Des chercheurs gabonais ont officiellement démarré une enquête sur l’usage des médicaments chez les Gabonais économiquement faibles (GEF) en contexte de Covid-19. L’étude a été lancée le 21 juillet 2022 par le ministre gabonais de la Santé et des Affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Cette étude est financée par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) à hauteur de 41 millions de FCFA. Selon le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, la panique née de la crise de la Covid-19 avait entrainé une consommation abusive des médicaments. « Nous avons géré une pandémie où il y a eu plus de fake news que de vraies informations, ce qui a impacté la consommation de médicaments auprès de la population sur les protocoles thérapeutiques, entraînant de facto la rupture de certains produits », a expliqué le ministre de la Santé.
Cette enquête va être réalisée sur une période de six mois et les résultats « vont permettre au gouvernement de disposer de données probantes et factuelles, devant permettre d’élaborer un programme d’usage optimal des médicaments au Gabon. C’est-à-dire un programme qui permet d’optimiser, de maximiser les bienfaits des médicaments sur les populations et de minimiser les risques », explique le Pr Pamphile Gervais Nkogho Mengue, expert du Réseau performance du système de santé. À la Cnamgs, « l’intérêt de ce projet sera de mieux rationaliser les coûts associés à l’usage non approprié des médicaments », poursuit-il. Le projet va permettre in fine de modéliser le comportement des populations et utilisateurs de médicaments dans une situation de crise sanitaire. Car, d’après les autorités sanitaires, l’usage inapproprié des médicaments impacte sur la santé.
Méthodologie
Pour mener l’enquête, les chercheurs vont examiner les bases de données de toutes les prescriptions médicales faites pendant la période de Covid. Notamment, les bases de données de la Cnamgs, de l’Ordre des médecins et celle de l’Ordre des pharmaciens. « Ces bases de données seront fusionnées pour examiner le comportement des prescripteurs, des dispensateurs et des utilisateurs des médicaments », explique Pamphile Gervais Nkogho Mengue.
L’enquête est menée conjointement par l’Association nationale gabonaise des infirmiers diplômés et étudiants (Angide), la Commission technique du comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus (Copil), la faculté de Maïeutique et des sciences infirmières, le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM), l’Ordre national des pharmaciens du Gabon, la Cnamgs et la société gabonaise d’ophtalmologie. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) promet aussi d’apporter son appui matériel et financier pour la réalisation de cette recherche.
Sandrine Gaingne
Lire aussi :
Covid-19 : nouvelle remontée des contaminations au Gabon, après quelques mois d’accalmie (Copil)
L’Université catholique d’Afrique centrale - Institut catholique d’arts et métiers (UCAC-ICAM) ayant pour siège Yaoundé au Cameroun, organise un concours d’entrée pour tous les élèves titulaires d’un baccalauréat scientifique technique.
Selon un communiqué de l’établissement, ce concours aura lieu le 11 août 2022 au sein de l’Institution immaculée conception à Libreville, le Lycée Raponda Walker à Port-Gentil, le Lycée Jean Jérôme Adam à Franceville et le Lycée catholique d’Angone à Oyem.
« Intégrer l’institut UCAC-ICAM, c’est devenir un ingénieur techniquement compétent et humainement responsable grâce aux méthodes pédagogiques et valeurs que prône l’établissement », renseigne le communiqué.
L’Institut Ucac-Icam est un établissement d’enseignement supérieur de l’Université catholique d’Afrique centrale qui en a confié la direction générale à l’ICAM (Institut catholique d’arts et métiers), groupe d’écoles d’ingénieurs français (6000 étudiants, 600 ingénieurs diplômés par an). Sa mission principale est de former, en Afrique et pour l’Afrique, des techniciens et des ingénieurs professionnellement compétents et humainement responsables. Les étudiants sont les lauréats du concours organisé dans l’ensemble des pays de l’Afrique centrale : Cameroun, Congo, Gabon, République démocratique du Congo, République centrafricaine et Tchad.
Brice Gotoa
Le Gabon prend part au sommet des affaires États-Unis–Afrique 2022 qui se tient actuellement à Marrakech au Maroc. Le pays, représenté par le ministre du Commerce, Yves Fernand Manfoumbi, souhaite tirer profit de l’expérience du Maroc en matière de promotion des petites et moyennes entreprises (PME).
À cet effet, le ministre Manfoumbi a eu une séance de travail avec son homologue marocain Ryad Mezzour. Les deux hommes ont convenu au cours des échanges de signer une convention spécifique en matière d’accompagnement des PME, a-t-on appris auprès du ministère du Commerce.
« Les programmes d’accompagnement vont porter sur la structuration de la PME et l’accès au marché, à travers le développement des chaînes de valeur », explique le ministère du Commerce.
À travers cet accord envisagé, les deux pays veulent davantage redynamiser les relations de coopération qui les lient depuis plusieurs décennies. Libreville et Rabat ambitionnent par la même occasion de revisiter le projet d’accord commercial et d’investissement entre les deux pays.
Les relations de coopération entre le Maroc et le Gabon sont « vieilles » d’une cinquantaine d’années. Ce pays frère est aujourd’hui présent dans plusieurs secteurs au Gabon : banque, télécommunication, transport, infrastructure…
Organisé, en partenariat avec le Maroc et Africa50, la plateforme panafricaine d’investissements dans les infrastructures, le sommet des affaires États-Unis - Afrique 2022 se tient du 19 au 22 juillet 2022. Il est placé sous le thème « Construire, l’avenir ensemble ».
SG
Lire aussi :
Le Marocain OCP fait un don de 2000 tonnes d’engrais aux fermiers gabonais
Le gouvernement gabonais a réglé les revendications de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi).
En effet, le porte-parole de ce mouvement syndical, Sylvain Ombindha Talheywa III, annonce depuis quelques jours que son organisation va engager « une tournée nationale à travers les administrations collectrices de la direction générale des Douanes, aux Impôts, aux hydrocarbures, à la comptabilité publique, en passant par le Trésor ». Ceci afin de porter « un message axé essentiellement sur le partenariat volontariste prôné par le gouvernement pour un retour au calme et à la sérénité dans les régies financières ».
Cette tournée pour l’apaisement, explique le porte-parole syndical, fait suite notamment la régularisation des situations administratives des employés du secteur et la réécriture du décret 429 portant mise en place d’une prime à la performance budgétaire, que la fédération a obtenues. Des réponses positives aux revendications des employés amènent donc la Fecorefi à prôner désormais l’apaisement dans ses rangs. La date de la tournée nationale n’a pas encore été annoncée.
Le pari pour cette accalmie n’était pas gagné d’avance. Car, en janvier dernier, le ton est monté parmi les syndicalistes. Suite au discours de fin d’année 2021 du président de la République, Ali Bongo Ondimba, épinglant, entre autres, les grèves à répétitions des fonctionnaires des régies financières, la Fédération des collecteurs des régies financières a réagi à travers son porte-parole, Sylvain Ombindha. Ce dernier promettait alors année 2022 « mouvementée » malgré les interpellations du chef de l’État.
« Sans dialogue et dans un mépris déconcertant, on ose faire dire par le chef de l’État que certaines revendications des régies financières ont été satisfaites, nous voulons savoir lesquelles. Quelles sont les revendications qui ont été résolues ? Le fichier des primes a-t-il été nettoyé ? Le dialogue est-il effectif entre le gouvernement, censé mettre en musique la politique du président de la République, et les partenaires sociaux ? […] Nous l’avons tous entendu, ils n’ont rien à faire du dialogue social, ils ont trouvé les responsables et boucs émissaires de leur inconséquence. Pour les partenaires sociaux des régies financières, il n’est plus question de tergiverser, mais d’être plus ferme que jamais afin de ramener l’accalmie et la sérénité au sein des mamelles de l’État », avait déclaré le porte-parole de la Fecorefi. Désormais, les deux parties fument le calumet de la paix.
Sylvain Andzongo
Lire aussi :
Au cours du premier semestre 2022, le pétrolier Maurel & Prom (M&P) a réalisé un chiffre d’affaires de 262 millions de dollars (168,6 milliards de FCFA). Dans un communiqué rendu public ce 21 juillet 2022, l’entreprise relève que ce chiffre est en hausse de 60 % par rapport à la même période en 2021 où cette société avait enregistré un chiffre d’affaires de 164 millions de dollars (105,5 milliards de FCFA).
Cette performance a été réalisée en dépit d’une baisse de 9 % de la production enregistrée au cours de la période sous revue. En effet, l’entreprise pétrolière a produit 13 828 barils d’huile par jour au premier semestre 2022, contre 15 189 barils d’huile par jour à la même période, un an plus tôt.
La société explique que la production au premier semestre a été affectée par l’interruption de l’activité du terminal de Cap Lopez en raison d’une fuite d’hydrocarbures détectée sur un bac de stockage le 28 avril 2022. Ce qui a obligé M&P à réduire sa production durant deux semaines, notamment de 80 % sur le permis Ezanga. « En conséquence, la production moyenne du mois de mai s’est élevée à 10 701 b/j en part M&P (13 377 b/j à 100 %). La situation d’export était revenue à la normale en juin, avec une production moyenne de 15 120 b/j en part M&P (18 900 b/j à 100 %) », détaille l’entreprise.
Maurel & Prom a découvert son premier champ pétrolier au Gabon en 2006 dans le lac Ezanga, vers Lambaréné. Puis, en 2014, elle a signé un contrat d’exploration et de partage de production (CEPP) Ezanga au Gabon, pour une durée de 20 ans. Basée à Paris en France, la compagnie est détenue à 72,7 % par la Société nationale indonésienne des Hydrocarbures, Pertamina.
SG
Lire aussi :
Après 4 ans de formation à l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm) d’Abidjan en Côte d’Ivoire, 15 étudiants-officiers de port ont reçu le 19 juillet 2022 leurs contrats d’embauche afin de rejoindre les effectifs de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag). Ces officiers ont été formés dans les métiers de la navigation en fonction de la demande de l’Oprag conformément à la vision des autorités gabonaises s’inscrivant dans la démarche adéquation formation-emploi.
« La cérémonie de ce jour illustre parfaitement la vision stratégique du développement du secteur maritime et portuaire du chef de l’État, qui est basée prioritairement sur le renforcement du capital humain et donc la formation. Conformément aux engagements pris par l’office, l’Oprag procèdera au recrutement de ces jeunes officiers de port », a déclaré Godwin Alini Yandjangoye, directeur général de l’Oprag.
En 2018, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) a mis en place des programmes spéciaux de formation qui s’inscrivent dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) visant à former les étudiants en fonction de la demande d’emploi sur le marché. « L’Office des ports et rades du Gabon a été la première entité administrative de notre pays à adhérer à cette logique des programmes spéciaux de formation, d’où le programme “bourse Oprag” », a expliqué Sandra Flore Mambari Pinze Abessolo, directeur général de l’ANBG. Avant d’ajouter : « le succès de ce dernier issu d’une confiance réciproque entre l’ANBG et l’Oprag m’amène à faire une invite à toutes les autres administrations et entreprises à emboîter le pas ».
Ces étudiants-officiers portuaires ont enregistré un taux de réussite de 100 % en Côte d’Ivoire et vont renforcer l’efficacité de fonctionnement de cette institution portuaire dans la gestion des ports gabonais.
Brice Gotoa
Lire aussi :
Une délégation du collectif des clients des logements sociaux de Bikélé s’est entretenue ce 20 juillet 2022 avec le Premier ministre gabonais, sur les difficultés rencontrées au sein de cette cité. Le collectif souhaite une intervention de Rose Christiane Ossouka Raponda pour trouver des solutions aux problèmes d’eau, d’électricité et d’accès sur le site.
« Nous sommes venus rencontrer le Premier ministre pour lui présenter les difficultés que nous vivons au sein des cités. Ce que nous souhaitons c’est que l’État puisse apporter un souffle à la SNI (Société nationale immobilière) parce que la SNI fait ce qu’elle peut, mais c’est difficile. Donc si le gouvernement peut aider la SNI cela nous fera vraiment plaisir », a expliqué Yannick Gildas Mangaboula Mboundji, président du collectif des clients des logements sociaux de Bikélé au sortir de l’audience.
Lors de leur souscription à l’époque de la Société nationale des logements sociaux (SNLS), ces logements devaient être livrés avec de l’eau, de l’électricité et les VRD (Voiries et réseaux divers) à l’intérieur. Ce qui n’a pas été le cas. « Aujourd’hui, nos difficultés sont le manque d’eau, d’électricité et des VRD. Et aussi, c’est difficile d’accéder à nos logements à cause de l’état de la route », a indiqué le président du collectif.
Après plusieurs années d'attente, c’est en 2019 que les clients des logements de Bikélé ont eu le quitus du gouvernement de prendre les maisons en l'état (partiellement réalisées). La volonté et l’unité du collectif, apprend-on, ont permis de mettre certaines commodités. Mais c’est difficile d’y vivre sans eau, sans électricité avec une route difficilement accessible. Rose Christiane Ossouka Raponda a rassuré le collectif que leurs attentes seront prises en compte. Elle aura une séance de travail dans les prochains jours avec les ministres de l’Habitat et celui des Travaux publics.
Brice Gotoa
Après trois jours de procès, la Cour criminelle spécialisée a rendu son verdict, hier 20 juillet 2022, dans l’affaire qui oppose Christian Patrichi Tanasa Mbadinga (40 ans), ancien administrateur directeur général de Gabon Oil Company (GOC) à l’État gabonais. L’ancien conseiller spécial du président de la République a été reconnu coupable de détournements de biens publics et blanchiment de capitaux. Il écope d’une peine d’emprisonnement ferme de 12 ans avec une amende de 76 millions de FCFA.
Il devra également verser 20 milliards de dommages d’intérêts à l’État gabonais solidairement avec Jérémie Ayong Kondje Obame, ex-directeur général adjoint de la Gab’oil Marketing (GOM), filiale de la GOC. Ce coaccusé reconnu coupable de complicité de détournement et coupable des blanchiments des capitaux, écope d’une peine d’emprisonnement ferme de 10 ans et d’une amende de 50 millions de FCFA.
Quant à dame Ndemengane Ekoh Geaurges, ancienne trésorière de la GOC, elle a été acquittée.
« On fera un recours en cassation nécessairement. On donnera les arguments de droit qui sont connus. Je pense que la Cour n’a pas été juste. Pour moi, nos clients auraient dû tous être acquittés », a commenté le conseil de la défense au terme de l’audience. Ils ont cinq jours pour se pourvoir en cassation.
Christian Patrichi Tanasa Mbadinga est incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis 2019. Il a été interpellé dans le cadre de l’opération anticorruption "Scorpion", au même titre que l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga. Selon la Cour, il est accusé d’avoir orchestré la soustraction frauduleuse de plusieurs dizaines de milliards de FCFA entre 2018 et 2019 lorsqu’il était à la tête de la GOC.
Sandrine Gaingne
Le projet de relogement des riverains du site d’exploitation de Moanda accuse un retard faute d’agrégats, selon les explications données par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale d’Eramet, au cours d’une consultation publique tenue, mi-juillet, à l’hôtel de ville de Moanda.
« La Comilog a tenu à confirmer sa volonté à parachever ce projet d’envergure qui accuse un retard en raison du manque d’agrégats [sable, gravier ou pierrailles] dans la province. Une visite du chantier par les futurs occupants est prévue dans les prochaines semaines ainsi que la signature des contrats individuels », apprend-on de la compagnie.
Le projet immobilier de 413 maisons sur 32 ha, d’un investissement évalué à 10 milliards de FCFA entièrement supporté par la Comilog, avait été lancé en janvier 2019 sur les sites de Leyima et Lekolo. Les entreprises, une vingtaine, mobilisées sur le site avaient 24 mois pour livrer les travaux. Ce qui signifie que les maisons de relogement auraient dû être livrées depuis en janvier 2021. Mais rendu en juillet 2022, l’entreprise minière, elle-même, confesse que les travaux sont toujours en cours sans préciser le taux d’avancement des travaux.
Pourtant, explique la compagnie, cette relocalisation des populations de Moanda est d’ordre sécuritaire. Et pour cause, lesdites populations sont installées sur le périmètre minier de manganèse sont exposées aux accidents. Selon les mécanismes de compensation établis conformément aux standards nationaux et internationaux, il revient à l’entreprise de mettre ces riverains à l’abri.
À Okouma, à 13 km de Moanda, Comilog a été victime d’un accident le 27 juin dernier. Ce jour-là, pendant l’activité d’extraction du minerai de manganèse au niveau du plateau Okouma, les agents présents sur les lieux ont découvert des sacs enfouis à plus de 7 m du terrain naturel. Ces sacs « d’apparence très ancienne, contenaient un produit blanchâtre pâteux ». Au contact du produit, les 6 agents présents sur les lieux ont ressenti des irritations des voies respiratoires, des picotements aux yeux et 2 d’entre eux ont été pris de vomissements. Les opérations ont été stoppées, les agents ont été conduits à l’hôpital Comilog.
S.A.
Lire aussi :
Comilog enregistre un bénéfice net de 89 milliards FCFA en hausse de 647,8 % en 2021
Suite aux récentes rumeurs faisant état de financements « exorbitants » de la société pétrolière à capitaux publics Gabon Oil Company (GOC) en faveur des activités de lutte contre le cancer de la Fondation Sylvia Bongo, la structure caritative vient de publier une mise au point.
« La Gabon Oil Company (GOC) participe activement à la campagne “Octobre rose” depuis 2014 en organisant la sensibilisation et le dépistage de son personnel féminin. Par ailleurs, la GOC a effectué deux dons d’une valeur de cinq millions de francs CFA chacun afin de financer l’achat des consommables nécessaires à la réalisation des activités de dépistage durant les deux campagnes de 2016 et 2018 », déclare la Fondation. En somme, la Fondation de la Première dame du Gabon reconnaît n’avoir bénéficié que de deux dons d’une valeur globale de 10 millions de FCFA entre 2016 et 2018 de la part de la GOC.
Depuis 2013, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba affirme qu’elle est engagée, aux côtés du ministère de la Santé, dans la lutte contre les cancers féminins au Gabon. En neuf ans, cette activité, apprend-on, a permis la création du programme de détection précoce des cancers du sein et du col de l’utérus au sein dudit ministère, la mise en place de l’Institut de cancérologie de Libreville, la réhabilitation et l’équipement de 54 unités de dépistage, et la formation sur les cancers de 249 prestataires de santé ainsi que le dépistage de plus de 94 000 femmes à travers le pays.
S.A.