Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Gabon envisage de céder ses structures hôtelières publiques à des investisseurs privés, informe le directeur général de l’hôtellerie, Alvaro Mouanga. « Il est clair que pour des raisons évidentes, il faut un nouveau mode de gestion des structures hôtelières publiques. Nous allons donc faire un état des lieux du patrimoine de l’État, rechercher les meilleures formules pour pouvoir trouver des investisseurs privés qui, sur la base des conventions ou des contrats, vont récupérer la gestion de ces structures-là », a-t-il confié au quotidien l’Union du 8 juillet dernier.

Les structures hôtelières qui pourraient être touchées par cette mesure sont les hôtels Héliconia, construits dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations 2021, Léconi Palace, hôtel Bélinga, Mvet Palace, Relais Nyanga à Tchibanga…

D’après certaines sources, l’État gabonais a du mal à assurer les charges liées à la gestion et au fonctionnement de ces établissements hôteliers, ainsi que leur maintenance. Raison pour laquelle il envisage de les privatiser afin que ces hôtels soient plus rentables.

Le secteur de l’hôtellerie, restauration et tourisme caractérisé par sa promiscuité et ses contacts interpersonnels, a été l’un des secteurs les plus impactés par la pandémie de la Covid 19 en 2020 et même en 2021 au Gabon, selon la note de conjoncture la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale.

SG

Le gouvernement gabonais à travers l’unité de coordination du Projet de développement des compétences et de l’employabilité (Prodece) a lancé ce 11 juillet 2022, un avis à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un tandem d’experts. Ces experts seront chargés de la réalisation de l’audit environnemental et social du site des travaux de construction de deux centres spécialisés de Nkok. Le premier centre s’occupe des secteurs du bâtiment et travaux publics (BTP), des technologies de l’information et de la communication (TIC). L’autre cible les activités d’infirmerie-cuisine-restaurant ainsi que les sites des travaux supplémentaires d’aménagements, de loisir et sécurité de Nkok.

« L’audit de conformité environnementale et sociale a pour objectif d’évaluer le niveau de conformité de tous travaux initiaux et supplémentaires liés à la construction des deux centres spécialisés dans BTP-métier du bois et TIC à Nkok aux exigences environnementales et sociales applicables, et établir si la conformité à ces exigences E&S (Environnementales & sociales ndlr) laissera ou non des aspects », renseigne l’avis à manifestation d’intérêt.

 L’audit se concentrera spécifiquement sur l’évaluation du degré de conformité « avec les dispositions dans l’EIES/PGES (Étude d’impact environnemental et social/Plan de Gestion environnemental et social) qui sont alignés à l’accord de financement, y compris la législation et procédures nationales, les exigences des politiques opérationnelles environnementales et sociales de la Banque mondiale et les bonnes pratiques. L’audit identifiera les bonnes pratiques et les non-conformités de l’EIES/PGES et recommandera des mesures correctives », indique l’unité de coordination du Prodece.

Les consultants intéressés doivent fournir les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution desdits services au plus tard le 22 juillet 2022.

L’expert environnementaliste doit avoir le niveau Bac + 5 ou équivalent avec un diplôme en sciences environnementales, doté d’une expérience en élaboration d’audit environnemental. Il devra impérativement avoir conduit au moins 5 missions similaires en lien avec le secteur et justifier d’au moins 7 ans d’expérience pertinente dans le domaine environnemental et/ou en hygiène, santé et sécurité. Cet environnementaliste devra avoir des connaissances sur les procédures et politiques de sauvegardes environnementales de la Banque mondiale, d’autres partenaires au développement ou bailleurs de fonds d’une part, et la réglementation en vigueur en matière de protection de l’environnement d’autre part.

 Pour sa part, l’expert en sciences sociales et humaines doit avoir le niveau Bac + 4 ou l’équivalent et avoir une expérience avérée dans la réalisation de l’audit social. Il devra avoir conduit ou réalisé au moins 4 missions similaires dans le BTP et justifier d’au moins 5 ans d’expérience dans l’évaluation sociale. Aussi, il devra également avoir une connaissance dans les procédures et politiques de sauvegardes sociales de la Banque mondiale ou bailleurs de fonds et la règlementation en vigueur en matière de protection sociale.

Le Gabon a reçu un prêt de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) en vue de financer le Prodece. Selon l’avis à manifestation d’intérêt, le pays se propose d’utiliser une partie des fonds de ce prêt pour effectuer les paiements autorisés au titre des contrats de consultants. La Banque n’effectuera les paiements qu’à la demande de l’État gabonais après avoir approuvé lesdits paiements conformément aux clauses et conditions de l’accord de financement, apprend-on.

Brice Gotoa

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L’Office national de l’emploi (ONE) a signé le 9 juillet 2022 à Lambaréné avec le Groupe Foberd, deux accords de partenariat visant à faciliter l’insertion professionnelle des jeunes gabonais dans les différentes sociétés du Groupe, présentes sur toute l’étendue du territoire national. La première convention engage la société Foberd à recruter 90 jeunes apprentis et demandeurs d’emploi gabonais au sein de ses entreprises sur le territoire national.

Notamment, 10 jeunes en contrat d’apprentissage, 30 jeunes en contrat d’apprentissage insertion professionnelle ou en alternance, 30 jeunes en contrat de professionnalisation, 20 jeunes en contrat d’adaptation ou de reconversion professionnelle. «Les 30 places en contrat d’apprentissage insertion professionnelle ou en alternance seront pourvues dans les métiers suivants : 10 en électromécanique ; 10 en électricité industrielle ; 10 en conduite d’engins. La formation théorique sera effectuée dans ces trois métiers au sein du Centre International Multisectoriel de Formation et d’Enseignement professionnels de Nkok », affirme l’ONE.

Cet effectif de 90 jeunes correspond à environ 6,5 % de l’effectif global des différentes sociétés du Groupe Foberd. Cette convention est signée dans le cadre de l’application des dispositions du nouveau Code du travail gabonais qui, en ses articles 99 et 128, « fait obligation à toute entreprise exerçant au Gabon depuis au moins trois ans et employant habituellement plus de 20 salariés, en fonction de la taille de l’entreprise, d’accueillir au moins un nombre d’apprentis et/ou de demandeurs d’emplois correspondant à 5 % de ses effectifs au travers des Programmes d’accompagnement à l’emploi (PAE) », explique l’ONE.

La 2e convention vise la formation des jeunes aux techniques de gestion et de production en cages flottantes, pour une durée de 6 mois, avec une indemnité mensuelle versée à chaque bénéficiaire de 100 000 FCFA, pour un coût de la formation estimé à 2,2 millions de FCFA. Dans ce cadre, le groupe Foberd Gabon s’engage à mettre à la disposition de l’ONE les ressources nécessaires pour financer la formation de 14 jeunes gabonais au métier de la pisciculture dans la station piscicole de Mbolet à Lambaréné. À l’issue de cette formation, les jeunes seront installés comme producteurs piscicoles.

Au Gabon, le Groupe Foberd regroupe sept filiales dont le complexe agro-industriel du Gabon, les Aciéries du Gabon, Sofavin Gabon, Sogamatec, Sotrasgab, Gabon environnement service et Gim Gabon.

SG

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L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) vient de publier l’information selon laquelle, le pays a produit 754 669 kg de viande certifiée en 2021.

Cette certification, explique l’Agence, permet ainsi d’améliorer les conditions sanitaires et d’hygiène d’abattage, de production et d’exposition/vente, mais aussi d’assurer la traçabilité des viandes au Gabon. Raison pour laquelle, l’Agasa s’est donnée pour mission de certifier les carcasses bovines, caprines et porcines issues de l’abattoir et des aires d’abattage.

Cette production de viande certifiée a été rendue possible grâce au nouveau laboratoire d’analyses alimentaires de l’Agasa entré en activité en 2021. Entièrement équipé, ce laboratoire d’analyses comprend deux unités divisées en 4 sections : la section de microbiologie, la section de physico-chimie, la section d’analyse de résidus de pesticides et la section de dosage de métaux lourds. Les opérateurs économiques y vont analyser leurs produits afin de garantir la sécurité et le respect de la réglementation dans le secteur agroalimentaire.

La mise en place du laboratoire d’analyses alimentaires permet de matérialiser l’ambition du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, visant à doter son pays d’une agence chargée d’exécuter les politiques publiques en matière de sécurité sanitaire et phytosanitaire.

S.A.

« Le Parlement européen vient de trancher. Le gaz et le nucléaire sont désormais considérés comme énergies durables, ce qui ouvre de belles perspectives pour le gaz gabonais dans la production de l’énergie ». Dixit Alain Claude Bilie-By-Nze, ministre gabonais de l’Énergie et des Ressources hydrauliques.

Le membre du gouvernement a réagi ainsi à la suite de la décision du Parlement européen qui a rejeté, le 6 juillet dernier, la proposition de loi s’opposant à l’inclusion des activités nucléaires et gazières dans la liste des activités durables sur le plan environnemental. Ainsi, le gaz et le nucléaire sont désormais classés parmi les énergies « vertes » dans l’Union européenne afin d’y attirer les investissements publics et privés. Cette décision prend effet dès le 1er janvier 2023.

Avec des réserves de gaz estimées à plus de 100 milliards de m3 (données du ministère du Pétrole), le Gabon envisage au cours des prochaines années de développer davantage ses ressources gazières. Ce, dans le but de générer de nouvelles sources de revenus dans un contexte de déclin de la production pétrolière. L’exploitation gazière pourrait aussi accélérer la transition énergétique et améliorer l’approvisionnement du territoire gabonais en gaz butane. À cet effet, les autorités gabonaises travaillent actuellement pour passer de l’utilisation du diesel au gaz tant dans le secteur de l’énergie électrique que dans le transport.

Pour y arriver, le Gabon devra notamment investir dans des projets de gaz comprimé, mettre en place des centres de conversion au gaz de pétrole liquéfié (GPL) et au gaz naturel comprimé (GNC) avec des équipements permettant de convertir les voitures au gaz naturel, installer des stations de gaz. Un argumentaire soutenu par Nila Geasolutions, une entreprise gabonaise de services pétroliers créée en 2014.

Sylvain Andzongo

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Les 15 et 22 juillet prochains marquent les délais de dépôt des dossiers en vue de l’orientation des élèves des établissements publics et privés de l’enseignement général vers les établissements d’enseignement technique et professionnel. « Le secrétaire général de l’Éducation nationale chargé de la Formation civique porte à la connaissance des élèves et parents d’élèves des établissements publics et privés de l’enseignement général que le dépôt des dossiers en vue de l’orientation vers les établissements d’enseignement technique et professionnel se poursuit jusqu’au 15 juillet dans les directions de zone académique (DZA), d’académie provinciale et dans les établissements d’enseignement technique et professionnel et au 22 juillet 2022 à la direction générale de l’enseignement technique et professionnel », renseigne un communiqué publié le 5 juillet 2022. Le document est signé de Mbouma Valentin, le secrétaire général de l’Éducation nationale chargé de la Formation civique.

Les candidats admis à postuler sont : les élèves de la classe de 6e de passage en classe de 5e et les élèves redoublant la classe de 5e, âgés au moins de 17 ans, pour l’admission en classe de 1ère année au certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ; les élèves de la classe de 5e de passage en classe de 4e et les élèves redoublant la 4e, âgés de 18 ans au moins, pour l’admission en classe de 1ère année de Brevet d’études professionnelles (BEP) ; les élèves de la classe de 3e de passage en classe de 2nde et les élèves redoublant la classe de 2nde, pour l’admission en classe de 2nde cycle technologique, 2nde cycle professionnel et 1ère année de Diplôme de l’école nationale de commerce (DENC).

Les dossiers des candidats doivent comporter : une lettre de motivation adressée au directeur général de l’Enseignement technique et professionnel ; une fiche de vœux par le candidat en présence des parents (à retirer auprès des directions de zones académiques, d’académies provinciales (DAP), des établissements de l’enseignement technique et professionnel et à la direction générale de l’enseignement technique et professionnel) ; une photocopie de l’acte de naissance et une copie authentifiée des bulletins de notes des premier, deuxième et troisième trimestres de l’année académique 2021-2022.

Selon la Banque mondiale, 35,7 % des chômeurs au Gabon sont des jeunes de 15-24 ans et 26 % des actifs de 25-34 ans. Ainsi, pour les autorités gabonaises, la formation technique et professionnelle apparaît désormais comme la solution qui donne la possibilité aux jeunes d’avoir des compétences nécessaires à l’exercice d’un emploi.

Brice Gotoa

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Le Gabon, représenté par le ministère de l’Éducation nationale et des Forêts, a signé un protocole d’accord de partenariat avec la fondation Sabine Plattner African Charities (SPAC) et l’ONG Leadership For Conservation in Africa (LCA).

Cet accord vise la mise en œuvre du programme éducatif « EduConservation » pour sensibiliser la jeunesse sur la préservation de l’environnement. « Le ministère dont j’ai la charge va lancer dès cette rentrée scolaire, une réforme curriculaire pour intégrer les questions environnementales et digitales. Et l’école étant obligatoire au Gabon dès l’âge de trois ans jusqu’à l’âge de 16 ans, nous misons sur cette petite enfance pour vraiment en faire des écocitoyens très rapidement. Parce que si on ne prend pas soin de notre nature, de notre environnement, nous participons à un désastre mondial », a expliqué le ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq. C’était en marge de la 19e réunion des parties pour les forêts du Bassin du Congo.

Le Gabon est le 2e pays en Afrique centrale dans lequel Sabine Plattner African Charities (SPAC) expérimente ce programme « EduConservation ». Le programme est déjà mis en œuvre au Congo. L’objectif du programme est d’éduquer les enfants à la conservation de l’environnement et de la biodiversité entre autres.

Sandrine Gaingne

Le Gabon a procédé le 8 juillet dernier à la signature de cinq documents relatifs au 3e cycle de l’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (CAFI). C’était lors de la clôture de la 19e réunion du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC). Les cinq documents concernent les cinq premiers projets qui seront financés grâce aux fonds octroyés par la Norvège à travers CAFI au Gabon, pour ses efforts pour la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, dues à la déforestation et à la dégradation des forêts. Ce financement de 150 millions de dollars américains (96 milliards de FCFA) s’étale sur 10 ans et dont le Gabon a reçu un premier versement de 17 millions de dollars (environ 9,3 milliards de FCFA) en 2021.

Selon le ministre gabonais des Forêts, ces fonds vont financer entre autres, la protection contre l’empiètement des aires protégées, « afin de lutter efficacement contre tous les problèmes d’orpaillage illégal, d’exploitation forestière illicite. Un programme fait avec l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) », a affirmé Lee White.

Le deuxième projet porte sur le développement d’un jardin botanique à l’intérieur de l’Aboratum Raponda Walker. « On va restaurer les zones dégradées dans le bassin par l’agriculture illégale, pour le transformer en jardin botanique. Un jardin botanique que j’espère à partir de l’année prochaine va attirer la population pour les loisirs. Chaque Gabonais va bénéficier de ce projet », a expliqué Lee White.

Ces financements vont également permettre de mettre en œuvre le processus de certification et la foresterie communautaire à l’échelle nationale au Gabon, de faire la recherche et la surveillance écologique des écosystèmes forestiers. Et enfin, renforcer les capacités institutionnelles et appuyer la gouvernance climatique.

À en croire le ministre Lee White, « en signant ces accords aujourd’hui, l’argent qui a déjà été versé par la Norvège dans le fonds fiduciaire du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au niveau des Nations unies, va être envoyé au Gabon et va commencer à financer ces projets dans le pays. Et donc, cet accord de 150 millions de dollars devient effectif sur le terrain ».

Le Gabon est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l'environnement. Ce qui s’est traduit entre autres par l'adoption de multiples réformes pour la protection de ses forêts. Notamment, l’adoption d’une loi relative aux changements climatiques. Des efforts récompensés par la Norvège à travers CAFI, un fonds créé en 2015, et géré par le PNUD et dont la Norvège est le principal bailleur.

Ainsi, en 2021, le Gabon a reçu un premier paiement de 17 millions de dollars pour la contrepartie du carbone supplémentaire séquestré entre 2016 et 2017, grâce aux mesures mises en œuvre par le pays dans le but de lutter contre la déforestation. Un premier paiement effectué dans le cadre de l’accord historique signé avec le Gabon en 2019 portant sur 150 millions de dollars pour une durée de 10 ans.

Sandrine Gaingne

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26 enfants orphelins de père et de mère, abandonnés dans les centres d’accueil et des pupilles de l’État vont bénéficier d’un cadre de vie normal dans des familles d’accueil. Le ministre gabonais de la Santé et des Affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a présidé le 7 juillet 2022 les travaux de la commission de placement des enfants dans les familles d’accueil en vue de leur adoption.

« L’objectif est de faire en sorte que ces enfants aient un cadre de vie normal, et pour qu’ils puissent grandir avec la chaleur familiale. Aussi, leur donner toutes les chances de réussir », a déclaré Dr Patrick Obiang N dong.

Selon le ministère de la Santé et des Affaires sociales, les membres de la commission ont examiné tour à tour les dossiers des enfants à placer ainsi que les différents dossiers des familles d’accueil. « Pour une meilleure crédibilité des résultats, le ministre de la Santé et des Affaires sociales a exigé des membres de la commission plus de transparence et de rigueur tout au long des travaux en rappelant l’importance qu’attache le président de la République au bien-être des enfants », soutient-on.

Au Gabon, le phénomène d’abandon des enfants est devenu récurrent dans les grandes agglomérations comme Libreville. Plusieurs enfants abandonnés, le plus souvent des bébés se retrouvent dans les structures d’accueil telles que S.O.S Mwana, El Jireh, la Maison de l’Espérance et autres. Le Dr Guy Patrick Obiang Ndong a ainsi, saisi cette occasion pour instruire la direction générale des Affaires sociales à plus de sensibilisation à l’égard des parents et familles démissionnaires.

Brice Gotoa

Le classement 2022 du cabinet américain Mercer sur le coût de la vie positionne Libreville comme la deuxième ville la plus chère d’Afrique pour les expatriés sur un total de 44 villes africaines classées. Sur le plan mondial, la capitale gabonaise occupe la 24e place sur 209 villes.

En comparaison avec les années précédentes, le coût de la vie devient de plus en plus élevé à Libreville pour les expatriés selon Mercer. La capitale gabonaise occupait la 3e place africaine dans le classement de 2021 et la 5e place en 2020.

En 2022, Libreville arrive juste derrière Bangui en République centrafricaine (23e mondial) qui devient la place de la ville la plus chère d’Afrique. Une place qui était occupée en 2021 par N’Djamena au Tchad. La troisième place au niveau africain est occupée par Victoria, la capitale des Seychelles (38e mondiale).

Pour faire ce classement, le cabinet américain s’est basé sur des données recueillies en mars 2022. Notamment, dans le contexte d’une inflation mondiale causée entre autres par la crise en Ukraine et la Covid-19, et qui a fait bondir les cours des produits de base sur le marché international. Ce qui s’est traduit par une hausse du coût de la vie et des logements dans plusieurs pays africains.

Ce rapport annuel prend en compte des critères tels que le coût du logement, du transport, de l'alimentation, de l’habillement, des articles ménagers et le divertissement dans les villes étudiées.

L’enquête sur le coût de la vie et du logement de Mercer a pour but d’aider les multinationales et les gouvernements à déterminer les stratégies de rémunération de leurs salariés expatriés, selon le cabinet américain.

SG

Classement 2022 des villes africaines les plus chères (Cabinet Mercer)

Rang africain Ville Pays Rang mondial
1 Bangui Centrafrique 23
2 Libreville Gabon 24
3 Victoria Seychelles 38
4 Djibouti Djibouti 41
5 Kinshasa RDC 53
6 Lagos Nigeria 55
7 Luanda Angola 64
8 Dakar Sénégal 65
9 Abidjan Côte d’Ivoire 68
10 Brazzaville Congo 74
11 Conakry Guinée 76
12 Douala Cameroun 77
13 N’Djamena Tchad 80
14 Yaoundé Cameroun 100
15 Bamako Mali 118
16 Lomé Togo 124
17 Cotonou Bénin 128
18 Harare Zimbabwe 129
19 Ouagadougou Burkina Faso 137
20 Niamey Niger 138
21 Casablanca Maroc 143
22 Bujumbura Burundi 144
23 Accra Ghana 146
24 Abuja Nigeria 147
25 Le Caire Egypte 154
26 Nairobi Kenya 160
27 Rabat Maroc 162
28 Dar Es Salam Tanzanie 164
29 Kampala Ouganda 166
30 Maputo Mozambique 167
31 Nouakchott Mauritanie 169
32 Blantyre Malawi 184
33 Antananarivo Madagascar 188
34 Port-Louis Maurice 193
35 Cape Town Afrique du Sud 194
36 Lusaka Zambie 199
37 Banjul Gambie 202
38 Kigali Rwanda 208
39 Windhoek Namibie 213
40 Addis-Abeba Ethiopie 214
41 Gaborone Botswana 215
42 Durban Afrique du Sud 216
43 Alger Algérie 218
44 Tunis Tunisie 220

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