Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

« Fin de la grève à la Marine marchande ». C’est la déclaration phare du ministère des Transports, le 13 avril à Libreville, à l’issue d’une concertation avec la direction de l’entreprise publique et le Syndicat national de la marine marchande (Synamm).

« La reprise du travail, après quatre mois de grève, était conditionnée par la signature d’un protocole d’accord entre la Marine marchande et le Syndicat national de la Marine marchande. Ce résultat découle de l’implication constante du ministre des Transports, Brice Constant Paillat, qui n’a eu de cesse de réunir les différentes parties autour d’un dialogue franc et inclusif », renseigne le ministère.

Selon Patrice Locko, le président du Synamm, la signature de cet accord entre les parties donne trois mois aux autorités publiques de trouver des solutions aux revendications des grévistes. Il s’agit de : l’absence de signature des arrêtés et autres documents relatifs au fonctionnement de la direction nationale de la Marine marchande ; le non-paiement de deux trimestres d’arriérés de primes de rendement ; les mutations et affectations des agents ; le non-paiement des arriérés des frais des visites des agents de la signalisation maritime et la tenue des états généraux de la direction générale de la marine marchande.

Avec la reprise des activités, la marine marchande va pouvoir de nouveau remplir ses missions : délivrance des certificats et des titres de navigation dans le cadre de l’État du pavillon ; sécurité des navires battant pavillon au Gabon ; contrôle des titres de sécurité et titres de navigation de commandement ; prévention des pollutions des milieux marins et des installations portuaires, etc.

S.A.

Nommé au poste de directeur général de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) le 7 avril dernier par le conseil des ministres, Félix Andy Makindey-Nze Nguema devra relever de nombreux défis à la tête de cette structure qu’il qualifie de « sensible ».

Parmi ces défis, il devra travailler à l’augmentation des capacités de stockage de cette structure afin de mettre fin aux pénuries des produits pétroliers dans le pays. « La relance de notre économie passe aussi par les opérateurs économiques comme par les ménages. Et il serait important de disposer de façon continue d’un approvisionnement régulier sur l’ensemble du territoire national des produits pétroliers. Notre mission sera en phase avec le Plan d’accélération de la transformation. Nous pourrons relever les défis et satisfaire les attentes de tous », a-t-il indiqué.

Ces missions vont dans la continuité de celles qui avaient été confiées à son prédécesseur Wilfried Pissa Tchambo. Dressant le bilan de son passage à la tête de la SGEPP, ce dernier affirme avoir progressé dans l’atteinte de ces objectifs. « Nous laissons là un patrimoine aujourd’hui redoré, prometteur, assez compétitif sur le marché international et national, une confiance retrouvée auprès des partenaires, un climat social apaisé, une meilleure autonomie de stockage, le recouvrement de plus de 25 milliards de FCFA de recettes qui échappaient à l’État », a confié Wilfried Pissa Tchambo qui souhaite que son successeur parachève ce qu’il a commencé.

En installant le nouveau DG, Nestor Andome Ayi, le secrétaire général du ministère du Pétrole, l’a invité à faire de cette « société sensible un instrument de prospérité partagée et permettre à l’économie gabonaise de rebondir et de retrouver sa croissance ». Ce, en phase avec le plan d’accélération de la transformation 2021-2023 de l’économie gabonaise qui ambitionne selon le gouvernement de hâter la transition vers l’après-pétrole, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du pays.

SG

Au terme de l’année 2020, le secteur gabonais des télécommunications affiche un chiffre d’affaires de 216,1 milliards de FCFA, soit une baisse de 3,2%, selon les récentes données produites par le ministère de l’Économie.

Cette situation, explique ce ministère, est « imputable à la téléphonie mobile qui connaît une réduction continue des tarifs des communications et des forfaits, dont la tendance est exacerbée par la crise du Covid-19 ». En effet, le contexte pandémique qui prévaut au Gabon a obligé les opérateurs du secteur à casser les prix de communication ; une façon pour eux d’apporter leur soutien aux populations qui ont vu leur pouvoir d’achat diminuer. Ceci du fait de la paralysie de plusieurs activités dans le pays.

Mais à l’inverse, indique le ministère de l’Économie, le nombre total d’abonnés au téléphone a augmenté au Gabon en 2020 de 2%, pour s’établir à 3,07 millions de personnes. Cette augmentation, explique notre source, est portée par le relèvement significatif du nombre d’abonnés au téléphone fixe (+16,1%). Cette tendance a également été observée au niveau de l’abonnement internet mobile, matérialisée par un rebond de 1,2% sur la période observée.

S.A.

Une plateforme numérique d’apprentissage et de traduction des langues gabonaises et africaines, dénommée E-Bantous, a été mise en place au Gabon afin de sauvegarder les langues les moins en moins parlées par les générations actuelles.

« La génération actuelle des jeunes gabonais a du mal à apprendre les langues vernaculaires. Et dans les établissements scolaires, il y a un manque criard des programmes d’apprentissage de nos langues locales. Or pour sensibiliser les populations sur la Covid-19, les autorités ont parfois été amenées à communiquer en langues locales. C’est dire combien de fois ce besoin est primordial pour notre pays », a expliqué Davy Nzamba, le porteur du projet E-bantous.

Au Gabon, le français est la langue officielle, utilisée à l’école et dans les administrations. Mais le pays enferme plus de 40 langues locales, reléguées au second plan. Selon l’UNESCO une langue disparait toutes les deux semaines et si rien n’est fait 90% de langues vont devoir disparaitre au cours des prochaines années.

Sur E-bantous, tout est mis en place pour faciliter la tâche aux internautes désireux de renouer avec leurs langues vernaculaires. Pour y accéder, il suffit de disposer d’un navigateur web et d’une connexion internet. Se connecter sur www.e-bantous.com et choisir la langue désirée. Les principales langues maternelles parlées au Gabon sont le Fang, le Punu, le Nzébi et le Mpongwè.

Brice Gotoa

Le Gabon attend prochainement l’arrivée de 215 000 doses de vaccins. Il s’agit de 15 000 doses du vaccin russe Sputnik-V et 200 000 nouvelles doses de Sinopharm dont la commande a déjà été passée par l’État gabonais, a annoncé ce 13 avril le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha. C’était au cours d’une conférence de presse à Libreville. Ces vaccins vont s’ajouter aux 100 000 doses du chinois Sinopharm actuellement inoculées dans le pays.

« Les débuts de cette campagne sont un succès. Nous constatons un fort engouement. À ce jour 4 043 personnes ont déjà reçu leur première dose de vaccins. Et aucun effet indésirable n’a été relevé, ce qui est un point très important. Passée la période de pharmacovigilance, cette campagne peut aujourd’hui monter en puissance. Les structures sont prêtes et des commandes de nouveaux vaccins ont été passées », a expliqué Jessye Ella Ekogha.

Le Gabon entend avec l’arrivée de ces doses, vacciner le plus de personnes dans un contexte où la situation sanitaire demeure critique. D’après le porte-parole de la présidence de la République, la seconde vague de contamination à la Covid-19 est la plus meurtrière au Gabon avec à ce jour « près de 40% des décès (sur un total de 129 décès) liés au virus qui ont eu lieu lors de cette seconde vague qui, pourtant, ne représente en durée qu’un tiers seulement du total de la première vague », affirme-t-il. En plus des décès, le Gabon enregistre à la date du 12 avril, 3080 cas actifs et 17 762 guérisons.

La campagne de vaccination au Gabon a débuté le 23 mars dans les communes de Libreville, Owendo et Akanda. Elle a été lancée ce 13 avril à Port-Gentil et va s’étendre progressivement dans le reste du pays. « Le Gabon est considéré par les institutions internationales comme l’un des pays africains ayant été le plus efficaces dans la riposte contre la Covid-19, et entend l’être également en matière de vaccination », a souligné le porte-parole de la présidence de la République.

SG

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Dans le cadre du conflit frontalier qui oppose le Gabon et la Guinée équatoriale sur la souveraineté des îles de Mbanié, des Cocotiers et de Congas dans la baie de Corisco, le ministère gabonais des Affaires étrangères informe ce jour que la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu, le 7 avril dernier, sa première décision. Elle porte sur un certain nombre de points de procédure : désignation des agents de chaque État, ordre de dépôt des mémoires des parties et délais de dépôt de ces mémoires.

« S’agissant des agents (qui sont des chefs de mission diplomatique spéciale habilités à engager l’État souverain devant la Cour), la CIJ a pris acte de la désignation par chaque État de ses agents. Pour le Gabon, il s’agit de Mme Marie Madeleine Mborantsuo (agent), le Pr Guy Rossatanga-Rignault, le Pr Guillaume Pambou-Tchivounda, M. Serge Thierry Mickoto Chavagne, ambassadeur du Gabon au Benelux et Mme Liliane Massala, ambassadeur du Gabon en France (Co-agents) », informe le ministère des Affaires étrangères.

Concernant l’ordre de dépôt des mémoires, il a été décidé que la Guinée équatoriale déposera le premier mémoire. Elle le fera le 5 octobre 2021. Et le Gabon déposera son contre-mémoire le 5 mai 2022.

Depuis plusieurs décennies, Libreville et Malabo se discutent la souveraineté des îles de Mbanié, des Cocotiers et de Congas dans la baie de Corisco, riche en ressources pétrolières. Outre les actions bilatérales, l’ONU a assisté les deux États dans le cadre d’une médiation entre 2003 et 2016. Si pendant les premières années, cette médiation visait la recherche d’une solution négociée au différend, à partir de juin 2008, la médiation a été exclusivement consacrée à la négociation du compromis juridictionnel (traité) devant permettre au Gabon et à la Guinée équatoriale de reconnaître la compétence de la CIJ pour trancher ce différend.

En novembre 2016, sous les auspices du secrétaire général de l’ONU, Ali Bongo Ondimba et Teodoro Obiang Nguema ont signé le compromis. Ce traité est entré en vigueur en mars 2020. La voie était désormais ouverte à la saisine de la CIJ. Le 5 mars 2021, la Guinée équatoriale a notifié à la CIJ le compromis, déclenchant ainsi l’ouverture de l’instance. Le 30 mars 2021 a eu lieu la première rencontre entre les parties et la présidente de la CIJ. 

S.A.

Dans le but de former la jeunesse gabonaise aux métiers porteurs d’emplois en adéquation avec le plan de relance de l’économie, le gouvernement a injecté,entre 2010 et 2020,  la somme de 166 milliards de FCFA dans la construction et la réhabilitation des centres de formation professionnels et des lycées professionnels et techniques au Gabon. L’information a été donnée par la ministre de la Formation professionnelle dans une interview parue ce 13 avril 2021 dans le journal l’Union.

 « Il est important de préciser que l’État gabonais a injecté la somme de 166 milliards pour le financement d’un vaste programme de construction de 5 campus de 500 à 1 000 places et de réhabilitation de l’ensemble des centres de formation professionnels et lycées professionnels et techniques sur l’ensemble du territoire national », a déclaré Madeleine Berre.

Ce programme s’appuie sur trois financements extérieurs. Le premier, obtenu d’Eximbank Chine, finance les 3 centres construits avec la multinationale Avic International situés à Nkok, Franceville et Port-Gentil. Le deuxième provient de la Banque mondiale pour la construction, apprend-on, de 2 centres. Et le dernier vient de la Banque africaine de développement et finance la réhabilitation de tous les centres de formation et des lycées professionnels et techniques existants.

L’ensemble de ces ouvrages seront progressivement opérationnalisés sur l’année 2021. Les centres multisectoriels de Mvengue à Franceville et de Ntchengue à Port-Gentil sont par exemple réalisés à 70 et 90%.

Le financement de ce programme de construction et de réhabilitation de l’ensemble des centres de formation professionnels et lycées professionnels et techniques sur le territoire national s’inscrit dans le cadre des efforts fournis par le gouvernement afin de garantir l’adéquation entre l’offre de formation et les besoins d’emplois. « Il s’agit d’offrir à notre jeunesse des formations qualifiantes et réellement en phase avec le marché du travail pour réduire considérablement le chômage », avait déclaré Ali Bongo Ondimba lors de son adresse à la nation le 17 août 2020.

La Banque mondiale rapporte que 35,7% des chômeurs au Gabon sont les jeunes de 15-24 ans et 26% des actifs de 25-34 ans. La formation professionnelle apparait désormais comme la solution qui donne la possibilité aux jeunes d’être dotés de l’ensemble de compétences nécessaires à l’exercice d’un emploi.

Brice Gotoa

En 2020, l’activité au port sous douane d’Owendo, dont la gestion a été concédée par l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) à Gabon port management (GPM) et à Gabon special economic zone (GSEZ), a enregistré des résultats en hausse. Selon les données du ministère de l’Économie, le volume global des marchandises manipulées a progressé de 15,8% à 9,8 millions de tonnes.

« Cette bonne performance est attribuable au bon comportement du trafic manganèse avec plus de 31% de hausse, à 8 millions de tonnes exportées sur la période sous revue. La reprise plus rapide qu’anticipée de l’économie chinoise a permis d’atteindre ce résultat », explique la récente note de conjoncture du ministère de l’Économie.

Cette embellie a également été enregistrée grâce au trafic du bois débité et aux mouvements des bateaux qui ont connu chacun une hausse de 5% entre 2019 et 2020.

Sur le plan commercial, le chiffre d’affaires du port sous douane d’Owendo géré par GSEZ (MT et Cargo) a progressé de 22,6% pour des effectifs en légère inflexion de 1,4% en glissement annuel. La masse salariale a suivi la même tendance. Elle a progressé de 22,6% pour des effectifs en légère inflexion de 1,4% en glissement annuel.

Ces performances ont été enregistrées en dépit du contexte sanitaire peu favorable. Car, les mesures de restrictions prises à titre préventif contre la Covid-19 dans le monde entier ont eu un impact général sur le trafic des biens et le déplacement des personnes. Et à cause de cette situation, les autorités du port d’Owendo s’étaient montrées pessimistes quant au rendement de cette place portuaire en 2020.

SG

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Le ministère en charge des forêts informe qu’une équipe de chercheurs gabonais et internationaux de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), Panthera Corp., l’université de Stirling et Appsilon Machine Learning Solutions, a conçu de « puissants » algorithmes d’intelligence artificielle en vue d’assurer le suivi de la faune en Afrique centrale.

« Le nouveau logiciel utilise les derniers algorithmes en matière d’intelligence artificielle pour effectuer cette tâche automatiquement. Il permet de classer jusqu’à 2000 images par heure. Le logiciel peut identifier 26 espèces de mammifères et d’oiseaux forestiers, dont des éléphants, des gorilles, des antilopes, des singes et des léopards », affirme le ministère en charge des forêts.

Le ministre en charge des forêts indique pour sa part que cette nouvelle technologie améliorera considérablement la façon dont sont protégées les populations fauniques du Gabon et d’importance mondiale. « À présent, nous envisageons de créer un réseau national de caméras séquentielles pour assurer le suivi de la faune. L’engagement de l’Union européenne (UE) à cofinancer cette recherche aide le Gabon à optimiser ses efforts en matière de conservation de la biodiversité », déclare le Pr Lee White.

Le rédacteur principal de la revue scientifique Methods in Ecology, le Dr Robin Whylock de l’ANPN au Gabon et de l’université de Stirling, au Royaume-Uni, indique que les écologistes et les défenseurs de la faune et de la flore travaillant au Gabon et en Afrique centrale peuvent désormais optimiser la collecte et l’analyse des données, améliorant ainsi le suivi et la protection des espèces menacées.

Ce travail a été principalement financé par le gouvernement gabonais et le programme Ecofac6 du 11e Fonds européen de développement (FED) de l’UE. Plus spécifiquement, Ecofac6 est une initiative conjointe entre l’UE en qualité de bailleur de fonds et la CEEAC en qualité de maître d’ouvrage. Pour assurer une gestion responsable et durable des ressources naturelles et des aires protégées du Gabon, l’ANPN a bénéficié, en 2017, d’un financement de 7,5 millions d’euros grâce au lancement de la 6e phase dudit programme.

Sylvain Andzongo

Pour répondre aux objectifs fixés dans le Plan stratégique Gabon émergent en 2025, le Gabon a mis en place plusieurs projets devant permettre d’améliorer la qualité de la formation dans le pays. De la création des écoles de formation professionnelles et des établissements scolaires, en passant par la construction des salles de classe, il y a eu des avancées.

Comme infrastructures, le Gabon a créé ces cinq derniers mois (entre novembre 2020 et avril 2021) six établissements d’enseignement professionnels spécialisés dans le bois, le bâtiment et les travaux publics ou transport et logistique...  L’objectif étant d’adapter la formation professionnelle aux besoins du marché de l’emploi et de réduire ainsi le taux de chômage en milieu jeune.

Le Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels, implanté dans la zone économique spéciale de Nkok, inaugurée le 9 avril 2021 par le président de la République, fait partie de ces structures. « À très court terme, ce centre ambitionne de contractualiser avec les entreprises de la zone spéciale économique et d'autres opérant dans le génie électrique, le génie mécanique, la maintenance des automobile et engins de chantier et machines agricoles... Dans 2 ans nous aurons déjà les 160 de cette première cohorte, ensuite nous verrons avec les prochaines cohortes», souligne le directeur du Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels.

Etablissements scolaires

Toujours dans l’optique d’améliorer la qualité de l’enseignement au Gabon, plusieurs établissements scolaires ainsi que des salles de classes ont été construits et réhabilités ces dernières années. Et dans le cadre du Projet d’investissement dans le secteur éducatif (Pise), financé par l'Agence française de développement (AFD), 15 établissements scolaires, et plus de 240 nouvelles salles de classe construites seront livrés d’ici 2022 dans le pays.

Le projet prévoit également de réhabiliter dans les mêmes délais 180 autres salles de classe.

L’objectif du Gabon est de construire d’ici 2023, 4000 salles de classe. Ce qui devrait permettre selon les autorités, de limiter à 35 le nombre d’élèves par classe, et permettre l’application réelle de l’école obligatoire.

Mais, malgré les résultats déjà obtenus en termes d’infrastructures, plusieurs efforts supplémentaires restent à faire pour réduire encore plus les nombreuses lacunes présentées par le secteur éducatif gabonais. Pour l’année 2021, un budget prévisionnel de 296,6 milliards de FCFA a été alloué au secteur de l’éducation nationale qui comprend plusieurs volets : l’éducation, l’enseignement pré-primaire, l’enseignement secondaire, l’enseignement technique et professionnel, l’enseignement supérieur… Ce budget selon les autorités va permettre d’améliorer le cadre d’accès à l’éducation et à l’enseignement ainsi que la poursuite des programmes de construction et de réhabilitation des établissements scolaires et des salles de classe à travers le pays.

Sandrine Gaingne

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