Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

384 lauréats de la promotion 2022 de l’École nationale des eaux et forêt (ENEF) ont reçu le 19 juillet 2022 leurs parchemins sur le campus de cet établissement d’enseignement supérieur. Ces diplômés sont répartis dans les cycles Bachelor universitaire de technologie (BUT), licence et master après 2 à 3 années de formation.

« La présente promotion essentiellement composée d’admis est répartie comme suit : 179 du parcours BUT, 109 pour les licences dont la majorité sont en activité et 96 des parcours master. Elle se compose aussi de la première sortie du cycle de la formation en continue qui est essentiellement composé des fonctionnaires de nos départements y compris ceux de l’Agence nationale des parcs nationaux », a déclaré Bruno Nkoumankali, directeur général de l’ENEF.

Ces récipiendaires ont reçu une formation basée sur la rigueur, la discipline militaire et l’engagement. Selon le président de l’Association des étudiants et stagiaires de l’ENEF, Karlin Diboueda, cette formation fait d’eux des acteurs « incontestables et incontournables » de la valorisation de l’industrie du bois et de la gestion de la conservation de la biodiversité au sein des administrations publiques, parapubliques et privées ainsi que des organisations non gouvernementales (ONG). « Vous avez devant vous de véritables experts dans les domaines suivants : faune et air protégé, opération forestière et technologie du bois, géomatique forestière et environnementale, science du bois, QHSE (Qualité, hygiène, sécurité, environnement), gestion et conservation de la biodiversité, gestion des ressources forestières et environnementales, aménagement et exploitation durable de nos forêts, sciences aloétiques et conservation des écosystèmes aquatiques », a déroulé Karlin Diboueda.

Pour le ministre délégué des Eaux et forêts, Stéphane Bonda, le gouvernement met un accent particulier sur la réforme de l’ENEF en la positionnant comme un acteur majeur de la mise en œuvre du pilier Gabon vert du Plan stratégique Gabon émergent. « Cette vision novatrice exige des pouvoirs publics la création et le renforcement des structures de formation et de recherche pour accompagner avec perspicacité la mise en œuvre de ce processus dans le but de fournir des produits forestiers “made in Gabon” à haute valeur ajoutée », a affirmé Stéphane Bonda.

L’ENEF a été créée en 1953. Elle est située au Cap-Esterias, à une trentaine de kilomètres de Libreville. Elle forme des cadres hautement qualifiés dans les domaines de la foresterie, de la Pêche et de l'aquaculture, de la gestion de la faune, des aires protégées et de l’environnement.

Brice Gotoa

En plus du manque de financements, les startups évoluant dans le secteur du numérique au Gabon rencontrent d’autres difficultés qui, d’après elles, freinent le développement de leurs activités. Il s’agit entre autres de leurs difficultés à vendre leurs produits et solutions auprès de potentiels clients. « On est sur un marché qui contient environ 400 leads (potentiel client NDLR). Mais, ce marché est quasiment monopolisé par les grandes entreprises qui ont été pionnières dans le domaine. Elles sont aujourd’hui 2 ou 3 à se partager un marché d’environ 400 à 500 entreprises. Ce qui est une répartition illégale quand on connaît le nombre d’entreprises dans le monde du digital gabonais », se plaint Hélène Taty, fondatrice de Adia conseils, une société spécialiste en gestion de système d’information. La patronne d’Adia conseil s’exprimait ainsi en marge de « la Matinée du numérique » organisée le 1er juillet 2022 par Okoume Capital.

Eliol Trancy Lebissa, manager de Identitysesu, connaît des problèmes similaires. Sa structure propose une solution de sécurité informatique pour les entreprises, administrations et startups. « Nous sommes une startup qui propose une solution dans le domaine des nouvelles technologies. Mais, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) est une institution qui joue pratiquement le même rôle. Et donc, on se retrouve dans une situation où l’Aninf nous fait une barrière. Parce que si nous en tant que startup, nous proposons notre solution à une administration, elle ne sera pas prise en compte sauf si c’est l’Aninf qui la propose », déplore-t-il.

Cette difficulté à gagner des parts de marchés est due notamment au manque de confiance que les populations et les potentiels clients affichent vis-à-vis de ces start-ups dont ils doutent encore des compétences. « En tant que jeune entreprise, les entreprises sont réticentes quand je leur présente mes produits. Parce qu’elles sont déjà habituées à travailler avec un certain type d’entreprises. Elles sont réticentes à découvrir de nouveaux produits, de nouvelles solutions. Pourtant, j’ai une solution qui répond tant aux petites qu’aux grandes entreprises », regrette Hélène Taty.

Ce manque de confiance, selon Eliol Trancy Lebissa, est un réel handicap pour le développement de leurs activités. « On a une solution qui répond à un besoin, celui de la sécurité des individus. Mais, à la limite, les gens n’y croient pas, les gens ne veulent même pas en entendre parler. Ce qui est un handicap pour obtenir certaines informations utiles pour développer notre activité dans le pays. On fait également face à des lourdeurs administratives », affirme-t-il.

Attentes

Face à ces difficultés, les start-ups travaillent au quotidien pour glaner quelques parts de marché. Mais, pour cela, il faut que les entreprises ou les potentiels clients leur fassent confiance et leur donnent une chance. « Je veux une ouverture d’esprit. Je veux qu’elles puissent se rendre compte de la diversité d’offres qu’il y a sur le marché, et de l’expertise des entreprises locales. Qu’elles nous fassent confiance et nous donnent la chance de pouvoir proposer aussi nos solutions. Car, si on n’avait pas donné la chance à ces pionniers, ils ne seraient pas là où ils sont aujourd’hui. Et si l’une des grandes entreprises clientes nous fait confiance, les autres vont suivre », indique Hélène Taty.

Pour sa part, Eliol Trancy Lebissa, espère avoir la possibilité de tester sa solution dans des commissariats. « Qu’on nous ouvre le marché sur lequel on s’attaque. Aussi, je souhaite que l’Aninf puisse mettre en place des mécanismes pour collaborer avec des start-ups comme nous, quitte à ce que ce soit elle qui porte les projets que nous développons », propose-t-il.

Pour Francis Edgard Sima Mba, consultant international en stratégie, les startuppeurs gabonais démarrent encore leurs activités et ont besoin de l’expérience pour développer leur carnet d’adresses et la confiance des clients. « Les entrepreneurs doivent penser grand, mais commencer petits. Accepter de gravir les échelons pour apprendre de leurs erreurs et se faire un nom, créer leur carnet d’adresses. On ne devient pas grand dès le début », explique Francis Edgard Sima Mba. Ce consultant conseille aux startups qui évoluent dans le même secteur d’unir leur force et travailler ensemble. Elles doivent également d’après lui, travailler sur leur image de marque et professionnaliser leur communication. « Parce que ces entrepreneurs ne communiquent pas assez. Ils ont un concept minimaliste de la communication. Pour être présent face à la concurrence, il faut communiquer régulièrement sur leur compétence. Ils doivent aussi rester professionnels et respecter leur cahier de charge, tenir un langage de vérité et mettre l’accent sur la communication de réseau », affirme-t-il. Francis Edgard Sima Mba conseille également aux startups de chercher à s’internationaliser notamment sur le marché régional.

Sandrine Gaingne

Lire aussi :

Numérique : les startups gabonaises en quête de financements pour développer leurs activités

A compter du mois de septembre 2022, la direction générale des impôts (DGI) va effectuer une mission de contrôle des contreparties des avantages fiscaux consentis par l’État. Selon un communiqué de la DGI rendu public ce 18 juillet 2022, cette mission sera conduite par la direction des régimes spécifiques (DRS) et concerne les contribuables qui ont bénéficié des exonérations, dispenses ou allègements d’impôts sur la période 2012 à 2022.

« Cette mission se déroulera en trois phases concomitantes : une phase d’audition, phase de contrôle in-situ et une phase d’évaluation des contreparties », renseigne le communiqué.

La DGI invite les entreprises concernées à remplir les documents suivants avant le début de l’opération : une fiche de renseignement à retourner à la DRS ; une fiche unique d’enregistrement ou fiche circuit ; les statuts, le plan de localisation ; le cahier de charges ; le fondement juridique de l’avantage (accord, convention, lettre de l’autorité administrative concédant l’avantage…) et l’identité et le contact téléphonique du point focal.

Selon la DRS, cette opération vise à dresser l’état des lieux du niveau d’investissement des opérateurs bénéficiant des avantages fiscaux, en termes des contreparties des exonérations fiscales. Elle vise à terme à améliorer le climat des affaires, favoriser une concurrence saine avec le retour à une équité fiscale. Ce contrôle, apprend-on, permettra également de contribuer à l’encadrement des avantages fiscaux pour une supervision administrative adéquate, afin d’optimiser les recettes fiscales.

Brice Gotoa

Lire aussi :

Paiement des impôts en ligne : le Gabon estime à 80 % le taux d’adhésion des grandes entreprises

Le Gabon lance un régime d’exonération fiscale de 5 % dans les filières bois, habitat, tourisme, agriculture et ciment

Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a réuni le 16 juillet à Libreville, la direction générale de la SEEG et le régulateur afin de comprendre l’origine de la récurrence des coupures d’eau et d’électricité observées ces derniers jours au Gabon. « Après un large tour d’horizon, il est apparu que ces dégradations de service ne sont pas liées à la qualité des outils de production et de distribution de l’entreprise, mais à un défaut de fourniture du combustible », apprend-on.

En effet, les villes concernées qui se situent dans les Réseaux interconnectés (RIC) Nord et Nord-est d’une part, et dans les RIC Centre et sud d’autre part, ont la particularité d’être alimentées par des centrales thermiques gasoil. Par conséquent, toute perturbation dans la chaîne de fourniture de gasoil comme c’est le cas depuis quelque temps, entraîne automatiquement la dégradation du service public de l’électricité et de l’eau potable.

Pour remédier à la situation, a annoncé le ministre de l’Énergie, des dispositions sont prises pour un retour progressif à la normale, avec les livraisons de carburant engagées dès le samedi 16 juillet 2022. Il a été annoncé des approvisionnements à Oyem (90 000 litres de carburants) ; Makokou (35 000 l) ; Bitam (30 000 l) et Ovan (5000 l) dans un premier temps, soit un total de 160 000 litres de carburants pour alimenter les centrales.

Des solutions pérennes devront toutefois être trouvées. D’où des séances de travail approfondies et élargies aux marketeurs annoncées dès le début de la semaine en cours.

Sylvain Andzongo

Libreville, la capitale du Gabon, a été choisie pour abriter la 2e édition du Festival international du film « Allons au Cinéma » (FIFA) en 2023, selon des informations obtenues au terme d’une audience accordée le 16 juillet par le maire Christine M’BA N’Dutume épouse Mihindou à la délégation composée de Frédi Agblo et Géraldine Ahivodji (venus du Bénin) qu’accompagnait le cinéaste gabonais Amédée Pacôme Nkoulou.

« L’édile de la ville a accueilli ce projet avec beaucoup d’enthousiasme dans la mesure où le choix a été porté sur Libreville, dont elle envisage être une véritable vitrine culturelle au prisme de plusieurs réalisations et productions à venir à l’instar du cinéma », apprend-on. Elle en a donc profité pour attirer l’attention de ces acteurs culturels sur le choix des thématiques abordées dans les différents films qui seront projetés, quels qu’en soient les angles : géopolitique, interculturelle, économique ou simplement en lien avec « humain » et son vécu quotidien. Ces thématiques ne devraient pas être conflictogènes ou inciter à la violence. D’autant plus que les projections de films qui se feront en plein air seront suivies de temps d’échanges (et même de formations) avec les publics et cinéphiles de Libreville et d’ailleurs.

La première édition du Festival international « Allons au Cinéma » s’est déroulée du 09 au 22 avril 2022 dans les villes de Ouidah, Ganvié et Parakou au Bénin. Il se veut rotatif à travers les pays africains où le cinéma peine à décoller. Les promoteurs ambitionnent de déployer ce festival sous une forme biennale au Bénin puis dans les autres pays d’Afrique au sud du Sahara entre deux éditions béninoises. 

S.A.

Selon le rapport d’achèvement du Document de stratégie pays 2016-2022 de la Banque africaine de développement (BAD), 21 projets ont bénéficié de l’accompagnement financier de la BAD au Gabon. Le montant cumulé de ces financements approuvés par le groupe est de 1,46 milliard d’euros (958 milliards de FCFA), indique un communiqué de la BAD.

À la date du 31 mai 2022, le portefeuille actif de la BAD au Gabon compte dix projets, d’une valeur totale de 671 millions d’euros (440 milliards de FCFA), informe la même source. Ces projets couvrent notamment les secteurs de la gouvernance, de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, du social et des transports.

L’on peut citer entre autres, le Projet d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (Pasig). Ce projet comporte trois principaux chantiers : la construction et le bitumage de la section routière Ndendé-Doussala (49 km), la construction du pont frontalier entre le Gabon et le Congo, sur la rivière Ngongo, et la construction et le bitumage de quelque 21 kilomètres de voiries à Libreville.

Cependant, les projets financés par l’institution financière au Gabon au cours de la période sous revue n’ont pas atteint les résultats escomptés en raison des retards qui ont marqué leur démarrage, selon la BAD.

Toutefois, « la mise en œuvre du document de stratégie pays pour la période 2016-2022, a favorisé une légère amélioration dans l’utilisation des essences forestières secondaires. L’environnement des affaires s’est également légèrement amélioré », indique la BAD dans le communiqué. En outre, les appuis budgétaires de la Banque ont contribué « de façon significative à la stabilité budgétaire du pays et le programme d’urgence en réponse à la crise du Covid-19 a permis de renforcer le système sanitaire et a atténué l’impact socioéconomique de la pandémie. Par ailleurs, les travaux visant à renforcer la desserte en eau potable de Libreville sont en bonne voie et leur finalisation est attendue d’ici fin 2022 », poursuit la banque.

Pour les cinq prochaines années, la BAD prévoit d’axer son appui au Gabon dans les domaines des infrastructures, la transformation structurelle de l’économie, la bonne gouvernance et l’employabilité.

SG

Lire aussi :

La BAD définit sa stratégie d’intervention des cinq prochaines années au Gabon

La Société nationale immobilière (SNI) veut vendre des biens immobiliers situés dans le lotissement de Bikélé dans la commune de Ntoum. C’est ce qui ressort d’une correspondance du directeur général de l’entreprise, adressée le 14 juillet 2022 au directeur des ressources humaines de la société Spie Oil & Gas, prestataire de services destinés à l’industrie pétrolière et gazière à Port-Gentil.

« La cession de ces logements et parcelles issus du Programme d’accélération de l’accession à la propriété (PAAP) dont les travaux ont été partiellement réalisés, se fera en l’état moyennant règlement intégral du prix desdits biens et des frais exigibles », indique Hermann Kamonomono, directeur général de la SNI.

Pour cette opération, le prix du mètre carré oscille entre 7 500 et 18 000 FCFA. Le paiement se fait sur la base d’un apport de 30 % du prix de la parcelle et le reliquat échelonné sur une période allant de 12 à 36 mois, pour des superficies supérieures ou égales à 360 m2. Pour les logements, les prix de cession varient entre 13 et 23 millions de FCFA en fonction des travaux déjà réalisés. Le paiement se fait sur la base d’un apport de 30 % du prix du logement et le reliquat échelonné sur une période allant de 12 à 36 mois.

Pour la constitution des dossiers de candidature, les formulaires sont téléchargeables sur le site de la SNI. Le reste du dossier se constitue d’une copie de l’acte de naissance, une attestation d’emploi, les 3 derniers bulletins de salaire du candidat et ses 3 derniers relevés de compte bancaire.

Le lotissement de Bikélé est situé dans le 3e arrondissement de la commune de Ntoum, non loin de Libreville. Le site était destiné à accueillir plus de 1000 logements en location-vente et en vente directe. Ce chantier a connu plusieurs difficultés ayant conduit à l’arrêt des travaux.

Brice Gotoa

Lire aussi:

Foncier : la sécurisation des parcelles de la SNI suscite la colère des populations d’Essassa à Ntoum

La SNI alerte contre des escroqueries autour des ventes de parcelles de terrain dans son lotissement de Bikélé

La Société immobilière convoque les entreprises adjudicataires du programme de construction de 1100 logements à Bikélé

Agou Gomez Gbedia, représentant résidant du FMI au Gabon, a accordé une interview à Sandrine Gaingne, pour l’Agence Ecofin et Le Nouveau Gabon.

Comment, malgré les irrégularités constatées dans la gestion des fonds Covid, le FMI a-t-il accepté de mettre 96 milliards de FCFA à la disposition du Gabon ? Pourquoi l’amélioration de la situation financière du Gabon, confirmée par la FMI, ne se ressent pas vraiment dans la vie quotidienne des Gabonais ? Comment le gouvernement peut-il aider le consommateur s’il ne peut pas recourir aux prix subventionnés ? Les réponses de Agou Gomez Gbedia :

A la suite de la firme américaine Visa, la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig Gabon), vient de publier une annonce selon laquelle, elle met aussi fin à la commercialisation de la carte bancaire « Visa Electron ». C’est une carte dont les conditions d’accès sont généralement facilitées car ses plafonds de paiement et de retrait sont plus bas que la carte Visa classique. Comme alternative, la Bicig indique qu’elle met à disposition de ses clients la carte classique. « Aussi, pour toute demande ou renouvellement de carte Visa Electron sera proposée au titulaire une carte Visa classique », informe la banque. Elle précise que la carte Visa Classique de la Bicig apporte encore plus d’avantages. À savoir : des plafonds de retraits plus importants ; des plafonds de paiements plus importants ; une facilité de caisse plus importante ; le paiement en ligne et le paiement commerçant ; un nombre d’opérations cumulées plus important.

La carte Visa Electron n’est plus commercialisée selon une décision prise par la firme Visa à compter du 1er avril 2022 pour des raisons qui n’ont pas encore été rendues publiques. À compter de cette date, les banques qui l’utilisaient proposent d’autres types de cartes.

La Bicig est la deuxième banque gabonaise en termes de total de bilan. Elle est active auprès des particuliers comme des entreprises et des institutionnels. Créée en 1945, la Bicig a pour objet l’accompagnement et le développement de l’économie gabonaise. Son cœur de métier, la banque de détail.

S.A.

Le Gabon à travers le ministère de la Formation professionnelle a lancé le 14 juillet 2022 un avis d’appel d’offres international ouvert pour l’équipement des lycées techniques et des centres de formation et de perfectionnement professionnels (CFPP).

Cet appel d’offres est réparti en trois lots. Le premier porte sur l’acquisition des machines, équipements et matériels des ateliers et laboratoires. Le second lot sur l’acquisition du mobilier, matériels informatiques, équipements de bureautique et consommables divers. Et le troisième lot sur l’acquisition des équipements et matériels biomédicaux.

« Le délai de livraison des équipements et matériels des différents lots est de quatre mois. Un même soumissionnaire peut concourir pour tous les lots. Les attributions se feront lot par lot. Aucune limitation dans l’attribution des lots à un même soumissionnaire », renseigne l’avis d’appel d’offres.

Cette fourniture des équipements et du mobilier concerne les établissements de formation suivants : Lycée technique Jean Fidèle Otando ; Centre de formation et de perfectionnement professionnels de Port-Gentil (Ogooué-Maritime) ; Ecole nationale de commerce de Port-Gentil ; Lycée technique Fulbert Bongotha de Moanda (Haut-Ogooué) ; Lycée technique Agathe Obendze de Franceville ; Centre de formation et de perfectionnement professionnels de Koula-Moutou (Ogooué-Lolo) ; Lycée technique Nyonda Makita de Mouila (Ngounié) ; Ecole provinciale de formation et d’action sanitaire et sociale de Mouila ; Centre de formation et de perfectionnement professionnels Valentin Mihindou mi Nzamba de Tchibanga (Nyanga).

Ces équipements seront financés par la Banque africaine de développement (BAD). En effet, le gouvernement gabonais a reçu un financement de la BAD pour financer le Projet de renforcement des capacités pour l’employabilité des jeunes et l’amélioration de la protection sociale (RCEJPS), et a l’intention d’utiliser une partie de ce prêt pour effectuer des paiements au titre des marchés d’équipement et mobilier des CFPP, des lycées techniques et de l’Ecole de santé.

Brice Gotoa

Lire aussi :

L’ANBG lance la sélection de 37 bacheliers pour bénéficier des bourses d’études au Rwanda

Éducation : le Gabon réoriente des élèves de l’enseignement général vers l’enseignement technique et professionnel

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.