Au cours de son séjour gabonais, l’homme d’affaires américain Jeff Bezos, à travers sa fondation Bezos Earth Fund, a engagé 35 millions de dollars (22,9 milliards de FCFA) pour soutenir le Gabon dans le cadre de l’Initiative de financement pour la permanence, en partenariat avec Nature Conservancy et le gouvernement, indique une source à la présidence de la République.
Ce Financement fait partie des 110 millions de dollars (71,9 milliards de FCFA) accordés pour soutenir la conservation de la nature dans le bassin du Congo, apprend-on.
Le Bezos Earth Fund avait annoncé en décembre 2021, un don de 40 millions de dollars à la Wildlife Conservation Society (WCS), une ONG américaine, pour cette même cause dans le Bassin du Congo. Mais, la part des pays dans ce financement n’avait pas été précisée.
Au cours de son séjour en terre gabonaise, la deuxième fortune du monde selon le magazine Forbes a rencontré des partenaires locaux, visité des parcs nationaux et la zone économique spéciale de Nkok et a rencontré les plus hautes autorités du pays. « Un grand moment ! Nous avons discuté de la manière la plus efficace de préserver le climat, la forêt et la biodiversité. Le Gabon et le Bezos Earth Fund partagent une même vision et ambition : léguer à nos enfants une planète vivable », a twitté le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, qui a reçu l’homme d’affaires américain le 12 juillet dernier.
With @JeffBezos, this July, 12 in Libreville.
— Ali Bongo Ondimba (@PresidentABO) July 14, 2022
Such a great moment!
We discussed the most effective way to preserve the #climate, #forest and #biodiversity.#Gabon and the @BezosEarthFund share a common vision and ambition: to leave our children a livable planet. #GabonForward pic.twitter.com/ozFZrjJZJu
Au Gabon, le fondateur d’Amazon, géant du commerce en ligne, était accompagné de la vice-présidente de sa fondation Lauren Sánchez, le président-directeur général Andrew Steer et le conseiller principal pour la nature Cristián Samper.
SG
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La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) vient de lancer le recrutement de jeunes gabonais pour les former au Centre des métiers de l’électricité (CME) de Bingerville, en Côte d’Ivoire.
Ainsi, la SEEG organise un concours d’entrée au CME dont les épreuves se déroulent le 9 août 2022 au Centre des métiers Jean Violas (CDM) d’Owendo. Le concours est ouvert aux Gabonais âgés de 16 à 22 ans échus à la date du concours, détenteurs d’un baccalauréat dans les filières technologiques et scientifiques des métiers de l’électricité, de l’électrotechnique, de l’électromécanique, de la maintenance industrielle, de l’informatique industrielle, des automatismes et de la régulation. Les candidats admis suivront une formation de deux ans au CME de Bingerville, sanctionnée par un brevet de technicien supérieur. Ils pourraient constituer un vivier au cas où la Société aurait besoin de ressources humaines qualifiées.
Pour faire acte de candidature, les personnes intéressées doivent postuler en téléversant les documents (une copie de l’attestation du baccalauréat ; une copie du relevé de notes du baccalauréat ; les copies des 3 bulletins de la classe de terminale ; une copie de l’acte de naissance ; une lettre de motivation lisible, précisant une adresse mail valide et un contact téléphonique personnel ; une photo d’identité couleur ; une copie de la CNI, du passeport, du permis de conduire ou de la carte scolaire) en ligne au plus tard le dimanche 24 juillet 2022.
Les éventuels candidats présentant des difficultés d’accès à Internet et n’ayant pu postuler en ligne, sont invités à déposer leur dossier complet dans les délais directement au Centre des métiers Jean Violas de la SEEG sis à Owendo à la division Ingénierie, les jours ouvrables.
Le CME créé le 6 mars 1970 est géré par la Compagnie ivoirienne d’électricité détenue à 55,53 % par le groupe Eranove. C’est un centre d’excellence international de formations industrielles dispensant des formations continues, diplômantes et certifiantes.
S.A.
L’Office pharmaceutique national (OPN) va désormais fournir des médicaments et autres produits de santé (MAPS), aux Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Libreville, Owendo et Mère-enfant Jeanne Ebori. À cet effet, une convention a été signée le 13 juillet 2022 à Libreville entre l’OPN et les responsables de ces trois structures hospitalières. C’était en présence du ministre délégué à la Santé, Justine Libimbi Mihindou. « La cérémonie qui nous réunit ce jour s’inscrit dans la logique d’une optimisation de la gestion des pharmacies hospitalières », a-t-elle déclaré.
Cette convention devrait permettre d’améliorer la prise en charge des malades. Le contrat définit les modalités de gestion des pharmacies hospitalières en vue d’assurer une disponibilité permanente des MAPS au sein des Centres hospitaliers universitaires du Grand Libreville. « Le chef de l’État nous a instruit à travers le Plan d’accélération de la transformation d’améliorer l’accessibilité des médicaments aux patients. Notamment les patients qui sont pris en charge dans les structures hospitalières », a expliqué Dr Ange Mibindzou Mouelet, rapporteur du comité technique pour la gestion des pharmacies hospitalières.
Selon le ministère de la Santé, ce contrat a une durée de 3 ans à compter de la date de signature et portera notamment sur l’approvisionnement de la pharmacie hospitalière, la distribution des MAPS aux différents services de l’hôpital. Il s’appuiera aussi sur l’organisation fonctionnelle de la pharmacie hospitalière ainsi que sur la dispensation des MAPS et des autres actes pharmaceutiques aux patients de ces CHU.
Brice Gotoa
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37 nouveaux bacheliers gabonais (session de juin 2022) auront la possibilité de poursuivre leurs études supérieures au Rwanda, informe l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). Selon un communiqué publié le 12 juillet dernier par l’agence, des bourses d’études pour « des formations à fort taux d’employabilité » sont mises à leur disposition par l’ANBG.
Ces bourses comptent pour l’année académique 2022-2023. Mais, « ces formations de premier cycle pour la préparation d’un diplôme de bachelor nécessitent au préalable l’apprentissage de la langue anglaise à l’université du Rwanda », précise Sandra Flore Mambari Pinze, directrice générale de l’ANBG.
Les actes de candidature seront reçus au plus tard le 21 juillet prochain. Les bourses sont ouvertes aux jeunes de nationalité gabonaise, âgés de 24 ans au plus, et ayant fait une demande sur e-bourse. Ils doivent également avoir obtenu le baccalauréat au 1er tour avec une moyenne supérieure ou égale à 12/20. Les candidats n’ayant pas obtenu une moyenne annuelle d’au moins 10/20 en classe de terminale ne sont pas éligibles.
SG
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Le Groupe BGFIBank a lancé le 12 juillet 2022 à Libreville, le Club capital humain (CCH) en présence du ministre gabonais du Travail et de l’Emploi, Madeleine Berre et de plusieurs responsables d’administrations et chefs d’entreprises.
Selon le président-directeur général du Groupe BGFIBank, cette plateforme a pour objectif de fédérer les professionnels de la gestion des ressources humaines par le partage d’expérience dans le but de contribuer à la performance économique des entreprises gabonaises. « Le Club du capital humain constitue un forum d’interaction permettant de promouvoir l’excellence dans le dispositif de conduite des hommes et des femmes qui s’activent au quotidien pour la réalisation des objectifs que nous nous fixons en tant que chefs d’entreprises », a déclaré Henri-Claude Oyima.
D’après le PDG, à travers le CCH, les responsables en charge de la gestion du capital humain seront dotés d’un canal pour contribuer aux évolutions règlementaires en remontant régulièrement et de manière concertée aux administrations compétentes, les mutations observées dans leurs activités. Cela permettra de formuler toutes les situations de réformes jugées appropriées en vue de l’atteinte des objectifs de rendements de la performance des entreprises du Gabon.
Pour Madeleine Berre, le Club du capital humain est une plateforme idéale pour optimiser les dialogues public-privé entre les entreprises et le gouvernement pour une communication plus étroite sur les perspectives des besoins en ressources humaines. « C’est une opportunité d’avoir un seul groupe qui va venir nous exprimer les besoins, les difficultés ainsi que les axes d’amélioration pour que nous puissions gérer la performance de notre capital humain et insérer nos jeunes sur le marché du travail », a déclaré le membre du gouvernement.
Le Club capital humain sera animé à travers des activités de formation et d’informations. Il s’agira entre autres, des déjeuners-débats, des groupes de travail, des commissions spécialisées par branche d’activités ou de métiers, des rencontres, séminaires et colloques sur des thèmes dédiés.
Brice Gotoa
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La direction générale des études et laboratoires (DGEL) du ministère du Pétrole et du Gaz vient de lancer un appel d’offres national pour la réalisation des travaux de construction des nouveaux laboratoires et bureaux.
La construction de ce bâtiment annexe de type R+2 à Libreville se fera sur financement de l’État gabonais exercices 2022, 2023 et 2024.
Les entreprises gabonaises intéressées ont jusqu’au 11 août 2022 pour postuler. Leurs offres doivent être accompagnées d’une garantie de soumission d’un montant équivalent à 1 % du montant de l’offre hors taxes. Ce, conformément aux dispositions du code des marchés publics. Mais, par dérogation à ces dispositions du code des marchés publics, les entreprises bénéficiant de l’agrément PME et ayant au plus cinq ans d’existence ne sont pas soumises à l’obligation de garantie de soumission, indique le communiqué.
Ce nouveau bâtiment R+2 va notamment abriter les laboratoires des hydrocarbures, des produits minéraux et la direction des Études, des Affaires juridiques et des Statistiques, informent certaines sources au sein de l’administration gabonaise. Ces structures administratives ont été créées en 2021 pour un meilleur suivi des activités d’hydrocarbures et des mines au Gabon.
Rappelons que l’économie gabonaise repose encore sur le secteur des hydrocarbures et des mines. Dans son discours de lancement du plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise en janvier 2021, le Premier ministre, Rose Christiane Raponda; avait affirmé que la part des exportations issues des secteurs extractifs du pétrole et du manganèse dans le Produit intérieur brut était de 45 %. Ce qui rend le Gabon encore très dépendant des ressources collectées de ces secteurs et par conséquent, trop vulnérable aux chocs extérieurs.
SG
« La direction générale de UBA Gabon informe son aimable clientèle, que ses agences de Libreville et de Port-Gentil seront désormais fermées les samedis, à compter de ce samedi 16 juillet 2022, jusqu’à nouvel ordre ». C’est le message diffusé par le banquier UBA Gabon ce 13 juillet.
La filiale gabonaise d’UBA ajoute que: suite à la fermeture annoncée de ses agences le samedi, les clients devront opter pour les produits digitaux tels que UBA Mobile App, Leo (sur Messenger et WhatsApp) et internet banking pour leur permettre de continuer d’effectuer les opérations bancaires 24 h/24. Elle invite par conséquent, les clients détenteurs de comptes courants particuliers et entreprises, à souscrire à la nouvelle offre E-package de UBA Gabon, qui englobe ses produits et services digitaux.
Cette décision qui va s’appliquer désormais au Gabon dans quelques jours a d’abord été annoncée le 12 juillet au Cameroun, où la banque dispose d’une filiale. Selon les explications recueillies auprès de cet établissement, la fermeture des agences bancaires le samedi fait suite à une baisse des activités des clients durant le weekend. De plus, il est question d’accorder un peu de répit aux employés qui vont désormais travailler en présentiel cinq jours sur sept.
Aussi, c’est une nouvelle stratégie pour UBA qui souhaite booster ses services digitaux, notamment l’e-banking qui semble être la nouvelle donne dans le secteur. Ce qui requiert moins de personnels en présentiel. La banque n’indique cependant pas si le fait de privilégier les services digitaux va freiner l’expansion et l’implantation des agences physiques dans le pays ou une éventuelle réduction des effectifs, pour l’instant.
S.A.
Le Gabon annonce qu’il prépare une norme pour encadrer la fabrication d’un pain composé de blé et de manioc. Et pour cause, le pain est un aliment de grande consommation dans le pays.
Pour l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), l’élaboration d’une norme est nécessaire dans la mesure où la problématique ne se situe pas au niveau de la possibilité pratique de substituer totalement la farine de blé, mais plutôt au niveau des habitudes alimentaires des populations. En effet, ces dernières sont habituées à une certaine forme (élastique et peu lourde) et à certains goûts des produits de boulangerie, caractères organoleptiques qu’il n’est possible d’obtenir qu’avec du gluten non-présent dans la farine de manioc. « Le taux de substitution de la farine de blé doit être confirmé par des expériences sur nos produits locaux. Ces expériences permettront d’étudier et de limiter les risques liés à la consommation desdits produits », explique l’Agence.
Elle précise que, la formule idéale reviendrait donc à substituer la farine de blé à un certain taux ou de rajouter dans la préparation une autre source de gluten. L’Agasa indique qu’elle pourrait s’inspirer des expériences et des tests pratiques sur la fabrication de baguettes de pain menées par la FAO depuis 1964, avec le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO). Lesdites expériences ont permis de fixer ce taux de substitution de la farine de blé à 15 %. Il s’agira donc d’avoir une baguette de pain constituée de 85 % de farine de blé et de 15 % de farine de manioc.
Pour l’heure, l’Agasa n’indique pas à quel horizon sa norme sur l’import substitution des farines dans le secteur meunier sera fixée. Ni la période de son opérationnalité.
L’élaboration de la nouvelle norme intervient dans un contexte international marqué par le conflit russo-ukrainien. Une situation qui a bouleversé les activités d’import-export des denrées alimentaires, générant ainsi une hausse des prix et une pénurie sur le marché des aliments à base de farine de blé.
Sylvain Andzongo
La société PC Gabon Upstream, filiale du géant pétrolier malaisien Petronas, veut recruter un prestataire pour sa prochaine campagne de forage au Gabon. À cet effet, elle « souhaite organiser un exercice d’appels d’offres compétitif pour identifier les prestataires les plus acceptables sur le plan technique et commercialement attractifs pour la fourniture » de navire de forage en eau profonde, indique l’entreprise dans un communiqué.
Les prestataires intéressés et dotés d’une expérience « avérée » dans la fourniture de navires de forage en eau profonde aux opérateurs pétroliers et gaziers, ont jusqu’au 27 juillet 2022, pour postuler.
La société PC Gabon Upstream est une filiale de Petronas qui a découvert du pétrole en 2018 sur le puits Boudji-1, situé sur le bloc en eaux profondes F14 encore dénommé Likualé. Petronas est par ailleurs détentrice de deux permis d’exploration offshore, Aboune et Yitu au Gabon.
SG
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Jeff Bezos, le milliardaire américain, séjourne actuellement au Gabon, a informé l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), ce 12 juillet 2022. La date de son arrivée au Gabon, ainsi que l’objet de ce séjour n’ont pas été dévoilés. Mais, selon certaines sources, le fondateur d’Amazon, géant du commerce en ligne, est au Gabon pour une visite touristique. Il a déjà visité plusieurs sites dans le pays. Notamment, le parc national de Loango dans la province de l’Ogooué-Maritime.
Aussi, durant son séjour en terre gabonaise, apprend-on, l’influent homme d’affaires sera reçu par les autorités.
Depuis quelques années, la deuxième fortune du monde selon le magazine Forbes s’est montrée très engagée en faveur de la lutte contre les changements climatiques. C’est dans cette optique qu’en 2021, à travers sa fondation Bezos Earth Fund, il a fait un don de 40 millions de dollars (environ 23,2 milliards de FCFA) à la Wildlife Conservation Society (WCS), une ONG américaine, pour les activités de protection des forêts du bassin du Congo. Le bassin du Congo couvre le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale et la République du Congo.
SG
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