Le Nouveau Gabon

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Selon un récent rapport de la Banque mondiale intitulé « Commerce de matières premières agricoles : réduire les tracasseries », le commerce agricole du Gabon est entravé par le nombre élevé d’intermédiaires et l’incertitude des prix.

« Le processus de commercialisation des produits agricoles au Gabon compte au total plus de 16 étapes (de la production à la consommation finale) et crée donc des inefficacités supplémentaires dans le commerce des produits agricoles. En outre, les acteurs du marché subissent l’impact négatif de l’incertitude des prix qui résulte souvent de l’inadéquation entre l’offre et la demande de biens ainsi que de la présence d’opérateurs étrangers, et qui est exacerbée par l’absence d’un système d’information sur le marché pour la diffusion des prix », révèle le rapport.

Ces goulots d’étranglement, explique le rapport, ont un impact sur l’indice de performance logistique (IPL) du pays. Cet indice produit par la Banque mondiale, apprend-on, met en évidence une dégradation de la performance logistique globale du Gabon depuis 2010, notamment en ce qui concerne les douanes et la qualité du service logistique. Ainsi, au cours de la dernière décennie, la logistique commerciale du Gabon est à la traîne par rapport à d’autres pays de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad). 

« Cette situation, selon le rapport, est due à un ensemble des lacunes majeures en matière d’infrastructures et de dysfonctionnements administratifs. Par exemple, les grands marchés urbains souffrent de la mauvaise qualité des infrastructures de marché, qui reste entravé par des goulots d’étranglement structurels liés à la faiblesse des infrastructures d’appui, au nombre élevé d’intermédiaires et à l’incertitude des prix »

S.A.

Comme en 2020 et en 2021, l’Erythréen Biniam Girmay est le lauréat du trophée du cycliste africain. Une distinction créée il y a onze ans par les organisateurs de la Tropicale Amissa Bongo, pour récompenser le coureur du continent ayant réalisé les plus belles performances de la saison et réussi par son rayonnement à faire connaître le cyclisme africain sur la scène mondiale.

Selon la Tropicale Amissa Bongo, Biniam Girmay doit cette distinction à ses succès historiques à Gand-Wevelgem et sur son étape au Tour d’Italie. « Jamais un coureur africain n’avait réalisé avant lui, une telle performance. C’est la septième fois en onze éditions qu’un coureur érythréen remporte ce Trophée », soutient la Tropicale Amissa Bongo dans un communiqué.

Une récompense qui, d’après le lauréat, couronne sa saison 2022. « Comme pour les deux premiers trophées, je ressens une immense fierté. Je l’ai dit, mes victoires à Gand-Wevelgem et au Giro d’Italie étaient aussi celles du continent africain. J’ai encore du mal à réaliser, à comprendre ce que j’ai réussi en 2022. Ce nouveau trophée couronne ma saison », a commenté Biniam Girmay.

Ainsi, pour la troisième année consécutive, Biniam Girmay a obtenu le plus grand nombre de votes de la part du jury présidé par le quintuple vainqueur du Tour de France, Bernard Hinault et composé de 25 membres qui suivent l’ensemble des courses cyclistes en Afrique. Il devance dans le classement des meilleurs cyclistes africains de l’année 2022, le Sud-Africain Louis Meintjes (2e), son compatriote Natnael Tesfazion Natnael (3e), le Rwandais Moïse Mugisha (4e) et l’Erythréen Henok Muluebrhan (5e).

Créée en 2006, la Tropicale Amissa Bongo réunit chaque année, l’élite du cyclisme africain et des cyclistes européens de renom. C’est une compétition financée en grande partie par l’État gabonais. Une compétition qui ambitionne de promouvoir la destination Gabon d’après les autorités.

SG

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Le Syndic de la Société gabonaise d’électricité, froid industriel et de construction (Sogefic) invite l’ensemble des créanciers de cette structure actuellement en redressement judiciaire, à produire dans les prochaines semaines, leurs créances munies des justificatifs sous peine de forclusion, a-t-on appris dans une annonce légale.

Car, conformément aux prescriptions de l’acte uniforme Ohada sur les procédures collectives, « à partir de la décision d’ouverture du redressement judiciaire ou de la liquidation des biens et jusqu’à l’expiration d’un délai de 60 jours suivants la deuxième insertion dans un journal d’annonce légal de l’État », tous les créanciers « composant la masse à l’exception des créanciers d’aliments doivent sous peine de forclusion produire leur créance auprès du syndic », précise l’annonce.

Cependant, les créanciers hors du territoire national où la procédure a été ouverte bénéficient d’un délai de 90 jours pour produire leurs créances. La même obligation est faite au créancier qui a introduit avant la décision d'ouverture d'une procédure en condamnation en vertu d’un titre ou à défaut du titre pour faire connaître son droit.

Après avoir produit leurs créances et les pièces justificatives, des opérations de vérifications seront faites. Puis, un état définitif de ces créances sera dressé en vue de leur règlement.

Créée en 2010, la Sogefic S.A spécialisée dans l’électricité est depuis plusieurs mois en cessation de paiement. Aujourd’hui, le syndic judiciaire, Joseph-Gyno Ndong Bibang, nommé le 13 août 2022 continue la gestion de la société dans le cadre d’un redressement judiciaire.

SG

Les hommes d’affaires turcs envisagent d’investir au Gabon dans le domaine de la pêche et des produits halieutiques. Le sujet a fait l’objet de la rencontre, le 12 décembre 2022, entre le ministre gabonais de la Pêche et de l’Économie maritime, Oswald Sévérin Mayounou et une délégation d’investisseurs turcs.

Ces hommes d’affaires ont présenté au membre du gouvernement, l’entreprise qu’ils comptent implanter dans le pays, dénommée « Bon Gabon », spécialisée dans les produits halieutiques. « Notre vision correspond à celle du président de la République et celle du ministre, c’est-à-dire de développer les produits halieutiques du Gabon au nom du Gabon. Je crois que nous pouvons le faire ensemble », a déclaré Hakan Kiran, président-directeur général de Bon Gabon.

Pour le ministre Oswald Sévérin Mayounou, dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), une mission a été donnée à travers la task force générale de redynamiser et relancer l’industrialisation de la filière thonière au Gabon. « Avec ce partenaire, nous espérons très rapidement pouvoir mettre quelque chose en place qui arrange les deux parties et qui relance cette activité », a indiqué le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime.

Au Gabon, apprend-on, le secteur de la pêche ne contribue que « marginalement » au développement économique du pays, soit 1,5 % du produit intérieur brut (PIB) depuis plusieurs années. Ainsi, le poisson et les autres produits de pêche n’ont rapporté qu’un (1) milliard de F CFA en 2021 contre 1,4 milliard en 2020, selon les statistiques de la Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDI).

Brice Gotoa

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Pour inciter le gouvernement gabonais à mettre en œuvre les réformes proposées par la Banque mondiale, « on a ce qu’on appelle l’appui budgétaire. Nous sommes actuellement en discussion avec le gouvernement pour proposer une série d’appuis budgétaires qui seraient approuvés par notre conseil d’administration en décembre prochain par exemple, si les réformes sont adoptées. C’est une façon pour nous de faire le suivi des recommandations que nous faisons », a affirmé Aissatou Diallo, représentante résidente de la Banque mondiale pour le Gabon. C’était lors de la présentation de deux rapports de la Banque mondiale intitulés Mémorandum économique et la Note de conjoncture économique du Gabon. Ces deux rapports ont été publiés le 09 décembre 2022.

Selon Erick Tjong, économiste pays au groupe de la Banque mondiale, ces réformes visent à améliorer le climat des affaires, soutenir le développement des secteurs clés pour la diversification de l’économie du pays. « Donc, l’idée centrale c’est que le Gabon puisse se donner les moyens d’atteindre cet objectif de diversification de l’économie. Notamment, l’amélioration des infrastructures commerciales, l’amélioration des performances logistiques, la simplification des procédures pour faciliter les échanges, et réduire les démarches administratives, la complexité, les temps, les couts, et faciliter aussi la création d’entreprises et le développement du secteur privé », a expliqué Erick Tjong.

Parmi ces réformes, l’on pourrait citer celles qui ambitionnent de réduire les tracasseries et faire baisser les prix des produits agricoles au Gabon. Ainsi, d’après la Banque mondiale, le gouvernement gabonais devrait à moyen terme, mettre en œuvre une approche de guichet unique pour le commerce agricole extérieur, réduire à court et moyen terme le nombre de points de contrôle le long des corridors, améliorer sur le court terme les supports de diffusion et fournir des informations claires et pratiques sur les procédures commerciales et les frais officiels.

Aussi, sur le moyen terme, promouvoir la compétitivité par une gestion et un contrôle inclusifs du marché en impliquant les associations de commerçants et d’autres usagers privés dans le développement et la gestion des marchés, puis simplifier le processus de commercialisation en réduisant le nombre d’étapes (actuellement 16) entre les différents acteurs du commerce agricole (producteurs, importateurs, négociants).

La mise en œuvre de toutes ces réformes et bien d’autres permettra donc au Gabon de bénéficier de nouveaux appuis budgétaires de l’institution de Breton Woods.

SG

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Suite à son opération d’appel public à l’épargne lancée le 1er novembre 2022, la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), a mobilisé avec succès la somme de 5,6 milliards de FCFA sur le marché financier sous-régional. Soit un taux de souscription de 113 %.

Cependant, « conformément à l’objectif de la levée de fonds défini au préalable, la SCG-Ré a décidé d’arrêter le montant de l’opération uniquement à 5 milliards de FCFA », explique la compagnie de réassurance. Et, comme le prévoient les règles d’allocation arrêtées dans le cadre de cette opération « en cas de sursouscription, de servir en priorités les personnes physiques, les demandes de titres des personnes morales seront quant à elles servies au prorata des titres restants », précise la compagnie dans l’Avis de clôture de l’émission signé le 8 décembre dernier par Dr Andrew Gwodog, administrateur directeur général de la SCG-Ré.

Ces 5 milliards de FCFA ont été levés dans le cadre d’une opération d’augmentation du capital qui portera le capital social de la compagnie de 10 à 15 milliards de FCFA. Une opération justifiée par la nécessité de poursuivre le plan stratégique et de développement de l’entreprise 2022-2027 dont la finalité est de faire de la SCG-Ré le premier réassureur de la Cemac et un fournisseur des services de qualité au sein de la sous-région. Ce qui devrait permettre à la SCG-Ré d’espérer une augmentation de son résultat net de 119,8 %, passant de 794,8 millions de FCFA à 1 747,3 millions de FCFA sur cette période de 5 ans.

Cette levée de fonds a été arrangée par Africa Bright Securities (ABS), chef de file de l’opération.

Sandrine Gaingne

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Le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) mise sur l’ouverture de nouveaux services pour renflouer ses caisses, selon les résolutions prises au cours d’une réunion tenue par le directoire de l’établissement public.

Il s’agit notamment de la réhabilitation de certains bâtiments (traumatologie, maternité, hôtel des gardes et bientôt infectiologie et pédiatrie) ; des innovations thérapeutiques intervenues notamment en neurologie (traitement des AVC ischémiques par thrombolyse), en cardiologie (pose des pacemakers) et en gastro-entérologie (traitement des hépatites B) ; l’ouverture attendue de nouveaux services (néphrologie, pneumologie et hématologie clinique) ; du renforcement des capacités des systèmes d’éclairage et de distribution d’eau potable, etc.

Jusqu’ici, apprend-on, le personnel du CHUL est en colère à cause de plusieurs mois d’impayés de différentes primes ; la dégradation des rapports de confiance entre le CHUL et la quasi-totalité de ses partenaires et fournisseurs. Cette situation, apprend-on, est consécutive aux résultats financiers à la traîne, dus à des difficultés de trésorerie récurrentes ; relatives à la modicité des subventions de l’État effectivement encaissées à ce jour et au reversement par à-coups des ristournes par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).

Pour rappel, le 1er juin 2021, les sages-femmes du CHUL ont fermé la salle d’accouchement pour réclamer 15 mois d’impayés de leur quote-part (sortes de primes : NDLR) et l’amélioration de leurs conditions de travail. Pour se faire entendre par la tutelle, elles ont procédé à un sit-in dans la cour de l’hôpital. Le directeur général du CHUL, Marie Thérèse Vane Ndong Obiang, les a reçus le 15 février dernier pour ouvrir le dialogue. Mais depuis lors, la situation n’a pas beaucoup évolué.

S.A.

Dans une interview diffusée sur les ondes de la chaîne française RFI, Henri Claude Oyima, président-directeur général du groupe BGFIBank, explique que les banques africaines ne bénéficient pas assez de l’accompagnement de l’État qui préfère se tourner vers les banques non africaines.

« Quels sont les premiers acteurs de l'économie, ce sont les États. Est-ce que les États domicilient leurs recettes dans les banques africaines ? Non. Il faut que les États fassent confiance aux banques africaines. Comment les autres sont devenues fortes ? Elles sont devenues fortes parce que l’acteur principal qui est l’État domicilie leurs recettes dans ces banques-là. Et vous allez voir que les banques africaines seront plus fortes et accompagneront les projets. Quand nos États ont des projets d’investissements, ils se tournent régulièrement vers l’extérieur et pas vers les banques africaines. Et les banques africaines aujourd’hui ont le savoir-faire et la capacité de les accompagner », déclare le PDG de BGFIBank.

Toujours selon lui, quand on parle de banque frileuse, il ne s’agit pas des banques africaines. Car, celles du continent connaissent le marché africain et les acteurs africains. À l’en croire, les banques qui sont frileuses sont les banques non africaines. Henri Claude Oyima préconise alors de travailler avec les banques africaines. « Donnons aux banques africaines les moyens. Donc notre problème aujourd’hui c’est la peur. Il ne faut pas que les gouvernants aient peur des hommes d’affaires », a-t-il affirmé. Aussi, le PDG de BGFIBank préconise un accompagnement de l’État à l’image des pays occidentaux qui mobilisent l’accompagnement politique et diplomatique pour aider les banques étrangères à s’installer en Afrique.

S.A.

Du 20 décembre 2022 au 3 janvier 2023 se tiendra à Libreville et dans les autres capitales provinciales du Gabon, la deuxième édition de la foire commerciale dénommée « Bouclier qualité prix ». L’initiative a pour but de permettre aux populations de s’approvisionner en produits de grande consommation à moindre coût. C’est dans cette optique que le ministre gabonais du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Yves Fernand Manfoumbi, a échangé le 9 décembre 2022 avec les opérateurs économiques sur la bonne organisation de cet événement.

Cette initiative gouvernementale est un rendez-vous, à la veille des fêtes de fin d’année, entre les populations défavorisées et les opérateurs économiques. « Cette foire va permettre de croiser les opérateurs économiques d’un côté et les populations issues des milieux défavorisés, à faible pouvoir d’achat d’accéder facilement à ces produits. Elle va se tenir sur l’esplanade du Mont de cristal à Libreville, dans les capitales provinciales et dans certaines localités provinces », a déclaré Zephirine Etotowa Ntutume, directeur général du Commerce.

L’édition 2022 de cette foire commerciale verra la participation des opérateurs économiques exerçant dans des domaines d’activités variées. « En tant qu’opérateurs économiques, nous répondons encore une 2e fois à la sollicitation du gouvernement pour cette initiative de la foire du “Bouclier qualité prix” », a indiqué Donald Ollo Nguema, directeur commercial et marketing à la Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf-Gabon).

Cette foire est organisée dans un contexte où les populations gabonaises se plaignent depuis quelques mois de la flambée des prix des produits de première nécessité. Malgré la mise en place de la nouvelle mercuriale, le panier de la ménagère est mis à rude épreuve.

Brice Gotoa 

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Dans la Note de conjoncture économique rendue publique le 9 décembre dernier au Gabon , la Banque mondiale dénonce les tracasseries et la corruption sur les corridors Kye Ossi (Cameroun) - Libreville.

Dans une enquête réalisée par l’institution de Bretton Woods dans le cadre de cette note de conjoncture économique, 24 % des commerçants disent être soumis à des frais discrétionnaires dans les postes de contrôle tout au long du corridor commercial. L’enquête révèle qu’environ 46 % du coût total payé pour le dédouanement d’un camion de dix tonnes de marchandises entre le Cameroun et le Gabon résulte des frais non officiels.

« En moyenne, un camion de 20 tonnes transportant des marchandises de la frontière camerounaise à Libreville s’attend à être arrêté à plusieurs points de contrôle - plus précisément, à 44 arrêts, soit une fois tous les 10,8 kilomètres. Au total, ces arrêts occasionnent un retard de plus de 15 heures et coûtent 1 980 000 de FCFA (3 736 USD). Trois arrêts sur quatre relèveraient de la tracasserie », indique la Banque mondiale.

D’après les données recueillies par les enquêteurs de la BM, ce type de harcèlement majore le coût du transport des produits agricoles au Gabon de 0,30 USD par tonne et par kilomètre. Ce qui renchérit le coût des produits sur les marchés et par ricochet renchérit le coût de la vie au Gabon et pénalise davantage le commerce extérieur du Gabon. Car, selon les estimations , « les tracasseries représentent 14 % des prix finaux à la consommation pour certains produits de base sur le corridor Cameroun-Gabon, soit au total environ un tiers des prix finaux à la consommation », indique la Banque mondiale.

Face à cette situation qui a déjà été plusieurs fois décriée par le président de la Commission Cemac, Daniel Ona Ondo, la Banque mondiale recommande entre autres de réduire le nombre de points de contrôle le long des corridors commerciaux, améliorer les supports de diffusion et fournir des informations claires et pratiques sur les procédures commerciales et les frais officiels. Aussi, mettre en œuvre une approche de guichet unique pour le commerce agricole extérieur… Car, pour la Banque mondiale, la réduction des tracasseries serait bénéfique pour le Gabon, surtout dans le contexte de la montée des pressions inflationnistes engendrées par la guerre en Ukraine et les perturbations du commerce mondial.

SG

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