20 mois après sa création, la startup gabonaise Olatano Market, spécialisée dans le commerce en ligne, a effectué sa toute première levée de fonds sur le marché. Cette opération lui a permis de récolter la somme de 45 000 euros (29 millions de FCFA), a annoncé la marketplace gabonaise.
Cette enveloppe financière va permettre à la startup gabonaise d’accélérer son développement dans le pays et dans la sous-région Afrique centrale. Ce qui rentre dans les objectifs qu’elle s’est fixée à sa création en mars 2021.
Pour cette levée des fonds, qui est une première pour une startup numérique au Gabon, Olatano Market s’est fait accompagner par Fabrice Nze-Bekale, président du GAIN (Gabon Angel Investor Network). « Nous avons été vraiment impressionnés par la capacité d’Olatano Market à vouloir se développer rapidement dans plusieurs pays au niveau régional. Nous sommes ravis de soutenir l’expansion de l’entreprise et le lancement du nouveau produit Achat Flex. L’ambition est de faire émerger les champions de l’économie gabonaise de demain. Nous sommes heureux d’avoir réalisé ces investissements dans une startup à fort potentiel. Nous allons l’accompagner dans sa progression », a affirmé Fabrice Nze-Bekale.
Avec ces fonds, la startup ambitionne également de nouer de nouveaux partenariats et de développer de nouvelles solutions. Pour son expansion locale et sous-régionale, la boutique en ligne gabonaise a développé depuis plus d’un an, une plateforme qui permet aux particuliers de payer en ligne par les canaux de paiement classique que sont le paiement à la livraison, le mobile money et les cartes de crédit, ainsi que de payer en tranches. « Notre plateforme innovante est en totale rupture avec l’offre classique des acteurs existants et vient répondre aux attentes des clients, désireux de plus en plus avoir le choix, comparer les prix et avoir accès aux prix et produits partout où ils se trouvent au Gabon », a commenté Thierry Dzime, fondateur d’Olatano Market.
Selon l’indice 2020 du commerce électronique entre entreprises et consommateurs, établi par la CNUCED, le Gabon se positionne en tête des pays disposés au e-commerce dans l’espace Cemac devant le Cameroun, le Congo, le Tchad, etc.
SG
Le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, a reçu en audience, ce 14 décembre 2022, une délégation du collège des ministres de la Culture des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac). Cette rencontre intervient dans le cadre de l’atelier sous régional, des mécanismes de lutte contre le trafic illicite des biens culturels qui se tient dans la capitale gabonaise du 12 au 16 décembre 2022.
Cette délégation, apprend-on, est venue partager avec le chef du gouvernement les axes préliminaires sur lesquels l’atelier sous régional s’articule pour ainsi donner les moyens essentiels aux États membres de la Ceeac dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels. Selon la présidente du collège, la Congolaise Catherine Kathungu Furaha, ministre de la Culture, Arts et Patrimoine de la République démocratique du Congo (RDC), le Gabon est le premier pays à lancer la première action avec un thème connexe et très important, celui de la lutte contre le trafic illicite des biens culturels. « C’est l’occasion pour nos pays de réfléchir ensemble sur les voies et moyens de limiter ce genre de pratique criminelle et contribuer à la conservation du patrimoine culturel que nous avons, une richesse incontestable pour nos États et la sous-région », a déclaré Catherine Kathungu Furaha à sa sortie d’audience.
Plusieurs acteurs ont été associés à cette dynamique pour endiguer le phénomène, notamment la douane, la police et les responsables de musées. « Nous réfléchissons conjointement sur les stratégies pour lutter contre ces pratiques. Nous voulons aller plus loin avec la mise en place des législations nationales pour que cette actualité et cette réalité soient effectives et qu'ensemble dans une dynamique commune, nous puissions contribuer à la protection de notre patrimoine culturel qui nous caractérise et constitue notre identité », a-t-elle expliqué. Adoptée en novembre 1972, la Convention pour la protection du patrimoine mondial a fêté ses 50 ans. Occasion pour les acteurs du patrimoine culturel de faire le bilan et dessiner l’avenir de la Convention.
À la fin des travaux de Libreville, les ministres en charge de la Culture de la sous-région adopteront une déclaration sur le trafic illicite, la circulation, le retour et la restitution des biens culturels.
Brice Gotoa
Ce 15 décembre 2022 est jour de mise en circulation dans les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) de nouveaux billets de banque (500, 1 000, 2 000, 5 000 et 10 000 FCFA) dits de la gamme 2020. Cette nouvelle gamme arrive après celle de 2002, soit 20 ans plus tard. Selon les responsables de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), institut d’émission des États de la Cemac, cette mutation vise un double objectif.
« Il s’agit, premièrement, d’avoir une longueur d’avance sur les contrefacteurs, en fabriquant des billets comportant des signes de sécurité modernes et difficilement falsifiables, avec pour corollaire une limitation de la circulation des faux billets dans la zone ; deuxièmement, améliorer significativement la qualité de la circulation fiduciaire en remplaçant progressivement les billets de la gamme 2002, le plus souvent usés, par des billets neufs de la gamme 2020 », explique Emmanuel Asafor Sho, le premier adjoint au directeur national de la Beac pour le Cameroun. C’était au cours d’une conférence de presse organisée le 14 décembre 2022 à Yaoundé, la capitale du pays.
« Les caissiers des banques et les comptables publics ont été formés à l’authentification des billets de la gamme 2020. Ils pourront donc procéder, dès demain (ce jour) 15 décembre 2022, aux prélèvements de ces billets dans tous les guichets de la Beac. (…) Le grand public pourra donc, à la suite des prélèvements des banques et des comptables publics aux guichets de la Beac le 15 décembre 2022, procéder aux retraits de ces nouveaux billets aux guichets des banques et comptables publics, et dans les distributeurs automatiques. (…) J’invite donc le public à faire bon usage de ces nouveaux billets (…), en les acceptant dans les règlements des transactions de toute nature », a confié ce cadre de la direction nationale de la Beac pour le Cameroun.
S’exprimant le 22 novembre 2022 à Ndjamena, la capitale tchadienne, à l’ouverture du symposium ayant ponctué la célébration du cinquantenaire de la Beac, le gouverneur de cette banque centrale, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, avait présenté cette nouvelle gamme de billets comme étant « plus compacte, plus moderne et mieux sécurisée ». Dotés de nombreux signes de sécurité (neuf à onze au total, selon la coupure, NDLR) parfois invisibles à l’œil nu, ces billets présentent la particularité d’être identifiables par les malvoyants, grâce à des lignes tactiles, apprend-on officiellement. Ces lignes que l’on ressent au toucher varient d’une à cinq, selon que l’on est respectivement en face d’un billet de 500, 1 000, 2 000, 5 000 ou 10 000 FCFA.
Malgré la mise en circulation de nouveaux billets de banque de la gamme 2020, les responsables de la banque centrale précisent que les billets de la gamme 2002 continuent d’être en vigueur dans la Cemac. Selon une résolution prise par le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), réuni par visioconférence le 7 novembre 2022, ces billets de la gamme 2002 seront « progressivement » retirés de la circulation au fur et à mesure de leur retour aux guichets de la Beac, « à partir du 1er janvier 2024 ». Mais, la date de leur démonétisation complète n’est pas encore connue, et pourrait même intervenir dans au moins une décennie. Pour preuve, la démonétisation de la gamme de 1992 n’est prévue qu’en juin 2024, soit 32 ans après sa mise en circulation.
Brice R. Mbodiam
Lire aussi :
La présidente de l’ONG « Désirs d’avenir pour la planète », Ségolène Royal, en séjour au Gabon dans le cadre de l’atelier sous-régional « musées et lutte contre le trafic illicite des biens culturels en Afrique Centrale », s’est entretenue ce 14 décembre 2022 avec le ministre gabonais de la Santé et des Affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Selon la communication gouvernementale, la candidate malheureuse à la présidentielle française de 2007 a saisi cette opportunité pour s’informer sur l’état d’avancement du projet conjoint du ministère de la Santé et des Affaires sociales, la Fondation Sylvia Bongo et l’ONG « Désirs d’avenir pour la planète ». Il vise à réhabiliter et équiper en panneaux solaires des maternités dans des zones rurales et semi-rurales du Gabon.
Bien que les détails de l’avancement de ce projet n’aient pas été communiqués, c’est le 22 juin dernier qu’aux côtés de la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba et du ministre de la Santé et des Affaires sociales, Ségolène Royal s’était rendue à Bifoun dans la province du Moyen-Ogooué pour le lancement dudit projet. Ce programme baptisé « Maternités solaires » promu en Afrique par Ségolène Royal a pour but d’aider les femmes à ne plus accoucher dans l’obscurité, ou de ne plus subir les coupures de courant. C’est un projet des femmes d’Afrique et les panneaux solaires ainsi que les batteries solaires sont fabriqués à Poitou-Charentes (France), apprend-on.
Ce programme d’installation de kit d’énergie renouvelable cible dix maternités réparties dans l’ensemble des provinces du Gabon. Notamment dans la province de l’Ogooué Ivindo, dans le Haut-Ogooué et dans la province du Woleu-Ntem. D’après le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, c’est un projet national qui va impacter les neuf provinces du Gabon.
Brice Gotoa
Lire aussi :
Sylvia Bongo et Ségolène Royal inaugurent un centre de santé alimenté au solaire à Bifoun
Dans une récente note du World Economic Forum, encore appelé Forum économique mondial (organisation internationale privée de lobbying), le Gabon est le deuxième pays le plus boisé de la planète avec 88 % de sa surface couverte par les arbres, juste après le Suriname (97 %).
Ainsi, indique cette organisation, le pays a établi avec succès un équilibre entre le carbone émis et le carbone absorbé. C’est ainsi que depuis 2010, sa zone économique spéciale de Nkok spécialisée dans la transformation du bois met en œuvre les meilleures pratiques et respecte les normes internationales les plus strictes, atteignant son objectif d’une industrialisation neutre en carbone pour les années 2019, 2020 et 2021. Ce qui est une première pour une zone industrielle en Afrique et une étape importante qui vient positionner le Gabon en leader dans la lutte contre le changement climatique.
Ainsi, le Gabon figure dans le classement des 7 pays dans le monde (Bhutan, Suriname, Panama, Guyane, Gabon, Madagascar et Niué), qui sont déjà à zéro émission nette. En d’autres termes, ces pays ont équilibré le carbone qu’ils émettent avec le carbone qu’ils absorbent. Le Bhutan par exemple dispose de 72 % de forêts. Ses arbres absorbent 9 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an alors qu’il contribue à moins de 0,000 1 % des émissions mondiales.
Pour le cas du Gabon, le pays séquestre annuellement l’équivalent de 140 000 millions de tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 000. Ainsi, fort d’une différence de plus de 139,9 millions de tonnes de carbone chaque année, le Gabon peut vendre son crédit carbone aux entreprises qui en ont besoin. Le pays vient d’être certifié au crédit carbone de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc) sur la période 2010-2018.
S.A.
Lire aussi: À Washington, Ali Bongo appelle à s’unir pour éradiquer le massacre des animaux sauvages
Afin de digitaliser les procédures de contrôle des sociétés d’assurance, la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) et le cabinet Advance-IT viennent de lancer une application dénommée Ivindo. Le contrat matérialisant ce partenariat a été signé en marge du comité des experts de la CIMA qui se tient à Libreville du 5 au 15 décembre 2022.
« Ivindo est une solution informatique, sous la forme d’un “workflow” (littéralement = flux de travaux) qui permet de formaliser et d’améliorer le circuit de validation des opérations dans le processus de contrôle des sociétés d’assurances. La plateforme sécurisée, accessible par les intervenants, permet le partage des informations nécessaires à l’exécution des différentes tâches. Nous sommes engagés à accompagner la CIMA dans l’implémentation réussie de cette plateforme qui devrait s’inscrire dans la liste des meilleurs outils technologiques pour la supervision financière », a expliqué Yves Rostand Toguem, directeur général du cabinet Advance-IT.
De manière concrète, « le projet Ivindo consiste à automatiser le guide des procédures de contrôle, adopté par la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA). Il s’agit notamment de lister les diligences à effectuer pendant une mission de contrôle sur place, et de les suivre au fur et à mesure du déroulement de la mission, jusqu’à l’édition du rapport de contrôle et le suivi des injonctions de la CRCA. Cette solution contribuera à harmoniser les traitements des dossiers des différentes sociétés, améliorer la transparence et l’objectivité du contrôle… », a expliqué pour sa part, Blaise Abel Ezo’o Engolo, secrétaire général de la CIMA.
Pour Luc Noubissi, chef de l’équipe-projet de la CIMA, cette plateforme Ivindo permet à la CIMA de faire « un saut qualitatif important vers les meilleures pratiques » mondiales en matière de supervision et de suivi des missions de contrôle des sociétés d’assurances. Ce qui était nécessaire notamment au moment où la CIMA célèbre son 30e anniversaire.
La mise en place de l’application Ivindo a bénéficié d’un accompagnement technique et financier de la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).
SG
Lire aussi :
Assurance durable : le réassureur gabonais SCG-Ré signe la « Déclaration de Nairobi »
Gabon : l’opération de l’appel public à l’épargne de la SCG-Ré est lancée
La Banque mondiale prépare une nouvelle enquête sur la pauvreté au Gabon. L’information a été donnée par l’institution de Bretton Woods lors de la présentation de ses deux derniers rapports sur le Gabon.
« Le travail a déjà commencé. Car, avant d’aller sur le terrain, il faut préparer le questionnaire, il faut faire des enquêtes pilotes… Mais, les enquêteurs n’ont pas encore été déployés sur le terrain. Il y a un agenda à suivre et pour le gouvernement, la priorité c’est d’abord le recensement général de la population. Nous sommes en train de discuter avec le gouvernement, pour voir à quel moment nous pourrons lancer cette enquête qui est importante », a expliqué Sonia Barbara Ondo Ndong, économiste à la Banque mondiale.
Il est question à travers cette enquête de doter le Gabon des statistiques fiables et actualisées qui permettront d’orienter les politiques du gouvernement dans son programme de la lutte contre la pauvreté.
Selon la Banque mondiale, la récession économique de 2020 a entraîné une augmentation de l’extrême pauvreté au Gabon. En effet, d’après la dernière note de conjoncture de la Banque mondiale sur le Gabon, la pandémie de Covid-19 a exacerbé la pauvreté, avec un taux de pauvreté national estimé à 34,1 % en 2021, contre 32,4 % en 2019.
Parallèlement, en 2021, l’emploi a souffert des mesures restrictives imposées par le gouvernement pour prévenir de nouvelles vagues d’infection, entraînant une baisse des revenus des ménages, en particulier pour les travailleurs indépendants et les travailleurs informels qui ont subi de considérables pertes de revenus. Et en dépit d’une reprise économique progressive amorcée en 2021, les conditions de vie de la population ne sont pas encore revenues à leur niveau d’avant la crise, soutient la Banque mondiale.
SG
Lire aussi :
Gabon : ces réformes à réaliser pour bénéficier de nouveaux appuis budgétaires de la Banque mondiale
La Journée de la femme digitale (JFD) au Gabon en partenariat avec le Groupe Eramet, a lancé le 9 décembre 2022 à Libreville, l’appel à candidatures de l’édition 2023 du Prix les Margaret. Sous le thème « Invest in Her », le formulaire de candidature est disponible sur le site de la JFD jusqu’au 9 janvier 2023.
Ce prix récompense les femmes d’Europe et d’Afrique pour leur créativité, leur audace et leur innovation à travers 3 catégories de prix : entrepreneure, intrapreneure et junior qui comptent chacune une lauréate européenne et africaine. « L’édition 2023 est focalisée sur “Invest in Her” c’est-à-dire investir sur ces femmes entrepreneures qui sont toujours à la pointe de l’innovation et qui proposent des solutions grâce au digital pour simplifier la vie et pour la transformer. Les femmes du Gabon ont un vrai potentiel et ont montré qu’elles peuvent remporter ce prix Margaret », a déclaré Ludovic Donati, directeur de la transformation numérique et performance d’Eramet.
Selon Ludovic Donati, la JFD et Eramet en 2022 ont eu un partenariat « extrêmement » productif. 320 femmes au Gabon ont déjà été formées au digital et plus de 300 startups ont été créées. Aussi, le Prix Margaret entrepreneure Afrique 2022 a été remporté par la gabonaise, Ariane Akeret. « J’espère qu’en 2023 avec les nouvelles catégories et de nouveaux projets très productifs on va réussir à avoir une nouvelle Margaret qui vient du Gabon », a indiqué Ludovic Donati.
Pour la lauréate du prix Margaret entrepreneur Afrique 2022, cofondatrice de la plateforme Capay, il faut oser, car c’est un concours qui pourrait ouvrir des portes. « Le prix les Margaret est un véritable tremplin pour les startups. Je bénéficie de nombreux avantages avec la mienne qui, grâce à ce prix, ne cesse de s’épanouir. J’encourage vivement toutes les femmes à candidater », a affirmé Ariane Akeret.
Les Margaret des catégories entrepreneure et intrapreneure, bénéficieront d’une exposition médiatique valorisée à un million d’euros pendant un an, des opportunités de prises de parole sur de grands événements internationaux, des équipements numériques, des sessions de coaching/mentoring avec les partenaires de la JFD et des financements. Les Margaret juniors recevront un accompagnement adapté au développement de leurs projets, des équipements numériques et une bourse d’études de 1000 euros. Elles seront également mentorées et coachées par les partenaires de la JFD. La cérémonie de remise des prix placée sous le haut patronage du président de la République française se déroulera le 17 avril 2023 à Paris.
Brice Gotoa
Lire aussi :
Entrepreneuriat digital : la Gabonaise Ariane Akeret décroche le prix Margaret 2022
En marge du Sommet États-Unis–Afrique qui se tient du 13 au 15 décembre 2022 à Washington aux États-Unis, le président gabonais Ali Bongo, invité à une cérémonie organisée par l’International Conservation Caucus Foundation (ICCF), est revenu sur la nécessité pour les nations de travailler ensemble pour la protection des forêts.
« Il existe un lien clair entre la gouvernance environnementale et la prospérité économique en Afrique. Les nations doivent toutes se réunir pour éradiquer la criminalité liée à la faune et améliorer la gestion des forêts. Un investissement dans la conservation est un investissement dans la paix et la sécurité », a écrit le président de la République sur sa page Facebook.
Dans ce cadre, il a pris l’exemple de son pays qui mène déjà cette lutte notamment, à travers la création de 13 parcs nationaux avec à leur tête l'ANPN (Agence nationale des parcs nationaux) du Gabon en charge desdits parcs et de l’ensemble des zones protégées du pays. L’objectif à travers ces réserves d’animaux sauvages et de parcs marins étant de lutter contre tous les crimes transnationaux contre les animaux sauvages, le commerce illicite de l’or et des ressources halieutiques, organisés par des groupes terroristes ou des gangs organisés d’après le président gabonais.
Le chef de l’État a également parlé de la stratégie de son pays pour la gestion durable des forêts. Ce qui contribue au développement économique du pays.
SG
Lire aussi :
Sommet États-Unis/Afrique : Ali Bongo annoncé à Washington le 13 décembre prochain
Le Gabon et l’Arabie Saoudite projettent la tenue d’une commission mixte de coopération en 2023, selon ce qui ressort d’une visite du ministre gabonais des Affaires étrangères, Michaël Moussa-Adomo, reçu le 12 décembre à Riyad, par son homologue Faycal Bin Farhan.
« Les échanges chaleureux et fraternels entre les deux personnalités ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale avec un fort accent sur les échanges diplomatiques constants, politiques, économiques et commerciaux. Au titre des projets entre les deux parties, une Commission mixte de coopération devrait se tenir au courant de l’année 2023 à l’initiative du ministère des Affaires étrangères gabonais », apprend-on.
Le projet de mise en place d’une commission mixte devrait permettre aux deux pays de formaliser le cadre de leur coopération, notamment dans le domaine économique. Ceci dans un contexte où, à l’occasion de la 5e édition du Forum international sur les investissements, tenu le 26 octobre 2021 à Riyad en Arabie Saoudite, le président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a invité les opérateurs économiques à investir dans le secteur de l’économie verte. Le chef de l’État a « exhorté l’ensemble des participants à orienter les investissements vers le secteur de l’économie verte, secteur porteur d’avenir », a-t-on appris d’une source présente.
À l’occasion, le président de la République a également fait un plaidoyer sur les avancées du Gabon en ce domaine essentiel pour sa transition vers l’après-pétrole. En effet, a souligné Ali Bongo, le Gabon s’est engagé à devenir une économie verte exemplaire, dans le souci d’attirer tout investisseur potentiel dans les secteurs des mines, du gaz et de l’agroalimentaire, entre autres.
S.A.