Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

90 millions $ (environ 58,8 milliards de FCFA). C’est le montant des investissements que Fortescue Metals Group Ltd, coté en bourse en Australie, va investir pour l’exploration du gisement de fer de Belinga au Gabon à travers Ivindo Iron SA (Ivindo Iron), une coentreprise qu’il détient à 80 %. Selon la convention d’exploration minière signée le 19 août dernier à Libreville, avec le gouvernement gabonais, ces investissements seront réalisés sur une période de trois ans.

Ladite convention, apprend-on, contient les principales conditions commerciales et juridiques pour l’exploration du projet Belinga (d’un potentiel d’un milliard de tonnes de fer) couvrant environ 4 500 km2. Conformément au Code minier gabonais, le gouvernement gabonais bénéficiera d’une participation gratuite de 10 % dans la société Ivindo Iron lors de l’octroi futur des licences d’exploitation à Ivindo.

Suite à la signature de cet accord d’exploration, Elizabeth Gaines, PDG de Fortescue, a déclaré : « Nous nous félicitons de l’opportunité d’évaluer le projet Belinga, qui, selon nous, est potentiellement l’un des plus grands gisements d’hématite à haute teneur non développés au monde. Nous sommes impatients de travailler avec notre partenaire, le gouvernement gabonais et toutes les parties prenantes clés sur cet important projet, alors que nous continuons à évaluer les opportunités d’optimiser la croissance et les rendements de notre activité de minerai de fer. »

Elvis Ossindji, le ministre des Mines du Gabon, qui a finalisé les négociations avec Ivindo Iron pour la reprise effective des travaux de développement du gisement de fer de Belinga a indiqué que ce projet a connu une accélération afin de créer de la valeur ajoutée et des centaines d’emplois dans le pays. « L’aboutissement du projet de fer de Belinga avec la compagnie minière australienne Fortescue Metals Group et l’ATIF [société d’investissement créée Abu Dhabi afin d’apporter des solutions aux problèmes entravant le développement de l’Afrique] vise à renforcer la contribution du secteur minier à une économie florissante, tout en faisant du Gabon une destination minière de référence », a-t-il déclaré.

Le projet de minerai de fer de Belinga est situé dans le nord-est du Gabon. Le gisement a été initialement découvert en 1955, et l’exploration ultérieure dans les années 1970 a permis d’identifier une minéralisation à forte teneur en fer et à faible teneur en contaminants. Accordé à la China Machinery Engineering Corporation (CMEC) en 2006, le permis d’exploitation de la mine de Belinga a été suspendu en 2011 par le gouvernement à la suite d’un litige avec cette entreprise, actionnaire majoritaire (75 %) de la Compagnie minière de Belinga. Finalement, le projet a été progressivement évalué par Fortescue depuis 2018.

Sylvain Andzongo

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Au cours des trois premiers mois de l’année 2022, le Gabon a exporté 1 759 tonnes de caoutchouc usiné. Ce volume représente environ 41 fois le niveau d’exportation enregistré par le pays au premier trimestre 2021. En valeur relative, cette production équivaut à une hausse de 4032,9 %.

« L’évolution exponentielle des exportations procède également de la reprise de l’expédition de caoutchouc après l’arrêt observé sur la même période de l’an dernier », explique le ministère de l’Économie. En conséquence, le chiffre d’affaires s’est situé à 2,1 milliards de FCFA, « dans la moyenne des niveaux avant Covid-19, conforté par la hausse des prix sur les marchés mondiaux en plus de l’effet quantité », poursuit le ministère de l’Économie.

La production est également en hausse. Celle du caoutchouc humide a augmenté de 189,2 % pour se porter à 5 963 tonnes, alors que dans le même temps, la production de caoutchouc usiné a atteint 1 723 tonnes (usinage du caoutchouc en granulés de 50 kg) grâce à la reprise d’activité dans la plantation SIAT de Bitam. Globalement, « à la fin du premier trimestre 2022, la filière du caoutchouc naturel a été marquée par une activité normale après les dysfonctionnements (grèves des agents, insuffisance de trésorerie, perte du contrat avec Olam Rubber Gabon) enregistrés chez SIAT Gabon sur la même période de l’an dernier », précise le ministère de l’Économie.

Rappelons que le Gabon est l’un des principaux producteurs africains de caoutchoucs derrière la Côte d’Ivoire, le Nigéria, le Libéria et le Cameroun.

SG

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En visite au Gabon et sur invitation du président Ali Bongo Ondimba, le président togolais, Faure Gnassingbé, s’est entretenu ce 19 août 2022 avec son homologue sur plusieurs points.

Le Gabon et le Togo viennent de faire leurs adhésions dans le Commonwealth. Dans ce cadre, les deux chefs d’État ont eu un entretien avec la secrétaire générale de cette organisation, Patricia Scotland, en séjour au Gabon sur invitation d’Ali Bongo Ondimba. Elle a entretenu les deux nouveaux membres sur les opportunités qu’offrent le Commonwealth à ses membres. « Nous sommes tous nouveaux membres, mais nous avons l’intention de nous distinguer par notre dynamisme de saisir toutes ces opportunités », a déclaré Faure Essozimna Gnassingbé. Selon lui, les défis actuels sont la cause de leurs adhésions au Commonwealth. « Nous pensons que nos populations et nos États doivent tirer parti d’une diversification de nos partenariats », a indiqué le président togolais.

La suppression du roaming entre les deux pays était également au menu des échanges entre Ali Bongo Ondimba et son hôte. Le président togolais note une forte collaboration et coopération entre les deux autorités de régulation pour avoir des services téléphoniques et internet beaucoup plus efficaces et à moindre coût. « On travaille avec l’ARCEP (l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) du Gabon pour arriver à mettre la pression sur les opérateurs, pour s’assurer que les utilisateurs de téléphone paient le juste prix », a-t-il expliqué.FA

Le Gabon et le Togo sont particulièrement engagés en matière de préservation de l’environnement. Pour les prochaines années, selon Faure Essozimna Gnassingbé, la coopération entre les deux pays sera basée sur deux axes principaux. Le premier axe est la conservation de la forêt et la préservation de la faune dont le Gabon est un exemple dans ce domaine. Le second axe de coopération est la captation du crédit carbone dont le Gabon joue un rôle important.

Brice Gotoa

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La Société gabonaise de raffinage (Sogara), unique raffinerie du pays, a enregistré un chiffre d’affaires à 132,3 milliards de FCFA au premier trimestre 2022. Soit une hausse de 51,4 % par rapport aux 87,3 milliards de FCFA de chiffre d’affaires réalisé à la même période en 2021. Selon le ministère de l’Économie, cette hausse a été portée « par le relèvement des prix des produits pétroliers pour les clients industriels ».

Pourtant, sur la même période, les performances de la Sogara sont globalement en baisse, avec notamment, un volume du pétrole brut traité qui a baissé de 10,6 % à 219 497 tonnes métriques, en lien avec le faible approvisionnement en Brut (Rabi), à en croire le ministère de l’Économie. Cela a entraîné une hausse des importations des produits raffinés (+39,8 %) comme palliatif pour satisfaire la demande locale.

De même, sur le plan commercial, les ventes des produits pétroliers raffinés ont toutes été en baisse, tant sur le marché domestique qu’extérieur. C’est notamment le cas du butane (-67,5 %), du pétrole lampant (-60 %), du super (-27 %), du gasoil (-33,3 %) et du résidu atmosphérique (-34,4 %).

Ces résultats sont enregistrés dans un contexte où les autorités gabonaises se sont engagées auprès du Fonds monétaire international (FMI), à réaliser un audit de la Sogara, avant fin juin 2023. Il est question d’après le FMI d’évaluer la viabilité de l’entreprise pétrolière contrôlée par l’État.

SG

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Le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé est annoncé à Libreville ce 19 août pour une visite de « travail et d’amitié » au cours de laquelle il discutera d’environnement, paix et sécurité avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba.

« Ce séjour en terre gabonaise du président togolais qui intervient après celui effectué au cours de l’année 2020 s’inscrit dans le cadre des consultations régulières sur les questions diplomatiques et bilatérales que son excellence Ali Bongo Ondimba, président de la République, chef de l’État, entretient avec ses homologues », renseigne la présidence du Gabon. Sans plus de détails.

Le séjour du président togolais à Libreville a lieu après ceux effectués par les présidents de Sao-Tomé et Principe, de Centrafrique, du Tchad et du Sénégal. Pour la présidence du Gabon, cela fait de la capitale gabonaise « un lieu de rendez-vous diplomatique de premier plan sur le continent ».

En visite de travail au Togo en décembre 2021 déjà, le Premier ministre gabonais et sa délégation se sont imprégnés du modèle utilisé par ce pays d’Afrique de l’Ouest pour le développement des secteurs portuaire, agricole, pêche, du transport maritime, de la promotion et de l’autonomisation des femmes et des jeunes. Au cours de cette visite, Rose Christiane Ossouka Raponda a été reçue par Faure Essozimna Gnassingbé. Elle avait déclaré qu’elle a « transmis un message personnel de la part du président Ali Bongo Ondimba ». D’autant plus que « Les deux chefs d’État partagent une vision commune pour le développement de leur pays, la promotion des jeunes et des femmes, et le bien-être des populations », avait-elle déclaré.

Le Gabon et le Togo travaillent étroitement au renforcement de la coopération bilatérale. Les deux pays collaborent déjà dans plusieurs secteurs d’activités. Notamment celui du bois à travers un mémorandum d’entente signé en juillet entre les deux États. Il s’agit de faciliter l’exportation vers le Togo des produits de bois ayant subi une première et une deuxième transformation au Gabon. Aussi, le Togo s’est positionné en 2019 comme le principal fournisseur africain du Gabon avec 7,4% des importations du pays.

S.A.

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Le Gabon veut réduire de 30 % l’importation des produits pharmaceutiques, selon ce qui ressort d’une séance de travail réunissant le 18 août à Libreville, le ministre de la Santé, Guy Patrick Ndong (photo), les importateurs du secteur pharmaceutique national notamment l’Office pharmaceutique national (OPN), Pharmagabon et Ubipharm Gabon en présence de l’autorité nationale de réglementation, l’Agence du médicament du Gabon.

« Il s’est agi pour le ministre et ses hôtes de finaliser le processus de réduction des importations pour [privilégier] les médicaments génériques fabriqués au Gabon par [l’entreprise indienne] La Santé Pharmaceutique conformément à la volonté des plus hautes autorités du pays », apprend-on.

Ainsi, au cours de cette réunion, la commission technique mise en place par le ministre de la Santé, dont les grossistes sont membres, a préalablement défini la compétitivité des produits de La Santé Pharmaceutique sur la base des prix rapportés au comprimé ou au millilitre et la liste des médicaments génériques équivalents à ceux fabriqués par l’entreprise indienne. Dans ce sens, les médicaments concernés verront leur importation baisser de 30 % à la mise en œuvre de réforme en projet, pour à peu près 300 références concernées et pour un peu plus 3,5 millions médicaments ciblés.

Pour Guy Patrick Ndong, il s’agit ici de favoriser la production locale des médicaments génériques conformément à la réforme d’industrialisation du médicament voulue par le président de la République, qui souhaite voir sur le marché, du médicament made in Gabon de qualité et à moindre coût.

Pour leur part, les grossistes répartiteurs ont manifesté au ministre leur adhésion à cette réforme dont ils sont acteurs de mise œuvre et qui va constituer une opportunité de distribution des médicaments génériques locaux de qualité et à coûts réduits. Dans cet élan et afin de susciter l’adhésion à la prescription, ils ont invité La Santé pharmaceutique à intensifier la promotion de ses produits.

Selon le ministère de l’Économie, la branche du commerce des produits pharmaceutiques pèse 68,6 milliards FCFA (+10 %) à fin décembre 2021

Sylvain Andzongo

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La secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland a pris part le 17 août 2022 à Libreville au côté du chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, à la traditionnelle parade militaire de la fête nationale. Cette parade militaire suspendue ces deux dernières années en raison de la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie de la Covid19 a également vu la participation du président de la République du Sénégal, Macky Sall, et du président de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, Abdulla Shaid.

Cette manifestation placée sous le thème « une nation, une vision », a vu les passages pédestre, aérien, motorisé et naval des différents corps des Forces de défense et de sécurité. Au total, 7 665 hommes et femmes répartis dans 74 blocs ont participé au défilé à pied. 5 blocs motorisés, 267 véhicules de combat et de maintien de l’ordre et le peloton de 39 escadrons d’escorte présidentielle, 20 motos d’escorte VIP d’interventions et d’intersections des usages, des indélicats de la régulation routière des forces de sécurité. 

Le Gabon a rejoint le Commonwealth, une organisation intergouvernementale composée désormais de cinquante-six (56) États ayant en partage la langue anglaise et regroupant 2,5 milliards de personnes, le 25 juin 2022. La présence de cette organisation à la commémoration du 62e anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale ouvre une nouvelle et « glorieuse » page de l’histoire du Gabon. Selon le gouvernement, au-delà de l’espace francophone, le Commonwealth offre au Gabon, de nouvelles opportunités de développement sur les plans diplomatique, économique, culturel, environnemental entre autres. Cette adhésion permettra également d’accélérer la prospérité économique pour une croissance inclusive, en vue de l’amélioration du bien-être des populations.

Brice Gotoa

 

D’ici la fin du mois d’août prochain, les parents d’élèves percevront les allocations de rentrée scolaire (ARS) pour l’année scolaire 2022-2023. L’annonce a été faite par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans son adresse à la nation le 16 août 2022 à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire de l’indépendance du Gabon. Cette allocation, fixée à 62 500 de FCFA par enfant et par an, sera donc versée aux parents plus tôt cette année par rapport aux années précédentes. Car, elle est souvent remise aux parents du 25 septembre au 25 décembre de chaque rentrée scolaire, apprend-on.

« Tout cela, je le fais pour vous soulager, soulager les familles. Mais permettez-moi de rappeler que si l’instruction est largement l’affaire de l’école, l’éducation est l’affaire de tous, à commencer par les familles. Être parent, c’est une grande responsabilité. J’en sais quelque chose. Nos enfants sont ce que nous avons de plus précieux », a déclaré Ali Bongo.

Les allocations de rentrée scolaire (ARS) sont versées chaque année aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 3 à 16 ans, enrôlé à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).

À côté de cette mesure, le président de la République a annoncé dans son message à la nation, le retour du transport scolaire gratuit dans les prochaines semaines.

SG

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Les travaux de construction des centrales hydroélectriques de l’Impératrice Eugénie (88 MW) sur la rivière Ngounié et de Fé2 (36 MW) sur la rivière Okano à Mitzic pourraient bientôt redémarrer à la faveur du contrat signé le 16 août à Libreville entre le gouvernement gabonais et la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder).

En effet, le ministre en charge de l’Énergie, Alain-Claude Bilie-By-Nze et ses collègues Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou et Edith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi, respectivement en charge de l’Économie et du Budget, ont procédé à la signature des conventions de concession pour l’aménagement des ouvrages hydroélectriques de Fé 2 et Impératrice avec la Coder. Cette étape marque officiellement l’entrée en vigueur de la concession de Coder qui devrait exploiter lesdits ouvrages pendant une trentaine d’années.

Selon le ministre de l’Énergie, l’aménagement de ces ouvrages, d’une capacité totale installée de 170 MW en cumulé, soit 1000 GWH de productible, pour un investissement de 230 milliards FCFA, avec la construction de 500 km de lignes associées, pour un investissement de 200 milliards de FCFA, permettra de fournir de l’énergie aux ménages et aux industries des provinces du Woleu-Ntem, de la Ngounié, du Moyen-Ogooué et de l’Estuaire.

« Il s’agit donc d’un investissement total 430 milliards FCFA dont la mise en œuvre participera à l’indépendance énergétique de notre pays, tout en apportant aux ménages et aux industries une énergie verte, suffisante et compétitive », s’est félicité le membre du gouvernement. Il précise que l’aménagement de ces ouvrages permettra la création de 3000 emplois directs et indirects dans les phases de construction et d’exploitation.

Le 10 août dernier, le conseil des ministres a approuvé la contractualisation par entente directe du projet de construction des aménagements hydroélectriques des chutes de l’Impératrice et de Fé2 entre l’État gabonais et la Coder. Pourtant c’est en 2010 que l’État gabonais avait signé avec la Coder une convention pour la construction de ces deux centrales. Quelques années plus tard, l’État va résilier ce contrat, l’accusant de ne pas respecter les termes dudit contrat et de faire preuve d’immobilisme.

Les deux parties ont repris langue en 2017. Finalement, un accord tripartite entre l’État gabonais, et les entreprises Coder et Chinoises CGGC, chargées de financer et matérialiser ce projet, a été signé le 15 mars 2022 à Libreville. À travers cet accord, la Coder s’est engagée à mettre à la disposition de la CGGC (China Gezhouba groupe corporation), les fonds nécessaires pour réaliser ces infrastructures.

Sylvain Andzongo

Dans son message à la nation ce 16 août 2022 à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire de l’indépendance du Gabon, le chef de l’État Ali Bongo, a annoncé que 50 milliards de FCFA seront mis à contribution dans les prochains mois pour améliorer le réseau routier dans le pays.

« Vous déplacer figure aussi parmi vos grandes préoccupations du moment. C’est pourquoi nous avons lancé un vaste programme de réhabilitation des voies, en particulier dans le Grand Libreville. Cette année, ce sont plus de 20 km de routes qui ont été réhabilités. D’ici août 2023, une enveloppe de plus de 50 milliards permettra la réalisation de nouveaux tronçons aussi bien dans le Grand Libreville que dans les agglomérations de l’intérieur du pays », a-t-il déclaré.

L’objectif du Gabon est d’augmenter de 20 à 25 % son réseau routier bitumé d’ici 2025, selon le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi. Car, le Gabon, d’après les données du ministère des Travaux publics, dispose d’un linéaire routier de 10 000 km, dont seulement 2000 km sont en bon état.

Pour améliorer ce réseau routier, plusieurs projets sont en cours. Notamment, la Transgabonaise. Selon le calendrier, c’est en 2023 que ce projet routier ainsi que celui de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville seront livrés, a rappelé le président de la République dans son discours.

Sandrine Gaingne

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