L’Office national de l’emploi (ONE) a signé le 9 juillet 2022 à Lambaréné avec le Groupe Foberd, deux accords de partenariat visant à faciliter l’insertion professionnelle des jeunes gabonais dans les différentes sociétés du Groupe, présentes sur toute l’étendue du territoire national. La première convention engage la société Foberd à recruter 90 jeunes apprentis et demandeurs d’emploi gabonais au sein de ses entreprises sur le territoire national.
Notamment, 10 jeunes en contrat d’apprentissage, 30 jeunes en contrat d’apprentissage insertion professionnelle ou en alternance, 30 jeunes en contrat de professionnalisation, 20 jeunes en contrat d’adaptation ou de reconversion professionnelle. « Les 30 places en contrat d’apprentissage insertion professionnelle ou en alternance seront pourvues dans les métiers suivants : 10 en électromécanique ; 10 en électricité industrielle ; 10 en conduite d’engins. La formation théorique sera effectuée dans ces trois métiers au sein du Centre International Multisectoriel de Formation et d’Enseignement professionnels de Nkok », affirme l’ONE.
Cet effectif de 90 jeunes correspond à environ 6,5 % de l’effectif global des différentes sociétés du Groupe Foberd. Cette convention est signée dans le cadre de l’application des dispositions du nouveau Code du travail gabonais qui, en ses articles 99 et 128, « fait obligation à toute entreprise exerçant au Gabon depuis au moins trois ans et employant habituellement plus de 20 salariés, en fonction de la taille de l’entreprise, d’accueillir au moins un nombre d’apprentis et/ou de demandeurs d’emplois correspondant à 5 % de ses effectifs au travers des Programmes d’accompagnement à l’emploi (PAE) », explique l’ONE.
La 2e convention vise la formation des jeunes aux techniques de gestion et de production en cages flottantes, pour une durée de 6 mois, avec une indemnité mensuelle versée à chaque bénéficiaire de 100 000 FCFA, pour un coût de la formation estimé à 2,2 millions de FCFA. Dans ce cadre, le groupe Foberd Gabon s’engage à mettre à la disposition de l’ONE les ressources nécessaires pour financer la formation de 14 jeunes gabonais au métier de la pisciculture dans la station piscicole de Mbolet à Lambaréné. À l’issue de cette formation, les jeunes seront installés comme producteurs piscicoles.
Au Gabon, le Groupe Foberd regroupe sept filiales dont le complexe agro-industriel du Gabon, les Aciéries du Gabon, Sofavin Gabon, Sogamatec, Sotrasgab, Gabon environnement service et Gim Gabon.
SG
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L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) vient de publier l’information selon laquelle, le pays a produit 754 669 kg de viande certifiée en 2021.
Cette certification, explique l’Agence, permet ainsi d’améliorer les conditions sanitaires et d’hygiène d’abattage, de production et d’exposition/vente, mais aussi d’assurer la traçabilité des viandes au Gabon. Raison pour laquelle, l’Agasa s’est donnée pour mission de certifier les carcasses bovines, caprines et porcines issues de l’abattoir et des aires d’abattage.
Cette production de viande certifiée a été rendue possible grâce au nouveau laboratoire d’analyses alimentaires de l’Agasa entré en activité en 2021. Entièrement équipé, ce laboratoire d’analyses comprend deux unités divisées en 4 sections : la section de microbiologie, la section de physico-chimie, la section d’analyse de résidus de pesticides et la section de dosage de métaux lourds. Les opérateurs économiques y vont analyser leurs produits afin de garantir la sécurité et le respect de la réglementation dans le secteur agroalimentaire.
La mise en place du laboratoire d’analyses alimentaires permet de matérialiser l’ambition du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, visant à doter son pays d’une agence chargée d’exécuter les politiques publiques en matière de sécurité sanitaire et phytosanitaire.
S.A.
« Le Parlement européen vient de trancher. Le gaz et le nucléaire sont désormais considérés comme énergies durables, ce qui ouvre de belles perspectives pour le gaz gabonais dans la production de l’énergie ». Dixit Alain Claude Bilie-By-Nze, ministre gabonais de l’Énergie et des Ressources hydrauliques.
Le Parlement européen vient de trancher. Le gaz et le nucléaire sont désormais considérés comme énergies durables, ce qui ouvre de belles perspectives pour le gaz gabonais dans la production de l'énergie.— Bilie-By-Nze (@BilieByNze) July 6, 2022
Le membre du gouvernement a réagi ainsi à la suite de la décision du Parlement européen qui a rejeté, le 6 juillet dernier, la proposition de loi s’opposant à l’inclusion des activités nucléaires et gazières dans la liste des activités durables sur le plan environnemental. Ainsi, le gaz et le nucléaire sont désormais classés parmi les énergies « vertes » dans l’Union européenne afin d’y attirer les investissements publics et privés. Cette décision prend effet dès le 1er janvier 2023.
Avec des réserves de gaz estimées à plus de 100 milliards de m3 (données du ministère du Pétrole), le Gabon envisage au cours des prochaines années de développer davantage ses ressources gazières. Ce, dans le but de générer de nouvelles sources de revenus dans un contexte de déclin de la production pétrolière. L’exploitation gazière pourrait aussi accélérer la transition énergétique et améliorer l’approvisionnement du territoire gabonais en gaz butane. À cet effet, les autorités gabonaises travaillent actuellement pour passer de l’utilisation du diesel au gaz tant dans le secteur de l’énergie électrique que dans le transport.
Pour y arriver, le Gabon devra notamment investir dans des projets de gaz comprimé, mettre en place des centres de conversion au gaz de pétrole liquéfié (GPL) et au gaz naturel comprimé (GNC) avec des équipements permettant de convertir les voitures au gaz naturel, installer des stations de gaz. Un argumentaire soutenu par Nila Geasolutions, une entreprise gabonaise de services pétroliers créée en 2014.
Sylvain Andzongo
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Les 15 et 22 juillet prochains marquent les délais de dépôt des dossiers en vue de l’orientation des élèves des établissements publics et privés de l’enseignement général vers les établissements d’enseignement technique et professionnel. « Le secrétaire général de l’Éducation nationale chargé de la Formation civique porte à la connaissance des élèves et parents d’élèves des établissements publics et privés de l’enseignement général que le dépôt des dossiers en vue de l’orientation vers les établissements d’enseignement technique et professionnel se poursuit jusqu’au 15 juillet dans les directions de zone académique (DZA), d’académie provinciale et dans les établissements d’enseignement technique et professionnel et au 22 juillet 2022 à la direction générale de l’enseignement technique et professionnel », renseigne un communiqué publié le 5 juillet 2022. Le document est signé de Mbouma Valentin, le secrétaire général de l’Éducation nationale chargé de la Formation civique.
Les candidats admis à postuler sont : les élèves de la classe de 6e de passage en classe de 5e et les élèves redoublant la classe de 5e, âgés au moins de 17 ans, pour l’admission en classe de 1ère année au certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ; les élèves de la classe de 5e de passage en classe de 4e et les élèves redoublant la 4e, âgés de 18 ans au moins, pour l’admission en classe de 1ère année de Brevet d’études professionnelles (BEP) ; les élèves de la classe de 3e de passage en classe de 2nde et les élèves redoublant la classe de 2nde, pour l’admission en classe de 2nde cycle technologique, 2nde cycle professionnel et 1ère année de Diplôme de l’école nationale de commerce (DENC).
Les dossiers des candidats doivent comporter : une lettre de motivation adressée au directeur général de l’Enseignement technique et professionnel ; une fiche de vœux par le candidat en présence des parents (à retirer auprès des directions de zones académiques, d’académies provinciales (DAP), des établissements de l’enseignement technique et professionnel et à la direction générale de l’enseignement technique et professionnel) ; une photocopie de l’acte de naissance et une copie authentifiée des bulletins de notes des premier, deuxième et troisième trimestres de l’année académique 2021-2022.
Selon la Banque mondiale, 35,7 % des chômeurs au Gabon sont des jeunes de 15-24 ans et 26 % des actifs de 25-34 ans. Ainsi, pour les autorités gabonaises, la formation technique et professionnelle apparaît désormais comme la solution qui donne la possibilité aux jeunes d’avoir des compétences nécessaires à l’exercice d’un emploi.
Brice Gotoa
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Le Gabon, représenté par le ministère de l’Éducation nationale et des Forêts, a signé un protocole d’accord de partenariat avec la fondation Sabine Plattner African Charities (SPAC) et l’ONG Leadership For Conservation in Africa (LCA).
Cet accord vise la mise en œuvre du programme éducatif « EduConservation » pour sensibiliser la jeunesse sur la préservation de l’environnement. « Le ministère dont j’ai la charge va lancer dès cette rentrée scolaire, une réforme curriculaire pour intégrer les questions environnementales et digitales. Et l’école étant obligatoire au Gabon dès l’âge de trois ans jusqu’à l’âge de 16 ans, nous misons sur cette petite enfance pour vraiment en faire des écocitoyens très rapidement. Parce que si on ne prend pas soin de notre nature, de notre environnement, nous participons à un désastre mondial », a expliqué le ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq. C’était en marge de la 19e réunion des parties pour les forêts du Bassin du Congo.
Le Gabon est le 2e pays en Afrique centrale dans lequel Sabine Plattner African Charities (SPAC) expérimente ce programme « EduConservation ». Le programme est déjà mis en œuvre au Congo. L’objectif du programme est d’éduquer les enfants à la conservation de l’environnement et de la biodiversité entre autres.
Sandrine Gaingne
Le Gabon a procédé le 8 juillet dernier à la signature de cinq documents relatifs au 3e cycle de l’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (CAFI). C’était lors de la clôture de la 19e réunion du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC). Les cinq documents concernent les cinq premiers projets qui seront financés grâce aux fonds octroyés par la Norvège à travers CAFI au Gabon, pour ses efforts pour la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, dues à la déforestation et à la dégradation des forêts. Ce financement de 150 millions de dollars américains (96 milliards de FCFA) s’étale sur 10 ans et dont le Gabon a reçu un premier versement de 17 millions de dollars (environ 9,3 milliards de FCFA) en 2021.
Selon le ministre gabonais des Forêts, ces fonds vont financer entre autres, la protection contre l’empiètement des aires protégées, « afin de lutter efficacement contre tous les problèmes d’orpaillage illégal, d’exploitation forestière illicite. Un programme fait avec l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) », a affirmé Lee White.
Le deuxième projet porte sur le développement d’un jardin botanique à l’intérieur de l’Aboratum Raponda Walker. « On va restaurer les zones dégradées dans le bassin par l’agriculture illégale, pour le transformer en jardin botanique. Un jardin botanique que j’espère à partir de l’année prochaine va attirer la population pour les loisirs. Chaque Gabonais va bénéficier de ce projet », a expliqué Lee White.
Ces financements vont également permettre de mettre en œuvre le processus de certification et la foresterie communautaire à l’échelle nationale au Gabon, de faire la recherche et la surveillance écologique des écosystèmes forestiers. Et enfin, renforcer les capacités institutionnelles et appuyer la gouvernance climatique.
À en croire le ministre Lee White, « en signant ces accords aujourd’hui, l’argent qui a déjà été versé par la Norvège dans le fonds fiduciaire du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au niveau des Nations unies, va être envoyé au Gabon et va commencer à financer ces projets dans le pays. Et donc, cet accord de 150 millions de dollars devient effectif sur le terrain ».
Le Gabon est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l'environnement. Ce qui s’est traduit entre autres par l'adoption de multiples réformes pour la protection de ses forêts. Notamment, l’adoption d’une loi relative aux changements climatiques. Des efforts récompensés par la Norvège à travers CAFI, un fonds créé en 2015, et géré par le PNUD et dont la Norvège est le principal bailleur.
Ainsi, en 2021, le Gabon a reçu un premier paiement de 17 millions de dollars pour la contrepartie du carbone supplémentaire séquestré entre 2016 et 2017, grâce aux mesures mises en œuvre par le pays dans le but de lutter contre la déforestation. Un premier paiement effectué dans le cadre de l’accord historique signé avec le Gabon en 2019 portant sur 150 millions de dollars pour une durée de 10 ans.
Sandrine Gaingne
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26 enfants orphelins de père et de mère, abandonnés dans les centres d’accueil et des pupilles de l’État vont bénéficier d’un cadre de vie normal dans des familles d’accueil. Le ministre gabonais de la Santé et des Affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a présidé le 7 juillet 2022 les travaux de la commission de placement des enfants dans les familles d’accueil en vue de leur adoption.
« L’objectif est de faire en sorte que ces enfants aient un cadre de vie normal, et pour qu’ils puissent grandir avec la chaleur familiale. Aussi, leur donner toutes les chances de réussir », a déclaré Dr Patrick Obiang N dong.
Selon le ministère de la Santé et des Affaires sociales, les membres de la commission ont examiné tour à tour les dossiers des enfants à placer ainsi que les différents dossiers des familles d’accueil. « Pour une meilleure crédibilité des résultats, le ministre de la Santé et des Affaires sociales a exigé des membres de la commission plus de transparence et de rigueur tout au long des travaux en rappelant l’importance qu’attache le président de la République au bien-être des enfants », soutient-on.
Au Gabon, le phénomène d’abandon des enfants est devenu récurrent dans les grandes agglomérations comme Libreville. Plusieurs enfants abandonnés, le plus souvent des bébés se retrouvent dans les structures d’accueil telles que S.O.S Mwana, El Jireh, la Maison de l’Espérance et autres. Le Dr Guy Patrick Obiang Ndong a ainsi, saisi cette occasion pour instruire la direction générale des Affaires sociales à plus de sensibilisation à l’égard des parents et familles démissionnaires.
Brice Gotoa
Le classement 2022 du cabinet américain Mercer sur le coût de la vie positionne Libreville comme la deuxième ville la plus chère d’Afrique pour les expatriés sur un total de 44 villes africaines classées. Sur le plan mondial, la capitale gabonaise occupe la 24e place sur 209 villes.
En comparaison avec les années précédentes, le coût de la vie devient de plus en plus élevé à Libreville pour les expatriés selon Mercer. La capitale gabonaise occupait la 3e place africaine dans le classement de 2021 et la 5e place en 2020.
En 2022, Libreville arrive juste derrière Bangui en République centrafricaine (23e mondial) qui devient la place de la ville la plus chère d’Afrique. Une place qui était occupée en 2021 par N’Djamena au Tchad. La troisième place au niveau africain est occupée par Victoria, la capitale des Seychelles (38e mondiale).
Pour faire ce classement, le cabinet américain s’est basé sur des données recueillies en mars 2022. Notamment, dans le contexte d’une inflation mondiale causée entre autres par la crise en Ukraine et la Covid-19, et qui a fait bondir les cours des produits de base sur le marché international. Ce qui s’est traduit par une hausse du coût de la vie et des logements dans plusieurs pays africains.
Ce rapport annuel prend en compte des critères tels que le coût du logement, du transport, de l'alimentation, de l’habillement, des articles ménagers et le divertissement dans les villes étudiées.
L’enquête sur le coût de la vie et du logement de Mercer a pour but d’aider les multinationales et les gouvernements à déterminer les stratégies de rémunération de leurs salariés expatriés, selon le cabinet américain.
SG
Classement 2022 des villes africaines les plus chères (Cabinet Mercer)
| Rang africain | Ville | Pays | Rang mondial |
| 1 | Bangui | Centrafrique | 23 |
| 2 | Libreville | Gabon | 24 |
| 3 | Victoria | Seychelles | 38 |
| 4 | Djibouti | Djibouti | 41 |
| 5 | Kinshasa | RDC | 53 |
| 6 | Lagos | Nigeria | 55 |
| 7 | Luanda | Angola | 64 |
| 8 | Dakar | Sénégal | 65 |
| 9 | Abidjan | Côte d’Ivoire | 68 |
| 10 | Brazzaville | Congo | 74 |
| 11 | Conakry | Guinée | 76 |
| 12 | Douala | Cameroun | 77 |
| 13 | N’Djamena | Tchad | 80 |
| 14 | Yaoundé | Cameroun | 100 |
| 15 | Bamako | Mali | 118 |
| 16 | Lomé | Togo | 124 |
| 17 | Cotonou | Bénin | 128 |
| 18 | Harare | Zimbabwe | 129 |
| 19 | Ouagadougou | Burkina Faso | 137 |
| 20 | Niamey | Niger | 138 |
| 21 | Casablanca | Maroc | 143 |
| 22 | Bujumbura | Burundi | 144 |
| 23 | Accra | Ghana | 146 |
| 24 | Abuja | Nigeria | 147 |
| 25 | Le Caire | Egypte | 154 |
| 26 | Nairobi | Kenya | 160 |
| 27 | Rabat | Maroc | 162 |
| 28 | Dar Es Salam | Tanzanie | 164 |
| 29 | Kampala | Ouganda | 166 |
| 30 | Maputo | Mozambique | 167 |
| 31 | Nouakchott | Mauritanie | 169 |
| 32 | Blantyre | Malawi | 184 |
| 33 | Antananarivo | Madagascar | 188 |
| 34 | Port-Louis | Maurice | 193 |
| 35 | Cape Town | Afrique du Sud | 194 |
| 36 | Lusaka | Zambie | 199 |
| 37 | Banjul | Gambie | 202 |
| 38 | Kigali | Rwanda | 208 |
| 39 | Windhoek | Namibie | 213 |
| 40 | Addis-Abeba | Ethiopie | 214 |
| 41 | Gaborone | Botswana | 215 |
| 42 | Durban | Afrique du Sud | 216 |
| 43 | Alger | Algérie | 218 |
| 44 | Tunis | Tunisie | 220 |
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L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) organise depuis le 6 juillet 2022 une mission économique et commerciale à Libreville au Gabon. C’est la deuxième mission économique et commerciale après celle organisée en Asie du Sud-Est.
Cette rencontre qui s’achève ce 8 juillet met en contact des entreprises et acteurs économiques de l’espace francophone avec ceux du Gabon. Ainsi, plus de 110 entreprises et acteurs économiques provenant d’environ 30 pays ont l’opportunité de nouer des partenariats avec 250 entreprises locales. Ils ont aussi la possibilité d’explorer de nouvelles destinations et opportunités.
« C’est un moment important autant pour la francophonie que pour le Gabon de recevoir une centaine d’entreprises venues des cinq coins de la francophonie pour faire des rencontres d’affaires avec leurs homologues gabonais, pour développer cet espace économique francophone qui est si important pour nous tous », a déclaré Géofroi Montpetit (photo), l’administrateur de l’OIF qui conduit cette mission au Gabon.
Pour cette rencontre, les participants ciblent trois domaines. Notamment, l’énergie renouvelable, le numérique et l’agroalimentaire. Ce choix « témoigne de notre volonté d’arrimer nos actions avec les priorités de nos gouvernements et dans ce cas précis, avec le Gabon », affirme Géofroi Montpetit.
Cette mission a donc été l’occasion de présenter le savoir-faire des entreprises et acteurs économiques gabonais, et de vanter les opportunités d’affaires du Gabon. Après Libreville, la deuxième étape de cette mission économique et commerciale va se poursuivre à Kigali, au Rwanda, du 11 au 13 juillet 2022.
SG
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Le Gabon souhaite adopter le modèle sud-coréen dans la lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique. C’est dans ce cadre que l’ambassadeur de la Corée du Sud au Gabon est allé le 6 juillet 2022 à l’université Omar Bongo (UOB), présenter aux responsables de cette institution la stratégie de lutte de son pays.
« Il s’agit là d’un modèle qui peut énormément inspirer la politique gabonaise. Au niveau de l’Université Omar Bongo, nous avons un département de géographie qui a changé de dénomination pour s’arrimer aux nouvelles conditions. Il y a de fortes chances effectivement que nous puissions faire appel à ses compétences pour mettre en place des formations qui prennent en compte non seulement les questions forestières, mais également les notions relatives au dérèglement climatique », a déclaré Pr Mesmin Noël Soumaho, recteur de l’UOB.
Pour le diplomate sud-coréen, la lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique sont des questions très importantes pour les deux pays. Et, « l’expertise coréenne qui n’est plus à démonter souhaiterait se mettre à profit pour permettre au Gabon de réaliser ses objectifs. Nous restons confiants que la coopération bilatérale entre nos deux pays se renforcera avec les étudiants », a indiqué Ryu Chang Soo.
Le Gabon est engagé dans la lutte contre la déforestation et c’est le pays qui absorbe le plus de CO2 net au monde. Pour les autorités gabonaises, il serait opportun pour les pays pollueurs d’investir dans les crédits carbones gabonais. D’autant plus que le pays séquestre annuellement l’équivalent de 140 000 tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 000. Ainsi, fort d’une différence de plus de 100 000 tonnes de carbone chaque année, le Gabon peut vendre son crédit carbone aux entreprises et pays qui en ont besoin.
Brice Gotoa