Le Gabon veut mettre en place un laboratoire de recherche pour optimiser les performances sportives des athlètes. C’est l’objet d’un récent accord signé entre l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance de France (INSEP de Paris) et le ministère de la Jeunesse et des Sports de la République gabonaise.
Ce laboratoire, apprend-on, permettra au Gabon de former des sportifs « espoirs » dans le cadre du sport-études ; le perfectionnement des sportifs de haut niveau ; l’optimisation des performances des sportifs et sportives de haut niveau… Mais l’horizon pour la réalisation de ce projet n’est pas encore indiqué.
En attendant, l’INSEP de Paris s’est déjà engagé à intégrer des athlètes gabonais dans son centre afin de leur offrir de meilleures conditions de préparation pour les tournois qualificatifs aux Jeux olympiques de Paris 2024 et Los Angeles 2028. La prise en charge des frais de formation de ces athlètes sera garantie par l’Agence nationale des bourses du Gabon dans le cadre de l’exécution de sa mission liée à l’attribution des bourses aux sportifs de haut niveau.
L’INSEP s’est aussi engagée à partager les expériences sur les stratégies de reconversion des sportifs de haut niveau de chaque pays, ainsi que sur les programmes d’étude et/ou de communication portant principalement sur la production de performance sportive de haut niveau, et la participation des expert(e)s désignées à des colloques, des entretiens, des congrès organisés par l’une ou l’autre des parties
L’INSEP de Paris est un opérateur majeur du sport de haut niveau basé en France et fondé en 1975. Véritable fabrique à champions, cet institut a accueilli dans le cadre de stage deux athlètes gabonais : Mélanie Engouang (Septuple Championne d’Afrique de Judo, et Anthony Obame (Vice-Champion Olympique de Taekwondo en 2012).
Sylvain Andzongo
Le Gabon s’apprête à créer 187 millions de crédits carbone, dont 90 millions seront vendus sur le marché des compensations avant la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 27), prévue en novembre prochain en Egypte, a annoncé le ministre gabonais de l’Environnement, Lee White (photo).
« Les crédits carbone arriveront probablement sur le marché juste avant la COP 27 prévue en Egypte. 90 millions seront vendus sur le marché des compensations, et le solde sera traité selon un mécanisme non-marchand », a-t-il déclaré lors du Sommet du Commonwealth organisé au Rwanda du 20 au 26 juin derniers.
Cette opération représente la plus grande émission de crédits carbone à l’échelle mondiale. Selon les calculs d’Allied Offsets, fournisseur de données sur les compensations carbone, la monétisation de 90 millions de crédits carbone envisagée par le Gabon devrait permettre au pays d’encaisser 291 millions de dollars (soit plus 180 milliards à la valeur actuelle du dollar).
Les forêts du Gabon font partie du bassin du Congo, la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l'Amazonie. Ce pays d’Afrique centrale, qui cherche à diversifier son économie au-delà des hydrocarbures, a été le premier du continent à recevoir des fonds destinés à protéger la capacité de ses forêts à absorber le carbone. 17 millions de dollars ont en effet été versés à l’Etat gabonais en juin 2021 par l’Initiative pour la forêt d'Afrique centrale, soutenue par plusieurs gouvernements européens.
« La conservation des forêts est presque une responsabilité morale, et une question de sécurité nationale », a déclaré M. White, cité par Bloomberg, rappelant que la forêt du bassin du Congo favorise les précipitations dans la région du Sahel, en Ethiopie et au-delà.
Un crédit-carbone (ou crédit compensatoire) est une unité de mesure correspondant à une tonne de dioxyde de carbone (CO2) qui a été évitée ou absorbée.
Lorsqu’une entreprise souhaite compenser ses émissions, elle acquiert le nombre de crédits carbone correspondant au volume de ses émissions de gaz à effet de serre. Les principaux acheteurs de ces crédits sont les fonds carbone, les investisseurs industriels, avec les intermédiaires financiers (les banques principalement) et les entreprises opérant dans le secteur énergétique.
Walid Kéfi
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Au cours du dernier conseil des ministres, le gouvernement a donné son accord pour l’adoption de deux projets de décrets portant déclaration d’utilité publique des terrains urbains situés dans la commune de Libreville.
Le premier projet porte « sur les terrains d’assiette de la voie reliant le carrefour Camp de Gaulle au carrefour dispensaire Okala », en vue d’aménager une voie d’accès et de contournement au nouvel aéroport international de Libreville.
Prévu pour être lancé au premier semestre 2022, pour une durée de 18 mois, le chantier de construction de la voie de contournement de l’aéroport international de Libreville sera exécuté dans le cadre d’un partenariat public-privé entre l’État gabonais et GSEZ Airport, concessionnaire de cet aéroport. Cette voie sera construite sur six kilomètres en 2 fois 2 voies, pour desservir la commune d’Akanda. Elle permettra ainsi d’atténuer les embouteillages dans cette partie de la ville.
Le second projet de décret déclare d’utilité publique le terrain formant « la parcelle n° 300 section ZN3 », située au lieu-dit Dragages, au quartier Nzeng Ayong, dans la Commune de Libreville. Ce terrain d’une superficie de 1989 mètres carrés va servir à la construction d’un marché à Nzeng Ayong.
SG
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Au conseil des ministres du 29 juin 2022, le gouvernement a décidé de recapitaliser la Société nationale des hydrocarbures Gabon Oil Company (GOC). Ainsi, son capital social qui était jusqu’ici de 1 milliard de FCFA s’établit désormais à 11 milliards de FCFA.
Cette recapitalisation rentre dans le cadre de la modification des statuts de cette entreprise, dans « le but d’améliorer son fonctionnement et celui de ses organes opérationnels », indique le communiqué du conseil des ministres.
Le gouvernement ne donne pas les raisons de cette augmentation de capital. Mais, cette décision est prise dans un contexte où le Fonds monétaire international (FMI) demande au Gabon de revisiter le rapport entre la GOC et l’État notamment, dans le service que la GOC rend à l’État. « Il y a une partie du pétrole de l’État que la GOC vend pour l’État et en retour, l’État lui rétrocède des commissions. Ce qui est tout à fait normal. Nous voulons simplement que l’État puisse revisiter ce processus de service et de commissions pour s’assurer que ce qui est payé à la GOC est bénéfique pour les deux parties », a expliqué Agou Gomez Gbedia, représentant résident du FMI au Gabon, au cours d’une rencontre avec les médias, le 28 juin dernier.
Les statuts révisés de la GOC approuvés lors du conseil des ministres du 29 juin prévoient aussi la limitation du mandat des administrateurs à une durée de trois ans, la création de l’Assemblée générale, la création de l’Agence comptable…
Fondée en 2011, l’entreprise pétrolière Gabon Oil Company est l’héritière de la Société nationale des hydrocarbures du Gabon (SNHG). C’est une société pétrolière à part entière qui fait de l’exploration, la production et la commercialisation des produits pétroliers. L’objectif étant de permettre au Gabon de devenir un acteur majeur du secteur pétrolier qui est pour l’instant dominé par les multinationales étrangères.
Sandrine Gaingne
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Le Gabon veut relancer le processus du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) pour améliorer sa gouvernance. Les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ce processus ont échangé ce 29 juin 2022 avec une délégation des membres du Panel d’éminentes personnalités du MAEP, conduite par le Dr Ousmane Diallo, en charge du dossier gabonais.
Dans les mois à venir, ces acteurs dont le Conseil national de gouvernance et le secrétariat permanent vont disposer d’atouts et de tous les outils nécessaires pour mener à bien le processus d’auto-évaluation qui devrait commencer la semaine prochaine.
« Il y aura dans les semaines à venir plusieurs formations pour mieux maitriser les outils d’investigations du MAEP, à savoir le questionnaire et l’ensemble des autres outils d’investigations. À la suite de cela, la commission nationale et le secrétariat permanent vont procéder au recrutement des bureaux d’études qui vont aider à la préparation de l’élaboration du rapport national de l’auto-évaluation par l’administration du questionnaire à l’ensemble des acteurs du Gabon aussi bien dans la capitale qu’à l’intérieur du pays », a expliqué Dr Ousmane Diallo.
Selon le chef de mission, l’adhésion du Gabon au MAEP montre à la face de toute l’Afrique, notamment l’Union africaine que le Gabon est engagé sur la voie de la promotion de la bonne gouvernance pour le bien-être de la population.
Pour les acteurs de la société civile, le MAEP est cet outil de bonne gouvernance qui prône l’inclusion et la participation citoyenne. « C’est vraiment une opportunité pour la société civile de pouvoir parler pour les sans voix pour permettre à tous les citoyens de s’exprimer et de participer à la bonne gouvernance du pays », a commenté Pépecy Ogouliguéndé, acteur de la société civile. Et d’ajouter : « nous avons un grand défi parce que nous souhaitons qu’en février 2023, le Gabon puisse présenter son premier rapport après 20 ans d’adhésion volontaire à ce processus. La société civile sera cet outil qui va travailler auprès des pouvoirs publics pour que nous puissions relever ce défi ».
Le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) a été créé en 2003 par le Comité des chefs d’État et de gouvernement (HSGIC) chargé de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) comme un instrument d’auto-évaluation volontaire de la performance des États membres en matière de gouvernance. À ce jour, ce mécanisme compte 42 pays membres, dont le Gabon.
Brice Gotoa
Au conseil des ministres tenu le 29 juin 2022 à Libreville, le gouvernement a entériné un projet de décret qui définit les missions et le fonctionnement de l'Observatoire des droits de la femme.
Placé sous l’autorité directe du Premier ministre, cette structure est chargée « d’accroitre l’impact de la politique Gabon-Egalité sur les cibles visées et de susciter les changements transformationnels escomptés sur la condition de la femme gabonaise », précise le gouvernement.
Pour son fonctionnement, l’observatoire dispose de deux organes suivants : le conseil de l’observation et la direction. Selon le communiqué final des travaux du conseil des ministres, la décision gouvernementale est prise en application des dispositions de la loi n° 006/2021 du 6 septembre 2021 portant élimination des violences faites aux femmes. Elle « vise à mettre en place un instrument de matérialisation de la stratégie Gabon Égalité visant à affirmer le leadership du Gabon en matière de droit des femmes ainsi que la réduction des inégalités femmes/hommes », indique le communiqué final.
Créé en 2021, l’Observatoire des droits de la femme est dédié à la cause des violences faites aux femmes. Il œuvre dans le sens de combler l’absence d’une législation spécifique pour l’élimination des violences subies par les femmes et d’une prise en charge sociale, sanitaire, psychologique et judiciaire. Car les femmes représentent 90 % des victimes de violences sexuelles et 83 % des victimes de violences économiques au Gabon, selon le cabinet Louis Berger. Il existe peu de services offrant aux femmes victimes une prise en charge médicale, psycho-sociale et judiciaire.
Brice Gotoa
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Au Gabon, la délivrance du permis de lotir (document qui permet la viabilité du terrain par son raccordement au réseau) devrait bientôt être de la compétence de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (Anuttc).
En effet, à l’issue du conseil des ministres tenu le 29 juin à Libreville, cette décision a été entérinée par le gouvernement pour mettre en application le transfert des missions de la réforme foncière de 2012. Selon cette réforme, il revient à cet organisme public de gestion qu’est l’Anuttc de mettre en valeur les concessions d’aménagement foncier et de construction d’immeubles en République gabonaise.
Par ailleurs, l’ordonnance n° 004/PR/2021 du 26 janvier 2021 stipule que la procédure de délivrance du permis de lotir est dorénavant de la compétence de l’Anuttc comme indiqué par les dispositions de l’article 8 nouveau. Le projet de décret entériné lors du conseil des ministres du 29 juin est donc une mise en conformité réglementaire et retire cette prérogative jadis confiée au ministère chargé de l’Urbanisme. Cette situation créait des goulots d’étranglement et occasionnait des lourdeurs administratives au niveau de l’administration centrale. Avec la décentralisation de cette mission de lotissement au niveau de l’Agence, les procédures devraient être moins pénibles pour les usagers.
Pour l’année 2022, l'Anuttc a adopté un budget prévisionnel de 10,3 milliards de FCFA. Avec cette enveloppe validée le 21 décembre 2021 par son conseil d’administration, l’Anuttc veut, entre autres, aménager plus de 300 parcelles pour les Gabonais au cours de cet exercice. Selon le président du Conseil d’administration de l’Anuttc, Léon Paul M’Vouba Okori, il est question de délivrer 2600 actes fonciers en 2022.
S.A.
Le Gabon est en passe de se doter d’un Programme national de lutte contre le paludisme. Le projet de décret y afférent a été adopté en conseil des ministres le 29 juin, à Libreville.
« Le présent projet de texte, pris en application des dispositions de l’article 98 de l’ordonnance n° 001/95 du 14 janvier 1995, crée dans le secteur de la santé un programme national dénommé Programme national de lutte contre le paludisme, en abrégé PNLP », apprend-on du communiqué final des travaux.
Le projet de texte indique que ce Programme est un service à autonomie technique qui assure la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de prévention et de lutte contre le paludisme. Il est, entre autres, chargé de : coordonner toutes les actions de lutte contre le paludisme au Gabon ; promouvoir les actions de prévention du paludisme dans les communautés et auprès des populations cibles, la recherche opérationnelle en la matière, ainsi que la recherche scientifique et les innovations médicales. Sans oublier la mobilisation des administrations, du secteur privé et de la société civile dans le cadre des actions de prévention.
Après cette étape du conseil des ministres, il reviendra au Parlement d’examiner et de voter éventuellement ce projet de création du PNLP. La structure viendra ainsi renforcer les actions déjà menées par le ministère de la Santé, notamment dans le cadre de la campagne internationale « Zéro Palu ! Je m’engage ». Selon les autorités sanitaires, le paludisme est la première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès au Gabon. En 2019, 797 278 cas de paludisme, dont 591 décès, ont été enregistrés dans le pays, selon la Fondation Sylvia Bongo Ondimba.
S.A.
Pour renforcer la protection sociale et économique des populations démunies, le gouvernement a entrepris en 2020 de mettre à jour le fichier des Gabonais économiquement faibles (GEF). À ce jour, des progrès ont été réalisés dans le toilettage de ce fichier qui n’avait pas été revu depuis plusieurs années déjà, a-t-on appris au cours d’une rencontre entre le Fonds monétaire international (FMI) et les médias, le 28 juin au Gabon.
La mise à jour de ce fichier devait se faire en deux étapes. La première étape qui consistait à le nettoyer afin de supprimer de la liste les personnes non vulnérables a été réalisée. « La liste a déjà été ramenée à environ 700 000 personnes, je crois. Ça a été le premier niveau de travail », a indiqué Agou Gomez Gbedia, représentant résident du FMI au Gabon.
La deuxième étape consistait à intégrer dans le fichier les personnes économiquement faibles qui n’y figuraient pas. « C’est la deuxième étape que le gouvernement a engagée et doit finaliser. Lorsque ce deuxième niveau sera finalisé, à ce moment, on aura une base qui sera essentiellement constituée des personnes qui sont économiquement faibles. Avec cette base, le gouvernement pourra alors renforcer la protection sociale des GEF spécifiquement », a affirmé le représentant résident du FMI.
Pour le FMI, toutes les mesures qu’il prend au Gabon ont pour but de mieux aider les populations démunies. Car, ce sont les Gabonais économiquement faibles qui ont le plus besoin de l’aide et des subventions de l’État gabonais. « Imaginons un instant qu’on parvienne à mieux cibler toutes les familles de Gabonais économiquement faibles (GEF). Et qu’au lieu d’avoir un système de vie chère qui impacte sur tout le monde, même les plus démunis, que les Gabonais économiquement faibles soient plus accompagnés grâce à l’argent tiré de la réduction des exonérations. L’impact sera très fort sur ces familles qui seront capables d’envoyer leurs enfants à l’école, de soigner leurs enfants. Ils seront capables de sortir de la pauvreté », avait affirmé Boileau Loko, chef de mission du FMI pour le Gabon, dans une interview réalisée par Le Nouveau Gabon, en janvier 2022.
À noter qu’on recense au Gabon environ un million de Gabonais économiquement faibles.
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A l’occasion du récent séjour d’une délégation d’officiels tchèques au Gabon, le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a échangé avec le secrétaire d’État du ministère des Affaires étrangères de la République tchèque, Miroslav Stasek.
« Au terme de la rencontre, apprend-on, le membre du gouvernement a présenté les opportunités de recherche médicale qu’offre l’écosystème forestier gabonais avec sa diversité de plante médicinale particulièrement la plante Iboga qui pourrait intéresser le monde scientifique tchèque ».
Les détails sur les opportunités formulées par M. Obiang Ndong au sujet de cette plante traditionnelle ne sont pas révélés. Mais l’Iboga présente un grand intérêt pour le monde médical. Classée comme drogue aux États-Unis depuis 1967, les revues spécialisées indiquent que l’iboga a toutefois été autorisée par l’Institut national sur l’abus des drogues (NIDA) pour être prescrite dans le cadre d’un protocole de traitement sur l’homme au début des années 1990.
Au Gabon, cette plante (hallucinogène pour certains scientifiques) était réservée pour certains rites initiatiques secrets et traditionnels, dont le « bwiti ». Mais en 2000, l’iboga a été décrétée « patrimoine national et réserve stratégique » par les autorités gabonaises. Des écologistes notent l’attrait de plus en plus grand pour cette plante aux effets psychotropes, consommée lors des initiations et dont la molécule, l’ibogaïne, est connue pour ses vertus anti-addictives aux drogues dures.
S.A.