ce qu’aucune, je ne dis bien aucune, proposition ne soit dénaturée », a promis le chef de l’État.
Propositions
En effet, au cours de cette concertation politique, plusieurs propositions ont été faites par les partis politiques représentés par 70 délégués sur les 80 attendus. Selon Laurent Angue Mezui, l’un des co-rapporteurs pour l’opposition, les partis ont entre autres proposé que la durée de tous les mandats politiques soit harmonisée à cinq ans comme l’a suggéré le président de la République à l’ouverture des travaux de cette concertation politique. « Quelle que soit l’intention de la majorité, nous estimons que 5 ans, c’est mieux que 7 ans. C’est une proposition alléchante qu’ils nous ont faite, et on n’a pas lésiné sur les moyens pour donner notre accord total », a affirmé Théophile Makita Niembo, président du Rassemblement pour l’alternance pacifique et l’indépendance démocratique (RAPID).
Aussi, les partis politiques se sont accordés sur le maintien de la non-limitation des mandats politiques. Cependant, l’opposition espère que cette disposition sera revue. « Nous pensons qu’il est temps aujourd’hui qu’on limite les mandats. Donc, il est important que les partis de la majorité et de l’opposition conviennent de ce que quand quelqu’un est élu, que ce soit pour deux mandats », a affirmé Théophile Makita Niembo.
Ils se sont également accordés pour la baisse du montant de la caution de candidature aux élections présidentielles, sénatoriales, législatives et locales. Soit, de 20 millions de FCFA à 10 millions de FCFA pour les candidats à la présidence de la République, de 500 0000 FCFA à 350 000 FCFA les élections législatives et sénatoriales, et de 350 000 FCFA à 250 000 FCFA pour les élections locales.
Les partis politiques ont aussi trouvé un consensus pour le passage du délai d’enrôlement de 45 à 30 jours, la nomination des sénateurs par le président de la République de manière équitable entre les deux camps politiques, l’accord sur l’achèvement du chantier de l’introduction de la biométrie dans le processus électoral, l’accord de principe sur l’examen des mesures d’apaisement, le maintien du statu quo pour le financement des campagnes électorales, et l’adoption du scrutin à un tour pour toutes les élections politiques…
Réflexions approfondies
Malgré ces consensus trouvés au cours de la concertation politique, plusieurs points sont restés en suspens. Notamment, la problématique du financement des partis politiques et leurs réformes, la possibilité pour les citoyens-électeurs de s’inscrire en tous lieux du territoire, à l’instar de ce qui se fait déjà pour la radiation, et l’assouplissement des conditions d’organisation des réunions publiques par la modification des textes législatifs et réglementaires y relatifs… Sur ces points, des réflexions seront approfondies dans le cadre du comité de suivi mis en place par la concertation, a-t-on appris.
Cependant, sur la question de l’élection du président de la République par les grands électeurs (élus du peuple) proposée par la majorité, l’opposition s’est opposée. « Nous avons tout de suite rejeté cette proposition. Parce que nous estimons que dans un État comme le nôtre, on est trop jeune pour laisser la responsabilité à 143 personnes pour désigner à eux seuls un chef d’État, parce que nous savons comment ces 143 personnes sont élues. Si nous avions les mêmes moyens, il n’est pas évident que ces 143 personnes seraient à l’Assemblée nationale. Tant que les élections ne sont pas transparentes au Gabon en termes de limitation de fonds de campagne, il est hors de question que les députés aillent élire les chefs d’État », a commenté le président du parti Rapid.
Ainsi, la concertation politique s’est achevée avec toutes ces propositions, qui, comme l’espèrent les partis politiques de la majorité et de l’opposition, permettront au Gabon d’avoir des élections apaisées au cours des prochains mois.
Sandrine Gaingne
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