Danielle Cibelle Biwaou, la directrice Générale de la Chambre du commerce du Gabon, qu'accompagnaient ses collaboratrices en charge de l'appui aux entreprises et des partenariats, a récemment effectué une visite à l'autorité administrative de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok.
« L'objet de cette visite était de renégocier l'accord de partenariat qui lie les deux institutions et qui est échu en 2020. Les équipes techniques des deux parties ont été chargées d'établir un plan d'actions visant à dynamiser cette coopération. Ce plan complétera l'accord en révision, avant sa signature par les Parties », apprend-on de la Chambre de commerce.
Les termes de l’accord de partenariat en renégociation n’ont pas encore été dévoilés. Mais des sources crédibles soufflent que la Chambre du commerce souhaite plus d’avantages pour les opérateurs économiques désirant s’installer à Nkok.
Lors du premier accord entre les parties en 2015, le protocole paraphé offrait aux investisseurs, la possibilité de soumettre à tout moment à l’autorité administrative de la Zerp de Nkok, une fiche détaillée des besoins en matière de sous-traitance. Ces demandes étaient réceptionnées et traitées par un chargé des relations-investisseurs de la zone économique spéciale, et transmises à la Chambre de commerce. Cette dernière à son tour établissait à partir de son réseau de sous-traitants agréés une liste des sociétés répondant à la demande de l’investisseur.
S.A.
Les travaux engagés depuis quelques temps par la société pétrolière Perenco pour la dépollution des sites dans la province de l’Ogooué-Maritime ne sont pas encore achevés. Ils ont été freinés dans certaines localités à cause des inondations, apprend-on de la restitution d’évaluation faite par une mission mise en place par le gouvernement sur les sites impactés par les activités de l’entreprise franco-britannique au Gabon.
Cette restitution a été faite le 2 avril dernier au ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas et à son collègue des Eaux et des Forêts, Lee White. « La restitution de la mission de vérification fait ressortir que, sur le site Olendé West, les travaux de dépollution sont terminés ; les sols souillés ont été transférés au landfarming. Sur le site de Mpolunié, les travaux sont interrompus pour cause d’inondation ; le carottage est réalisé pour mesurer l’étendue ; un problème d’intégrité du PL 3 (présence de bulles de gaz) se pose et la reprise des travaux est prévue en saison sèche. Au site de Rembo-Kotto (Missala), les travaux de dépollution sont terminés ; la fuite a été colmatée et une coquille en acier pour protéger le pipe a été installée », explique une note du ministère de la Justice.
Effectuée dans les départements d’Etimboué, de Bendje (province de l’Ogooué-Maritime), et de Ndolou (Province de la Ngounié), cette mission a notamment consisté à évaluer les travaux de dépollution des sites Batanga, Olende plage, Mpolounié, Rembo-kotto, Avocette et Coucal opérés par la compagnie pétrolière.
Il a également été question, selon le directeur général de la protection de l’environnement, Stanislas Stephen Mouba, cité par le ministère de la Justice, de « mener des investigations afin de déterminer les causes de l’incident survenu le 29 janvier 2021 sur le site Olendé plage, d’effectuer des prélèvements d’eau et de sédiments qui seront analysés en laboratoire, afin de déterminer la présence ou non d’hydrocarbures totaux ».
Cette restitution est faite après un audit des installations de Perenco réalisé du 04 au 13 février 2021 par les techniciens des ministères du Pétrole, et des Eaux et Forêts. Une mission mise en place par le gouvernement à la suite d’une plainte de pollution portée par la société civile gabonaise contre la société pétrolière, accusée de déverser dans la nature de nombreux produits d’hydrocarbures nocifs pour la santé et pour l’environnement. A la suite de ces accusations, l’entreprise avait alors pris l’engagement de dépolluer et de dédommager les populations affectées.
Premier producteur de pétrole au Gabon, Perenco opère dans le pays depuis 1992. Il a contrôlé 40% de la production du pays en 2018, selon les données du ministère de l’Économie.
SG
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Le secteur minier gabonais pourrait constituer une niche pour le tourisme gabonais selon député de Moanda, Alexandre Awassi. Raison pour laquelle il propose le développement de ce type d’activité à Moanda, zone dans laquelle la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise du français Eramet, exploite le minerai de manganèse.
« Et si l'on développait un tourisme minier à Moanda qui exposerait en plus de l'histoire de cette ville minière, ces mastodontes sur les photos et sites miniers impressionnants… Ce spectacle méconnu de plusieurs », a-t-il tweeté le 30 mars dernier. Pour le parlementaire, le site minier de Moanda pourrait attirer des curiosités car, c’est une belle cité « qui mérite un autre regard ».
Et si l'on développait un #tourisme minier à #Moanda qui exposerait en plus de l'histoire de cette ville minière, ces mastodontes sur les photos et sites miniers impressionnants... Ce spectacle méconnu de plusieurs. C'est une belle ville Moanda. Qui mérite un autre regard. pic.twitter.com/Hugn3JA3F7
— ????????? ?. ?????? (@AwassiAlex05) March 29, 2021
Cette proposition du député gabonais est faite dans un contexte où le tourisme local, touché par la crise de la Covid-19 peine à se relever. Un contexte qui devrait obliger les acteurs du secteur, ainsi que les Etats, à faire preuve d’innovation afin de se démarquer et de relancer le secteur.
Car, avec les restrictions de voyage liées à la pandémie, le secteur touristique gabonais qui est à 95% un tourisme d’affaires, se trouve largement affecté. Avec des pertes estimées à 80% de leur chiffre d’affaires et des dettes estimées à plus de 4,2 milliards de Fcfa selon la présidente du Club de tourisme de Libreville (CTL), Jocelyne Halajko.
Par ailleurs, dans un tel contexte, le développement d’un tourisme minier à l’intérieur du pays permettrait aux Gabonais d’en savoir plus sur cette ville et sur ce secteur qui représente 6% du Produit intérieur brut du pays, 6,4% des exportations du pays et emploie 2000 personnes selon la direction générale du Trésor français. « Les Gabonais ne connaissent que la province d’où ils sont originaires. Lorsqu’ils ont un peu de temps et de moyens, c’est pour retourner dans leur village, mais pas pour découvrir leur pays et c’est dommage », déplore la présidente du Club de tourisme de Libreville (CTL).
Rappelons que selon des données officielles, la Comilog extrait 90% du manganèse issu du sous-sol gabonais dans son complexe métallurgique de Moanda.
SG
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Les acteurs gabonais sont impliqués dans le projet de construction de la nouvelle ambassade de France au Gabon. A en croire une note de l'ambassade, sur les 13 entreprises de travaux travaillant sur le projet, 10 sont de droit gabonais. Notamment, CGPR, Faco Construction, Jardigab, MBA, Sobéa, SCPF, SNEF Gabon, Staff Gabon.
Par ailleurs, les travaux qui ont atteint un taux d’exécution global de 45% à ce jour, sont effectués avec du bois gabonais entre autres, apprend-on. « Les ailettes, comme une écorce au bâtiment, évoquent la forêt, qui forme l’âme du Gabon. Elles sont en padouk, une essence de bois exotique aux teintes brun rouge qui n’a pas besoin de traitement de préservation, ni contre les insectes, ni contre l’humidité. Elles proviennent d’exploitations forestières du Gabon labellisées FSC (Forest Stewardship Council), donc de haute qualité environnementale », explique l’ambassade de France.
Les travaux de réalisation de ce chantier avaient été lancés en février 2019. Ils consistent en la construction d’un bâtiment compact de trois niveaux sur 1179 m² de surface utile sur un terrain global de 13 000 m² sur le site de la résidence de France, à Batterie IV. Ce nouveau bâtiment va regrouper l’ensemble des services de la chancellerie et du consulat général.
La future ambassade qui ambitionne d’assurer une meilleure lisibilité pour la communauté française et gabonaise, montre que la France veut durablement s’installer dans le pays.
Sandrine Gaingne
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Lors d’une récente audience à Libreville, Ilias Iskandarov, l’ambassadeur de la Russie au Gabon, s’est entretenu avec Lucie Milebou Aubusson, présidente du Sénat de la République gabonaise.
Les interlocuteurs, apprend-on, ont mis l’accent sur la prochaine réunion internationale du 3e Forum féminin eurasien dont les travaux sont prévus pour cet automne [septembre] à Saint-Pétersbourg, la deuxième plus grande ville de Russie. « La partie russe est convaincue que la participation de la délégation gabonaise à ce forum servira l’augmentation du rôle des femmes dans le monde moderne, et contribuera à l'approfondissement de la compréhension et de confiance entre les deux pays et leurs peuples », apprend-on de la représentation diplomatique russe au Gabon.
Le choix du Gabon pour partager son expérience sur le leadership féminin à Saint-Pétersbourg n’est pas fortuit. En effet, le pays figure parmi les plus avancés dans la promotion de la femme sur le continent africain. A preuve, le Gabon est l’un des rares pays en Afrique dont le Premier ministre et chef du gouvernement est une femme. De même que la deuxième personnalité du pays, en la personne Lucie Milebou Aubusson, présidente du Sénat. Sur les 15 sénateurs nommés récemment par le président de la République, sept sont des femmes.
Last but not the least, le Gabon est actuellement en voie de créer un observatoire national et de réformer les lois discriminatives du code civil et pénal. La réforme porte, entre autres, sur l’égalité des droits du conjoint survivant et de nouvelles dispositions concernant le divorce. Pour le cas du divorce, les réformes suivantes sont apportées : l’inscription dans le code civil des critères identiques pour la femme et l’homme pour qualifier l’adultère qui demeure une cause du divorce. L’instauration du divorce par consentement mutuel, avec ou sans l’intervention du juge, est envisagée. Ce qui permettrait, selon Madeleine Berre, porte-parole du gouvernement du Gabon, de désencombrer les tribunaux et de simplifier les divorces non contentieux.
Sylvain Andzongo
Au terme de l’année 2020, les échanges commerciaux du Gabon ont reculé de 5,5% à 4330 milliards de FCFA, renseigne la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale. Cette baisse a été favorisée par les exportations qui se sont contractées de 3,9% à 3014,7 milliards de FCFA entre 2019 et 2020, et des importations qui ont chuté de 9,1% à 1315 milliards de FCFA.
« Malgré ces tendances, la balance commerciale est restée excédentaire, en légère progression de 0,5%, suite à une baisse des importations plus importante que les exportations », explique la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale.
Les exportations gabonaises ont représenté 53,4% du PIB en 2020 (54,6% en 2019) et restent fortement dominées par le secteur pétrole, comme les années précédentes. Au cours de la période sous-revue, le secteur pétrole a représenté à lui seul 37,7% du PIB et 70,5% des exportations totales du pays. Ainsi, malgré la Covid-19 qui a fortement bouleversé ce marché, ce secteur demeure en 2020 le pilier de l’économie gabonaise.
Par ailleurs, les ventes du secteur hors pétrole ont représenté 15,6% du PIB en 2020 (13,6% en 2019). Elles ont augmenté de 13,8% à 888 milliards de FCFA. En outre, les importations d’énergie ont fléchi de 35,3% tandis que les achats des biens d’équipements, les commandes ont diminué de 13,4%.
SG
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Aimé-Popa N’Zoutsi Mouyama a été installé dans ses nouvelles fonctions de Président du conseil d’administration de l’ANPI (Agence nationale de la promotion des investissements), le 02 avril 2021 par le ministre de la Promotion des investissements Carmen Ndaot.
Il avait été nommé en conseil des ministres le 23 mars 2021en remplacement de Flore Mistoul Yame désormais sénatrice.
A la présidence du conseil d’administration de l’ANPI, Aimé-Popa N’Zoutsi Mouyama devra relever plusieurs défis pour la promotion des investissements au Gabon. Dans un contexte de relance économique, il devra, avec la direction générale de l’Agence, œuvrer pour la promotion de la création des entreprises, l’amélioration du climat des affaires, ainsi que l’accélération de la transformation de l’économie du pays. Et son parcours académique ainsi que son expérience professionnelle l’aideront certainement dans la réalisation de cette nouvelle mission.
Ingénieur en génie civil et diplômé en gestion des entreprises, Aimé-Popa N’Zoutsi Mouyama est un ancien sénateur gabonais. Il a achevé il y a quelques temps seulement, son mandat comme sénateur de la 4e législature pour le compte du 1er arrondissement de la commune de Tchibanga. Mais avant, il a occupé plusieurs fonctions au sein de l’administration gabonaise. Il a notamment travaillé à la Mairie de Libreville entre 1991 et 1998. Il a par la suite occupé plusieurs fonctions au sein de ministères entre 1998 et 2009, avant d’être nommé comme conseiller spécial, chargé des missions du président de la République, chef de département infrastructures, habitat et transports.
A en croire l’ANPI, il a également occupé la fonction de directeur général adjoint de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) avant son entrée au gouvernement en qualité de ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur chargé de la sécurité.
SG
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La Maison du Commerçant, une plateforme d’échanges entre le ministère du Commerce et les opérateurs économiques, sera bientôt opérationnelle dans sa première phase. L’annonce a été faite au cours d’une rencontre, le 2 avril dernier, au ministère du Commerce.
Aménagée au sein de la direction provinciale du commerce de l’Estuaire, cette plateforme a été « pensée pour être un espace administratif de proximité et d’assistance plurielle sur les obligations formelles de l’activité commerciale de la direction générale du commerce, et ses services affiliés. C’est la maison de tous les commerçants dont la vocation première est la facilitation et la promotion des activités commerciales », explique le ministère du Commerce.
Il sera question, à travers ce guichet, d’aider les commerçants en difficulté, les orienter, les accompagner. Ce centre, dédié uniquement à l’information ne sera donc pas un centre fiscal, ni de collecte d’impôts et encore moins un guichet unique de formalités. Il va être ouvert dans un contexte difficile pour les entreprises qui, déjà affectées par la Covid-19, ne cessent de se plaindre de la fiscalité qui constitue un frein à leur développement.
La Maison du Commerçant est mise en place à la suite d’une requête formulée par les commerçants, lors de la visite du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, au marché de Mont Bouet de Libreville en 2016. C’est un cadre d’échange qui va réunir les représentants des services publics qui interagissent quotidiennement avec les commerçants. Entre autres, la Direction générale de la concurrence et de la consommation, l’Agence nationale de promotion d’investissements (ANPI), les Impôts ou encore la Mairie.
SG
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Le secteur de l’hôtellerie, restauration et tourisme caractérisé par sa promiscuité et ses contacts interpersonnels, a été le secteur le plus durement impacté par la pandémie de Covid 19 en 2020, selon la note de conjoncture que vient de produire la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale.
En effet, indique l’administration, « l’activité de ce secteur s’est fortement contractée du fait de la mise en œuvre de mesures gouvernementales pour freiner la propagation de la maladie. Ainsi, on a enregistré un ralentissement du flux international (suite à la limitation des vols), la fermeture des hôtels, des restaurants et autres lieux de divertissements. En conséquence, le chiffre d’affaires consolidé a chuté de 52%, de même que les autres variables de suivi d’activité ».
Ainsi, le chiffre d’affaires du secteur est passé de 17,24 milliards de FCFCA en 2019 à 8,31 milliards de FCFA en 2020, soit une dégringolade de 52%. Dans le même temps, le recul de la masse salariale (29 %) et celui des effectifs (14%) s’explique par la généralisation de la mise en chômage technique des agents au sein de la quasi-totalité des structures. Le nombre de clients a chuté de 38% passant de 200 373 en 2019 à 124 200 en 2020. Le taux d’occupation des établissements hôteliers a baissé de 7 points, passant de 37% en 2019 à 33% à fin décembre 2020.
« Cette baisse, indique la direction générale de l’Economie, a tout de même été contenue par la bonne tenue des hôtels ayant signé des contrats avec les sociétés pétrolières devant faire observer une quarantaine d’une semaine à leurs agents avant leur départ vers les sites d’exploitation, et au retour, conformément au protocole sanitaire dédié à leur secteur ». Les établissements hôteliers concernés ici sont les suivants : Radisson Blu, Park Inn, Etoile d'Or, Hôtel Boulevard, Nomad, Somotel, Le Cristal, 9 Provinces, Hôtel Masuku, Le Mvet Palace, Hôtel Le Minkébé, Apily, Hôtel Mandji, Hôtel Le Geadro et Hôtel Bambou.
S.A.
Selon les toutes dernières données fournies par le ministère de l’Economie, le transport aérien gabonais a enregistré, au cours de l’exercice 2020, une évolution négative de l’ensemble des indicateurs, en raison du contexte sanitaire mondial (Covid-19) qui a paralysé les transports.
« Dans ce contexte, les mouvements commerciaux des avions ont chuté de 52,4% à 7581 vols, le nombre de passagers s’est effondré de 62,4% à 298 629 personnes transportées et le volume du fret a baissé de 9,1% », déclare le ministère de l’Economie.
Dans le détail, l’on a enregistré 62 824 passagers sur le réseau domestique contre 159 005 en 2019, soit une baisse 60,5%. Le réseau international, lui, enregistre 206 920 passagers en 2020 contre 531 735 en 2019, soit une baisse de 61,1%. Les passagers en transits sont au nombre de 28 984 en 2020 contre 102 659 l’année précédente (-71,8%).
Pour ce qui est des mouvements d’avions commerciaux, l’on comptabilise 7281 mouvements en 2020, contre 15 312 en 2019, soit une chute de 52,4%. Le réseau domestique enregistre alors 2870 mouvements en 2020 contre 5 318 en 2019 (-46%). Sur le réseau international c’est 4411 mouvements d’avions commerciaux en 2020 contre 9994 en 2019, soit une baisse 55,9%.
Quant au fret, le volume a chuté de 12 247 tonnes en 2020 contre 13 467 tonnes l’année précédente, soit une baisse de 9,1%.
Toutefois, indique le ministère de l’Economie, une inversion de tendance a été amorcée depuis la fin du troisième trimestre 2020, suite à l’allègement des contraintes sanitaires qui s’est traduit par la décision gouvernementale d’augmenter la fréquence des vols de transport des passagers, tant sur le plan domestique qu’à l’international.
S.A.