Le Nouveau Gabon

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Trans Air, une compagnie aérienne sénégalaise, vient de lancer la desserte Dakar-Libreville. Le vol inaugural a été effectué le 2 juillet dernier, informe un communiqué de l’Aéroport de Libreville (ADL).

Pour un début, quatre vols hebdomadaires vont desservir la capitale gabonaise : deux arrivés entre Abidjan-Libreville (mardi et samedi) et deux 2 départs (mercredi et dimanche) entre Libreville–Dakar.

L’arrivée de Trans Air Sénégal dans le ciel gabonais relance une concurrence déjà rude dans le secteur du transport aérien au Gabon, avec des acteurs de poids comme Asky airlines, Ethiopian Airlines, Rwandair… Désormais, 15 compagnies desservent Libreville.

Créée en 2008, Trans Air opère dans plusieurs pays africains comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Congo-Brazzaville, la Guinée Conakry, et désormais le Gabon en Afrique centrale. Le transporteur sénégalais revendique la place de première « compagnie low cost » sous régionale avec une flotte composée d’un Boeing, deux Embraer et d’un Beech.

SG

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« J’ai pu me rendre compte de l’amélioration de la situation et confirmer qu’aucune autre personne, hors du périmètre de l’exploitation, n’a été exposée au produit chimique qui n’a pas été identifié à ce jour ». Dixit Elvis Ossindji, ministre des Mines, le 4 juillet, à la suite de sa visite à Moanda.

Le membre du gouvernement, apprend-on, est allé s’enquérir en présentiel de la situation de huit agents de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), suite à l’incident environnemental du plateau d’Okouma survenu le 27 juin 2022. Cette visite a eu pour objectif, explique le ministre, de s’assurer de l’état de santé et la bonne prise en charge de ces agents par le corps médical. Au cours de cette visite, Elvis Ossindji a déclaré qu’une enquête est en cours afin d’identifier le produit chimique en question, contrôler s’il y a d’autres sacs enfouis et ensuite établir les responsabilités.

Le 27 juin dernier, pendant l’activité d’extraction du minerai de manganèse au niveau du plateau Okouma, les agents présents sur les lieux ont découvert des sacs enfouis à plus de 7 m du terrain naturel. Ces sacs perforés, « d’apparence très ancienne, contenaient un produit blanchâtre pâteux ». Au contact du produit, selon Leod Paul Batolo, les 6 agents présents sur les lieux ont ressenti des irritations des voies respiratoires, des picotements aux yeux et 2 d’entre eux ont été pris de vomissements. « À titre conservatoire, l’ensemble du périmètre est interdit à toute nouvelle activité et ce, jusqu’à nouvel ordre », précise l’administrateur directeur général.

S.A.

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Dans le cadre du projet « un taxi, un emploi, un avenir », l’Office national de l’emploi (ONE) vient de lancer les inscriptions pour la deuxième cohorte du programme. Il est question de sélectionner des Gabonais devant bénéficier de 10 véhicules à usage de taxi.

Pour bénéficier de ce programme, les demandeurs d’emploi intéressés doivent s’inscrire au plus tard le 15 juillet 2022 à l’ONE. Ces inscriptions sont ouvertes aux personnes titulaires d’un baccalauréat, détenteur d’un permis de conduire de catégorie C ou D datant de moins de trois ans.

Les 10 jeunes sélectionnés au terme de cette deuxième cohorte bénéficieront selon l’ONE, « d’une rémunération mensuelle de 360 000 FCFA correspondant à un salaire fixe de 100 000 FCFA, et d’un surplus de recettes évalué à 10 000 FCFA par jour pour 26 jours ». Avant la sélection, les candidats passeront un test psychométrique, et un test d’aptitude à la conduite de taxi, apprend-on.

Les véhicules mis à la disposition des bénéficiaires sont la propriété de l’ONE et sont équipés d’un système de géolocalisation avec arrêt à distance et d’un suivi en temps réel des trajets. Au terme de 4 ans d’exploitation, le véhicule reviendra au bénéficiaire. Tout au long des 4 ans d’exploitation, le bénéficiaire versera journalièrement la somme de 22 000 FCFA dans le compte d’Épargne développement du Gabon (EDG), partenaire financier de l’ONE. C’est EDG qui a financé sous forme de crédit, l’achat des véhicules.

Rappelons que 10 jeunes Gabonais ont bénéficié de la première cohorte. Ceux-ci ont reçu le 7 avril 2022, des mains du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, les clés et les documents de leurs véhicules.

Le projet « un taxi, un emploi, un avenir », vise la mise à disposition de 90 véhicules neufs à usage de taxi sur l’ensemble du territoire pour l’autonomisation des jeunes gabonais. Un projet lancé le 29 octobre 2021 dans l’optique de promouvoir et valoriser le métier de chauffeur de taxi.

SG

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Addax Petroleum Oil and Gas Gabon Inc. (Apogg) discute depuis le 28 juin dernier avec l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) pour annuler le projet de grève porté par les membres de ce syndicat.

« Même si nous sommes très loin de la satisfaction par rapport aux points déjà abordés, les discussions, qui sont arrêtées hier jeudi 30 juin 2022 à 19 heures, reprendront le lundi 04 juillet 2022 à 9 heures à partir du préalable n° 7 », renseigne l’ONEP. Ce préalable, explique le mouvement syndical, est une exigence du paiement d’un bonus mensuel équivalent à 25 % du salaire de base pour les employés de la société Addax qui exercent également pour le compte de la société Sino-Gabon, avec effet rétroactif depuis 2016.

Selon le préavis de grève déposé le 2 juin dernier, les employés revendiquent la mise en retraite des travailleurs ayant dépassé l’âge limite fixé par la réglementation en la matière ; le paiement de la prime Covid-19 due aux employés concernés pour la période du 20 avril 2020 au 30 novembre 2020. Aussi, ils réclament des conditions d’hygiène, de santé et de sécurité environnementale sur les sites Dinonga & Irondu (D.I). Sans oublier le préfinancement par l’employeur des prestations sociales CNSS, ce jusqu’au rétablissement effectif desdites prestations.

Le préavis de grève déposé par l’ONEP a expiré le 15 juin dernier. L’organisation explique que c’est grâce aux négociations engagées par le top management de la compagnie Addax que la grève illimitée n’a pas encore été lancée. Elle pourrait être déclenchée si les négociations demeurent stériles.

Depuis 2015, Addax Petroleum Oil and Gas Gabon vit au rythme d’un climat social tendu. Au cours de l’exercice 2015, par exemple, l’entreprise a perdu 266 000 barils de pétrole et plus de 20 milliards FCFA. Depuis le début de l’année 2018, à la suite d’une potentielle cession des actifs de la société à un autre groupe, les travailleurs ont engagé des réclamations de paiement d’indemnités de bonne séparation et d’autres commodités liées à leur condition de travail.

S.A.

« L’approvisionnement des industriels dans les stations-service » est désormais interdit au Gabon, selon une correspondance du ministre gabonais du Pétrole adressée aux sociétés de distribution des produits pétroliers. D’après Vincent De Paul Massassa, la politique de stabilisation des prix des produits pétroliers est « exclusivement destinée aux ménages », indique-t-il dans cette lettre datée du 29 juin 2022.

Vincent De Paul Massassa demande également aux marketers de prendre des dispositions « afin d’installer des barres de hauteur à l’entrée et à la sortie de l’ensemble de vos stations-service pour empêcher les grumiers et autres gros consommateurs de s’y approvisionner. Vous veillerez à vous assurer que, grâce à des dispositifs amovibles, seuls les camions-citernes de distribution des produits pétroliers accèdent à vos stations-service », prescrit le membre du gouvernement. Par ailleurs, dans une autre note signée à la même date et citée par Gabonreview, le ministre du Pétrole limite « la vente des carburants en station-service à un volume maximal de 100 litres par clients ».

Cette décision rejoint une recommandation du Fonds monétaire international (FMI) qui estime que les entreprises n’ont pas besoin de bénéficier des subventions sur les hydrocarbures (hors pétrole lampant et gaz butane). « Il n’y a pas de raison que le gouvernement subventionne une entreprise. Donc, le gouvernement a décidé de relever les prix graduellement d’ici la fin de l’année, pour qu’il n’y ait plus de subventions aux entreprises. Et ce processus graduel va continuer. Parce que de la même façon qu’il n’y a pas de raison que le gouvernement subventionne les entreprises, il n’y a pas aussi de raison que le gouvernement subventionne les gens qui ont les moyens de payer leur carburant à la pompe. Et beaucoup de personnes au Gabon ne devraient pas être subventionnées parce qu'elles sont de la haute classe », a expliqué Agou Gomez Gbedia, représentant résident du FMI au Gabon, au cours d’une rencontre avec les médias, le 28 juin dernier.

Toutefois, certains observateurs redoutent que cette décision entraîne des effets contre-productifs. Notamment le renchérissement des produits de consommation. Celui-ci proviendrait de la répercussion des coûts de l’énergie par les industries.

Sandrine Gaingne

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Le programme d’insertion professionnelle « Cap sur l’autonomisation des jeunes » n’a formé que 2640 jeunes en deux ans. Dans le détail, 857 filles ont bénéficié de la formation. 212 jeunes ont été formés à un métier (agriculture, pisciculture) et à l’entrepreneuriat, 1878 à l’employabilité à travers l’ONE et 86 universitaires ont suivi une formation à l’entrepreneuriat.

Cet effectif correspond à 17,78 % de l’objectif quantitatif fixé par le gouvernement lors du lancement de cette initiative cofinancée par l’État gabonais et l’Union européenne (UE). En d’autres termes, le projet n’a pas rempli plus de 82 % des attentes. En effet, le Gabon espérait faciliter l’insertion économique de 14 840 jeunes gabonais âgés de 16 à 35 ans. « L’objectif de l’action en nombre de bénéficiaires sur la période d’évaluation n’est pas atteint », reconnait Junior Achievement Gabon (JA Gabon), l’incubateur chargé de la mise en œuvre du projet.

Selon un communiqué publié par JA Gabon, ce résultat s’explique, en marge de la Covid-19, par la survenue de plusieurs évènements tels que le changement de management et de gouvernance. « Il convient aussi de citer les audits commandités par diverses entités dont la mise en place des actions a eu un impact important sur le bon déroulement du programme en année 2 », souligne JA Gabon.

Les programmes de formation de l’année 1 se sont achevés en décembre 2021. Les activités comptant pour l’année 2 ont débuté en avril 2022. Les formations ont été relancées avec les secondes cohortes au sein des incubateurs de Libreville, Lambaréné, Mouila, Tchibanga et Franceville (USTM). Le lancement des activités va se faire progressivement dans d’autres villes à savoir Oyem, Koulamoutou, Port-Gentil et Makokou d’ici la fin du mois de juillet 2022.

C’est le 27 novembre 2019 qu’une convention de financement de 5,5 millions d’euros (environ 3,6 milliards de FCFA) a été signée entre le gouvernement gabonais et l’UE, suivi le 1er avril 2020 par un contrat de subvention entre l’UE et JA Gabon en vue de la mise en œuvre de l’action d’une durée de 3 ans.

« Cap sur l’autonomisation des jeunes » est un projet du gouvernement gabonais qui vise à lutter contre le chômage. JA Gabon est chargée de piloter durant trois années au travers d’établissements publics ce projet de formation des jeunes à l’éducation financière, l’employabilité et l’entrepreneuriat. Ce projet contribuera à rapprocher les jeunes du monde de l’entreprise grâce à des formations en alternance dans les métiers de l’agriculture, de la pêche, de la pisciculture, du bois et de la commercialisation de produits pétroliers.

Brice Gotoa

Les bacheliers 2022 bénéficieront des bourses d’études universitaires offertes par le Brésil pour le compte de l’année académique 2022-2023. C’est dans le cadre du programme Étudiants – Conventions de graduation (PEC-G) pour le premier cycle d’enseignement supérieur. L’annonce a été faite à travers un communiqué signé par Pascal Blaise Obi, directeur général adjoint de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) le 1er juillet 2022.

« Les personnes intéressées doivent justifier de la nationalité gabonaise, d’un âge compris entre 18 et 23 ans », renseigne le communiqué.

Le candidat doit fournir les documents suivants : une copie légalisée d’acte de naissance du candidat ; une copie légalisée d’acte de naissance de chacun des parents ; une copie certifiée conforme des bulletins de notes des classes de seconde, première et terminale dont la moyenne globale doit être supérieure ou égale à 12/20 ;  une copie certifiée conforme de relevé de notes au baccalauréat ; une copie certifiée conforme du certificat d’admission au baccalauréat ; un certificat médical datant de moins de trois mois au dépôt du dossier de candidature ; un numéro de téléphone personnel et opérationnel du candidat ; avoir obligatoirement une moyenne générale en français supérieure ou égale à 12/20.

Les dossiers sont à déposer à l’ANBG au plus tard le 14 juillet 2022. Toute candidature incomplète et non éligible fera l’objet d’un refus. La bourse PEC-G, apprend-on, est une bourse partielle d’exonération des droits d’admissions ainsi que des frais académiques. C’est-à-dire que le gouvernement brésilien paiera les frais d’admission à l’Université ainsi que les frais académiques. Toutefois, le logement et d’alimentation sont à la charge de l’étudiant.

Brice Gotoa

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Le français Meridiam et Gabon Power Company (GPC), actionnaires (respectivement à 60 et 40%) d’Asonha Énergie, société qui porte le projet de construction du barrage de Kinguélé aval, ont déjà libéré la somme de 32 millions d’euros (21 milliards de FCFA) permettant le lancement des travaux, a appris Le Nouveau Gabon auprès des responsables de cette structure. Cet argent représente 68% de l’apport en fonds propres nécessaires pour la construction de cette infrastructure hydroélectrique.

D’un coût prévisionnel de 117,4 milliards de FCFA, le barrage de Kinguélé aval est financé à hauteur de 26% (30,52 milliards de FCFA) par les actionnaires. Le reste de l’enveloppe est mobilisé auprès des bailleurs de fonds. Il s’agit de la Société financière internationale (SFI ou IFC, en anglais), filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, la Banque africaine de développement, la Development Bank of Southern Africa et Emerging Africa Infrastructure Fund. Le financement des prêteurs sera décaissé une fois que les fonds propres auront été totalement libérés et épuisés.

Sur l’enveloppe déjà disponible, 11 millions d’euros (7,2 milliards de FCFA) ont été remis à Sinohydro comme avance de démarrage. C’est en effet cette société chinoise qui a été sélectionnée pour la construction du barrage hydroélectrique, sous le contrôle du groupement EDF-Artelia.

Les travaux de construction du barrage « vont démarrer de manière effective sur le site à la fin du mois de mars 2022 », indiquait, en janvier dernier, le ministre de l’Énergie, Alain-Claude Bilie-By-Nzé. Aujourd’hui, Asonha Énergie assure pour sa part qu’ils ont débuté depuis le 8 décembre 2021, par la préparation du site. Selon, la même source, il ne reste plus que le lancement officiel du chantier qui sera fait par les autorités gabonaises. Pour l’instant, aucune date n’a encore été fixée pour cet évènement.

Évolution des travaux

Selon les responsables de Asonha Énergie, à ce jour, la base-vie a été partiellement construite et le déboisement du site lancé. L’abattage du bois sur les 36 hectares prévus a été réalisé à 90%, apprend-on. Deux pépinières ont par ailleurs été construites. L’une sert à la revégétation et l’autre recueille les espèces menacées qui seront reboisées au niveau des zones de parc et de réintroduction du site, soutient l’entreprise.

Sur le plan social, des actions ont été menées depuis le début du projet. Asonha Énergie cite, « le forage pour pompes hydrauliques villageoises, la fourniture en eau potable (forage) en attente de l’installation des pompes hydrauliques villageoises, l’achat pour le compte du village d’une pirogue et du matériel de pêche, le financement de l’entretien de la barrière… ». Il reste à réaliser sur cet aspect, la réhabilitation des camps (école d’Andock Foula), la mise en œuvre des projets communautaires, la réhabilitation de l’hôpital de Kango.

Il est en outre prévu dans les quatre prochains mois, la poursuite de la mobilisation du personnel et du matériel, l’installation de la centrale à béton (zone barrage), la construction d’un entrepôt, la construction de logements supplémentaires, l’aménagement du batardeau provisoire. « La construction d’un barrage nécessite la mise à sec et la préparation des fondations. L’assèchement est réalisé au moyen de digues ou barrages provisoires appelés batardeaux et construits à l’amont du site pour protéger la zone des travaux contre les inondations. Ils détournent la rivière pendant la construction au moyen de conduites, de galeries ou de canaux de dérivation », explique Asonha Énergie.

Réduction des gaz à effet de serre

Située à̀ 100 km à l’est de Libreville sur la rivière Mbéi, en bordure du parc national des Monts de Cristal, la nouvelle installation disposera d’une capacité de 35 MW et permettra à terme d’alimenter le réseau national à hauteur de 205 GWh par an. La centrale hydroélectrique fournira environ 13% des besoins en électricité́ de Libreville. Elle contribuera au remplacement de capacités thermiques existantes et permettra d’économiser plus de 150 000 tonnes d’émissions de CO2 par an. Elle participera également à l’électrification des zones rurales telles qu’Andock Foula. Pour mener à bout ce projet, 900 personnes, dont 700 locaux, seront recrutées. Actuellement, 138 Gabonais travaillent déjà sur le site, apprend-on.

La société Asonha Énergie, qui va assurer la maintenance et la gestion de cette infrastructure pendant une durée de 30 ans, est une joint-venture codétenue à 60% par Meridiam, une firme française de private equity spécialisée dans les infrastructures et 40% par Gabon Power Company (GPC), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).

Sandrine Gaingne

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Les autorités gabonaises disposent désormais d’un plan de riposte contre l’épidémie de la variole du singe. Ce plan a été conçu et validé au cours d’un atelier organisé du 27 au 30 juin 2022 à Libreville, par le ministère de la Santé et des Affaires sociales appuyé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et Africa CDC.

 « Le Gabon a désormais un document qui lui permettra de faire face à une éventuelle épidémie de la variole du singe. C’est un outil important qui prépare le pays dans différents domaines ou piliers. Donc, sur le plan de la coordination, de la surveillance épidémiologique, du laboratoire des recherches, de la prise en charge, de la communication sur les risques, mais également sur le plan de la vaccination et de la logistique. Dans cet outil, on retrouve tout ce qu’il faut pour que le Gabon puisse réagir ou riposter en cas de variole du singe », a expliqué Alain Mbongo, directeur de l’Institut d’épidémiologie et de lutte contre les endémies.

Le ministère de l’Environnement est également impliqué dans ce plan de riposte. « Nous avons des outils d’alerte qui peuvent nous permettre d’interagir avec le ministère de la Santé en phase pré, pendant et après l’épidémie. Nous aurons un rôle très important à jouer. La Direction de l’environnement est prête à toute intervention. Parce que nous sommes des techniciens, nous œuvrons tous les jours sur le terrain, nous sommes au contact des riverains, des forêts, des animaux. Et donc, notre présence est assez utile à ce sujet », explique Sanisse Mindoumbi, de la direction générale de l’environnement et de la protection de la nature.

Selon le ministère de la Santé, l’infection à virus monkeypox appelée variole du singe est une zoonose virale due à un virus (famille des Poxviridae). Selon l’Organisation mondiale de la santé, la variole se caractérise par une éruption ou des lésions cutanées généralement concentrées sur le visage, la paume des mains et la plante des pieds. Elle se transmet par contact direct avec le virus à partir d’un animal ou d’un humain et à travers du matériel contaminé par le virus.

Au Gabon, la première apparition des cas humains de la variole du singe remonte aux années 1990. D’après le ministère de la Santé est toujours à risque d’une éventuelle résurgence des cas à cause de nombreux facteurs de risque. Notamment, « sa proximité géographique avec le Cameroun qui a signalé plusieurs épidémies de la variole du singe dans les populations humaines et animales au cours des 40 dernières années (11 foyers chez l’homme et 2 foyers chez des animaux) », soutient le ministère de la Santé.

La variole du singe est actuellement présente en Europe et dans certains pays africains. En date du 24 mai 2022, l’Organisation mondiale de la santé a confirmé l’existence de 131 cas détectés en dehors du continent africain.

SG

Le Gabon veut mettre en place un laboratoire de recherche pour optimiser les performances sportives des athlètes. C’est l’objet d’un récent accord signé entre l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance de France (INSEP de Paris) et le ministère de la Jeunesse et des Sports de la République gabonaise.

Ce laboratoire, apprend-on, permettra au Gabon de former des sportifs « espoirs » dans le cadre du sport-études ; le perfectionnement des sportifs de haut niveau ; l’optimisation des performances des sportifs et sportives de haut niveau… Mais l’horizon pour la réalisation de ce projet n’est pas encore indiqué.

En attendant, l’INSEP de Paris s’est déjà engagé à intégrer des athlètes gabonais dans son centre afin de leur offrir de meilleures conditions de préparation pour les tournois qualificatifs aux Jeux olympiques de Paris 2024 et Los Angeles 2028. La prise en charge des frais de formation de ces athlètes sera garantie par l’Agence nationale des bourses du Gabon dans le cadre de l’exécution de sa mission liée à l’attribution des bourses aux sportifs de haut niveau.

L’INSEP s’est aussi engagée à partager les expériences sur les stratégies de reconversion des sportifs de haut niveau de chaque pays, ainsi que sur les programmes d’étude et/ou de communication portant principalement sur la production de performance sportive de haut niveau, et la participation des expert(e)s désignées à des colloques, des entretiens, des congrès organisés par l’une ou l’autre des parties

L’INSEP de Paris est un opérateur majeur du sport de haut niveau basé en France et fondé en 1975. Véritable fabrique à champions, cet institut a accueilli dans le cadre de stage deux athlètes gabonais : Mélanie Engouang (Septuple Championne d’Afrique de Judo, et Anthony Obame (Vice-Champion Olympique de Taekwondo en 2012).

Sylvain Andzongo

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