Le Nouveau Gabon

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Dans une interview diffusée sur les ondes de la chaîne française RFI, Henri Claude Oyima, président-directeur général du groupe BGFIBank, explique que les banques africaines ne bénéficient pas assez de l’accompagnement de l’État qui préfère se tourner vers les banques non africaines.

« Quels sont les premiers acteurs de l'économie, ce sont les États. Est-ce que les États domicilient leurs recettes dans les banques africaines ? Non. Il faut que les États fassent confiance aux banques africaines. Comment les autres sont devenues fortes ? Elles sont devenues fortes parce que l’acteur principal qui est l’État domicilie leurs recettes dans ces banques-là. Et vous allez voir que les banques africaines seront plus fortes et accompagneront les projets. Quand nos États ont des projets d’investissements, ils se tournent régulièrement vers l’extérieur et pas vers les banques africaines. Et les banques africaines aujourd’hui ont le savoir-faire et la capacité de les accompagner », déclare le PDG de BGFIBank.

Toujours selon lui, quand on parle de banque frileuse, il ne s’agit pas des banques africaines. Car, celles du continent connaissent le marché africain et les acteurs africains. À l’en croire, les banques qui sont frileuses sont les banques non africaines. Henri Claude Oyima préconise alors de travailler avec les banques africaines. « Donnons aux banques africaines les moyens. Donc notre problème aujourd’hui c’est la peur. Il ne faut pas que les gouvernants aient peur des hommes d’affaires », a-t-il affirmé. Aussi, le PDG de BGFIBank préconise un accompagnement de l’État à l’image des pays occidentaux qui mobilisent l’accompagnement politique et diplomatique pour aider les banques étrangères à s’installer en Afrique.

S.A.

Du 20 décembre 2022 au 3 janvier 2023 se tiendra à Libreville et dans les autres capitales provinciales du Gabon, la deuxième édition de la foire commerciale dénommée « Bouclier qualité prix ». L’initiative a pour but de permettre aux populations de s’approvisionner en produits de grande consommation à moindre coût. C’est dans cette optique que le ministre gabonais du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Yves Fernand Manfoumbi, a échangé le 9 décembre 2022 avec les opérateurs économiques sur la bonne organisation de cet événement.

Cette initiative gouvernementale est un rendez-vous, à la veille des fêtes de fin d’année, entre les populations défavorisées et les opérateurs économiques. « Cette foire va permettre de croiser les opérateurs économiques d’un côté et les populations issues des milieux défavorisés, à faible pouvoir d’achat d’accéder facilement à ces produits. Elle va se tenir sur l’esplanade du Mont de cristal à Libreville, dans les capitales provinciales et dans certaines localités provinces », a déclaré Zephirine Etotowa Ntutume, directeur général du Commerce.

L’édition 2022 de cette foire commerciale verra la participation des opérateurs économiques exerçant dans des domaines d’activités variées. « En tant qu’opérateurs économiques, nous répondons encore une 2e fois à la sollicitation du gouvernement pour cette initiative de la foire du “Bouclier qualité prix” », a indiqué Donald Ollo Nguema, directeur commercial et marketing à la Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf-Gabon).

Cette foire est organisée dans un contexte où les populations gabonaises se plaignent depuis quelques mois de la flambée des prix des produits de première nécessité. Malgré la mise en place de la nouvelle mercuriale, le panier de la ménagère est mis à rude épreuve.

Brice Gotoa 

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Dans la Note de conjoncture économique rendue publique le 9 décembre dernier au Gabon , la Banque mondiale dénonce les tracasseries et la corruption sur les corridors Kye Ossi (Cameroun) - Libreville.

Dans une enquête réalisée par l’institution de Bretton Woods dans le cadre de cette note de conjoncture économique, 24 % des commerçants disent être soumis à des frais discrétionnaires dans les postes de contrôle tout au long du corridor commercial. L’enquête révèle qu’environ 46 % du coût total payé pour le dédouanement d’un camion de dix tonnes de marchandises entre le Cameroun et le Gabon résulte des frais non officiels.

« En moyenne, un camion de 20 tonnes transportant des marchandises de la frontière camerounaise à Libreville s’attend à être arrêté à plusieurs points de contrôle - plus précisément, à 44 arrêts, soit une fois tous les 10,8 kilomètres. Au total, ces arrêts occasionnent un retard de plus de 15 heures et coûtent 1 980 000 de FCFA (3 736 USD). Trois arrêts sur quatre relèveraient de la tracasserie », indique la Banque mondiale.

D’après les données recueillies par les enquêteurs de la BM, ce type de harcèlement majore le coût du transport des produits agricoles au Gabon de 0,30 USD par tonne et par kilomètre. Ce qui renchérit le coût des produits sur les marchés et par ricochet renchérit le coût de la vie au Gabon et pénalise davantage le commerce extérieur du Gabon. Car, selon les estimations , « les tracasseries représentent 14 % des prix finaux à la consommation pour certains produits de base sur le corridor Cameroun-Gabon, soit au total environ un tiers des prix finaux à la consommation », indique la Banque mondiale.

Face à cette situation qui a déjà été plusieurs fois décriée par le président de la Commission Cemac, Daniel Ona Ondo, la Banque mondiale recommande entre autres de réduire le nombre de points de contrôle le long des corridors commerciaux, améliorer les supports de diffusion et fournir des informations claires et pratiques sur les procédures commerciales et les frais officiels. Aussi, mettre en œuvre une approche de guichet unique pour le commerce agricole extérieur… Car, pour la Banque mondiale, la réduction des tracasseries serait bénéfique pour le Gabon, surtout dans le contexte de la montée des pressions inflationnistes engendrées par la guerre en Ukraine et les perturbations du commerce mondial.

SG

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Dans une interview parue ce 9 décembre dans le journal local L’Union, Aïssatou Barro, directrice générale d’Airtel Money révèle comment les pirates accèdent aux données personnelles des portemonnaies électroniques.

« Il s’agit ici des conséquences des actions issues de personnes malveillantes qui profitent du manque de vigilance de certains clients en se faisant passer pour des agents d’Airtel Money en les poussant à leur envoyer de l’argent, soit en simulant une erreur de transfert de fonds soit en emmenant le client à saisir le code *150*2*numéro du montant * code pin # qui est un code pour faciliter le transfert d’argent. Dans ce cas, le client partage son mot de passe sans le savoir », révèle la responsable.

Elle poursuit : « Nous vous garantissons qu’il est impossible qu’une tierce personne puisse pirater un compte Airtel Money à distance. En effet, notre système dispose d’un très haut niveau de sécurité mis en place par un personnel hautement qualifié. Ce système de sécurité a été certifié répondant aux normes internationales. Nous avons mené et continuerons à mener de nombreux audits et contrôles internes pour nous assurer qu’aucune fraude interne ne puisse se dérouler au sein de l’entreprise ».

Pour éviter le piratage de compte, elle conseille de ne donner suite à aucun appel d’un agent Airtel, si celui-ci n'utilise pas le numéro court « 111 ». Elle préconise de n’effectuer aucun envoi de fonds à la demande d’un particulier qui contacte un tiers par appel ou messagerie. « Ne partagez jamais votre mot de passe, et assurez-vous d’enregistrer un mot de passe difficile à imaginer. Ne donnez jamais votre téléphone à un point de vente pour effectuer une transaction à votre place. Vérifiez systématiquement votre solde en cas de réception de transfert d’argent. Signalez immédiatement tout soupçon d’arnaque provenant d’une personne ou d’un agent Airtel », martèle Aïssatou Barro.

S.A.

 

Les membres de la première cohorte du programme d’insertion professionnelle « Cap sur l’autonomisation des jeunes » de l’antenne de l’Estuaire ont reçu leurs certificats de formation le 9 décembre 2022. Il s’agit de 31 personnes formées dans le domaine du service et de la commercialisation des produits pétroliers.

Cette initiative de l’incubateur JA Gabon a permis pendant 12 mois à ces jeunes d’apprendre le métier de pompiste. « On a eu une période formation au centre de perfectionnement professionnel Basil Ondimba de Libreville et une immersion en station-service. Aujourd’hui, je peux dire que je suis autonome grâce à JA Gabon qui nous a donné l’opportunité d’avoir un métier en qualité de pompiste », a indiqué Azaria Michaël Mouanza, un des bénéficiaires. 

Mise en pratique depuis 2020, ce programme est cofinancé par l’État gabonais et l’Union européenne. Il a pour but de former les jeunes sur l’étendue du territoire dans des métiers spécifiques tels que la pêche, la pisciculture, l’agriculture et sur Libreville la commercialisation des produits pétroliers. « C’est un programme sur un an où les jeunes gabonais sont boursiers avec pour cible les déscolarisés. À l’issue de la phase pratique, certains ont été insérés professionnellement et d’autres vont rentrer dans la phase d’accompagnement au niveau de JA Gabon », a expliqué Nathalie Bingangoye, administrateur directeur exécutif de l’incubateur. Selon elle, cette phase commence le 15 décembre et va permettre de leur donner des rudiments et des mécanismes pour créer leurs propres structures et être autonomes.

Avec ce programme, le Gabon dispose désormais des certificats d’aptitude professionnelle (CAP) de pompiste, de CAP en agriculture, en pisciculture et en pêche. Ces diplômes leur permettent d’être compétitifs sur le marché. « Dans le cadre de ce programme, nous nous occupons de la mise en œuvre, nous avons des informateurs en interne. On a pris des partenaires avec des formateurs agréés qui nous accompagnent », précise l’administrateur directeur exécutif de JA Gabon.

L’idée du gouvernement, apprend-on, est de mettre ces métiers au sein des établissements publics pour permettre que ces établissements s’approprient cette formation. « Le gouvernement consent beaucoup d’efforts, en ce sens à travers le pays, il y a la construction ou la réhabilitation des unités de formation professionnelle », a rappelé Jean Rodrigue Bé Nkoghe, secrétaire général du ministère de la Formation professionnelle. Les formations suivies par les bénéficiaires sont entre autres l’employabilité, l’entrepreneuriat, le droit du travail, l’éducation financière et la spécialité (service et produits pétroliers).

Brice Gotoa

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Le ministre gabonais de la Justice, chargé des droits de l’Homme et de l’égalité des genres, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a présenté le modèle du programme Gabon-égalité au forum sur le renforcement du mouvement des femmes pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Tenues du 7 au 8 décembre 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire, les assises de ce forum avaient pour objectif entre autres d’explorer les stratégies pour assurer un mouvement féminin et féministe fort et autonome afin d’accélérer l’élimination des violences contre les femmes et les filles dans les différents contextes sociopolitiques dans les régions de l’Ouest et du Centre. « Au cours des travaux du Forum, les participants n’ont eu de cesse de citer en exemple les avancées du Gabon à travers la mise en œuvre de la stratégie Gabon Égalité », indique le ministère de la Justice. Le Gabon était cité en modèle par les participants pour le travail mené, par le pays d’Ali Bongo Ondimba, en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.

La stratégie du Gabon, apprend-on, repose sur 33 recommandations précises dans 6 domaines d’actions prioritaires que sont les violences faites aux femmes, l’éducation, la santé, le droit de la famille, la participation à la vie économique et l’émancipation politique. Le pays dispose désormais d’un centre d’accueil pour la prise en charge des personnes victimes de violences et un Observatoire du droit des femmes au Gabon (ODFG) a également été mis en place par les autorités gabonaises. Toute chose visant à réduire les inégalités femmes-hommes au Gabon.

Ce forum a réuni plusieurs représentants des ministères du Genre, des parlementaires, des organisations de la société civile, des femmes leaders et activistes. La participation du Gabon à cette rencontre fait suite à une invitation du Bureau régional ONU-Femmes Afrique de l’Ouest et du Centre.

Brice Gotoa 

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La compagnie aérienne gabonaise Afrijet va rouvrir dans les prochains jours sa ligne Libreville-São Tomé, avec deux fréquences par semaine. À savoir les jeudi et dimanche. L’annonce a été faite ce 9 décembre 2022 par la compagnie.

Le transporteur gabonais relance cette liaison près de neuf mois après l’avoir suspendue de son programme de vols en raison de plusieurs incidents intervenus depuis 2019 sur la plateforme de São Tomé, de la dégradation des conditions de sûreté et de sécurité sur cette plateforme, ainsi que d’un climat aéroportuaire hostile vis-à-vis de son personnel.

Notamment, des déclarations calomnieuses tenues à l’encontre de la compagnie gabonaise par les responsables de l’Enasa (Entreprise nationale des aéroports et de la sécurité aérienne), selon Afrijet. Un climat malsain pour les affaires qui s’était dégradé au fil des ans et qui avait amené la compagnie à suspendre la ligne pour dit-elle, protéger ses passagers et ses collaborateurs.

Pourtant, malgré ce climat conflictuel qui a motivé la suspension de cette liaison, Afrijet n’a pas donné les raisons de sa réouverture. Mais, à en croire un acteur du secteur aérien gabonais, c’est au terme des discussions entre Libreville et São Tomé qu’un compromis a été trouvé et permet aujourd’hui de relancer la ligne Libreville - São Tomé, qui était desservie par la compagnie gabonaise depuis six ans.

SG

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Pour sceller leur engagement pour la préservation de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques, le Gabon et la Corée du Sud ont signé le 8 décembre 2022 un accord-cadre.

« Le vice-ministre des Affaires étrangères chargé du changement climatique de la République de Corée et moi-même avons paraphé un accord-cadre de coopération sur le changement climatique. Cela s’appuiera sur 60 ans de relations diplomatiques alors que nos pays travaillent ensemble sur tous les aspects du changement climatique », a tweeté Lee White, ministre gabonais en charge de l’Environnement, sans plus de détail sur les termes de l’accord.

Cet accord permettra de renforcer les relations de coopérations entre les deux pays dans un contexte où la Corée du Sud veut accroitre ses investissements au Gabon notamment dans les secteurs agricole et minier.

À noter que ce pays d’Asie, qui figure parmi les principaux clients du Gabon, avait récemment sollicité le soutien du pays lors des élections futures devant permettre de choisir le pays organisateur de l’Exposition universelle de 2030 (Expo 2030).  

Cet accord a été signé en Corée du Sud alors que la 15e réunion de la Conférence des Parties (COP15) se déroule à Montréal au Canada, à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique. Cette conférence se tient du 7 au 19 décembre 2022 afin de favoriser la prise de mesures ambitieuses pour protéger la nature.

SG

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Au cours d’une conférence qu’il a récemment animée, l’enseignant-chercheur à l’École normale supérieure (ENS) de Libreville, Jean Eudes Boulingui, a suggéré la formation des sismologues gabonais pour limiter les impacts des tremblements de terre dans le pays. L’idée est « qu’ils entrent dans l’expérimentation de l’étude des tremblements de terre », a affirmé l’enseignant-chercheur cité par Gabon Actu.

Il s’agit notamment de la formation d’au moins trois spécialistes sur cette question, pour que ceux-ci puissent produire des données qui permettent de déterminer la localisation probable et l’intensité du séisme, afin de circonscrire les zones à risques et réduire les conséquences sur les populations.

Cette proposition est faite après le tremblement de terre qui a secoué le Gabon le 4 décembre dernier. Un séisme de 5,5 de magnitude sur l’échelle de Richter enregistré par l’USGS (United States Geological Survey) et dont l’épicentre était situé aux abords du lac Ezanga à 200 km de Libreville, selon le ministère de l’Environnement.

En mars 2021, un autre séisme de magnitude 4,9 s’était produit à 47 km au sud de Lambaréné. En 2019, certaines parties du pays avaient également été secouées. Des séismes qui, pour l’instant, ne causent que des dégâts mineurs, mais, dont la récurrence d’après les chercheurs nécessite que le Gabon ait des spécialistes du phénomène.

SG

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L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) vient de publier un communiqué qui révèle qu’un réseau de distribution de denrées alimentaires a été découvert dans l’ensemble des établissements opérant au quartier PK8, dans le Grand-Libreville.

« L’inspection sanitaire a mis en évidence des ruptures de la chaîne du froid ayant altéré certaines denrées alimentaires, notamment les cuisses de poulet et les rognons de bœuf ; lesdits produits ont fait l’objet de saisies et destruction. Aussi, en marge des mesures correctives à réaliser par les opérateurs économiques, des sanctions administratives ont été prononcées à leur endroit », révèle l’Agasa.

Elle indique que cette découverte fait suite à une photo relayée sur les réseaux sociaux le 26 novembre dernier, faisant état d’avarie sur des cuisses de poulet présentant une coloration verte. L’Agasa s’est alors autosaisie et a diligenté le 29 novembre 2022, une mission d’inspection et de contrôle afin de s’assurer de la qualité sanitaire des produits alimentaires commercialisés dans l’ensemble des établissements de distribution du PK8. Le pot aux roses a été découvert.

L’Agence rassure les consommateurs de la mise en œuvre en continu du dispositif de veille sanitaire et phytosanitaire en vue de garantir la mise en consommation des produits alimentaires sains, sûrs et salubres sur l’ensemble du territoire national. Elle préconise d’utiliser le numéro vert « 1411 » pour signaler tout manquement constaté sur la qualité sanitaire des produits et denrées alimentaires mis sur le marché.

S.A.

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