Le Nouveau Gabon

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Dans une interview parue ce 9 décembre dans le journal local L’Union, Aïssatou Barro, directrice générale d’Airtel Money révèle comment les pirates accèdent aux données personnelles des portemonnaies électroniques.

« Il s’agit ici des conséquences des actions issues de personnes malveillantes qui profitent du manque de vigilance de certains clients en se faisant passer pour des agents d’Airtel Money en les poussant à leur envoyer de l’argent, soit en simulant une erreur de transfert de fonds soit en emmenant le client à saisir le code *150*2*numéro du montant * code pin # qui est un code pour faciliter le transfert d’argent. Dans ce cas, le client partage son mot de passe sans le savoir », révèle la responsable.

Elle poursuit : « Nous vous garantissons qu’il est impossible qu’une tierce personne puisse pirater un compte Airtel Money à distance. En effet, notre système dispose d’un très haut niveau de sécurité mis en place par un personnel hautement qualifié. Ce système de sécurité a été certifié répondant aux normes internationales. Nous avons mené et continuerons à mener de nombreux audits et contrôles internes pour nous assurer qu’aucune fraude interne ne puisse se dérouler au sein de l’entreprise ».

Pour éviter le piratage de compte, elle conseille de ne donner suite à aucun appel d’un agent Airtel, si celui-ci n'utilise pas le numéro court « 111 ». Elle préconise de n’effectuer aucun envoi de fonds à la demande d’un particulier qui contacte un tiers par appel ou messagerie. « Ne partagez jamais votre mot de passe, et assurez-vous d’enregistrer un mot de passe difficile à imaginer. Ne donnez jamais votre téléphone à un point de vente pour effectuer une transaction à votre place. Vérifiez systématiquement votre solde en cas de réception de transfert d’argent. Signalez immédiatement tout soupçon d’arnaque provenant d’une personne ou d’un agent Airtel », martèle Aïssatou Barro.

S.A.

 

Les membres de la première cohorte du programme d’insertion professionnelle « Cap sur l’autonomisation des jeunes » de l’antenne de l’Estuaire ont reçu leurs certificats de formation le 9 décembre 2022. Il s’agit de 31 personnes formées dans le domaine du service et de la commercialisation des produits pétroliers.

Cette initiative de l’incubateur JA Gabon a permis pendant 12 mois à ces jeunes d’apprendre le métier de pompiste. « On a eu une période formation au centre de perfectionnement professionnel Basil Ondimba de Libreville et une immersion en station-service. Aujourd’hui, je peux dire que je suis autonome grâce à JA Gabon qui nous a donné l’opportunité d’avoir un métier en qualité de pompiste », a indiqué Azaria Michaël Mouanza, un des bénéficiaires. 

Mise en pratique depuis 2020, ce programme est cofinancé par l’État gabonais et l’Union européenne. Il a pour but de former les jeunes sur l’étendue du territoire dans des métiers spécifiques tels que la pêche, la pisciculture, l’agriculture et sur Libreville la commercialisation des produits pétroliers. « C’est un programme sur un an où les jeunes gabonais sont boursiers avec pour cible les déscolarisés. À l’issue de la phase pratique, certains ont été insérés professionnellement et d’autres vont rentrer dans la phase d’accompagnement au niveau de JA Gabon », a expliqué Nathalie Bingangoye, administrateur directeur exécutif de l’incubateur. Selon elle, cette phase commence le 15 décembre et va permettre de leur donner des rudiments et des mécanismes pour créer leurs propres structures et être autonomes.

Avec ce programme, le Gabon dispose désormais des certificats d’aptitude professionnelle (CAP) de pompiste, de CAP en agriculture, en pisciculture et en pêche. Ces diplômes leur permettent d’être compétitifs sur le marché. « Dans le cadre de ce programme, nous nous occupons de la mise en œuvre, nous avons des informateurs en interne. On a pris des partenaires avec des formateurs agréés qui nous accompagnent », précise l’administrateur directeur exécutif de JA Gabon.

L’idée du gouvernement, apprend-on, est de mettre ces métiers au sein des établissements publics pour permettre que ces établissements s’approprient cette formation. « Le gouvernement consent beaucoup d’efforts, en ce sens à travers le pays, il y a la construction ou la réhabilitation des unités de formation professionnelle », a rappelé Jean Rodrigue Bé Nkoghe, secrétaire général du ministère de la Formation professionnelle. Les formations suivies par les bénéficiaires sont entre autres l’employabilité, l’entrepreneuriat, le droit du travail, l’éducation financière et la spécialité (service et produits pétroliers).

Brice Gotoa

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Le ministre gabonais de la Justice, chargé des droits de l’Homme et de l’égalité des genres, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a présenté le modèle du programme Gabon-égalité au forum sur le renforcement du mouvement des femmes pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Tenues du 7 au 8 décembre 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire, les assises de ce forum avaient pour objectif entre autres d’explorer les stratégies pour assurer un mouvement féminin et féministe fort et autonome afin d’accélérer l’élimination des violences contre les femmes et les filles dans les différents contextes sociopolitiques dans les régions de l’Ouest et du Centre. « Au cours des travaux du Forum, les participants n’ont eu de cesse de citer en exemple les avancées du Gabon à travers la mise en œuvre de la stratégie Gabon Égalité », indique le ministère de la Justice. Le Gabon était cité en modèle par les participants pour le travail mené, par le pays d’Ali Bongo Ondimba, en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.

La stratégie du Gabon, apprend-on, repose sur 33 recommandations précises dans 6 domaines d’actions prioritaires que sont les violences faites aux femmes, l’éducation, la santé, le droit de la famille, la participation à la vie économique et l’émancipation politique. Le pays dispose désormais d’un centre d’accueil pour la prise en charge des personnes victimes de violences et un Observatoire du droit des femmes au Gabon (ODFG) a également été mis en place par les autorités gabonaises. Toute chose visant à réduire les inégalités femmes-hommes au Gabon.

Ce forum a réuni plusieurs représentants des ministères du Genre, des parlementaires, des organisations de la société civile, des femmes leaders et activistes. La participation du Gabon à cette rencontre fait suite à une invitation du Bureau régional ONU-Femmes Afrique de l’Ouest et du Centre.

Brice Gotoa 

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La compagnie aérienne gabonaise Afrijet va rouvrir dans les prochains jours sa ligne Libreville-São Tomé, avec deux fréquences par semaine. À savoir les jeudi et dimanche. L’annonce a été faite ce 9 décembre 2022 par la compagnie.

Le transporteur gabonais relance cette liaison près de neuf mois après l’avoir suspendue de son programme de vols en raison de plusieurs incidents intervenus depuis 2019 sur la plateforme de São Tomé, de la dégradation des conditions de sûreté et de sécurité sur cette plateforme, ainsi que d’un climat aéroportuaire hostile vis-à-vis de son personnel.

Notamment, des déclarations calomnieuses tenues à l’encontre de la compagnie gabonaise par les responsables de l’Enasa (Entreprise nationale des aéroports et de la sécurité aérienne), selon Afrijet. Un climat malsain pour les affaires qui s’était dégradé au fil des ans et qui avait amené la compagnie à suspendre la ligne pour dit-elle, protéger ses passagers et ses collaborateurs.

Pourtant, malgré ce climat conflictuel qui a motivé la suspension de cette liaison, Afrijet n’a pas donné les raisons de sa réouverture. Mais, à en croire un acteur du secteur aérien gabonais, c’est au terme des discussions entre Libreville et São Tomé qu’un compromis a été trouvé et permet aujourd’hui de relancer la ligne Libreville - São Tomé, qui était desservie par la compagnie gabonaise depuis six ans.

SG

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Pour sceller leur engagement pour la préservation de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques, le Gabon et la Corée du Sud ont signé le 8 décembre 2022 un accord-cadre.

« Le vice-ministre des Affaires étrangères chargé du changement climatique de la République de Corée et moi-même avons paraphé un accord-cadre de coopération sur le changement climatique. Cela s’appuiera sur 60 ans de relations diplomatiques alors que nos pays travaillent ensemble sur tous les aspects du changement climatique », a tweeté Lee White, ministre gabonais en charge de l’Environnement, sans plus de détail sur les termes de l’accord.

Cet accord permettra de renforcer les relations de coopérations entre les deux pays dans un contexte où la Corée du Sud veut accroitre ses investissements au Gabon notamment dans les secteurs agricole et minier.

À noter que ce pays d’Asie, qui figure parmi les principaux clients du Gabon, avait récemment sollicité le soutien du pays lors des élections futures devant permettre de choisir le pays organisateur de l’Exposition universelle de 2030 (Expo 2030).  

Cet accord a été signé en Corée du Sud alors que la 15e réunion de la Conférence des Parties (COP15) se déroule à Montréal au Canada, à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique. Cette conférence se tient du 7 au 19 décembre 2022 afin de favoriser la prise de mesures ambitieuses pour protéger la nature.

SG

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Au cours d’une conférence qu’il a récemment animée, l’enseignant-chercheur à l’École normale supérieure (ENS) de Libreville, Jean Eudes Boulingui, a suggéré la formation des sismologues gabonais pour limiter les impacts des tremblements de terre dans le pays. L’idée est « qu’ils entrent dans l’expérimentation de l’étude des tremblements de terre », a affirmé l’enseignant-chercheur cité par Gabon Actu.

Il s’agit notamment de la formation d’au moins trois spécialistes sur cette question, pour que ceux-ci puissent produire des données qui permettent de déterminer la localisation probable et l’intensité du séisme, afin de circonscrire les zones à risques et réduire les conséquences sur les populations.

Cette proposition est faite après le tremblement de terre qui a secoué le Gabon le 4 décembre dernier. Un séisme de 5,5 de magnitude sur l’échelle de Richter enregistré par l’USGS (United States Geological Survey) et dont l’épicentre était situé aux abords du lac Ezanga à 200 km de Libreville, selon le ministère de l’Environnement.

En mars 2021, un autre séisme de magnitude 4,9 s’était produit à 47 km au sud de Lambaréné. En 2019, certaines parties du pays avaient également été secouées. Des séismes qui, pour l’instant, ne causent que des dégâts mineurs, mais, dont la récurrence d’après les chercheurs nécessite que le Gabon ait des spécialistes du phénomène.

SG

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L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) vient de publier un communiqué qui révèle qu’un réseau de distribution de denrées alimentaires a été découvert dans l’ensemble des établissements opérant au quartier PK8, dans le Grand-Libreville.

« L’inspection sanitaire a mis en évidence des ruptures de la chaîne du froid ayant altéré certaines denrées alimentaires, notamment les cuisses de poulet et les rognons de bœuf ; lesdits produits ont fait l’objet de saisies et destruction. Aussi, en marge des mesures correctives à réaliser par les opérateurs économiques, des sanctions administratives ont été prononcées à leur endroit », révèle l’Agasa.

Elle indique que cette découverte fait suite à une photo relayée sur les réseaux sociaux le 26 novembre dernier, faisant état d’avarie sur des cuisses de poulet présentant une coloration verte. L’Agasa s’est alors autosaisie et a diligenté le 29 novembre 2022, une mission d’inspection et de contrôle afin de s’assurer de la qualité sanitaire des produits alimentaires commercialisés dans l’ensemble des établissements de distribution du PK8. Le pot aux roses a été découvert.

L’Agence rassure les consommateurs de la mise en œuvre en continu du dispositif de veille sanitaire et phytosanitaire en vue de garantir la mise en consommation des produits alimentaires sains, sûrs et salubres sur l’ensemble du territoire national. Elle préconise d’utiliser le numéro vert « 1411 » pour signaler tout manquement constaté sur la qualité sanitaire des produits et denrées alimentaires mis sur le marché.

S.A.

Le Gabon veut réduire les ressources allouées à la lutte contre la corruption en 2023, selon ce qui transparaît du budget défendu le 7 décembre dernier au Parlement, par le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzigue.

À cet effet, la Commission des finances, du budget et des comptes économiques de la Chambre haute a auditionné Francis Nkea Ndzigue, le ministre en charge de la lutte contre corruption au Gabon a déclaré : « Au titre de l’année 2023, le budget du ministère a été arrêté dans la loi de finances à 4 266 937 329 FCFA contre 4 303 393 249 FCFA dans la loi de finances 2022 ». Il apparaît ainsi une baisse de ressources de 36 455 920 FCFA.

Cette diminution de ressources, même infime, semble en contradiction avec les ambitions du gouvernement gabonais dont l’ambition est d’intensifier la lutte contre ce phénomène. En effet, Francis Nkea Ndzigue a annoncé au début de l’année 2021 que son département ministériel va monter en grade : sensibilisation, contrôle et sanction. « Nous allons privilégier le contrôle. Désormais la Navea [Autorité nationale de vérification et d’audit] fera le contrôle de ministère en ministère. La Navea ira de ministère en ministère pour vérifier les dotations budgétaires ; vérifier les encaissements et vérifier ce qui a été fait avec ces encaissements. Nous allons privilégier la sanction disciplinaire sur les agents publics », avait affirmé M. Nkea Ndzigue.

Sur la période 2012-2016, le Gabon a perdu 600 milliards de FCFA à cause de paiements frauduleux à des fournisseurs, selon une récente enquête de l’Agence nationale d’investigation financière. Ce qui a amené le gouvernement à durcir le ton en matière de lutte contre ce fléau. Selon le rapport 2021 de Transparency International, l’indice de perception de la corruption (IPC) du Gabon est de 31 sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). D’après ledit rapport, le Gabon occupe le 124e rang sur 180 pays classés en fonction de cet indice, principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. La Côte d’Ivoire, elle, occupe la 104e place.

S.A.

En tournée interprovinciale à Koula-Moutou le 6 décembre, la Chambre nationale des métiers de l’artisanat du Gabon (Cnmag) en a profité pour négocier un contrat d’approvisionnement auprès de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog).

« Durant plus d’une heure, Mme Jingye QI, directeur des achats et approvisionnements, a clairement fait savoir que la Comilog est disposée à nouer un partenariat avec la Cnmag, car il y a un certain nombre de travaux à réaliser. Cependant, à l’instar de l’ADG, elle a mis en exergue le fait que la Comilog ait un regard particulier sur la qualité du travail : du rendement des artisans membres de la Cnmag dépendra la suite de ce partenariat », apprend-on.

Jingye QI a conclu son propos en émettant le souhait que le Haut–Ogooué, en général, et la commune de Moanda, en particulier, soient le centre d’expérimentation de ce partenariat, au vu des marchés potentiels qui pourraient être octroyés : de la peinture au carrelage, de l’entretien des espaces verts à la fabrication des tables, portes et bureaux. 

Fruit d’un partenariat entre le gouvernement gabonais, l’ambassade de France au Gabon et la Chambre des métiers de l’artisanat de France, le Cnmag est un cadre légal pour la promotion et l’épanouissement du métier du secteur artisanal. Le but est de permettre à ces activités de participer à la création de richesse, d’emplois et de former une classe d’entrepreneurs individuels. 

Les artisans représentent 80% de la population active du Gabon, selon cette Chambre des métiers. Mais, la plupart de ces artisans exercent de manière informelle.

S.A

Suite à son retour en octobre 2021 au sein de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), le Gabon doit publier un rapport sur les industries extractives. Ce qui doit se faire en avril 2023, a-t-on appris au cours du séminaire de sensibilisation à l’endroit du collège de l’administration publique et de la société civile du Groupe multipartite ITIE Gabon sur les principes de la norme ITIE 2019. Un séminaire qui s’est tenu du 5 au 6 décembre 2022 à Libreville.

« Le premier rapport du Gabon doit être publié en avril 2023. Ce rapport doit contenir des données qui sont exhaustives et fiables. Il était question pour nous d’examiner les éventuelles contraintes qui peuvent nous empêcher d’être prêts à publier notre rapport en avril 2023 et proposer des pistes de solutions pour pouvoir remédier et lever ces contraintes », a déclaré Paul Aimé Bagafou, membre du collège de la société civile.

Le conseil d’administration de l’ITIE, apprend-on, accorde une année de préparation pour la publication du rapport. « Si ce rapport n’est pas élaboré le pays peut faire l’objet d’une suspension voire d’une exclusion de l’ITIE l’année suivante si le rapport n’est pas publié. Un délai supplémentaire de six mois renouvelables une fois lui est accordé, si le rapport n’est toujours pas publié, le pays se voit radier », a indiqué Didier Revandine, directeur général des Mines.

Le Gabon a adhéré pour la première fois à l’ITIE le 14 mai 2004, avant d’être suspendu en 2013 pour non-transparence dans la gouvernance des industries extractives. La réadhésion du Gabon à cette norme internationale, après 8 ans d’absence, permettra au pays d’améliorer la transparence dans la gestion des revenus tirés de l’exploitation des ressources minières, gazières et pétrolières. Ce, dans un contexte où le pays essaie de trouver des solutions pour tirer profit de son pétrole, gaz et autres ressources naturelles.

Les principes de l’ITIE sont entre autres, l’exploitation prudente des ressources naturelles, la gestion des richesses issues des ressources naturelles au profit des citoyens. Aussi, le gouvernement et les entreprises extractives doivent assurer la transparence, renforcer la gestion des finances publiques et respecter l’obligation de rendre compte.

Brice Gotoa

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