Le directeur général de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI), Ghislain Moandza Mboma, a reçu le 5 juillet à Libreville un investisseur nigérian du nom de Mohammed Abdullahi Sani. Ce dernier, apprend-on, exerce dans la fabrication d’engrais organiques.
Au cours de la rencontre avec le DG de l’ANPI, l’investisseur a été invité à contribuer au développement d’une agriculture sans produits chimiques au Gabon. Ainsi, les échanges ont porté notamment sur la promotion des engrais organiques dans le pays. D’autres domaines d’investissements lui ont été présentés comme l’industrie de transformation de l’huile de palme et la valorisation du sucre brut.
Si les discussions entre l’ANPI et l’investisseur nigérian sont concluantes, il contribuera à une diminution du recours aux herbicides qui concourent à l’érosion des sols et aux émissions de CO2 dans l’atmosphère.
Car, les engrais organiques sont issus de matière vivante à la différence des engrais minéraux ou chimiques. Ce sont des engrais dérivés de matière animale, d’excréments d’animaux, d’excréments humains, et de matière végétale. Selon les experts, grâce à la composition des engrais organiques, la structure du sol est améliorée, car ils augmentent la quantité de matière organique et stimulent l’activité des micro-organismes du sol.
S.A.
La mairie d’Oyem a signé le 5 juillet 2022 une convention de partenariat avec l’École supérieure de commerce et de management du Groupe Sup de com. Selon la municipalité de la ville d’Oyem, ce partenariat vise à améliorer l’employabilité des apprenants et éventuellement de proposer l’expertise estudiantine dans les domaines qui incombent aux services municipaux. Pour la municipalité, il est question d’offrir des stages aux étudiants en fin de cycle de la période 2021 à 2023.
« D’une manière spécifique, ce partenariat actif facilitera l’accueil de ces étudiants dans l’administration communale dont la première cuvée des stagiaires est attendue à l’Hôtel de Ville, le lundi 11 juillet prochain », explique la mairie d’Oyem.
Sur un autre plan, ce protocole d’accord conduira à faire découvrir l’institution municipale ainsi que les métiers et fonctions qui y sont exercés, en vue de susciter l’intéressement professionnel des étudiants pour ce milieu. Le cas échéant, indique-t-on, ce partenariat pourra notamment, permettre à la ville d’Oyem, en fonction de ses capacités, de donner la possibilité à certains étudiants d’être accueillis auprès des villes partenaires régionaux et européens pour la continuité de leurs cursus. Les deux parties souhaitent voir ce partenariat perdurer au-delà de 2023 au bénéfice de la ville et des apprenants.
Sup de com, dont le siège est situé dans le deuxième arrondissement de la ville d’Oyem, est un établissement reconnu d’utilité publique par l’État gabonais. Cette école donne des formations diplômantes dans plusieurs domaines. À savoir : le management des collectivités locales, audit-comptabilité-contrôle, finance et marchés, marketing et commerce international, marketing, commerce et distribution, gestion des ressources humaines, gestion logistique et transport et agrobusiness …
Brice Gotoa
L’expertise du Bureau français de recherches géologiques et minières (BRGM) pourrait encore servir au Gabon dans les prochains jours si l’on s’en tient aux discussions engagées le 4 juillet à Libreville par le ministre des Mines, Elvis Ossindji.
« Pour une meilleure connaissance de nos ressources, j’ai rencontré le directeur Afrique du BRGM. Ensemble, nous avons discuté de la reconstitution, la gestion numérique de nos données géologiques et de la formation continue de nos agents », déclare le membre du gouvernement. Sans plus de détails. Mais c’est davantage les aspects gestion numérique et formation des agents gabonais qui ressortent de cette discussion.
Il faut noter qu’entre 2005 et 2010, pour doter le Gabon d’une base de données géologiques et minières fiable, le BRGM était déjà intervenu dans le cadre de Sysmin ( 8e Fonds européen de développement), à la tête d’un consortium international, aux côtés du Council For Geosciences (Afrique du Sud), du Musée Royal de l’Afrique Centrale (Belgique) et de Sander Geophysics (Canada). Le projet, en quatre volets, incluait un inventaire minier sur près de 10 % du territoire.
À la fin de cette mission, une carte des ressources en matériaux et minéraux industriels a été établie. Toutes ces données stockées et valorisées au sein d’un Système d’information géographique, sont gérées par les géologues gabonais.
S.A.
Les pays membres du Bassin du Congo, deuxième plus grand couvert forestier au monde après l’Amazonie, sont réunis à Libreville depuis le 5 juillet 2022 pour la 19e réunion des Parties du partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC). Cette rencontre qui s’achève le 8 juillet prochain a pour objectif de trouver des solutions communes et durables pour la survie du deuxième poumon de la planète qui agit pour le maintien et la stabilité du monde.
« L’organisation de cette réunion est l’occasion d’élaborer et d’approfondir des exemples de bonnes pratiques ainsi que des propositions de solutions qui pourraient contribuer à relever les nombreux défis auxquels les pays d’Afrique centrale sont confrontés pour assurer une gestion rationnelle de leurs ressources naturelles. Les recommandations qui sortiront des travaux de cette réunion, selon moi, seront très utiles pour contribuer à la préservation des forêts du Bassin du Congo », a déclaré Dr Christian Ruck, facilitateur de la République fédérale d’Allemagne du PFBC.
Pour le ministre délégué auprès du ministre gabonais des Eaux et Forêts, Stéphane Bonda, les forêts tropicales humides « constituent un refuge pour notre biodiversité, un abri pour nos savoirs et rites ancestraux, un toit pour nos populations et communautés locales ». Les forêts du Bassin du Congo sont à l’origine de la pluie dans les montagnes d’Éthiopie qui alimente le Nil Bleu et ainsi l’Égypte en eau. Perdre les écosystèmes fournis par les forêts tropicales mettrait sur la route de l’exil des centaines de millions de réfugiés climatiques, apprend-on.
Plusieurs thématiques seront abordées, au cours de cette réunion, notamment l’aménagement et l’utilisation durable des terres, la sécurisation des espèces vitales, la biodiversité et le futur des aires protégées, ou encore les conditions et perspectives pour une utilisation durable du bois. Il est question de trouver des solutions « innovantes » pour préserver et exploiter les forêts durablement notamment à travers le développement d’industries du bois.
Pour rappel, le Bassin du Congo s’étend sur 6 pays : le Cameroun, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, la République du Congo, la Guinée Équatoriale et le Gabon.
Brice Gotoa
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Au cours de l’assemblée générale élective de l’Union africaine des promoteurs immobiliers (UAPI), tenue le 28 juin dernier à Casablanca, au Maroc, Hermann Kamonomono (photo), directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), a été élu vice-président de cette organisation.
Cette organisation a été lancée par la Fédération nationale des promoteurs immobiliers du Maroc. Le Gabonais devra travailler avec ses pairs à la recherche de solutions pour résoudre la problématique de l’habitat en Afrique.
« C’est une aubaine pour notre pays de pouvoir participer activement à la recherche de solutions communes en vue de développer ce secteur en Afrique », a déclaré Hermann Kamonomono à la suite de son élection.
Au cours de cette assemblée générale, le directeur général de la SNI a également signé avec la Fédération nationale des promoteurs immobiliers du Maroc, un mémorandum d’entente, dans le but de renforcer les partenariats entre le Maroc et le Gabon dans le secteur immobilier.
SG
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Libreville, la capitale gabonaise et ses environs font face à une nouvelle pénurie de farine de blé et du pain. Dans certaines boutiques de quartiers, il n’y a plus de baguettes de pain depuis une semaine. « Je n’ai pas été approvisionné depuis plusieurs jours. La boulangerie qui m’approvisionne m’a dit qu’elle n’a plus de farine de blé et ne peut donc plus fabriquer de pain », explique Hamidou Yasser, tenancier d’une alimentation au quartier Bas de Guégué.
Plusieurs autres vendeurs font face à cette pénurie. « J’ai essayé de me ravitailler dans d’autres boulangeries. Malheureusement, elles ont refusé de servir étant donné que je ne suis pas leur client habituel. Ces boulangeries privilégient leurs clients fidèles en attendant que le problème de la pénurie soit réglé », explique Karim Traoré, un autre tenancier d’une petite alimentation au quartier Bel Air à Libreville.
Sur les raisons de cette pénurie de farine et de pain, les commerçants pointent du doigt les producteurs de farine à l’instar du Complexe agro-industriel du Gabon (CAIG), filiale du groupe Foberd, spécialisée dans la production de farine de blé, de semoule de blé, ainsi que la Société meunière et avicole du Gabon (SMAG). « Je me suis rapproché de mon boulanger pour savoir ce qu’il se passe et il m’a dit qu’il y a la rupture de stock de blé chez son fournisseur qui est le Complexe agro-industriel du Gabon (CAIG). Et il ne sait pas quand le problème sera réglé. On attend », indique Hamidou Yasser.
À en croire certaines sources, les boulangers qui s’approvisionnent auprès de la Société meunière et avicole du Gabon (SMAG) ne seraient pas touchés par cette pénurie pour l’instant.
Il faut dire que cette pénurie a entraîné une hausse des prix du pain dans certaines boutiques. « J’ai eu à acheter du pain qu’on vend habituellement à 75 FCFA à 100 FCFA chez le boutiquier parce qu’il y en avait peu et plusieurs personnes étaient dans le besoin », soutient Amadou, commerçant. Dans les marchés également, le prix de la farine de blé est en hausse. À en croire Awa Soureimou, vendeuse de gâteaux, le sac de 50 kg de farine de blé qui était vendu par les grossistes à environ 17 000 FCFA coûte désormais plus de 30 000 FCFA.
Sandrine Gaingne
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A la clôture de la session parlementaire, le 4 juillet, le Parlement gabonais a plaidé pour l’installation d’une représentation diplomatique du Gabon au Rwanda.
« Je saisis donc la présente occurrence pour inviter le gouvernement à engager, sous réserve des conditions requises, les actions nécessaires en vue d’établir une présence diplomatique permanente dans ce pays frère, avec lequel les échanges se sont largement accrus et qui devient une destination privilégiée pour notre jeunesse estudiantine », a déclaré Faustin Boukoubi, le président de l’Assemblée nationale. Selon lui, cette représentation devra porter assistance aux ressortissants gabonais dans ce pays.
Ce plaidoyer intervient dans un contexte où le 19 mars dernier, l’Assemblée nationale gabonaise a été l’invitée d’honneur de la chambre des députés du Parlement de la République du Rwanda. Cette visite a été l’occasion pour les deux chambres de sceller leur relation à travers la signature d’un mémorandum d’entente, qui consacre la création d’un groupe interparlementaire d’amitié et fixe le cadre de la coopération entre les deux Institutions.
Toujours en mars dernier, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) a signé avec l’Université du Rwanda, un accord de partenariat pour les étudiants boursiers gabonais. À travers cet accord, ladite université s’engage à accueillir dans les meilleures conditions, les étudiants gabonais aussi bien pour des cours de langue, que pour toute autre filière.
S.A.
Le ministre gabonais des Travaux publics, des Infrastructures et de l’Équipement, Léon Armel Bounda Balonzi a procédé, le 4 juillet 2022 au lancement des travaux de réhabilitation de l’axe routier Tchibinda-Moulengui Bindza dans la province de la Nyanga. Selon le ministère des Travaux publics (TP), les travaux sont exécutés par la direction provinciale des Travaux publics de la Nyanga, sur un linéaire de 127 km.
« Les travaux consistent à la remise en forme, l’assainissement des fossés latéraux, au dégagement des bas-côtés, le traitement des points à temps, la réouverture des exécutoires et la réfection des platelages d’usure des ponts en bois », a expliqué Emery Sosthene Bouassa Moussadji, directeur provincial des TP de la Nyanga.
Pour le ministre Léon Armel Bounda Balonzi, la réhabilitation et la construction des routes au Gabon s’inscrivent dans le plan d’urgence des Travaux publics, dans l’optique de rendre le réseau routier praticable en toutes saisons. « J’ai instruit mes services pour que ces travaux aillent à leur terme afin que nos populations dans cette zone puissent bénéficier de tous les services possibles de la route et qu’elles circulent en toutes saisons », a déclaré le membre du gouvernement.
Le chef de regroupement des villages Dilemba, Aloise Yamba Moufouma, a exprimé le soulagement des populations de son département tout en remerciant le chef de l’État gabonais. « Au moment où on pensait être oubliés, il nous apporte la preuve qu’il nous aime. Cela à travers ces travaux routiers, qui interviennent après l’électrification de la commune de Moulengui Binza », a-t-il dit.
Avant de quitter Tchibanga, apprend-on, le ministre des Travaux publics, son collègue de l’Économie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa et la déléguée à l’Éducation nationale, Aubierge Sylvine Ngoma, sont allés constater l’état de dégradation « très avancée » du pont sur la rivière Mougoutsi.
Brice Gotoa
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Le Gabon affine sa stratégie pour éliminer les épidémies de fièvre jaune sur son territoire. Le sujet a fait l’objet d’une séance de travail, le 4 juillet 2022 à Libreville, entre le ministre gabonais de la Santé et des Affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong et les représentants résidents de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
Cette stratégie devrait être élaborée sur la base de la stratégie mondiale pour l’élimination des épidémies de fièvre jaune avec le concours de l’Institut d’épidémiologie et de lutte contre les endémies (IELE). Il est question de « réviser le plan triennal 2018-2021 et d’obtenir l’engagement du gouvernement pour la mise en œuvre de la stratégie d’éradication de la fièvre jaune au Gabon. Pour ce faire, des réflexions doivent être menées sur les mécanismes de mobilisation des ressources et de l’assistance technique pour accompagner le pays dans la planification et la mise en œuvre d’une campagne préventive de masse contre la fièvre jaune », indique un communiqué de la presse gouvernementale.
Au cours de cette rencontre, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong a rappelé aux représentants de l’OMS et de l’Unicef « l’impérieuse » nécessité de mener une campagne nationale de vaccination et de mobiliser les ressources nécessaires pour l’atteinte des objectifs énoncés. Car selon lui, « lutter contre la fièvre jaune c’est renforcer la surveillance au niveau des portes d’entrée du pays et surtout intensifier l’engagement communautaire sur l’ensemble du territoire national », rapporte la presse gouvernementale.
Selon l’OMS qui dispose d’un vaccin inscrit dans le Règlement sanitaire internationale (RSI), un cas de fièvre jaune enregistré dans un pays constitue une épidémie. La vaccination est la principale intervention pour la prévention et le contrôle de la fièvre jaune. C’est une maladie hémorragique virale aiguë qui se propage rapidement avec de graves répercussions sur la santé publique dans les populations non vaccinées.
Brice Gotoa
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Le ministre de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya, a lancé, le 4 juillet à Libreville, des concertations avec des organisations professionnelles du secteur privé sur la feuille de route des 32 réformes visant l’amélioration de l’environnement des affaires au Gabon.
« Ces rencontres ouvrent la voie à un cycle de rencontres public-privé et public-public en vue d’implémenter des actions durables d’amélioration de l’attractivité de notre pays vis-à-vis des investisseurs nationaux et internationaux », a expliqué le membre du gouvernement. Toujours selon lui, au cours de multiples rencontres qui seront organisées, les secteurs public et privé vont échanger pour enrichir les indicateurs qui peuvent permettre d’attirer des agents économiques au Gabon.
En effet, le Gabon a prévu de réaliser 32 réformes à l’horizon 2023. Réparties dans 7 indicateurs, ces réformes concernent la création d’entreprises, le raccordement à l’électricité, le commerce transfrontalier, le paiement des taxes, l’octroi du permis de construire, le transfert de propriété et la justice commerciale.
Déjà, le gouvernement déclare avoir réalisé 13 réformes prescrites par le Doing Business entre 2019 et 2020. Le ministère de la Promotion des investissements cite notamment, l’opérationnalisation du Guichet numérique de l’investissement (GNI) en province après Libreville, la poursuite de la numérisation des titres fonciers, l’extension de la plateforme électronique « e-tax » aux PME-PMI et le déploiement du logiciel Sydonia World sur l’ensemble des bureaux des douanes du Gabon. Toutes ces réformes ont été mises en place entre 2019 et 2020. Cependant, ces réformes réalisées n’ont pas eu l’impact escompté sur le classement 2020 du Doing Business, puisque le Gabon s’est maintenu à la 169e place sur 190 pays évalués comme dans le classement précédent.
Pour améliorer son climat des affaires, le Gabon entend mettre en place son propre indicateur de performance, selon le Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise. Cet indicateur national viendrait remplacer le rapport Doing Business de la Banque mondiale dont la production a été stoppée en 2021.
Sylvain Andzongo