La Banque africaine de développement (BAD), l’un des bailleurs de fonds du projet de réaménagement de la Transgabonaise, a visité il y a quelques jours ce chantier routier. L’objectif de cette visite était de réaliser une évaluation des travaux. Ce qui a consisté notamment, à examiner les actions mises en place dans le plan d’accompagnement des Personnes affectées par le projet (PAP). « Ce plan est très important pour les riverains et toutes les personnes touchées par nos travaux. Sur l’ensemble de notre chantier, nous avons pris un soin particulier à respecter les meilleurs standards internationaux. C’est notre engagement pour tous et nous rendons des comptes en transparence », explique la Société autoroutière du Gabon (SAG), filiale de Meridiam et d’Arise qui finance les travaux.
Il a été également question de vérifier l’avancement des travaux en cours et estimer les investissements nécessaires pour la suite. « Sur le terrain, ensemble, nous sommes allés à la rencontre de ceux qui font la route, des employés gabonais comme de notre prestataire Afcons. Nous avons pu démontrer l’excellence du travail et faire le point sur les prochaines étapes du chantier », soutient la SAG.
Pour l’instant, le projet est dans sa première phase et consiste à la réhabilitation de 81 km entre le pk24 et le pk105. Elle sera livrée prochainement selon les autorités gabonaises. La deuxième phase de ce projet comprend les tronçons Nsile-Bifoun (63 km) et Bifoun-Ndjolé (56 km). Elle sera lancée au premier semestre 2023 courant, d’après le chef du gouvernement. Selon les prévisions gouvernementales, cette route devrait être livrée au cours de cette année 2023.
La Transgabonaise permet de relier Libreville à Franceville. C’est une route qui comporte des tronçons dégradés avec notamment la présence des nids-de-poule et ornières. Ce qui pénalise les usagers. Le réaménagement de cette route a donc pour objectifs de désenclaver les zones rurales, de soutenir l’économie du Gabon et de faciliter le mouvement des biens et des personnes dans le pays.
SG
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La Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) a radié le 17 février 2023, la Société d’investissement pour l’agriculture tropicale du Gabon (SIAT Gabon), de sa cote officielle, informe la société boursière. De ce fait, les 201 395 actions de la filiale du groupe belge éponyme, inscrites sur son compartiment Actions ont été supprimées de la cote de la Bvmac, suite à une injonction de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), apprend-on.
La Bvmac laisse entendre que SIAT Gabon aurait violé certaines dispositions de la réglementation boursière. Car, le régulateur a pris cette décision en s’appuyant sur le règlement du 21 juillet 2022 portant organisation et fonctionnement du marché financier de l’Afrique centrale (articles 17, 19, 28 et 117), et du Règlement général de la Bvmac (articles 21 & 22). Par exemple, l’article 21 de ce règlement exige aux émetteurs dont les valeurs mobilières sont inscrites sur l’un des compartiments de la cote de désigner un responsable des relations avec les investisseurs et le public en général et de communiquer l’identité de ces responsables à la Bvmac.
Pour sa part, l’article 22 du même texte fait obligation à l’émetteur de valeurs mobilières, de respecter les limites qui lui ont été fixées lors de l’Admission relativement au montant du capital social devant être libéré, au nombre d’actionnaires et aux pourcentages de diffusion des valeurs dans le public. Et donc, ces dispositions et bien d’autres semblent ne pas avoir été respectées par SIAT Gabon. Ce qui a donc conduit à sa radiation.
Suite à cette décision, la Bvmac invite les titulaires des actions de SIAT Gabon, à se rapprocher des principaux dirigeants de la société « en vue des formalités de leur incorporation dans le noyau dur des actionnaires inscrits au nominatif pur dans le grand livre de la société, ou de tout autre traitement que le Groupe SIAT Belgique voudrait bien leur réserver ».
Cette décision de radier SIAT Gabon de la cote de la Bvmac intervient dans un contexte où la société traverse une crise due notamment à la baisse du prix de son produit phare Hévéa sur le marché international et la perte des principaux acheteurs suite à la crise Covid, ainsi que les grèves répétitives de son personnel… Ce qui a impacté les performances de l’entreprise notamment et la filière caoutchouc dont le volume usiné en 2021 a baissé de 25 % à 5 496 tonnes en 2021, selon des données du ministère de l’Économie.
Société anonyme filiale du Groupe SIAT, SIAT Gabon a été créée le 05 avril 2004 au terme du processus de privatisation des entités parapubliques Agrogabon - Hévégab et le Ranch de la Nyanga avec un capital de 54 milliards de FCFA. SIAT Gabon est le leader de l’industrie agroalimentaire au Gabon et est présent dans deux domaines d’activités : l’hévéa et l’élevage.
SG
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Clôturées le 13 janvier 2023 conformément au calendrier officiel, les inscriptions aux examens scolaires 2022-2023 ont été rouvertes « à titre exceptionnel » pour quelques jours, a annoncé le ministre de l’Éducation nationale Camélia Ntoutoume-Leclercq ce 22 février 2023.
Il est question à travers cette réouverture de donner la chance aux retardataires qui n’ont pas pu jusqu’ici procéder à leur enrôlement pour les examens de l’enseignement général, et de l’enseignement technique et professionnel, de le faire. Ainsi, ces retardataires peuvent s’inscrire « en ligne via les plateformes www.examensgabon.com et www.bactechgabon.com durant la période du 23 au 27 février 2023. Le dépôt de dossier se fera du 22 février au 1er mars 2023 », indique le ministre de l’Éducation nationale. À cet effet, poursuit-elle, les directeurs d’académies provinciales, les directeurs de zones académiques, les chefs de circonscriptions scolaires et les chefs d’établissements sont tenus de prendre toutes les dispositions nécessaires pour le bon déroulement de cette opération.
Rappelons que suivant le calendrier des examens officiels pour l’année scolaire 2022-2023, les inscriptions en ligne étaient prévues du 14 novembre 2022 au 13 janvier 2023.
SG
En prélude au démarrage des activités de construction de la zone agricole à forte productivité (ZAP) d’Andem, l’indien AOM Group, chargé de l’aménagement de cette ZAP, a rencontré le 20 février dernier, les populations du Komo - Kango.
Il était question de leur présenter le projet et les sensibiliser sur le bien-fondé de sa réalisation. « Loin d'être un bras de fer ce fut une causerie à l’issue de laquelle les premiers concernés notamment les populations d’Andem et ses environs ont exprimé leur satisfaction et ont promis s’impliquer à leur niveau pour que ce projet de construction de la Zap d’Andem voit le jour et atteigne les objectifs escomptés », a indiqué le ministère de l’Agriculture.
Après cette phase de sensibilisation, l’entreprise indienne devra implanter dans les jours qui viennent sa 1ère installation dans la zone d’Andem et les premières opérations d’aménagement de la zone s’effectueront sous le contrôle du ministère de l’Agriculture, apprend-on.
Située dans le département du Komo-Kango dans la province de l’Estuaire, la zone d’Andem fait partie des cinq agropoles créés par le Gabon dans le but d'accroître sa production agricole et de réduire de 50% ses importations alimentaires au cours des prochaines années.
SG
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Une délégation des experts de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a visité le 18 février dernier la Zone d’investissement spécial (ZIS) de Nkok. « Cette visite avait pour objectif de découvrir les installations et de mieux s’imprégner des activités économiques au sein de la ZIS de Nkok. Mais également d’évaluer les infrastructures proposées afin de faire connaître l'écosystème industriel du Gabon », indique une note de la ZIS de Nkok le 21 février. L’autorité de la zone ne donne pas plus d’informations sur cette évaluation.
Au cours de sa visite, la délégation de l’OMC a fait le tour de la zone en passant par le parc à bois, la zone résidentielle et le quai de la ZIS de Nkok, en marquant un arrêt à Africa View Natural Ressources, l’une des 144 entreprises qui opèrent dans cette zone lancée en 2010. Avec 1200 milliards de FCFA d'investissement directs étrangers, cette zone représente plus de 40% des exportations du pays, apprend-on.
Rappelons que l’OMC est un organisme international qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Sa mission est d'aider les entreprises importatrices et exportatrices à conduire leurs affaires plus efficacement en réduisant les obstacles au commerce, la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges.
SG
Un projet de décret portant création d’une brigade minière a été examiné et validé lors du conseil des ministres du 20 février 2023. On apprend du communiqué ayant sanctionné cette rencontre que la création de cette entité vient répondre à la nécessité de doter l’administration en charge des mines d’une unité opérationnelle permanente pour mener toute investigation ou enquête en matière minière.
« La brigade minière est chargée de mener toutes investigations en matière minière, de sécuriser les sites miniers et de s’assurer du respect rigoureux par les opérateurs des dispositions légales en vigueur et suivant la feuille de route du gouvernement. Il s’agit d’une avancée significative dans le processus de sécurisation, de contrôle et de traçabilité en matière d’exploitation de nos ressources minières », a commenté le ministre des Mines, Elvis Ossindji.
Cette brigade est créée alors que les autorités gabonaises travaillent pour développer davantage le secteur minier qui ne représente que 6% du produit intérieur brut du pays. Car, les ressources minières importantes dont dispose le pays restent sous-exploitées.
SG
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L’ancien directeur général des hydrocarbures au ministère du Pétrole est le nouveau directeur général de la société Gab’Oil, filiale de la Gabon Oil Company (GOC). Bernadin Mvé Assoumou a été porté à ce poste au cours du conseil des ministres du 20 février dernier. Il remplace Emmanuel Gégé Adétélobé qui occupait cette fonction depuis avril 2021.
Le nouveau directeur général devra certainement aller dans la continuité de son prédécesseur. Dès son arrivée à la tête de cette structure, ce dernier s’est lancé dans le renforcement des capacités opérationnelles de l’entreprise avec la construction de nouvelles stations-service. Ce, en accord avec les ambitions de la maison mère de Gab’Oil, qui, depuis quelques années, a décidé de se lancer dans la distribution des produits pétroliers à travers la construction de ses propres stations-service. Ce qui s’est matérialisé par la construction d’une première station à la Zone économique de Nkok en 2018. L’entreprise s’est également fixé pour objectif de développer sa propre gamme de lubrifiants.
L’économiste pétrolier sénior Bernadin Mvé Assoumou cumule plusieurs années de service dans le secteur pétrolier gabonais. Depuis l’année 2000, il a occupé plusieurs fonctions au sein du ministère en charge des Hydrocarbures. Il a notamment été chef services des participations de 2000 à 2006, directeur général adjoint chargé de l’Aval pétrolier de 2016 à 2018.
Gab’Oil a été créée par décret le 24 août 2011 dans le but de gérer des participations de l’État dans les activités pétrolières, commercialiser des produits pétroliers et exploiter des gisements pétroliers.
SG
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L’Australien Genmin a annoncé, le mardi 21 février, la signature d’un accord de services ferroviaires et portuaires intégrés sur une durée de 15 ans avec Owendo Mineral Port (OMP). Cet accord permettra à la compagnie minière d’utiliser les infrastructures du port pour exporter annuellement 5 millions de tonnes de minerai de fer extrait à Baniaka, avec la possibilité de porter ce volume à 15 millions de tonnes par la suite.
Selon les autres détails de l’accord, un tarif initial fixe sera versé par Genmin à OMP pour les services ferroviaires et portuaires, comprenant le transport depuis le site de chargement ferroviaire de Baniaka jusqu’au port. Toutes les infrastructures nécessaires à ces activités seront fournies et exploitées par OMP, réduisant ainsi le financement initial nécessaire à Genmin pour mettre en production le gisement de Baniaka.
« Le partenariat avec OMP, hautement certifié, pour fournir une solution d’exportation en vrac pour Baniaka permet de sécuriser la chaîne logistique pour la livraison des produits sur le marché grâce à leur savoir-faire ferroviaire et portuaire et leur expérience africaine », a commenté le DG de Genmin, Joe Ariti.
We have signed with Owendo Mineral Port for an integrated rail and port agreement, providing a guaranteed 5Mtpa transport solution that can scale to 15Mtpa over 15 years: https://t.co/ICWqOIsHj4$GEN #Gabon pic.twitter.com/PoISxZ2Ial
— Genmin Limited (@GenminASX) February 20, 2023
À en croire le dirigeant, la prochaine étape sera de soumettre une demande de permis minier, afin de rester conforme au calendrier prévoyant le début de la production à Baniaka pour mi-2024. L’octroi du permis minier, la signature d’une convention minière et la mobilisation du financement pour la construction de la mine font d’ailleurs partie des conditions préalables à la mise en œuvre de l’accord signé avec OMP.
Pour rappel, Genmin doit mobiliser un capital initial de 200 millions $ pour lancer la production à Baniaka, avec une capacité de production annuelle de 5 millions de tonnes sur une durée de vie initiale de 10 ans, selon une étude de faisabilité publiée en novembre 2022. Le projet héberge au moins 758 millions de tonnes de ressources minérales d’après la dernière estimation, dont 229 millions de tonnes dans la catégorie indiquée.
Emiliano Tossou
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Au cours du Conseil des ministres du 20 février 2023, le gouvernement gabonais a adopté un projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Programme de développement Intégré de la Zone des trois frontières Gabon, Cameroun et Guinée-Equatoriale.
D’après le gouvernement, ce programme ambitionne d’améliorer les conditions de vie des populations vivant dans cette zone des trois frontières, et diversifier les économies des pays concernés. Il a aussi pour objectif de participer au renforcement de la sécurisation des frontières, impulser une plus grande dynamique en faveur de la coopération transfrontalière entre les trois pays. A terme, ce programme vise l’amélioration du bien-être des populations à travers l’accès aux emplois décents et aux infrastructures de base.
Le Programme de développement Intégré de la zone des trois frontières va être mis en place au Gabon conformément aux orientations de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et de plusieurs autres partenaires au développement. Ce programme est déjà implémenté au Cameroun.
SG
Communiqué final du Conseil des ministres du lundi 20 février 2023
Le lundi 20 février 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 11h00 au Palais de la Présidence de la République.
En début de séance, le Conseil des Ministres a rendu un hommage au Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA pour son implication constante concernant le rayonnement de notre pays dans le concert des Nations.
En effet, sur le plan Continental, le Chef de l’Etat a pris une part active au 36ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine qui a eu lieu le 18 février 2023, à Addis Abeba en Ethiopie.
Cette rencontre, placée sous le thème « Accélérer la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale (ZLECAF) » a permis aux Chefs d’Etat et de Délégations prenant part à ces Assises de passer en revue les questions inscrites à l’Ordre du jour des travaux de l’Union Africaine.
En marge de cette Rencontre au Sommet, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA s’est entretenu avec Leurs Excellences Monsieur Julius MAADA BIO, Président de la République de Sierra Leone, Monsieur João LOURENÇO, Président de la République d’Angola, Madame Louise MUSHIKIWABO, Secrétaire Général de la Francophonie, sur des sujets d’ordre bilatéraux et d’intérêt commun.
Au niveau national, le 15 février 2023, le Chef de l’Etat a reçu Sa Majesté MOHAMMED VI, Roi du Royaume du Maroc.
Au cours de l’audience qui s’est tenue entre les deux dirigeants, un point de situation a été fait par les deux personnalités sur l’état de la coopération bilatérale entre nos deux pays tout en soulignant l’importance des relations profondes, riches et fructueuses entre le Gabon et le Maroc ainsi que sur les liens de fraternité et de solidarité entre les deux Peuples.
Dans le cadre de cette visite d’importance, Sa Majesté MOHAMMED VI a fait un don spécial de deux mille (2000) tonnes d’engrais (Phosphate de Diammonium) au bénéfice des agriculteurs gabonais.
Sur un tout autre plan, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, soucieux de son engagement à promouvoir la paix et l’apaisement dans notre pays, marque sa satisfaction quant au déroulement effectif des travaux de la Concertation politique entre la Majorité et l’Opposition lancés le 13 février dernier et dont les conclusions attendues visent à établir un climat de paix pendant les consultations électorales.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :
MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES
– le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 00178/PR/MRICAAI du 12 juillet 2021 règlementant les procédures d’adoption, de promulgation et de publication des textes législatifs et règlementaires.
Le présent projet de texte a trait à deux aspects essentiels de la procédure que suivent les textes juridiques avant leur publication.
En effet, cet Instrument juridique vise d’abord la modification de l’article 7 par l’introduction d’un délai de dix (10) jours accordé au Conseil d’Etat pour examiner et rendre son avis sur les projets de textes pour lesquels il est saisi.
En complétant le décret n° 00178/PR/MRICAAI du 12 juillet 2021, ledit projet a pour innovation, l’introduction des Arrêtés ministériels dans la catégorie des textes juridiques soumis à la procédure d’adoption, de promulgation et de publication.
A ce titre, tout projet d’Arrêté sera soumis aux visas des services techniques et juridiques avant la signature de l’autorité compétente.
Aussi, tout Arrêté ministériel devra-t-il dorénavant être soumis à la vérification de sa conformité par les services compétents de la Primature et de la Présidence de la République.
MINISTERE DE L’INTERIEUR
– le projet de décret portant convocation de la Concertation politique des membres des partis politiques ou groupements de partis politiques de la Majorité et de l’Opposition.
Le présent projet de décret a pour objet de formaliser la tenue de la Concertation politique annoncée par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, lors de son adresse à la Nation le 31 décembre 2022.
S’inscrivant dans la volonté affichée du Chef de l’Etat, par le moyen du dialogue et de la concertation, pour l’élaboration des instruments essentiels à la vitalité démocratique de notre pays, le texte indiqué fixe le cadre organisationnel de ladite Concertation lancée depuis le 13 février 2023, les modalités de participation des délégués des partis politiques et groupements de partis politiques de la Majorité et de l’Opposition ainsi que le mode d’application des recommandations consensuelles.
MINISTERE DE LA CONSOMMATION ET DE LA LUTTE CONTRE LA VIE CHERE
– le projet de décret portant attributions et organisation du Ministère de la Consommation et de la Lutte contre la vie Chère ;
Ce projet de décret vise à doter le Ministère de la Consommation et de la Lutte contre la Vie Chère d’un texte organique lui permettant d’exercer pleinement sa mission ministérielle.
Ainsi, le Ministère de la Consommation et de la Lutte contre la Vie Chère a pour missions de concevoir et de mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière de consommation et de lutte contre la vie chère.
Pour son fonctionnement, le Ministère comprend :
– Le Cabinet du Ministre ;
– L’Inspection Générale des Services ;
– Le Secrétariat Général ;
– Les Directions Générales ;
– Les Organismes et Etablissements sous tutelle.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
Projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Programme de développement Intégré de la Zone des Trois Frontières Gabon, Cameroun et Guinée-Equatoriale.
Le projet de décret mentionné est un programme qui a pour objectif de promouvoir un pôle de développement intégré dans le but de :
– améliorer les conditions de vie des populations vivant dans la zone des trois (03) frontières ;
– diversifier les économies des pays concernés ; – participer au renforcement de la sécurisation des frontières ;
– impulser une plus grande dynamique en faveur de la coopération transfrontalière entre les trois pays.
Le texte indiqué permet de mettre en place une structure nationale chargée d’en assurer le suivi, conformément aux orientations de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et de plusieurs autres partenaires au développement.
A cet effet, ledit projet de texte définit, entre autres, les attributions, l’organisation et le fonctionnement des structures nationales que sont le Comité de Pilotage et de l’Unité de Gestion du Programme ainsi que les procédures de désignation des agents publics appelés à animer ces différentes structures nationales.
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, ET CHARGE DES DROITS DE L’HOMME ET DE L’EGALITE DES GENRES
– Projet de loi portant Statut des Magistrats.
Le présent projet de texte pris en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, porte Statut des Magistrats.
Il s’inscrit dans le cadre de la réforme globale du service public de la Justice et s’attache à redéfinir le cadre d’exercice de la profession de magistrat, d’une part, et à améliorer les conditions d’exercice de cette haute fonction de l’Etat, aussi bien pour ce qui est des moyens de mise en œuvre de leurs missions que des conditions de vie et d’entretien des membres de ce grand Corps de l’Etat, d’autre part.
Aussi, le texte présenté se distingue-t-il par certaines innovations dont :
– la création dans chaque juridiction d’un organe de veille déontologique du magistrat ;
– l’exigence d’une expérience minimale pour l’accès aux fonctions de responsabilité ; – la limitation de l’accès à la position de détachement aux seuls magistrats hors hiérarchie et du premier grade ;
– l’augmentation de l’âge de départ à la retraite pour tous les magistrats avec, dès 60 ans, la possibilité d’ouverture des droits à la pension.
MINISTERE DES MINES
– Projet de décret portant création attributions et organisation de Brigade Minière.
Le présent projet de décret pris en application des dispositions légales et règlementaires en la matière porte création, attributions et organisation de la Brigade Minière.
La création de ce service vise à répondre à la nécessité de doter l’administration en charge des Mines d’une unité opérationnelle permanente pour mener toute investigation ou enquête en matière minière.
Aussi, la Brigade Minière comprend-t-elle :
– les Services Techniques ;
– les Services Déconcentrés.
MISSIONS-SEMINAIRES-CONFERENCES MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
MINISTERE DES EAUX, DES FORÊTS, DE LA MER, DE L’ENVIRONNEMENT, CHARGE DU PLAN CLIMAT, ET DU PLAN D’AFFECTATION DES TERRES
Au terme des interventions conjointes des deux Ministres, le Conseil des Ministres a pris bonne note du niveau d’organisation du One Forest Summit, dont les travaux se tiendront les 1er et 2 mars 2023 à Libreville.
Aussi, ce Sommet international, co-organisé par le Gabon et la France, comprendra-t-il comme invités de marque des Chefs d’Etat et Chefs de Délégation ainsi que des experts, la société civile et les organisations non gouvernementales, entre autres. Des sous-thématiques pertinentes devant permettre aux acteurs de la gestion et l’exploitation durable des forêts et ceux de la finance internationale d’élaborer des modèles innovants de financement de la préservation de la biodiversité et des modèles de contributions aux défis des changements climatiques, seront également organisées.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE SECRETARIAT GENERAL
– Attachée de Cabinet à la Présidence de la République : Mme Kharece MANZEYIH LEHINDAH
Par ailleurs, Monsieur Jean Avelin PINDY, précédemment Attaché de Cabinet à la Présidence de la République est admis à faire valoir ses droits à la retraite.
MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES
SENAT
CABINET DU PREMIER VICE-PRESIDENT
– Chef de Cabinet : M. Saturnin FOUMBANGOYE OLELI.
CABINET DU PREMIER QUESTEUR
– Secrétaire Particulière : Mme Joséphine MIPOTI,
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Particulière du Secrétaire Général : Mme Pulchérie AMBOUGOU BOUKAL Epse RENOMBO,
– Directeur Général des Services Législatifs : Mme Olivia MEDZO-ME NTETOME,
– Directeur des Affaires Administratives : Mme Régie Johanna AMBONGUILA NGUIZI,
MINISTERE DE LA CONSOMMATION ET DE LA LUTTE CONTRE LA VIE CHERE
CABINET DU MINISTRE D’ETAT
– Directeur de Cabinet : Professeur Médard MENGUE BIDZO ;
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Miriame ANGUE ESSONO ;
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Ivanna Francette NSA ELLA ;
– Secrétaires de Cabinet :
Mmes :
– Chargés de Missions :
MM.
– Chargé d’Etudes :
MM :
– Conseiller Juridique, chargé des Libertés Publiques et des Frontières : M. Willy ANDONG LIBAKOU ;
– Conseiller en Communication : M. Jean Claude Franck MENDOME ;
– Conseillers Techniques :
MM.
– Chargé de Protocole : M. Sylvain EDZANG ASSOUMOU ;
– Aide de Camp Capitaine de Police Tanguy Juane NDOND ENAME ;
– Agents de Sécurité :
MM.
– Chauffeur Particulier du Ministre : Adjudant Chef de Gendarmerie Guenold Evrard NZOHOU PANGO,
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET DES PETITES ET MOYENNES INDUSTRIES
CABINET DU MINISTRE D’ETAT
– Conseiller Diplomatique : Mme Olivia Naila BONGO EBORI, en remplacement de Mme Sonia Rachel Géneviève OLENDO.
– Chargé d’Etudes : M. Novak Warren BILEBE WAKONGO.
– Agent de Sécurité : Brigadier-Chef Major Jean Hugues MOUELET MOUELET.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES SERVICES EXTERIEURS
AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES LA REPUBLIQUE DE GUINEE-EQUATORIALE
– Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire : M. Sébastien NTOUTOUME BEKALE
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE CABINET MILITAIRE
– Directeur de Cabinet : Général de Division Aérienne Félicien KOYI ;
– Conseiller Technique : Colonel Louis Georges NGAMAMBA ;
– Secrétaire Particulière du Ministre : Commandant Justine LENDOYE ;
– Secrétaire de Cabinet : Adjudant Inès-Ninon MBELE-ETOGO
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet Civil : Commandant Sidonie MOUSSOUNDA KOMBI.
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Général Adjoint : Général de Brigade Sylvie NGUEMBHYT.
MINISTERE DU COMMERCE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES CHARGE DE L’ENTREPRENEURIAT NATIONAL ET DE L’ECONOMIE SOCIALE
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller Technique : M. Célestin NZENGUE ;
CABINET DU MINISTRE DELEGUE
– Directeur de Cabinet : M. Billy-Joël ELLA OBIANG.
– Secrétaire Particulière : Mme Juliette Armande MEDZA M’AKOUE.
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Gwladys NTSAME NKOUME.
– Secrétaire de Cabinet : Mme ASSOUMBENG NDONG.
– Chef du Protocole : M. Elie Brice LEBOUMBA.
– Chargés d’Etudes :
– Chargés de Missions :
MM.
– Aide de Camp : Lieutenant Eric Armel DJABIOH VINGA.
– Agents de Sécurité :
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DU COMMERCE – Directeur Général Adjoint : Mme Chantal NZAMBA
MINISTERE DU PETROLE ET DU GAZ GABON OIL COMPANY (GOC)
DIRECTION GENERALE
– Conseiller de l’Administrateur Directeur Général : M. Michel DAMAS ;
– Directeur Financier : M. Claude Sosthène NZIENGUI NZAOU.
SOCIETE GAB’OIL
DIRECTION GENRALE
Directeur Général : M. Bernadin MVE ASSOUMOU
MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE
CABINET DU MINISTRE
– Directeur de Cabinet : M. Jean Joseph EKOUARA GOMEZ ;
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Myriam Nanette MAGANGA MOULOUNGUI ;
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Georgette ONIVI.
– Secrétaires de Cabinet :
– Chargés de Missions
Mmes
– Chargés d’Etudes
– Conseiller Juridique : M. Yves Brice BOUSSOUGOU ;
– Conseiller en Communication : Mme Achille MOUANDA ;
– Conseillers Techniques :
– Chargée du Protocole : Mme Sainte Jye MAKAYA- MAKAYA.
– Aide de Camp : Brigadier Chialle Bangelier MBOUMBA.
– Agents de Sécurité :
AGENCE NATIONALE DES INFRASTRUCTURES NUMERIQUES ET DES FREQUENCES (ANINF)
– Directeur Général : M. Aimé Martial MASSAMBA ;
– Directeur Général Adjoint : M. Jean Philipe MEYE
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE
SERETARIAT GENERAL
– Directeur Central des Ressources Humaines : Mme Lynda ONANGA ISSAMBO
DIRECTION GENERALE DE LA STATISTIQUE
BUREAU CENTRAL DU RECENSEMENT (BCR)
– Directeur : M. Noel MOUSSAVOU
– Directeur Adjoint : M. Jean Rodolphe NGUEMA
SECTION CARTOGRAPHIE
– Chef de section : M. Dieudonné-Paul MOUDJIGUI ;
– Chef de section adjoint : M. Cyrille NZUE NZUE
SECTION MÉTHODOLOGIE ET COLLECTE
– Chef de section : M. Lionnel BOUASSA;
– Chef de section Adjoint : M. Michel MINKO MI ONDO
SECTION DÉVELOPPEMENT DES APPLICATIONS INFORMATIQUES
– Chef de section : M. Rodrigue NDONG; – Chef de section Adjoint : Mme Wynnie MBOUMBA DJANA Épse EYEGHE OBIANG
SECTION COMMUNICATION ET SENSIBILISATION
– Chef de section : Mme Edwige OYE NDONG, Epse MVE MVA;
– Chef de section adjoint : Mme Audrey ADA MVE, Epse ENGO ZENG
SECTION ADMINISTRATION, FINANCES ET LOGISTIQUE
– Chef de section : Mme Patricia Ghislaine ETOME ;
– Chef de section Adjoint : Mme Noéline MAGANGA MBADINGA.
SECTION ANALYSE ET TRAITEMENT DE DONNÉES
– Chef de section : M. Jean Martin NDONG MISSANG;
– Chef de section adjoint : M. Wilfrield Constant MASSALA MASSALA.
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE LA SECURITE ALIMENTAIRE, CHARGE DE LA VALORISATION DE LA RURALITE
AGENCE GABONAISE DE SECURITE ALIMENTAIRE (AGASA)
DIRECTION GENERALE
– Conseiller du Directeur Général : Mme Zoé NKOUGA LEKOSSO.
MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
CABINET DU MINISTRE
– Directeur de Cabinet : M. Bertrand MATTEYA.
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme. Joséphine MASSOUSSA épouse ATHIARO IBELA.
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme. Séraphine Eliane MADAMA épouse BOKOKO.
– Conseiller Juridique : Mme Fany MILANG.
– Conseiller Diplomatique : Mme Gilberte BOUKANI épouse BADJAME.
– Conseiller en Communication : Mme Lorna AWANGUI.
– Conseillers Techniques :
MM.
– Chargés d’Etudes :
MM.
– Secrétaires de Cabinet :
Mmes.
– Chargés de Missions :
– Chef du Protocole : Mme. Sabrina LEBOMO – Aide de Camp : Adjudant-chef Jerry Ebert NGARI.
– Agents de Sécurité :
– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Saturnin Rodrigue SOUAMI.
MINISTERE DE LA CULTURE ET DES ARTS
– Conseiller Technique : M. Claver BIBANG BI NGUEMA.
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DES ARTS ET DES INDUSTRIES CULTURELLES
– Directeur Général : Mme Angèle ASSELE ;
– Directeur Général Adjoint : Mme Chérile Ophely GUISSADOUGOU.
DIRECTION GENERALE DU PATRIMOINE CULTUREL
– Directeur Général : M. Adrien DJIEMBI ;
– Directeur Général Adjoint : Mme Nathalie OYE MBA.
DIRECTION DES ARTS ET DU SPECTACLE – Directeur : M. Franck Stéphane DIBAULT ;
ORGANISMES SOUS-TUTELLE
MUSEE NATIONAL DES ARTS, RITES ET TRADITIONS DU GABON
– Directeur Général : Dr. Fabrice Nicaise AGYUNE NDONE ;
– Directeur Général Adjoint : M. Germain OWONO ESSONO.
Je vous remercie.