Le Nouveau Gabon

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Pour désengorger les zones affectées par la suspension du trafic ferroviaire depuis le 24 décembre dernier au Gabon, deux tronçons routiers doivent être réhabilités. Il s’agit des tronçons Koumameyong-Booué et Alembé-Lopé-Mikouyi qui « ont déjà fait l’objet d’une appréciation technique, et nous disposons aujourd’hui de la consistance des travaux à réaliser sur chaque tronçon et les coûts nécessaires pour les réhabiliter », a affirmé Toussaint Nkouma Emane, ministre des Travaux publics.

Bien plus , « un certain nombre d’acteurs ont été identifiés pour la réalisation des travaux », a précisé le membre du gouvernement qui ne donne pas plus de détails sur la date du démarrage des travaux, ainsi que les coûts.

Selon les autorités gabonaises, avec cette voie terrestre, les passagers et les marchandises qui partiront de Libreville pour la Lopé par trains seront transférés par route jusqu’à la gare d’Offoué dès leurs arrivées à la Lopé. Et à la gare d’Offoué, un autre train va les conduire jusqu’à Franceville.

La réalisation de ces travaux fait partie du plan d’urgence mis en place par le gouvernement pour faciliter le transport des passagers et des marchandises vers les zones affectées et éviter ainsi une rupture de certains produits de première nécessité dans des provinces comme le Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo. Des provinces qui sont encore très dépendantes du chemin de fer pour s’approvisionner.

SG

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Suite à la rupture du trafic ferroviaire jusqu’à nouvel ordre, la compagnie aérienne gabonaise Afrijet a annoncé le 29 décembre 2022 à travers un communiqué, la réduction des prix des billets d’avion ainsi qu’une augmentation des vols entre Libreville et Franceville.

« Ayant appris les difficultés qui touchent actuellement l’axe ferroviaire et afin d’aider un maximum de concitoyens à se déplacer en cette période si particulière, Afrijet a décidé l’ajout de vols supplémentaires entre Libreville et Franceville, à un prix unique de 95 300 FCFA TTC aller simple », renseigne le communiqué. Au total d’un demi-millier de sièges qui sont mis en vente, exclusivement dans les agences Afrijet et sur son site web.

Cette réduction des prix des billets d’avion intervient dans un contexte où le trafic ferroviaire sur le Transgabonais est suspendu suite à un glissement de terrain au PK 333, entre les gares d’Offoué et Booué. La première compagnie aérienne de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) devrait ainsi soulager les nombreux passagers qui souhaitent se rendre dans la province du Haut-Ogooué en cette période des fêtes de fin d’année.

Créé en 2005, le transporteur aérien Afrijet est actuellement présent sur Libreville, Franceville et Port-Gentil et compte ouvrir de nouvelles dessertes à l’intérieur du pays, au cours des prochaines années.

Brice Gotoa

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Dans le cadre du programme de renforcement de la société civile pour sa participation à la mise en œuvre de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), un atelier de formation se tient du 28 au 30 décembre 2022 à Libreville. Cet atelier permet aux acteurs de la société civile d’être formés sur les exigences 5 et 6 de la norme ITIE 2019.

L’exigence 5 concerne l’affectation des revenus, notamment le fonds de développement local. Ce fonds est mis en place par le gouvernement et les entreprises dans les zones impactées par les activités d’exploitation des ressources minières, pétrolières et gazières. Cet atelier est organisé pour donner « suffisamment » d’outils à la société civile qui représente la communauté pour qu’elle soit outillée sur ces questions. Et, « lorsqu’elle est outillée, elle pourra prendre à corps les débats lors des discussions parce que ce qu’on reproche à la société civile c’est qu’elle passe souvent le temps à dénoncer sans souvent avoir des informations crédibles », a déclaré Yvon Martial Ntzantzi Miyagou, membre du Groupe multipartite (GMP) de la société civile.

Pour l’expert international, Dr Gilbert Maoudonodji, le fonds de développement local est prévu dans le cadre des législations des différents pays riches en ressources naturelles. « Il est question ici d’outiller les participants à l’atelier sur ce que c’est qu’un fonds de développement local d’une manière générale. Dans le cas du Gabon, est-ce que ces fonds existent. Si oui, comment sont-ils gérés, comment fonctionnent-ils ? », a déclaré Dr Gilbert Maoudonodji. Selon lui, il s’agit donc de faire en sorte que la société civile, qui est membre du GMP, « soit attentive lors de la définition du périmètre pour l’élaboration du premier rapport de conciliation, pour que ces fonds fassent partie des entités déclarantes, parce qu’on doit assurer la traçabilité de la façon dont ces fonds sont gérés », a-t-il précisé.

Cette formation intervient dans un contexte où l’exploitation des ressources naturelles est un sujet de préoccupation aussi bien pour la société civile que pour les communautés, mais aussi les pouvoirs publics. Dans ce sens, l’ITIE a été lancée pour contribuer à améliorer la transparence et la bonne gouvernance.

Brice Gotoa

Au cours d’une audience le 27 décembre dernier avec le ministre du Budget, Edith Ekiri Mounombi Oyouomi, le président de la Fédération des entreprises gabonaises (FEG) a demandé au gouvernement de prioriser les entreprises locales dans l’attribution des marchés publics. « Nous lui avons fait part de notre souhait de ce que la préférence nationale soit de mise dans l’accès aux marchés publics afin que les entreprises gabonaises deviennent des acteurs de la construction de leur pays », a affirmé Henri Claude Oyima.

Cette doléance est faite dans un contexte où, selon le patronat, les entreprises gabonaises sont « un peu mises de côté » lors des passations des marchés publics. Les entreprises gabonaises étant beaucoup plus sollicitées pour la sous-traitance.

Pour le patronat, donner plus de marchés aux entreprises gabonaises leur permettrait d’apporter leur contribution au développement du pays. Car, d’après Henri Claude Oyima, ce sont les investissements directs étrangers qui développent le plus un pays.

Parallèlement, Henri Claude Oyima, a demandé au gouvernement qu’il y ait un traitement équitable dans le traitement de la dette extérieure et intérieure. Ce d’autant plus que d’après lui, la dette extérieure est toujours privilégiée au détriment de la dette intérieure. Pourtant, ce sont les entreprises nationales qui créent la richesse permettant de payer ces dettes.

SG

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La société pétrolière TotalEnergies EP Gabon vient de prolonger le partenariat qui la lie à l’État gabonais, informe le groupe français dans un communiqué. Ce renouvellement a été matérialisé par la signature de nouveaux accords avec l’État gabonais. À savoir, un accord portant sur le réaménagement de certaines dispositions de la Convention d’établissement, dont la durée est étendue jusqu’en 2042, et un nouveau Contrat d’exploitation et de partage de Production (CEPP) sur le permis Baudroie-Mérou Marine G5-143 pour une durée de 25 ans jusqu’en 2047.

« La signature de ces accords confirme la volonté de notre Société de renforcer son partenariat avec la République gabonaise et de poursuivre le développement de ses activités au Gabon », a déclaré Henri-Max Ndong-Nzue, président de TotalEnergies EP Gabon.

Ainsi, la société qui opère au Gabon depuis plus de 90 ans, renouvelle son engagement à produire de l’énergie dans le pays et à poursuivre ses investissements pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre en valorisant notamment le gaz associé.

Ces accords viennent donc conforter l’opinion sur la volonté du groupe pétrolier à rester au Gabon. Car, après avoir cédé à Perenco le terminal du Cap Lopez pour un montant compris entre 290 et 350 millions de dollars US en 2020, plusieurs Gabonais avaient pensé que le groupe quittait le pays. Et même si la direction générale de l’entreprise avait démenti cette rumeur, plusieurs Gabonais n’en étaient pas toujours convaincus. Ce d’autant plus que le terminal du Cap Lopez cédé à Perenco avait été construit et inauguré par Total en 1957 dans le but de réceptionner, stocker et évacuer les productions de pétrole opérées et non opérées. Les installations de ce terminal ayant permis au cours de ces dernières années, à évacuer près de 70% de la production totale du Gabon.

SG

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Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Charles Mve Ellah, a reçu en audience, le 27 décembre à Libreville, le directeur général (DG) de l’entreprise Siat Gabon, Stéphane Ellessa.

« Au cours de cette audience, M. Ellessa Stéphane DG de Siat Gabon a présenté l’historique de son entreprise avant d’évoquer les difficultés qu’elle rencontre : baisse du prix du produit phare Hévéa sur le marché international ; perte des principaux acheteurs suite à la crise Covid, etc. Ellessa Stéphane a réitéré le souhait que Siat Gabon demeure dans le pays », apprend-on du compte-rendu de la réunion. Aussi, apprend-on, sur les 4 sites notamment (Bitam, Mitzic, Kango, Nsile), seul celui de Bitam est le plus productif et le plus performant.

En guise de réponse, le ministre de l’Agriculture a demandé à voir clair sur la convention de privatisation de l’entreprise. Le membre du gouvernement a aussi demandé l’inventaire du patrimoine cédé lors de la privatisation ; et le contrat de bail qui lie l’opérateur à l’État. « Les deux parties se sont séparées sur une note de satisfaction qui ouvre la voie à une réflexion plus poussée afin de trouver des solutions qui puissent redonner à Siat Gabon ses lettres de noblesse », apprend-on.

Selon le ministère de l’Économie, le volume de caoutchouc usiné a baissé de 25 % à 5 496 tonnes en 2021. Ce, « en lien avec les problèmes rencontrés par l’entreprise SIAT durant le premier semestre », indique le ministère de l’Économie. En effet, l’opérateur Siat Gabon a arrêté ses activités durant plusieurs mois en raison des grèves répétitives de son personnel et des restrictions sanitaires pour lutter contre la pandémie du Covid-19. Ce qui a impacté ses performances.

Société anonyme filiale du Groupe SIAT, Siat Gabon a été créée le 05 avril 2004 au terme du processus de privatisation des entités parapubliques Agrogabon - Hévégab et le Ranch de la Nyanga avec un capital de 54 milliards de FCFA. Siat Gabon est le leader de l’industrie agroalimentaire au Gabon et est présent dans deux domaines d’activités : l’hévéa et l’élevage.

SA

L’unique voie ferrée du Gabon a été endommagée à la suite d’un glissement de terrain au PK 333, entre les gares d’Offoué et Booué dans la nuit du 23 au 24 décembre 2022, entrainant la suspension du trafic ferroviaire sur le Transgabonais. Pour l’heure, les autorités gabonaises ne sont pas en mesure de se prononcer sur le rétablissement du trafic du fait de l’importance des dégâts.  

« L’incident qui a eu lieu sur cette zone n’est pas le fait de l’état de la voie ferrée encore moins du matériel. Ç’a été un phénomène naturel, un glissement de terrain (…) qui a entrainé au passage 900 mètres de voie ferrée et un viaduc de 80 mètres », a déclaré le directeur général de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), Christian Magni, au cours d’une conférence de presse tenue le 26 décembre 2022. Un échange avec la presse organisé à la suite d’une descente sur le terrain avec les ministres des Transports et des Travaux publics ainsi que les experts des travaux publics et des transports ferroviaires.

Les autorités gabonaises ont entrepris à court terme de retirer tous les matériaux qui ont impacté la voie ferrée. À moyen terme, des études vont être menées. Car, on redoute qu’un incident du même type se reproduise sur d’autres sections de la voie ferrée. Il faut dire que l’infrastructure subit les effets des phénomènes météorologiques comme la forte pluviométrie et du récent séisme de magnitude 4,8 dont l’épicentre s’est situé du côté du Moyen-Ogooué. Une région proche de l’Ogooué-Ivindo où le glissement de terrain a été enregistré.

Ces études vont être menées sur l’ensemble du linéaire avec à la fois des experts de l’État gabonais, des experts de la Setrag et peut-être un accompagnement des experts internationaux. L’ensemble des talus seront inspectés de façon à pouvoir déterminer des solutions pérennes pour mieux sécuriser la voie.

Ce glissement de terrain a entrainé le déraillement du train minéralier qui était en circulation dans la zone. Ce déraillement a fait 4 blessés, tous des travailleurs de la Setrag. Les victimes ont été évacuées sur Libreville et seraient désormais hors de danger, selon le directeur général de la Setrag. La Société d’exploitation du Transgabonais a procédé aux remboursements des passagers qui avaient pris leurs billets pour se rendre à l’intérieur du pays en cette période des fêtes de fin d’année.

Les autorités sont en train de mettre en place des actions qui permettront « très rapidement » d’avoir des solutions alternatives pour l’écoulement des produits et le déplacement des populations vers ces zones. Il est notamment prévu d’améliorer la praticabilité des voies routières.

Brice Gotoa

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Le ministre gabonais de l’Économie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa a eu une séance de travail le 23 décembre 2022 à Libreville, avec le représentant résident de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) au Gabon, Eric Voli BI sur la situation de crise au sein de l’Institut africain d’informatique (IAI). Le membre du gouvernement sollicite le soutien de l’organisme onusien pour que cet établissement retrouve ses lettres de noblesse.

« Le ministre s’inquiète de ce que cet institut est en train de se perdre. Il souhaiterait redynamiser cet établissement qui est un institut d’excellence en Afrique qui a inspiré des États africains à créer des instituts dans leurs pays, et permettre aux jeunes africains de se former aux nouvelles technologies de l’information et de la communication », a déclaré Eric Voli Bi à sa sortie d’audience.

Selon le représentant résident de l’Unesco, l’organisme onusien travaillera sur la base des recommandations qui ont été élaborées par le conseil d’administration de l’institut et le comité provisoire d’administration de cet institut. « Nous ferons une analyse de sa recommandation pour voir qu’est ce qui a été mis en place, qu’est ce qui doit être mis en place, quels sont les curricula rédigés, quel est le cabinet qu’il faut recruter pour élaborer des recommandations additionnelles. Voilà ce que l’Unesco apportera dans un premier temps pour permettre de repenser la mission de cet institut », a-t-il indiqué. D’après lui, l’Unesco essayera d’analyser les maux qui minent l’IAI avec toutes les parties prenantes afin de pouvoir consulter les partenaires techniques et financiers.

Plombé par les retards dans les versements des contributions par plusieurs États membres, l’Institut africain d’informatique a débuté la rentrée scolaire 2022-2023 le 12 décembre dernier, après l’organisation dans plusieurs pays de son concours d’entrée. Une reprise, apprend-on, effectuée sous le signe d’un nouveau challenge avec, en perspective, le projet de refondation de cet établissement sous la supervision du ministre Jean Pierre Doukaga Kassa, par ailleurs, président du conseil d’administration de l’établissement.

Brice Gotoa

 

L’expert du Bureau international de l’éducation à l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), Adama Ouane, a échangé le 21 décembre 2022 à Libreville avec le ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq. Cette rencontre avait pour objectif d’examiner et d’analyser la possibilité de pouvoir établir un programme de promotion des langues gabonaises et leurs utilisations dans l’enseignement scolaire.

« Cette mission est destinée à écouter les possibilités et les attentes des autorités. Aussi à organiser, consulter et avoir un dialogue avec les institutions, les partenaires, les initiatives, les activistes nombreuses qui travaillent d’arrache-pied sur la promotion des langues gabonaises et certaines initiatives d’utilisation des langues gabonaises dans l’éducation », a déclaré Adama Ouane.

Selon l’expert du bureau international de l’Unesco, cette mission a pour vocation de travailler sur les curricula, les programmes, l’amélioration des contenus, la prise en compte des nouveaux défis et le renforcement des capacités. Et dans cette thématique, le facteur langue joue un rôle très déterminant pour améliorer la qualité de l’éducation. « C’est parce que les langues sont absentes dans l’éducation dans beaucoup de domaines que nous avons des soucis majeurs par rapport à la qualité de nos programmes éducatifs », a-t-il indiqué. D’après lui, c’est un programme d’éducation et non un programme de réduction de l’utilisation du français. Le but est de prendre en compte l’identité gabonaise, les spécificités et les cultures qui sont présentes.

Cette rencontre du bureau international de l’Unesco et le membre du gouvernement était élargie aux partenaires sociaux afin de voir ensemble la matérialisation de ce projet.

Brice Gotoa

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Après une baisse d’activité enregistrée au 2e trimestre 2022, le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) a enregistré au 3e trimestre de bonnes performances. D’après des données de la dernière note de conjoncture du ministère de l’Économie, au cours de « la période sous-revue, l’activité des BTP, mesurée par son indice du chiffre d’affaires, s’est très fortement consolidée de 68,4 % après le reflux de 12,5 % observé au cours du second trimestre de l’année ».

Selon la même source, cette performance a été obtenue grâce à l’accélération des chantiers prioritaires du plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise (PAT), notamment la réfection de tronçons routiers sur la Nationale, mais également les voiries urbaines. Cependant, en glissement annuel, la hausse est plus modérée (+2,5 %) en lien avec les difficultés éprouvées par les opérateurs du secteur. Notamment, le manque de pièces détachées et les dysfonctionnements dans l’approvisionnement en carburant.

On se souvient en effet qu’au cours de l’année, plusieurs entreprises dans le pays se sont plaintes de la difficulté à s’approvisionner en pièces détachées ainsi que des perturbations dans la distribution des carburants. Ce qui a d’ailleurs été à l’origine des délestages dans le pays selon la direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

SG

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