Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé est annoncé à Libreville ce 19 août pour une visite de « travail et d’amitié » au cours de laquelle il discutera d’environnement, paix et sécurité avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba.

« Ce séjour en terre gabonaise du président togolais qui intervient après celui effectué au cours de l’année 2020 s’inscrit dans le cadre des consultations régulières sur les questions diplomatiques et bilatérales que son excellence Ali Bongo Ondimba, président de la République, chef de l’État, entretient avec ses homologues », renseigne la présidence du Gabon. Sans plus de détails.

Le séjour du président togolais à Libreville a lieu après ceux effectués par les présidents de Sao-Tomé et Principe, de Centrafrique, du Tchad et du Sénégal. Pour la présidence du Gabon, cela fait de la capitale gabonaise « un lieu de rendez-vous diplomatique de premier plan sur le continent ».

En visite de travail au Togo en décembre 2021 déjà, le Premier ministre gabonais et sa délégation se sont imprégnés du modèle utilisé par ce pays d’Afrique de l’Ouest pour le développement des secteurs portuaire, agricole, pêche, du transport maritime, de la promotion et de l’autonomisation des femmes et des jeunes. Au cours de cette visite, Rose Christiane Ossouka Raponda a été reçue par Faure Essozimna Gnassingbé. Elle avait déclaré qu’elle a « transmis un message personnel de la part du président Ali Bongo Ondimba ». D’autant plus que « Les deux chefs d’État partagent une vision commune pour le développement de leur pays, la promotion des jeunes et des femmes, et le bien-être des populations », avait-elle déclaré.

Le Gabon et le Togo travaillent étroitement au renforcement de la coopération bilatérale. Les deux pays collaborent déjà dans plusieurs secteurs d’activités. Notamment celui du bois à travers un mémorandum d’entente signé en juillet entre les deux États. Il s’agit de faciliter l’exportation vers le Togo des produits de bois ayant subi une première et une deuxième transformation au Gabon. Aussi, le Togo s’est positionné en 2019 comme le principal fournisseur africain du Gabon avec 7,4% des importations du pays.

S.A.

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Le Gabon veut réduire de 30 % l’importation des produits pharmaceutiques, selon ce qui ressort d’une séance de travail réunissant le 18 août à Libreville, le ministre de la Santé, Guy Patrick Ndong (photo), les importateurs du secteur pharmaceutique national notamment l’Office pharmaceutique national (OPN), Pharmagabon et Ubipharm Gabon en présence de l’autorité nationale de réglementation, l’Agence du médicament du Gabon.

« Il s’est agi pour le ministre et ses hôtes de finaliser le processus de réduction des importations pour [privilégier] les médicaments génériques fabriqués au Gabon par [l’entreprise indienne] La Santé Pharmaceutique conformément à la volonté des plus hautes autorités du pays », apprend-on.

Ainsi, au cours de cette réunion, la commission technique mise en place par le ministre de la Santé, dont les grossistes sont membres, a préalablement défini la compétitivité des produits de La Santé Pharmaceutique sur la base des prix rapportés au comprimé ou au millilitre et la liste des médicaments génériques équivalents à ceux fabriqués par l’entreprise indienne. Dans ce sens, les médicaments concernés verront leur importation baisser de 30 % à la mise en œuvre de réforme en projet, pour à peu près 300 références concernées et pour un peu plus 3,5 millions médicaments ciblés.

Pour Guy Patrick Ndong, il s’agit ici de favoriser la production locale des médicaments génériques conformément à la réforme d’industrialisation du médicament voulue par le président de la République, qui souhaite voir sur le marché, du médicament made in Gabon de qualité et à moindre coût.

Pour leur part, les grossistes répartiteurs ont manifesté au ministre leur adhésion à cette réforme dont ils sont acteurs de mise œuvre et qui va constituer une opportunité de distribution des médicaments génériques locaux de qualité et à coûts réduits. Dans cet élan et afin de susciter l’adhésion à la prescription, ils ont invité La Santé pharmaceutique à intensifier la promotion de ses produits.

Selon le ministère de l’Économie, la branche du commerce des produits pharmaceutiques pèse 68,6 milliards FCFA (+10 %) à fin décembre 2021

Sylvain Andzongo

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La secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland a pris part le 17 août 2022 à Libreville au côté du chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, à la traditionnelle parade militaire de la fête nationale. Cette parade militaire suspendue ces deux dernières années en raison de la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie de la Covid19 a également vu la participation du président de la République du Sénégal, Macky Sall, et du président de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, Abdulla Shaid.

Cette manifestation placée sous le thème « une nation, une vision », a vu les passages pédestre, aérien, motorisé et naval des différents corps des Forces de défense et de sécurité. Au total, 7 665 hommes et femmes répartis dans 74 blocs ont participé au défilé à pied. 5 blocs motorisés, 267 véhicules de combat et de maintien de l’ordre et le peloton de 39 escadrons d’escorte présidentielle, 20 motos d’escorte VIP d’interventions et d’intersections des usages, des indélicats de la régulation routière des forces de sécurité. 

Le Gabon a rejoint le Commonwealth, une organisation intergouvernementale composée désormais de cinquante-six (56) États ayant en partage la langue anglaise et regroupant 2,5 milliards de personnes, le 25 juin 2022. La présence de cette organisation à la commémoration du 62e anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale ouvre une nouvelle et « glorieuse » page de l’histoire du Gabon. Selon le gouvernement, au-delà de l’espace francophone, le Commonwealth offre au Gabon, de nouvelles opportunités de développement sur les plans diplomatique, économique, culturel, environnemental entre autres. Cette adhésion permettra également d’accélérer la prospérité économique pour une croissance inclusive, en vue de l’amélioration du bien-être des populations.

Brice Gotoa

 

D’ici la fin du mois d’août prochain, les parents d’élèves percevront les allocations de rentrée scolaire (ARS) pour l’année scolaire 2022-2023. L’annonce a été faite par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans son adresse à la nation le 16 août 2022 à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire de l’indépendance du Gabon. Cette allocation, fixée à 62 500 de FCFA par enfant et par an, sera donc versée aux parents plus tôt cette année par rapport aux années précédentes. Car, elle est souvent remise aux parents du 25 septembre au 25 décembre de chaque rentrée scolaire, apprend-on.

« Tout cela, je le fais pour vous soulager, soulager les familles. Mais permettez-moi de rappeler que si l’instruction est largement l’affaire de l’école, l’éducation est l’affaire de tous, à commencer par les familles. Être parent, c’est une grande responsabilité. J’en sais quelque chose. Nos enfants sont ce que nous avons de plus précieux », a déclaré Ali Bongo.

Les allocations de rentrée scolaire (ARS) sont versées chaque année aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 3 à 16 ans, enrôlé à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).

À côté de cette mesure, le président de la République a annoncé dans son message à la nation, le retour du transport scolaire gratuit dans les prochaines semaines.

SG

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Les travaux de construction des centrales hydroélectriques de l’Impératrice Eugénie (88 MW) sur la rivière Ngounié et de Fé2 (36 MW) sur la rivière Okano à Mitzic pourraient bientôt redémarrer à la faveur du contrat signé le 16 août à Libreville entre le gouvernement gabonais et la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder).

En effet, le ministre en charge de l’Énergie, Alain-Claude Bilie-By-Nze et ses collègues Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou et Edith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi, respectivement en charge de l’Économie et du Budget, ont procédé à la signature des conventions de concession pour l’aménagement des ouvrages hydroélectriques de Fé 2 et Impératrice avec la Coder. Cette étape marque officiellement l’entrée en vigueur de la concession de Coder qui devrait exploiter lesdits ouvrages pendant une trentaine d’années.

Selon le ministre de l’Énergie, l’aménagement de ces ouvrages, d’une capacité totale installée de 170 MW en cumulé, soit 1000 GWH de productible, pour un investissement de 230 milliards FCFA, avec la construction de 500 km de lignes associées, pour un investissement de 200 milliards de FCFA, permettra de fournir de l’énergie aux ménages et aux industries des provinces du Woleu-Ntem, de la Ngounié, du Moyen-Ogooué et de l’Estuaire.

« Il s’agit donc d’un investissement total 430 milliards FCFA dont la mise en œuvre participera à l’indépendance énergétique de notre pays, tout en apportant aux ménages et aux industries une énergie verte, suffisante et compétitive », s’est félicité le membre du gouvernement. Il précise que l’aménagement de ces ouvrages permettra la création de 3000 emplois directs et indirects dans les phases de construction et d’exploitation.

Le 10 août dernier, le conseil des ministres a approuvé la contractualisation par entente directe du projet de construction des aménagements hydroélectriques des chutes de l’Impératrice et de Fé2 entre l’État gabonais et la Coder. Pourtant c’est en 2010 que l’État gabonais avait signé avec la Coder une convention pour la construction de ces deux centrales. Quelques années plus tard, l’État va résilier ce contrat, l’accusant de ne pas respecter les termes dudit contrat et de faire preuve d’immobilisme.

Les deux parties ont repris langue en 2017. Finalement, un accord tripartite entre l’État gabonais, et les entreprises Coder et Chinoises CGGC, chargées de financer et matérialiser ce projet, a été signé le 15 mars 2022 à Libreville. À travers cet accord, la Coder s’est engagée à mettre à la disposition de la CGGC (China Gezhouba groupe corporation), les fonds nécessaires pour réaliser ces infrastructures.

Sylvain Andzongo

Dans son message à la nation ce 16 août 2022 à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire de l’indépendance du Gabon, le chef de l’État Ali Bongo, a annoncé que 50 milliards de FCFA seront mis à contribution dans les prochains mois pour améliorer le réseau routier dans le pays.

« Vous déplacer figure aussi parmi vos grandes préoccupations du moment. C’est pourquoi nous avons lancé un vaste programme de réhabilitation des voies, en particulier dans le Grand Libreville. Cette année, ce sont plus de 20 km de routes qui ont été réhabilités. D’ici août 2023, une enveloppe de plus de 50 milliards permettra la réalisation de nouveaux tronçons aussi bien dans le Grand Libreville que dans les agglomérations de l’intérieur du pays », a-t-il déclaré.

L’objectif du Gabon est d’augmenter de 20 à 25 % son réseau routier bitumé d’ici 2025, selon le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi. Car, le Gabon, d’après les données du ministère des Travaux publics, dispose d’un linéaire routier de 10 000 km, dont seulement 2000 km sont en bon état.

Pour améliorer ce réseau routier, plusieurs projets sont en cours. Notamment, la Transgabonaise. Selon le calendrier, c’est en 2023 que ce projet routier ainsi que celui de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville seront livrés, a rappelé le président de la République dans son discours.

Sandrine Gaingne

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Le Gabon vient de rejoindre le Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT) au terme d’une assemblée constitutive du comité local, tenue le 12 août dernier à Libreville.

À l’issue des travaux qui ont constitué la première phase de cette assemblée, apprend-on, c’est Jocelyne Halajko, la présidente du Club de tourisme de Libreville (CTL), qui a été portée à la présidence de ce comité dont l’objectif est de doper le secteur au Gabon. Durant son mandat d’une durée de 4 ans, elle aura pour mission d’agir pour la promotion et le rayonnement du tourisme. Ceci afin d’en faire une priorité des politiques de développement ainsi qu’un outil de sauvegarde du patrimoine culturel et un moteur de croissance économique, de réduction de la pauvreté et pourvoyeur d’emplois.

Au Gabon, le tourisme est à la peine. Selon le CTL, pour sauver le tourisme gabonais, il faut un accompagnement étatique des opérateurs existants. Pour cela, le CTL estime à 10 milliards de FCFA les besoins du secteur. Ce Club suggère, entre autres solutions, d’introduire un volet tourisme dans le programme d’éducation civique dès les premières années de scolarisation des enfants. Ce qui serait un bon moyen de préparer les générations futures à la connaissance du potentiel touristique de leur pays, à l’accueil de l’étranger comme une manne.

Pour donner plus de chances au secteur et s’ouvrir à un public plus large, le gabonais a ainsi rejoint un réseau qui compte environ 400 membres répartis dans 20 pays dont le Maroc, la RD Congo, le Mali, le Tchad, Madagascar, le Sénégal, le Togo, le Burkina, le Bénin, le Cameroun, la Tunisie, le Congo, la Guinée Conakry, le Cap Vert, la Guinée-Bissau, le Nigeria, l’Algérie, la Mauritanie, le Niger.

S.A.

Les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de 120 MW d’Ayemé Plaine (à 30 km de Libreville), ont démarré le 12 août dernier. Cette centrale est construite et financée à hauteur de 150 millions d’euros (98,7 milliards de FCFA) par la société Solen, une filiale de Solen Renewables Dubaï. Cette dernière « exploitera et entretiendra cette usine pendant 25 ans  », indique l’entreprise.

Par ailleurs, la totalité de l’électricité produite par cette centrale sera vendue à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) par le biais d’un contrat d’achat d’électricité à long terme qui a été signé en mars 2022.

Construite en deux phases de 60 MW chacune, la centrale solaire photovoltaïque d’Ayemé Plaine selon Solen, devrait être opérationnelle d’ici fin juillet 2023 et « l’énergie produite pendant la première phase remplacera environ 100 000 tonnes de CO2 par an », indique-t-elle.

Solen explique également que la centrale photovoltaïque utilisera la technologie des trackers solaires (suiveur de Soleil), ce qui augmentera l’efficacité des panneaux solaires en les faisant suivre la trajectoire du soleil.

Le site du projet est situé à environ 16 kilomètres au sud-ouest de la ville de Ntoum et s’étend sur 251 hectares de terrain.

SG

 

Au terme du conseil des ministres tenu le 10 août à Libreville, le gouvernement a adopté un décret fixant à plus 25 millions de FCFA/an, le chiffre d’affaires minimum requis pour la constitution d’une société à objet sportif, sous la forme des sociétés à responsabilité limitée (SARL) ou sociétés anonymes (S.A).

Dans le détail, apprend-on, toute association sportive affiliée à une ligue participant à l’organisation de manifestations sportives payantes est tenue de constituer une société à objet sportif pour la gestion de ces activités si elle remplit l’une des conditions ci-après : les manifestations sportives génèrent à l’association des recettes d’un montant supérieur à 50 millions de FCFA par an ; les rémunérations des sportifs employés excèdent un montant total de 25 millions de FCFA par an.

« C’est un tournant décisif pour le mouvement sportif national, qui donne maintenant la possibilité à toutes les disciplines sportives d’entrer dans l’ère du professionnalisme véritable, gage de création de milliers d’emplois et de richesses. Les jeunes peuvent désormais se réaliser dans leur vie professionnelle à travers le sport », explique le ministre des Sports, Franck Nguema.

Selon les spécialistes, la constitution d’une société à objet sportif vient pallier les manquements d’une association sportive qui peine parfois à distribuer les bénéfices comme dans une entreprise sous forme de SARL ou une S.A. Ainsi, ces sociétés pourront, par exemple, obtenir plus facilement des crédits auprès des banques pour financer leurs activités.

S.A.

Au cours du premier semestre 2022, Setrag (Société d’exploitation du Transgabonais) a transporté 5 284 327 tonnes de fret (grumes, hydrocarbures, marchandises et minerais). Soit une hausse de 20 % par rapport à la même période en 2021, selon le rapport semestriel de la filiale du minier français Eramet.

Cette hausse, apprend-on, a été enregistrée grâce à l’amélioration de la performance logistique de Setrag. Ce qui a permis de transporter près de 3,4 millions de tonnes de minerai (+ 16 %) par rapport au premier semestre 2021 impacté par des incidents sur la voie.

Par ailleurs, le concessionnaire du chemin de fer Transgabonais depuis 2003, a transporté au cours de la même période 116 000 passagers, en progression de 35 %. « Ces résultats viennent confirmer le rôle d’acteur majeur de l’économie gabonaise pour la filiale du groupe Eramet, tant sur les enjeux de désenclavement des populations des cinq provinces traversées par le Transgabonais, que sur le transport des produits d’exportation : plus de 50 % des exportations du Gabon passent par le chemin de fer », soutient la Setrag.

Ces performances ont été enregistrées dans un environnement ferroviaire marqué par des travaux de modernisation de la voie ferrée reliant Owendo à Franceville. En effet, depuis 2017, la Setrag a lancé un programme de rénovation de la voie ferrée d’une durée de sept ans. Ce Programme de remise à niveau du Transgabonais (PRN) porte sur la réhabilitation et la modernisation de la ligne. Au mois d’août 2022, sur 648 kilomètres, plus de 200 kilomètres de voies datant des années 80, ont pu être remis à niveau, selon la Setrag.

« Nos équipes sont pleinement mobilisées pour assurer le désenclavement des populations et le soutien aux opérateurs économiques, par le transport du fret. La modernisation du chemin de fer s’accélère, pour une meilleure qualité de service à nos clients », a déclaré Christian Magni, directeur général de la Setrag.

La Setrag est une filiale détenue à 51 % par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), elle-même filiale du groupe minier et métallurgique français Eramet. Elle emploie 1 550 salariés dont la moitié sont répartis tout au long des 24 gares de la ligne de 648 km du Transgabonais.

SG

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