37 nouveaux bacheliers gabonais (session de juin 2022) auront la possibilité de poursuivre leurs études supérieures au Rwanda, informe l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). Selon un communiqué publié le 12 juillet dernier par l’agence, des bourses d’études pour « des formations à fort taux d’employabilité » sont mises à leur disposition par l’ANBG.
Ces bourses comptent pour l’année académique 2022-2023. Mais, « ces formations de premier cycle pour la préparation d’un diplôme de bachelor nécessitent au préalable l’apprentissage de la langue anglaise à l’université du Rwanda », précise Sandra Flore Mambari Pinze, directrice générale de l’ANBG.
Les actes de candidature seront reçus au plus tard le 21 juillet prochain. Les bourses sont ouvertes aux jeunes de nationalité gabonaise, âgés de 24 ans au plus, et ayant fait une demande sur e-bourse. Ils doivent également avoir obtenu le baccalauréat au 1er tour avec une moyenne supérieure ou égale à 12/20. Les candidats n’ayant pas obtenu une moyenne annuelle d’au moins 10/20 en classe de terminale ne sont pas éligibles.
SG
Lire aussi:
Éducation : le Brésil offre des bourses aux bacheliers gabonais
Éducation : le Maroc offre 120 bourses d’études universitaires au Gabon
Le Groupe BGFIBank a lancé le 12 juillet 2022 à Libreville, le Club capital humain (CCH) en présence du ministre gabonais du Travail et de l’Emploi, Madeleine Berre et de plusieurs responsables d’administrations et chefs d’entreprises.
Selon le président-directeur général du Groupe BGFIBank, cette plateforme a pour objectif de fédérer les professionnels de la gestion des ressources humaines par le partage d’expérience dans le but de contribuer à la performance économique des entreprises gabonaises. « Le Club du capital humain constitue un forum d’interaction permettant de promouvoir l’excellence dans le dispositif de conduite des hommes et des femmes qui s’activent au quotidien pour la réalisation des objectifs que nous nous fixons en tant que chefs d’entreprises », a déclaré Henri-Claude Oyima.
D’après le PDG, à travers le CCH, les responsables en charge de la gestion du capital humain seront dotés d’un canal pour contribuer aux évolutions règlementaires en remontant régulièrement et de manière concertée aux administrations compétentes, les mutations observées dans leurs activités. Cela permettra de formuler toutes les situations de réformes jugées appropriées en vue de l’atteinte des objectifs de rendements de la performance des entreprises du Gabon.
Pour Madeleine Berre, le Club du capital humain est une plateforme idéale pour optimiser les dialogues public-privé entre les entreprises et le gouvernement pour une communication plus étroite sur les perspectives des besoins en ressources humaines. « C’est une opportunité d’avoir un seul groupe qui va venir nous exprimer les besoins, les difficultés ainsi que les axes d’amélioration pour que nous puissions gérer la performance de notre capital humain et insérer nos jeunes sur le marché du travail », a déclaré le membre du gouvernement.
Le Club capital humain sera animé à travers des activités de formation et d’informations. Il s’agira entre autres, des déjeuners-débats, des groupes de travail, des commissions spécialisées par branche d’activités ou de métiers, des rencontres, séminaires et colloques sur des thèmes dédiés.
Brice Gotoa
Lire aussi :
BGFIBank lance BBS Workers, un programme pour faciliter l’insertion professionnelle des étudiants
La direction générale des études et laboratoires (DGEL) du ministère du Pétrole et du Gaz vient de lancer un appel d’offres national pour la réalisation des travaux de construction des nouveaux laboratoires et bureaux.
La construction de ce bâtiment annexe de type R+2 à Libreville se fera sur financement de l’État gabonais exercices 2022, 2023 et 2024.
Les entreprises gabonaises intéressées ont jusqu’au 11 août 2022 pour postuler. Leurs offres doivent être accompagnées d’une garantie de soumission d’un montant équivalent à 1 % du montant de l’offre hors taxes. Ce, conformément aux dispositions du code des marchés publics. Mais, par dérogation à ces dispositions du code des marchés publics, les entreprises bénéficiant de l’agrément PME et ayant au plus cinq ans d’existence ne sont pas soumises à l’obligation de garantie de soumission, indique le communiqué.
Ce nouveau bâtiment R+2 va notamment abriter les laboratoires des hydrocarbures, des produits minéraux et la direction des Études, des Affaires juridiques et des Statistiques, informent certaines sources au sein de l’administration gabonaise. Ces structures administratives ont été créées en 2021 pour un meilleur suivi des activités d’hydrocarbures et des mines au Gabon.
Rappelons que l’économie gabonaise repose encore sur le secteur des hydrocarbures et des mines. Dans son discours de lancement du plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise en janvier 2021, le Premier ministre, Rose Christiane Raponda; avait affirmé que la part des exportations issues des secteurs extractifs du pétrole et du manganèse dans le Produit intérieur brut était de 45 %. Ce qui rend le Gabon encore très dépendant des ressources collectées de ces secteurs et par conséquent, trop vulnérable aux chocs extérieurs.
SG
« La direction générale de UBA Gabon informe son aimable clientèle, que ses agences de Libreville et de Port-Gentil seront désormais fermées les samedis, à compter de ce samedi 16 juillet 2022, jusqu’à nouvel ordre ». C’est le message diffusé par le banquier UBA Gabon ce 13 juillet.
La filiale gabonaise d’UBA ajoute que: suite à la fermeture annoncée de ses agences le samedi, les clients devront opter pour les produits digitaux tels que UBA Mobile App, Leo (sur Messenger et WhatsApp) et internet banking pour leur permettre de continuer d’effectuer les opérations bancaires 24 h/24. Elle invite par conséquent, les clients détenteurs de comptes courants particuliers et entreprises, à souscrire à la nouvelle offre E-package de UBA Gabon, qui englobe ses produits et services digitaux.
Cette décision qui va s’appliquer désormais au Gabon dans quelques jours a d’abord été annoncée le 12 juillet au Cameroun, où la banque dispose d’une filiale. Selon les explications recueillies auprès de cet établissement, la fermeture des agences bancaires le samedi fait suite à une baisse des activités des clients durant le weekend. De plus, il est question d’accorder un peu de répit aux employés qui vont désormais travailler en présentiel cinq jours sur sept.
Aussi, c’est une nouvelle stratégie pour UBA qui souhaite booster ses services digitaux, notamment l’e-banking qui semble être la nouvelle donne dans le secteur. Ce qui requiert moins de personnels en présentiel. La banque n’indique cependant pas si le fait de privilégier les services digitaux va freiner l’expansion et l’implantation des agences physiques dans le pays ou une éventuelle réduction des effectifs, pour l’instant.
S.A.
Le Gabon annonce qu’il prépare une norme pour encadrer la fabrication d’un pain composé de blé et de manioc. Et pour cause, le pain est un aliment de grande consommation dans le pays.
Pour l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), l’élaboration d’une norme est nécessaire dans la mesure où la problématique ne se situe pas au niveau de la possibilité pratique de substituer totalement la farine de blé, mais plutôt au niveau des habitudes alimentaires des populations. En effet, ces dernières sont habituées à une certaine forme (élastique et peu lourde) et à certains goûts des produits de boulangerie, caractères organoleptiques qu’il n’est possible d’obtenir qu’avec du gluten non-présent dans la farine de manioc. « Le taux de substitution de la farine de blé doit être confirmé par des expériences sur nos produits locaux. Ces expériences permettront d’étudier et de limiter les risques liés à la consommation desdits produits », explique l’Agence.
Elle précise que, la formule idéale reviendrait donc à substituer la farine de blé à un certain taux ou de rajouter dans la préparation une autre source de gluten. L’Agasa indique qu’elle pourrait s’inspirer des expériences et des tests pratiques sur la fabrication de baguettes de pain menées par la FAO depuis 1964, avec le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO). Lesdites expériences ont permis de fixer ce taux de substitution de la farine de blé à 15 %. Il s’agira donc d’avoir une baguette de pain constituée de 85 % de farine de blé et de 15 % de farine de manioc.
Pour l’heure, l’Agasa n’indique pas à quel horizon sa norme sur l’import substitution des farines dans le secteur meunier sera fixée. Ni la période de son opérationnalité.
L’élaboration de la nouvelle norme intervient dans un contexte international marqué par le conflit russo-ukrainien. Une situation qui a bouleversé les activités d’import-export des denrées alimentaires, générant ainsi une hausse des prix et une pénurie sur le marché des aliments à base de farine de blé.
Sylvain Andzongo
La société PC Gabon Upstream, filiale du géant pétrolier malaisien Petronas, veut recruter un prestataire pour sa prochaine campagne de forage au Gabon. À cet effet, elle « souhaite organiser un exercice d’appels d’offres compétitif pour identifier les prestataires les plus acceptables sur le plan technique et commercialement attractifs pour la fourniture » de navire de forage en eau profonde, indique l’entreprise dans un communiqué.
Les prestataires intéressés et dotés d’une expérience « avérée » dans la fourniture de navires de forage en eau profonde aux opérateurs pétroliers et gaziers, ont jusqu’au 27 juillet 2022, pour postuler.
La société PC Gabon Upstream est une filiale de Petronas qui a découvert du pétrole en 2018 sur le puits Boudji-1, situé sur le bloc en eaux profondes F14 encore dénommé Likualé. Petronas est par ailleurs détentrice de deux permis d’exploration offshore, Aboune et Yitu au Gabon.
SG
Lire aussi:
Au Gabon, Maersk Drilling empoche un contrat de forage d’un puits d’exploration en eaux profondes
Jeff Bezos, le milliardaire américain, séjourne actuellement au Gabon, a informé l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), ce 12 juillet 2022. La date de son arrivée au Gabon, ainsi que l’objet de ce séjour n’ont pas été dévoilés. Mais, selon certaines sources, le fondateur d’Amazon, géant du commerce en ligne, est au Gabon pour une visite touristique. Il a déjà visité plusieurs sites dans le pays. Notamment, le parc national de Loango dans la province de l’Ogooué-Maritime.
Aussi, durant son séjour en terre gabonaise, apprend-on, l’influent homme d’affaires sera reçu par les autorités.
Depuis quelques années, la deuxième fortune du monde selon le magazine Forbes s’est montrée très engagée en faveur de la lutte contre les changements climatiques. C’est dans cette optique qu’en 2021, à travers sa fondation Bezos Earth Fund, il a fait un don de 40 millions de dollars (environ 23,2 milliards de FCFA) à la Wildlife Conservation Society (WCS), une ONG américaine, pour les activités de protection des forêts du bassin du Congo. Le bassin du Congo couvre le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale et la République du Congo.
SG
Lire aussi : Le milliardaire Jeff Bezos offre 23 milliards FCFA pour la conservation des forêts de six pays dont le Gabon
Dans un document diffusé le 12 juillet, Patricia Danielle Manon, administrateur-directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), annonce que la structure qu’elle dirige négocie actuellement un financement bancaire pour créer une usine de meubles dans la zone économique spéciale de Nkok.
« Nous sommes en train de travailler sur un projet pour la poursuite de ce qui a été entamé sur la transformation locale des grumes. Nous sommes en train de travailler avec une banque multilatérale, pour la mise en place d’une usine ici qui pourra faire de la création de meubles de qualité pour le marché national et international et évidemment c’est pour la poursuite de l’expansion de nos deux zones franches [Nkok et Lambéréné] », affirme-t-elle.
La responsable se garde de donner plus de détails sur le financement bancaire, la banque ou l’horizon du déploiement du projet de la CDC à Nkok. Mais, selon le plan d’action de cette entité publique, la deuxième décennie de la CDC, débutée en 2021, sera marquée par la prise en compte d’investissements en direction de l’économie verte et des nouvelles technologies qui induisent un élargissement de son champ d’action.
Ce renforcement d’activités, explique la CDC, se fera au travers de niches porteuses de ressources longues afin de les orienter vers des investissements dans des secteurs à forte valeur ajoutée et/ou à fort potentiel humain et social, tels que l’agriculture, l’inclusion financière et la transformation écologique et énergétique.
S.A.
Face à l’inquiétude des populations de l’Estuaire, née de la fissuration, depuis quelque temps, de toute la largeur de la chaussée sur le premier pont de Kango, les autorités gabonaises se veulent rassurantes. Contactée par le quotidien l’Union, la direction générale des infrastructures et du transport (DGIT) du ministère des Travaux publics affirme qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer.
À en croire la DGIT, « il ne s’agit pas d’une fissuration préjudiciable à la stabilité de l’ouvrage ». Il aurait plutôt un problème de joint de dilatation. Et pour la DGIT, le joint de dilatation, encore appelé joint de chaussée, ne joue pas un rôle majeur sur la stabilité de l’ouvrage. « Le joint a pour rôle d’assurer la continuité d’un tablier isostatique. Aussi, à aucun moment, l’absence d’un joint de dilatation ne peut menacer la portance d’un pont pour parler de rupture », affirme la direction générale des infrastructures et du transport dans le quotidien l’Union de ce 12 juillet 2022.
Par ailleurs, le ministère des Travaux publics soutient que le premier pont de Kango dans la province de l’Estuaire a récemment fait l’objet d’auscultation. Et les conclusions de l’opération montrent que « cet ouvrage n’a aucun problème de portance donc peut assurer encore la sécurité des usagers sur plusieurs années », rassure la DGIT.
Le premier pont de Kango est situé sur la route nationale n° 1, le principal axe routier du pays qui relie la capitale Gabonaise Libreville au reste du pays.
SG
Les autorités gabonaises se tournent vers les confessions religieuses pour pouvoir lutter efficacement contre la corruption et l’enrichissement illicite. À l’occasion de la célébration de la journée africaine de lutte contre la corruption le 11 juillet 2022, le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (Cnlcei), Nestor Mbou, a invité les responsables des confessions religieuses à s’impliquer dans la lutte contre la corruption par leurs discours.
« Vous êtes les médecins des âmes et des esprits ainsi que la caution morale de toute société. À ce titre, nous sommes convaincus que votre discours au sein de vos assemblées respectives pourrait être un vecteur de vulgarisation de pratiques vertueuses de bonne gouvernance et de gestion orthodoxe de la chose publique. Il s’agira de sensibiliser et d’éduquer la famille, socle de notre vie sociale avec un accent particulier pour notre jeunesse porteuse de nos espoirs d’avenir », a déclaré Nestor Mbou.
Selon le président de la Cnlcei, l’implantation géographique des confessions religieuses à travers le territoire est un gage d’efficacité de cette approche. « Nous souhaiterions faire de cette rencontre une plateforme d’échanges avec vous afin d’amener les congrégations religieuses à être des partenaires privilégiés pour la diffusion et la divulgation du message de la lutte contre la corruption dans sa dimension morale », a-t-il indiqué.
Au Gabon, les confessions religieuses atteignent toutes les couches de la société. Elles se disent disponibles à accompagner la commission dans cette lutte. « Le message du président est clair. Et nous sommes favorables à cette invitation puisqu’en tant que confession religieuse et acteur moral, nous faisons déjà ce travail sur le terrain. Il s’agirait ici d’amplifier ce travail en collaboration avec cette commission, pour éradiquer cette gangrène de notre pays », a affirmé Ruffin Ngoubou, vicaire général de l’archidiocèse de Libreville.
Selon le dernier rapport de Transparency International qui classe 180 pays en fonction de l’indice de perception de la corruption (IPC), principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public, le Gabon occupe la 124e place mondiale en 2021, avec 31/100. Le Gabon est donc le 56e État le plus corrompu au monde en 2021.
Brice Gotoa
Lire aussi :
Lutte contre la corruption : le Gabon opte pour l’implémentation de la norme ISO 37001
ITIE : vers la mise en place d’un observatoire anticorruption au Gabon