Le Nouveau Gabon

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Tamarah Moutotekema Boussamba, âgée de 29 ans, figure parmi les huit jeunes lauréates de la deuxième promotion du programme WIA Young Leaders. WIA (Women In Africa) est une plateforme internationale dont l’objectif est d’accompagner et mettre en avant le leadership et le potentiel de jeunes femmes africaines.

La seule gabonaise de la liste, rendue publique le 28 juin dernier, a été choisie pour son parcours prometteur, son leadership, ses réalisations professionnelles et son engagement en faveur de l’Afrique. Car, elle a fait ses preuves dans le secteur agricole gabonais. En fait, Tamarah Moutotekema Boussamba est la fondatrice de Agridis, une startup agroalimentaire dont les activités couvrent la production et la commercialisation de produits agricoles. Elle est également la co-fondatrice de l’application de conseils et financement agricole « Wagui ».

« Issues de diverses origines, toutes partagent les mêmes valeurs et la vision d’une Afrique innovante et inclusive. Elles aspirent à devenir décisionnaires aux plus hauts niveaux d’entreprises et d’organisations publiques, avec l’humilité, l’empathie, et la résilience qui les caractérisent. Leurs forces de conviction alliées à un goût pour le travail en équipe font d’elles les prochaines grandes leaders du paysage panafricain », indique Women In Africa.

Comme récompense, les lauréates bénéficieront à l’automne 2022 (entre septembre et décembre), d’un « séjour business » à Paris pour être mises en relation avec des personnalités et mentors tels que des dirigeants d’entreprises, des personnalités du monde des affaires, des entrepreneurs entre autres. Elles devront également être formées sur les questions de gouvernance et leadership et bénéficieront d’autres formations personnalisées (média training, coaching de carrière et autres.

Tamarah Moutotekema Boussamba est détentrice d’une Licence en gestion des entreprises et organisations, option Management de projet et entreprenariat, obtenue à l’Institut supérieur de technologie. Elle est aussi titulaire d’un Master 2 en intelligence économique.

SG

GSEZ Airport (filiale du Groupe Olam), gestionnaire de l’Aéroport de Libreville (ADL) et concessionnaire du projet du nouvel aéroport de Libreville, vient de lancer la phase de démolition des constructions qui se trouvent dans l’emprise du projet de construction du nouveau terminal de cet aéroport.

Ces démolitions ont démarré le 5 juillet 2022 sur le site situé dans la zone d’Okala, informe l’entreprise dans un communiqué.

Cette étape a été précédée « par la visite d’un huissier de justice qui s’est assuré que les habitations étaient libres de toute occupation humaine et matérielle », indique GSEZ Airport.

À noter que ce projet a commencé, il y a plusieurs mois par la présentation aux populations de la volonté de GSEZ Airport d’agrandir l’aéroport de Libreville existant. Par la suite, une évaluation des ménages et des biens impactés par ce projet avait été menée, suivie des compensations des ménages concernés. Ce projet s’articule aussi dans le cadre du plan de réinstallation des populations impactées par la voie de contournement de l’aéroport, dont les travaux vont être lancés au cours de ce premier semestre 2022.

Financé principalement par Arise, le nouvel aéroport de Libreville s’étendra sur une superficie de 915 hectares. Il sera doté d’une piste d’atterrissage de 3500 m, un terminal présidentiel, une tour de contrôle, une aérogare passagère de 3300 m2, etc. La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), et la banque gabonaise BGFIbank ont déjà manifesté leur volonté de contribuer au financement de ce projet.

SG

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Mardi 5 juillet, l'euro, la monnaie commune à 19 pays européens, a reculé de 1,5% face au dollar américain, atteignant son niveau le plus bas depuis près de 20 ans, a pu constater l'Agence Ecofin. Les raisons de cette nouvelle baisse divergent, car il n’est pas toujours évident d'expliquer des mouvements brusques de marché sur une période courte.

Selon les analyses, les agents économiques craignent que la zone euro ne soit en récession. Mais un fait constant qu'on peut relever, c'est que l'inflation a atteint à fin juin, le niveau de 8,6%, principalement tirée par les prix de l'énergie dont les factures au niveau mondial se payent principalement en dollar US. Cette hausse généralisée des prix sur le marché mondial profite à la monnaie américaine qui est très sollicitée et sa valeur augmente.

La situation actuelle a poussé la Banque centrale européenne (BCE) à envisager de relever ses taux pour la première fois depuis 11 ans, lors de sa réunion du jeudi 21 juillet prochain. Les investisseurs sont insatisfaits de l'annonce faite par Christine Lagarde, présidente de la BCE, d'une hausse de 0,25%, et privilégient ainsi le dollar qui est plus rentable.

Des implications à anticiper pour le FCFA

Alors que les pays de l'UEMOA et de la CEMAC n’exercent aucune influence sur les décisions de politique monétaire européenne, les variations de l'euro les impactent en raison de la parité fixe qui existe entre le franc CFA et la monnaie européenne. Ce mercredi 6 juillet, la devise africaine était en baisse de 10% depuis le début de l'année, et se négociait à 640,1 FCFA pour 1$, selon des informations de la plateforme Xe.com. C'est son niveau le plus faible depuis plus de 20 ans.

Aucune banque centrale ou ministère des Finances des deux sous-régions ne prévoyait un tel scénario. Les gains et les pertes devront être scrupuleusement analysés, alors que dans l'ensemble des pays, on se prépare déjà aux budgets de l'année 2023.

Pour les pays exportateurs de matières premières comme le pétrole, l'or, le gaz, le cacao, le coton, l'opportunité est réelle d'accroître les revenus d'exportation.

Aussi, pour les pays de la zone UEMOA dont la Banque centrale (BCEAO) a récupéré les réserves de change et les a placées majoritairement sur des actifs en dollars US, c'est aussi une bonne opportunité de générer des plus-values. Mais les deux sous-régions sont aussi importatrices de biens et services, et la zone euro, en proie à l'inflation, est un partenaire clé.

La difficulté est de savoir jusqu'à quand cette situation va durer. Si la crise en Ukraine et les ruptures sur la chaîne d'approvisionnement mondiale sont évoquées comme principales raisons, il est à noter que la chute de l'euro a débuté depuis le 1er janvier 2021. Une fois de plus, ce sont les sentiments de marché qui ont fait la différence. Les banques centrales américaine et européenne ont mis en œuvre des politiques monétaires accommodantes face à la crise de 2008 et celle de la covid-19.

Mais alors que la FED a commencé à donner des signaux d'une suspension de son programme, les Européens quant à eux ont essayé de trouver des mesures d'adaptation pour soutenir la dette de certains pays comme la France ou l'Italie, et surtout, pour permettre une relance post-covid vigoureuse et constante. Cette stratégie ne semble pas avoir eu que des implications positives. Les agents économiques de la CEMAC et de l'UEMOA doivent désormais subir les effets de ces choix, sans que leurs avis, et surtout leurs intérêts, ne puissent compter dans la recherche des solutions aux défis actuels. 

Idriss Linge

Le directeur général de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI), Ghislain Moandza Mboma, a reçu le 5 juillet à Libreville un investisseur nigérian du nom de Mohammed Abdullahi Sani. Ce dernier, apprend-on, exerce dans la fabrication d’engrais organiques.

Au cours de la rencontre avec le DG de l’ANPI, l’investisseur a été invité à contribuer au développement d’une agriculture sans produits chimiques au Gabon. Ainsi, les échanges ont porté notamment sur la promotion des engrais organiques dans le pays. D’autres domaines d’investissements lui ont été présentés comme l’industrie de transformation de l’huile de palme et la valorisation du sucre brut.

Si les discussions entre l’ANPI et l’investisseur nigérian sont concluantes, il contribuera à une diminution du recours aux herbicides qui concourent à l’érosion des sols et aux émissions de CO2 dans l’atmosphère.

Car, les engrais organiques sont issus de matière vivante à la différence des engrais minéraux ou chimiques. Ce sont des engrais dérivés de matière animale, d’excréments d’animaux, d’excréments humains, et de matière végétale. Selon les experts, grâce à la composition des engrais organiques, la structure du sol est améliorée, car ils augmentent la quantité de matière organique et stimulent l’activité des micro-organismes du sol.

S.A.

 

La mairie d’Oyem a signé le 5 juillet 2022 une convention de partenariat avec l’École supérieure de commerce et de management du Groupe Sup de com. Selon la municipalité de la ville d’Oyem, ce partenariat vise à améliorer l’employabilité des apprenants et éventuellement de proposer l’expertise estudiantine dans les domaines qui incombent aux services municipaux. Pour la municipalité, il est question d’offrir des stages aux étudiants en fin de cycle de la période 2021 à 2023.

« D’une manière spécifique, ce partenariat actif facilitera l’accueil de ces étudiants dans l’administration communale dont la première cuvée des stagiaires est attendue à l’Hôtel de Ville, le lundi 11 juillet prochain », explique la mairie d’Oyem.

Sur un autre plan, ce protocole d’accord conduira à faire découvrir l’institution municipale ainsi que les métiers et fonctions qui y sont exercés, en vue de susciter l’intéressement professionnel des étudiants pour ce milieu. Le cas échéant, indique-t-on, ce partenariat pourra notamment, permettre à la ville d’Oyem, en fonction de ses capacités, de donner la possibilité à certains étudiants d’être accueillis auprès des villes partenaires régionaux et européens pour la continuité de leurs cursus. Les deux parties souhaitent voir ce partenariat perdurer au-delà de 2023 au bénéfice de la ville et des apprenants.

Sup de com, dont le siège est situé dans le deuxième arrondissement de la ville d’Oyem, est un établissement reconnu d’utilité publique par l’État gabonais. Cette école donne des formations diplômantes dans plusieurs domaines. À savoir : le management des collectivités locales, audit-comptabilité-contrôle, finance et marchés, marketing et commerce international, marketing, commerce et distribution, gestion des ressources humaines, gestion logistique et transport et agrobusiness …

Brice Gotoa

L’expertise du Bureau français de recherches géologiques et minières (BRGM) pourrait encore servir au Gabon dans les prochains jours si l’on s’en tient aux discussions engagées le 4 juillet à Libreville par le ministre des Mines, Elvis Ossindji.

« Pour une meilleure connaissance de nos ressources, j’ai rencontré le directeur Afrique du BRGM. Ensemble, nous avons discuté de la reconstitution, la gestion numérique de nos données géologiques et de la formation continue de nos agents », déclare le membre du gouvernement. Sans plus de détails. Mais c’est davantage les aspects gestion numérique et formation des agents gabonais qui ressortent de cette discussion.

Il faut noter qu’entre 2005 et 2010, pour doter le Gabon d’une base de données géologiques et minières fiable, le BRGM était déjà intervenu dans le cadre de Sysmin ( 8e Fonds européen de développement), à la tête d’un consortium international, aux côtés du Council For Geosciences (Afrique du Sud), du Musée Royal de l’Afrique Centrale (Belgique) et de Sander Geophysics (Canada). Le projet, en quatre volets, incluait un inventaire minier sur près de 10 % du territoire.

À la fin de cette mission, une carte des ressources en matériaux et minéraux industriels a été établie. Toutes ces données stockées et valorisées au sein d’un Système d’information géographique, sont gérées par les géologues gabonais.

S.A.

Les pays membres du Bassin du Congo, deuxième plus grand couvert forestier au monde après l’Amazonie, sont réunis à Libreville depuis le 5 juillet 2022 pour la 19e réunion des Parties du partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC). Cette rencontre qui s’achève le 8 juillet prochain a pour objectif de trouver des solutions communes et durables pour la survie du deuxième poumon de la planète qui agit pour le maintien et la stabilité du monde.

« L’organisation de cette réunion est l’occasion d’élaborer et d’approfondir des exemples de bonnes pratiques ainsi que des propositions de solutions qui pourraient contribuer à relever les nombreux défis auxquels les pays d’Afrique centrale sont confrontés pour assurer une gestion rationnelle de leurs ressources naturelles. Les recommandations qui sortiront des travaux de cette réunion, selon moi, seront très utiles pour contribuer à la préservation des forêts du Bassin du Congo », a déclaré Dr Christian Ruck, facilitateur de la République fédérale d’Allemagne du PFBC.

Pour le ministre délégué auprès du ministre gabonais des Eaux et Forêts, Stéphane Bonda, les forêts tropicales humides « constituent un refuge pour notre biodiversité, un abri pour nos savoirs et rites ancestraux, un toit pour nos populations et communautés locales ».  Les forêts du Bassin du Congo sont à l’origine de la pluie dans les montagnes d’Éthiopie qui alimente le Nil Bleu et ainsi l’Égypte en eau. Perdre les écosystèmes fournis par les forêts tropicales mettrait sur la route de l’exil des centaines de millions de réfugiés climatiques, apprend-on.

Plusieurs thématiques seront abordées, au cours de cette réunion, notamment l’aménagement et l’utilisation durable des terres, la sécurisation des espèces vitales, la biodiversité et le futur des aires protégées, ou encore les conditions et perspectives pour une utilisation durable du bois. Il est question de trouver des solutions « innovantes » pour préserver et exploiter les forêts durablement notamment à travers le développement d’industries du bois.

Pour rappel, le Bassin du Congo s’étend sur 6 pays : le Cameroun, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, la République du Congo, la Guinée Équatoriale et le Gabon.

Brice Gotoa

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Au cours de l’assemblée générale élective de l’Union africaine des promoteurs immobiliers (UAPI), tenue le 28 juin dernier à Casablanca, au Maroc, Hermann Kamonomono (photo), directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), a été élu vice-président de cette organisation.

Cette organisation a été lancée par la Fédération nationale des promoteurs immobiliers du Maroc. Le Gabonais devra travailler avec ses pairs à la recherche de solutions pour résoudre la problématique de l’habitat en Afrique.

« C’est une aubaine pour notre pays de pouvoir participer activement à la recherche de solutions communes en vue de développer ce secteur en Afrique », a déclaré Hermann Kamonomono à la suite de son élection.

Au cours de cette assemblée générale, le directeur général de la SNI a également signé avec la Fédération nationale des promoteurs immobiliers du Maroc, un mémorandum d’entente, dans le but de renforcer les partenariats entre le Maroc et le Gabon dans le secteur immobilier.

SG

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Libreville, la capitale gabonaise et ses environs font face à une nouvelle pénurie de farine de blé et du pain. Dans certaines boutiques de quartiers, il n’y a plus de baguettes de pain depuis une semaine. « Je n’ai pas été approvisionné depuis plusieurs jours. La boulangerie qui m’approvisionne m’a dit qu’elle n’a plus de farine de blé et ne peut donc plus fabriquer de pain », explique Hamidou Yasser, tenancier d’une alimentation au quartier Bas de Guégué.

Plusieurs autres vendeurs font face à cette pénurie. « J’ai essayé de me ravitailler dans d’autres boulangeries. Malheureusement, elles ont refusé de servir étant donné que je ne suis pas leur client habituel. Ces boulangeries privilégient leurs clients fidèles en attendant que le problème de la pénurie soit réglé », explique Karim Traoré, un autre tenancier d’une petite alimentation au quartier Bel Air à Libreville.

Sur les raisons de cette pénurie de farine et de pain, les commerçants pointent du doigt les producteurs de farine à l’instar du Complexe agro-industriel du Gabon (CAIG), filiale du groupe Foberd, spécialisée dans la production de farine de blé, de semoule de blé, ainsi que la Société meunière et avicole du Gabon (SMAG). « Je me suis rapproché de mon boulanger pour savoir ce qu’il se passe et il m’a dit qu’il y a la rupture de stock de blé chez son fournisseur qui est le Complexe agro-industriel du Gabon (CAIG). Et il ne sait pas quand le problème sera réglé. On attend », indique Hamidou Yasser.

À en croire certaines sources, les boulangers qui s’approvisionnent auprès de la Société meunière et avicole du Gabon (SMAG) ne seraient pas touchés par cette pénurie pour l’instant.

Il faut dire que cette pénurie a entraîné une hausse des prix du pain dans certaines boutiques. « J’ai eu à acheter du pain qu’on vend habituellement à 75 FCFA à 100 FCFA chez le boutiquier parce qu’il y en avait peu et plusieurs personnes étaient dans le besoin », soutient Amadou, commerçant. Dans les marchés également, le prix de la farine de blé est en hausse. À en croire Awa Soureimou, vendeuse de gâteaux, le sac de 50 kg de farine de blé qui était vendu par les grossistes à environ 17 000 FCFA coûte désormais plus de 30 000 FCFA.

Sandrine Gaingne

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A la clôture de la session parlementaire, le 4 juillet, le Parlement gabonais a plaidé pour l’installation d’une représentation diplomatique du Gabon au Rwanda.

« Je saisis donc la présente occurrence pour inviter le gouvernement à engager, sous réserve des conditions requises, les actions nécessaires en vue d’établir une présence diplomatique permanente dans ce pays frère, avec lequel les échanges se sont largement accrus et qui devient une destination privilégiée pour notre jeunesse estudiantine », a déclaré Faustin Boukoubi, le président de l’Assemblée nationale. Selon lui, cette représentation devra porter assistance aux ressortissants gabonais dans ce pays.

Ce plaidoyer intervient dans un contexte où le 19 mars dernier, l’Assemblée nationale gabonaise a été l’invitée d’honneur de la chambre des députés du Parlement de la République du Rwanda. Cette visite a été l’occasion pour les deux chambres de sceller leur relation à travers la signature d’un mémorandum d’entente, qui consacre la création d’un groupe interparlementaire d’amitié et fixe le cadre de la coopération entre les deux Institutions.

Toujours en mars dernier, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) a signé avec l’Université du Rwanda, un accord de partenariat pour les étudiants boursiers gabonais. À travers cet accord, ladite université s’engage à accueillir dans les meilleures conditions, les étudiants gabonais aussi bien pour des cours de langue, que pour toute autre filière.

S.A.

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