Le Nouveau Gabon

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Après une baisse d’activité enregistrée au 2e trimestre 2022, le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) a enregistré au 3e trimestre de bonnes performances. D’après des données de la dernière note de conjoncture du ministère de l’Économie, au cours de « la période sous-revue, l’activité des BTP, mesurée par son indice du chiffre d’affaires, s’est très fortement consolidée de 68,4 % après le reflux de 12,5 % observé au cours du second trimestre de l’année ».

Selon la même source, cette performance a été obtenue grâce à l’accélération des chantiers prioritaires du plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise (PAT), notamment la réfection de tronçons routiers sur la Nationale, mais également les voiries urbaines. Cependant, en glissement annuel, la hausse est plus modérée (+2,5 %) en lien avec les difficultés éprouvées par les opérateurs du secteur. Notamment, le manque de pièces détachées et les dysfonctionnements dans l’approvisionnement en carburant.

On se souvient en effet qu’au cours de l’année, plusieurs entreprises dans le pays se sont plaintes de la difficulté à s’approvisionner en pièces détachées ainsi que des perturbations dans la distribution des carburants. Ce qui a d’ailleurs été à l’origine des délestages dans le pays selon la direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

SG

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Les détenteurs des passeports diplomatiques et de services gabonais n’auront plus besoin de visas pour se rendre en Angola et vice versa. Le protocole d’accord visant à supprimer les visas pour ces catégories de personnes a été signé le 22 décembre 2022 à Libreville. C’était au cours de la visite du président angolais, Joao Manuel Lourenço Gonçalves, au Gabon.

Cette facilité a pour but de renforcer les liens de coopération entre les deux États qui veulent dans l’avenir travailler davantage ensemble notamment sur le plan économique.

Dans ce cadre, selon la présidence de la République, les chefs d’État gabonais et angolais ont convenu le 22 décembre, de l’importance de promouvoir et de développer davantage les échanges multiformes entre les deux pays sur le plan économique. Aussi, ont-ils décidé d’une part de la tenue au cours du 1er trimestre 2023 de la grande commission mixte de coopération, et d’autre part d’un partage d’expériences dans le domaine énergétique, singulièrement celui des hydrocarbures.

Les deux États ont également signé un Mémorandum d’entente (MOU) sur les consultations politiques régulières.

À noter que depuis plusieurs années, le Gabon est de plus en plus présent sur l’échiquier international, avec l’accueil, dans la capitale Libreville, de nombreux dirigeants et personnalités ainsi que l’organisation de plusieurs événements internationaux.

SG

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Le ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats public-privé, Hugues Mbadinga Madiya, a échangé le 22 décembre 2022 avec l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Gabon, Li Jinjin, sur les opportunités d’affaires entre les deux pays.

« Nous avons parlé de créer plus de plateformes pour que les entrepreneurs gabonais et chinois puissent se rencontrer et se parler des projets futurs », a déclaré Li Jinjin.

Au Gabon, la Chine est fortement représentée dans l’exploitation forestière et classée au premier plan dans ce secteur. L’Empire du Milieu au Gabon souhaite diversifier ses opportunités à travers d’autres domaines. « Il y a déjà un très fort investissement chinois dans le secteur bois, mais on ne peut pas se limiter à ce secteur. Il y a d’autres secteurs avec plusieurs perspectives. Donc on veut explorer plusieurs pistes d’investissements », a-t-il indiqué.

Au cours des trois premiers trimestres de l’année 2022, les échanges commerciaux entre les deux pays ont été déficitaires pour la Chine qui reste le premier partenaire commercial du Gabon. Selon le ministère de l’Économie, la Chine est le premier client du Gabon, qui exporte à destination de celle-ci, du bois et du pétrole. La Chine quant à elle fournit au Gabon des machines et autres appareils électroménagers, téléphoniques, émetteurs et récepteurs ou encore des véhicules.

Brice Gotoa

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Le groupe pétrolier turco-Azerbaïdjanais Yug-Neftegaz Private Limited est intéressé par les blocs pétroliers mis en vente par le Gabon depuis quelques années. Son directeur général Aleksandr Myroniuk l’a fait savoir au cours d’une récente audience avec le ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent De Paul Massassa. « Nous sommes prêts pour investir dans le secteur pétrolier au Gabon et à nouer avec le gouvernement des partenariats gagnant-gagnant », a déclaré Aleksandr Myroniuk qui était à la tête d’une délégation venue au Gabon pour une visite d’exploration.

Face à l’intérêt de ces investisseurs pour ces blocs pétroliers, le ministre du Pétrole explique qu’il faut des préalables avec l’entreprise en question avant de parvenir à un accord. « Il y aura de prime abord un rapport de confidentialité, avant de laisser libre court à l’investisseur d’avoir à effectuer un data room (un logiciel pour la sécurisation des données Ndrl). À la suite du data room, ils pourront se prononcer. S'ils ont de l’intérêt pour certains blocs, ils viendront engager des discussions et des négociations », a expliqué Vincent de Paul Massassa.

À en croire le ministre du Pétrole, plusieurs de ces blocs pétroliers mis en vente par le Gabon depuis 2018 sont encore disponibles. « Sur les 75 blocs mis en option la dernière fois lors du 12e appel d’offres, nous avons 2/3 qui n’ont pas suscité beaucoup d’engouement. Mais nous avons quand même 1/3 qui fait l’objet de beaucoup d’intéressement aujourd’hui. Nombre d’opérateurs reviennent pour solliciter ces blocs », a indiqué M. Massassa.

Rappelons que c’est depuis novembre 2018 que l’État gabonais a lancé la campagne de mise aux enchères des blocs pétroliers maritimes sous forme d’appel d’offres. La mise aux enchères de ces blocs pétroliers avait pour but, selon le ministère du Pétrole, entre autres, de lutter contre le déclin de la production à long terme et dans le but de renouveler les réserves du pays par l’intensification de l’exploration.

SG

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Depuis quelques années, les incidents sur l’unique ligne ferroviaire du Gabon, longue de 648 km entre Libreville-Franceville, sont devenus récurrents avec des déraillements réguliers des trains. Selon le directeur général de la Société d’exploitation du transgabonais (Setrag), Christian Magni, « nous avons enregistré l’an dernier, 600 ruptures de rails. Cette année, nous sommes sur un rythme d’environ 800 à 900 ruptures de rails », a-t-il affirmé le 20 novembre 2022 alors qu’il présentait à Libreville le bilan des activités de la Setrag.

Ces incidents plusieurs fois décriés par les populations ont eu un impact sur le transport des passagers et du fret sur le Transgabonais. Car, « pour consolider une rupture de rails, ça peut mettre environ 2 heures. Ce qui fait un total de 1600 heures de perdues, et 1600 heures d’impact sur le rail. Car, étant sur une voie unique, quand un train est arrêté, tous les autres trains sont impactés », a-t-il expliqué.

Les incidents sur le Transgabonais sont globalement causés par trois facteurs. À savoir, les traverses en bois dégradées, le rail sousdimentionné, et l’instabilité de la plateforme liée au type de sol. Aussi cité par le directeur général, une forte densité des populations installées en bordure de la voie ferrée.

Pour venir à bout de ces difficultés, le Gabon a engagé avec la Setrag depuis 2017, un programme de remise à niveau du chemin de fer transgabonais (PRN) lancé en 2015 et qui s’achève en 2024. L’objectif étant de réhabiliter le chemin de fer gabonais qui, avec des rails de 50 kg/m, ne supporte pas le poids des marchandises qui y sont transportées, d’après le directeur général de la Setrag. « Les solutions prévues sont entre autres le remplacement progressif du rail 50 kg/m par celui de 60 kg/m. Car, les rails 60 kg supportent jusqu’à 29 tonnes à l’essieu. Ce qui n’est pas le cas pour celui de 50 kg. Nos trains actuellement les plus lourds ont des charges comprises entre 25 tonnes à 27 tonnes à l’essieu », a-t-il expliqué.

Autre solution, le remplacement des traverses en bois par du béton qui dure plus longtemps, et qui permettra d’améliorer le trafic. Un travail qui a déjà commencé dans le cadre du PRN. « Au terme de l’année 2022, sur 648 kilomètres, plus de 228 kilomètres de voies datant des années 80 auront été renouvelés, assurant ainsi des progrès en termes de logistiques pour le fret, de sécurité et de confort pour les voyageurs », a déclaré Christian Magni. Ce qui reste encore très loin des objectifs que la Setrag s’est fixée dans le cadre du PRN qui doit permettre la réhabilitation d’ici 2024, des 648 km du Transgabonais. Et donc, il reste encore 420 km à réhabiliter d’ici 2024.

Sandrine Gaingne

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La Chambre nationale des métiers de l’artisanat du Gabon (Cnmag) et l’établissement de microfinance de deuxième catégorie, Salam Financial & Exchanges (SFE), ont procédé ce 21 décembre 2022 à la signature d’une convention de partenariat. Cette convention vise à valoriser le métier de l’artisanat au Gabon en permettant aux artisans inscrits à la CNMAG d’accéder aux services financiers de la SFE.

Le but est d’offrir une éducation financière aux artisans. Ces derniers pourront désormais gérer leurs revenus, épargner, planifier leurs dépenses et leurs investissements tout en bénéficiant d’un accompagnement de l’établissement de microfinance. « L’adhérent de la Chambre aura désormais l’opportunité d’ouvrir un compte à SFE. Un compte courant, un compte d’épargne et bénéficier d’un certain nombre d’outils qui lui permet de gérer ses revenus », a déclaré Yvan N’na Mboma, Partner à SFE.

Pour le président de la Cnmag, Serge Hapita Nkoma, cette convention est l’outil de valorisation et de crédibilisation de l’artisan auprès de ses partenaires (clients, fournisseurs). Il va aider à encourager les regroupements par secteur d’activité, optimisant ainsi leur accompagnement à travers des dispositifs d’appui différenciés, qui permettront de garantir une montée en gamme de l’offre artisanale. « Que ce soit un artisan de rue, je prends par exemple un jeune photographe, aujourd’hui, il peut espérer ouvrir un compte bancaire avec les petits revenus qu’il se fait au quotidien. L’arrivée de SFE vient répondre à cette problématique-là », a indiqué Serge Hapita Nkoma.

Au Gabon, les artisans représentent 80 % de la population active, selon la Chambre des métiers. Mais, la plupart de ces artisans exercent de manière informelle. La CNMAG a pour mission de représenter les artisans auprès des pouvoirs publics et être une plateforme leur permettant de contribuer au développement de leurs activités. Ce développement passe par la formation, l’accès à la bonne information et le regroupement par métiers.

Brice Gotoa

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Le président angolais, Joao Manuel Lourenço Gonçalves est attendu ce 22 décembre 2022 à Libreville pour une visite de travail et d’amitié, a annoncé mercredi la présidence de la République gabonaise dans un communiqué.

Au cours de cette visite, le président angolais va avoir un tête-à-tête avec son homologue gabonais. « Cette rencontre entre les deux chefs d’État sera l’occasion de renforcer les liens d’amitié́ et de coopération multiformes qui unissent le Gabon et l’Angola. La redynamisation des liens politiques, diplomatiques et économiques entre autres sujets sera à l’agenda des échanges entre les deux hautes personnalités », indique la présidence de la République.

Également prévues lors des échanges entre les deux dirigeants, les questions d’actualité́ régionale, internationale, et continentale, avec un point particulier sur les dossiers africains inscrits dans l’agenda de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Ce d’autant plus que le Gabon est membre non permanent du conseil de sécurité de l’ONU.

À noter que la dernière visite du président angolais au Gabon remonte à janvier 2020.

SG

Le Gabon a relevé la production sucrière de 7 % à fin septembre 2022, en glissement annuel, selon les données du ministère de l’Économie. « Ce bon résultat est une nouvelle fois corrélé au dynamisme du service commercial qui a permis de booster les ventes », apprend-on. Cette tendance haussière est observable au depuis le 2e trimestre 2022 ; période au cours de laquelle, le pays a augmenté sa production de 5,6 % pour les mêmes raisons que le relèvement observé par le ministère de l’Économie en glissement annuel.

Cependant, ces résultats, sur l’ensemble de l’année 2022, devraient baisser selon le récent test prévisionnel de conjoncture de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). « La campagne sucrière 2022 a été moins fructueuse que prévu, elle affiche des performances en baisse par rapport à celles de l’an dernier à la même période. La récolte devant s’achever au terme du troisième trimestre, les résultats du quatrième trimestre porteraient essentiellement sur les ventes, qui devraient être tirées vers le haut grâce à la demande locale et à l’amélioration continue de l’infrastructure de transport ferroviaire », indique le test prévisionnel.

À l’analyse et en termes chiffrés, la production sucrière du Gabon ne devrait pas dépasser 19 000 tonnes en 2022, si l’on compare aux données disponibles du ministère en charge de l’Économie pour le compte de 2021. En effet, d’après cette source, l’activité sucrière au Gabon a présenté, en 2021, des résultats mitigés marqués par une contraction du volume de production du sucre transformé (- 11,8 % à 19 848 tonnes), des ventes (-2,7 % à 31 097 tonnes) et du chiffre d’affaires (-2,5 % à 21 milliards de FCFA) qui ont souffert de l’atonie de la demande locale et des difficultés d’évacuation des produits par voie routière et ferrée.

S.A.

La production des boissons gazeuses et alcoolisées a reculé de 3,1 % au terme du troisième trimestre 2022 comparativement au trimestre précédent, d’après la note de conjoncture que vient de publier le ministère de l’Économie.

Selon ladite note, « cette baisse d’activité est imputable au segment boissons gazeuses qui a enregistré de mauvaises performances avec la fin du contrat d’exclusivité de la production des produits de Coca-Cola Company, conjuguée à la période de prise en main par le nouveau repreneur de la licence Coca-Cola ».

En effet, depuis le 30 juin 2022, le Groupe Castel et The Coca-Cola Company (TCCC) ont mis fin à leur collaboration pour la production, l’embouteillage et la commercialisation des boissons des marques Coca-Cola, Fanta, Sprite et Schweppes. L’annonce a été faite à travers un communiqué rendu public le 18 mai 2022 par la Société des brasseries du Gabon (Sobraga), filiale du Groupe Castel.

Pour reprendre la production des produits Coca-Cola au Gabon, c’est l’entreprise Sofavin qui a été choisie. Elle prévoit d’investir d’ici l’année prochaine environ 25 milliards de FCFA (40 millions de dollars) au Gabon pour se mettre à niveau. Pour l’instant, la société brassicole affirme avoir déjà investi la somme de 20 millions de dollars (12,5 milliards de FCFA) au Gabon dans le cadre de ce partenariat. « Les 20 millions de dollars restants seront investis au cours de l’année 2023 », affirme Sofavin. Ce qui signifie qu'en attendant d’atteindre la vitesse de croisière, le nouveau partenaire de Coca-Cola va devoir gérer une baisse de régime.

S.A.

La Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) a célébré son trentième anniversaire le 20 décembre 2022 à Libreville. La commémoration des 30 ans de cette organisation a débuté avec la session ordinaire du conseil des ministres des assurances.

Selon le président du conseil des ministres des assurances, Hervé Ndoba, ce conseil a permis de valider le budget de l’exercice 2023, de parcourir l’ensemble des recommandations « fortes » qui ont été déclinées par le conseil des ministres et de suivre la progression de la mise en œuvre de ces différentes recommandations. « Nous pouvons nous féliciter de l’avancement de la mise en œuvre de ses différentes recommandations fortes qui permettent de redynamiser notre marché des assurances », a déclaré Hervé Ndoba.

D’après le président du conseil, le marché des assurances, en Afrique de façon générale dans la région de la zone CIMA, composé de ses 14 pays en particulier est en croissance constante. « Le rôle que nous jouons en tant que conseil des ministres des assurances est de pouvoir encadrer cet environnement de façon à permettre d’obtenir de la part des sociétés d’assurances et de réassurances une amélioration de leurs services aux populations qui sont les assurés de ces compagnies », a-t-il précisé. Il a également été discuté dans le cadre de ce conseil des ministres, la demande d’adhésion des Comores dans la CIMA. Ce qui démontre la dynamique et l’intérêt que cet espace peut avoir, apprend-on.

La CIMA regroupe 14 pays d’Afrique de l’Ouest et du centre, signataires du Traité CIMA du 10 juillet 1992 à Yaoundé au Cameroun. C’est un instrument qui est né de la volonté des Chefs d’État et de gouvernement de ces pays de créer un cadre devant contribuer à l’essor des marchés nationaux d’assurance à travers une politique d’harmonisation et d’unification des dispositions législatives et règlementaires.

En trois décennies, cette institution a réalisé l’opérationnalisation d’un marché intégré des assurances qui a facilité l’émergence de groupes assurantiels et de professionnels qualifiés tant au niveau des entreprises que des administrations publiques. Le contrôle et l’assainissement des compagnies d’assurances et de réassurances qu’elle a opérées ont de ce fait, contribué d’une part, à l’amélioration de la solvabilité des compagnies d’assurances et de la collecte des primes, et d’autre part, à l’affermissement de la qualité des portefeuilles d’investissements de la couverture des risques et d’une sinistralité maitrisée.

Brice Gotoa

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