Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Après avoir qualifié le coup de force du 30 août dernier ayant renversé l'ex-président Ali Bongo de coup d’Etat, les États-Unis d’Amérique ont décidé de suspendre la quasi-totalité de leur aide au Gabon conformément à l’article 7008 de la Loi annuelle de finances des USA, a annoncé le 23 octobre 2023 le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller. « Nous la reprendrons en même temps que des actions concrètes du gouvernement de transition vers l'établissement d'un régime démocratique », a indiqué le porte-parole du département d'État dans un communiqué.

Cette décision intervient après une première prise au mois de septembre dernier et qui suspendait de manière temporaire une partie de l’aide des États-Unis au Gabon, le temps « d'évaluer l'intervention anticonstitutionnelle par des membres de l'armée du pays ».

Aussi, cette décision intervient après la réception au palais présidentiel le 19 octobre dernier de Judd Devermont, Conseiller spécial du président des États-Unis, Joe Biden par le président de Transition Brice Clotaire Oligui Nguéma. Au cours des échanges entre les deux personnalités, les discussions étaient essentiellement axées sur la feuille de route du gouvernement de la transition. De ce fait, les États-Unis semblent ne pas avoir été convaincus par le bien fondé du coup d’Etat du 30 août dernier, d’où cette décision prise quatre jours après cette audience.

Cependant, il faut noter que malgré cette suspension, le Gabon continuera de bénéficier de l’assistance humanitaire, sanitaire et éducative des États-Unis, apprend-on.

SG

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A l’issue du conseil des ministres du 19 octobre dernier, Stéphane Mbadinga Ditengou a été nommé directeur général du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), le mandataire exclusif du Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG), en remplacement d’Akim Daouda. Porté à la tête de cette structure depuis 2020, ce dernier, comme plusieurs directeurs généraux, d’après certaines sources au sein de l’administration gabonaise, se savait sur un siège éjectable depuis l’arrivée au pouvoir du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), à la suite du coup d’Etat du 30 août dernier.

Akim Daouda laisse une structure qui, au cours de ces trois dernières années, a su imprimer sa marque au cœur de l’économie gabonaise. Car, en deux ans, la valeur du Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG) selon le FGIS est passée de 202 à 343 milliards de FCFA, soit une hausse de 141 milliards en valeur relative et 70% en valeur absolue entre 2020 et 2022. En plus, le FGIS est aujourd’hui à la tête de neuf filiales : notamment, la Façade maritime du Champ Triomphal (FMCT) chargée du développement du projet de la Baie des rois, la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), la Gabon Power Company (GPC), sa filiale dédiée aux infrastructures de production d’énergie et d’eau, Okoume Capital SA (OKC), l’Office pharmaceutique (OPN), dont l’objectif est de rendre disponible les médicaments dans les formations sanitaires du pays, Luxury Green Resorts (LGR), la Société de garantie du Gabon (SGG), la Handling Partner Gabon et la Société d’électricité, de téléphone et d’eau du Gabon (Seteg).

Autant de filiales ayant actuellement plusieurs projets en cours de développement à travers le pays. Dans cette veine, l’on peut citer le barrage de Kinguélé aval actuellement construit par GPC. Également, la baie des rois qui poursuit son développement avec en projet la construction des hôtels, …

Des projets et bien d’autres dont Stéphane Mbadinga Ditengou en tant que directeur général du FGIS devra assurer le contrôle et le suivi. Stéphane Mbadinga Ditengou cumule une longue carrière dans le secteur bancaire notamment. Il a été entre autres, président du conseil d’administration de Citi Gabon de 2019 et 2023, il a également directeur général adjoint de Citi Algérie. Il a aussi travaillé au sein de PNB Paribas, … Une expérience qui lui sera certainement utile pour la réussite de ses nouvelles missions à la tête du FGIS.

SG

Andrew Crépin Gwodock n’est plus l’administrateur directeur général de la Société commerciale Gabonaise de réassurance (SCG-Ré), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). Il a été démis de ses fonctions au cours du conseil des ministres du 19 octobre dernier après 10 ans passés à la tête de cette compagnie de réassurance.

Il a été remplacé par Thierry Abeloko, un économiste détenteur d’un doctorat en économie et en finances publiques, d’un MBA de Gestion d’entreprises, ainsi qu’en assurances. Ce dernier sera secondé dans ses nouvelles fonctions par Steeve Delbrah Ndjota (directeur général adjoint).

Ancien secrétaire général au ministère de l’Économie, de la prospective et du développement, Thierry Abeloko devra poursuivre l’œuvre entamée par son prédécesseur. En effet, Andrew Crépin Gwodock a marqué son passage à la tête de la SCG-Ré grâce aux différentes actions entreprises au cours de ces dernières années dans le but de développer cette compagnie de réassurance et conforter sa position comme un acteur de référence dans la réassurance en Afrique. Andrew Crépin Gwodock a le mérite d’avoir piloté le projet d’introduction à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) de la SCG-Ré. Faisant ainsi de la compagnie de réassurance gabonaise, la toute première de ce secteur à être agréée par la Conférence interafricaine des marchés financiers (CIMA) à être cotée en bourse.

Aussi, quand il était à la tête de la SCG-Ré, Andrew Crépin Gwodock a œuvré pour renforcer l’expansion de ses activités dans plusieurs pays africains où des bureaux ont été ouverts ces dernières années. Notamment au Rwanda, en Côte d’Ivoire.

La SCG-Ré est une société de réassurance de droit gabonais créée le 22 février 2012, à l’initiative de l’État gabonais et des Sociétés d’assurances du Gabon agréées par la CIMA qui contrôle 31 % du capital et la Banque centrale du Rwanda.

SG

L’État congolais et BGFIBank ont récemment conclu un accord pour le rachat de la filiale congolaise du groupe bancaire français Société générale, a annoncé Jean-Baptiste Ondaye, ministre congolais de l’Économie et des finances dans un communiqué signé le 19 octobre 2023.

Le choix a été porté sur le groupe bancaire gabonais en raison de « son engagement envers le développement économique de la République du Congo, sa compréhension approfondie du marché local et son engagement envers les normes internationales », justifie le ministre congolais. Il ne donne pas de détails sur le coût de la cession dont la finalisation est prévue pour le début de l'année 2024. Mais avant, sa finalisation, cette cession est soumise à l’accord préalable des autorités financières et réglementaires compétentes.

Avant la conclusion de cet accord entre l’État congolais et BGFIBank, Société Générale avait envisagé il y a quelques mois de céder sa filiale à Vista Group, une holding dirigée par l’Américano-Burkinabè Simon Tiemtoré. Une décision qui n’avait pas été du goût des autorités congolaises qui estimaient que leur droit de préemption dans la mise en vente de la filiale de la banque française n’avait pas été respecté. Par la suite, l’État congolais a trouvé un accord avec la Société générale pour la reprise de la totalité des participations (93,5 %) du groupe français dans sa filiale locale. Une transaction validée par la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) le 2 octobre 2023.

Au cas où la reprise de la Société générale Congo par BGFIBank est validée par les autorités financières et réglementaires compétentes, le groupe bancaire gabonais piloté par Henri Claude Oyima, va renforcer sa présence dans un marché bancaire congolais déjà très concurrentiel où sa filiale BGFIBank Congo revendique le leadership avec des parts de marché de 26,50 % en crédits et de 19,08 % en dépôts au 31 décembre 2022. BGFIBank est présente au Congo depuis l'année 2000.

SG

A fin juin 2023, Olam Rubber Gabon (ORG) et la Société d’investissement pour l’agriculture tropicale (SIAT), les deux entreprises en activité du pays, ont produit 2980 tonnes de caoutchouc usiné contre 3207 tonnes à la même période en 2022, informent les deux opérateurs. Une production en baisse de 7,1% en glissement annuel. Cette baisse a été enregistrée notamment « du fait de la pause observée pour permettre aux arbres de se régénérer », explique le ministère gabonais de l’Économie dans sa dernière note de conjoncture.

Les ventes de ce produit ont suivi la même tendance baissière au cours de la période sous revue. En effet, entre juin 2022 et juin 2023, les exportations de caoutchouc ont chuté de 7,9% passant de 3213 tonnes de caoutchouc exporté au premier semestre 2022 à 2958 tonnes un an plus tard.

Par contre, la production du caoutchouc humide est en hausse de 30,6% sur la période sous revue. Elle est passée de 11 534 tonnes à fin juin 2022 à 15 061 tonnes à fin 2023. Le chiffre d’affaires est également en hausse 56,4% au cours de cette période.

À noter que le Gabon est l’un des principaux producteurs africains de caoutchoucs. Le pays d’Afrique centrale se positionne derrière la Côte d’Ivoire, le Nigéria, le Libéria et le Cameroun.

SG

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Depuis le 28 septembre dernier, la Société gabonaise de raffinage (Sogara), unique raffinerie du pays, a un nouveau directeur général en la personne de Christian Avaro Yeno. Ce dernier a été désigné en conseil des ministres puis, installé dans ses fonctions au début de ce mois d’octobre avec pour mission de poursuivre la restructuration de cette société d'Etat telle qu’entamée par son prédécesseur Kevin Moungala.

Jouissant d’une expérience acquise dans le secteur pétrolier gabonais précisément à la Sogara, le nouveau DG prend les commandes de cette société d’État (68,84 % des parts pour l’État contre 31,16 % pour des actionnaires privés) dans un contexte difficile où elle a du mal à trouver la stabilité et faire des chiffres performants. Une situation qui a amené le Gabon à prendre l’engagement auprès du Fonds monétaire international (FMI) de recapitaliser la Sogara et d’auditer ses comptes.

Avant sa nomination lors du dernier conseil des ministres, il occupait le poste de directeur général adjoint au sein de Sogara. Il connaît donc la situation de cette société dont il vient de prendre les commandes et devra mettre à profit son expérience acquise dans le secteur pour sa restructuration.

En effet, cette raffinerie créée en 1964 fait face à de multiples difficultés financières et a du mal à honorer ses engagements auprès des producteurs de pétroles au Gabon. Selon les données officielles, la Sogara a enregistré en 2019, 20 milliards de FCFA de pertes nettes, ainsi qu’une baisse de son chiffre d’affaires, et une baisse continue des volumes de pétrole traité. D’une capacité initiale de 60 000 tonnes/an et d’un potentiel porté à 1,2 million de tonnes/an, pour la partie distillation atmosphérique, la Sogara traite en moyenne 1 million t/an de brut. Elle produit essentiellement du butane, de l’essence sans plomb, du jet A1 (carburant pour les aéronefs), du gasoil et du résidu atmosphérique.

SG

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A la demande des Gabonais vivant au Rwanda, le Gabon envisage d’ouvrir une représentation diplomatique dans ce pays frère. L’information a été donnée par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, au cours de sa visite de travail au Rwanda le 16 octobre dernier. « Ce que vous avez demandé comme doléances, notamment l’ouverture d’une ambassade mérite d’être suivi », a affirmé le président de la Transition au cours d’une rencontre avec la communauté gabonaise du Rwanda estimée à 1500 personnes.

Par la suite, Brice Clotaire Oligui Nguéma a instruit le ministre des Affaires étrangères de se pencher dans les plus brefs délais sur l’ouverture d’une ambassade à Kigali, a-t-on appris à la présidence de la République. L’ouverture de cette ambassade permettra de réchauffer les relations entre les deux pays après le coup d’État du 30 août dernier qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba, qui était un ami du président Rwandais Paul Kagamé. Selon certaines sources, c’est ce dernier qui avait inspiré à l’ancien président gabonais d’entrer dans le Commonwealth, ainsi que la promotion des jeunes à des hauts postes de responsabilité.

Au cours de sa visite au Rwanda, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a échangé avec Paul Kagamé. Les échanges entre les deux dirigeants ont principalement porté sur le processus de transition en cours au Gabon, sur la situation sécuritaire en Afrique et dans la région de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), ainsi que sur les opportunités de collaboration entre le Gabon et le Rwanda.

Rappelons que les deux pays membres de la Ceeac avaient signé en août 2022 un protocole d’accords visant à promouvoir et à développer les secteurs économiques prioritaires et la coopération en matière d’investissement.

SG

A fin juin 2023, le Gabon a importé 7056 tonnes de sucre pour juguler la pénurie de ce produit dans le pays. Selon la note de conjoncture du ministère gabonais de l’Économie, ces importations sont en hausse de 99,8% par rapport à la même période en 2022. Car, à fin juin 2022, le Gabon avait importé 3532 tonnes de sucre.

Cette forte hausse a été enregistrée en raison des difficultés dont a fait face la Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf), unique producteur de sucre du pays, et filiale sucrière de Somdiaa, au cours de cette année. En effet, il y a quelques mois, le Gabon a fait face à une pénurie sérieuse de sucre. Une pénurie causée selon Sucaf par des problèmes logistiques. Notamment, des perturbations sur le chemin de fer gabonais ainsi que l’enclavement des routes qui ont limité l’évacuation des stocks de la compagnie dont les usines sont implantées à plus de 700 km des principales zones de vente. Cette pénurie avait entraîné la hausse des prix de ce produit dans les marchés.

En revanche, à fin juin 2023, les ventes de sucre ont baissé de 62,8%. Soit 15 946 tonnes vendues à fin juin 2022 contre 5931 tonnes un an plus tard. Une performance qui a également impacté le chiffre d’affaires qui est en baisse de 2,1% au cours de la période sous revue.

Malgré ces difficultés et contre-performance, l’indice de transformation de sucre a fortement progressé de 33,9% sur la période sous revue. Ce résultat a été réalisé grâce à la résorption partielle des problèmes d’évacuation de la production via la route avec la fin de la grande saison des pluies.

SG

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Pour l’indemnisation des 1200 personnes affectées par le projet de construction et de réhabilitation du premier tronçon de la route nationale no1 (Transgabonaise) sur l’axe PK12 à PK105, plus de 3,5milliards de FCFA ont été décaissés par l’Etat, via la Société autoroutière du Gabon (SAG), a-t-on appris au cours d’un récent voyage de presse. Une partie de cette enveloppe financière a été remise en liquide aux familles tandis qu’une autre a servi à la construction de nouveaux logements aux personnes impactées en fonction des choix des uns et des autres.

« Aujourd’hui, nous sommes à 11 maisons construites, et en cours de construction. Au départ, on avait 77 personnes impactées physiquement, c’est-à-dire des personnes qui résidaient dans les maisons qui ont été impactées. Mais, plusieurs d’entre elles ont préféré de l’argent au lieu de la construction de nouvelles maisons. Et à la fin, seules 12 familles ont accepté la reconstruction de leur logement et le reste a reçu une compensation financière. À ce jour, tout le monde a été indemnisé », a expliqué Rebecca Oniane, responsable sociale à la SAG.

Les personnes impactées par le projet ont été réparties en deux catégories. Notamment les personnes physiques et les personnes ayant une activité économique, agricole... « J’utilisais l’espace qui a été impacté pour une activité économique. Une maison en planche. Aujourd’hui, j’ai une nouvelle maison en dur construite par la SAG », se réjouit Jacqueline Mengue Minko, une sexagénaire ayant bénéficié d’une nouvelle habitation à Nkoltang. Pour sa part, Cledrique Nguema Ndong, une autre personne affectée a préféré l’auto construction et a construit une nouvelle maison qu'il évalue à environ 20 millions de FCFA à Okolassi. « Nous avons été accompagnés dans la construction des maisons du début jusqu’à la fin. On nous a payé par tranche pour l’achat des matériaux en fonction de l’évolution des travaux », a-t-il expliqué.

La Transgabonaise est une route devant relier Libreville et Franceville sur 780 kilomètres. Les travaux de construction et de réhabilitation du premier tronçon de cette voie allant du PK 12 au PK 105 ont démarré effectivement en janvier 2021 selon la SAG. Selim Bejaoui, directeur général de la SAG espère que ces travaux seront livrés au cours du premier semestre 2024. À l’en croire, ce sont plus de 74 milliards de FCFA qui ont été mobilisés pour les travaux de construction et de réhabilitation du premier tronçon.

SG

Le Gabon prépare la régularisation des artisans miniers opérant dans les filières, de l’or, du diamant ou des matériaux de carrières (sable ou gravier). À cet effet, une campagne de régularisation de ces acteurs a été lancée le 11 octobre dernier par le ministère des Mines, dans l’optique de leur établir des cartes d’exploration artisanales.

De ce fait, les artisans miniers et tous les Gabonais désireux d’exercer les métiers de l’or, du diamant ou des matériaux de carrières doivent « se présenter individuellement auprès des équipes de l’administration en charge des Mines en fonction des zones d’exploitation munis d’un dossier comprenant entre autres une somme de 50 000FCFA. Et les équipes du ministère des Mines qui seront déployées dans le pays à partir du 16 octobre prochain leur délivreront des cartes d’exploration artisanales ».

Selon le calendrier établi à cet effet, les équipes du ministère des Mines vont se déployer dans la province du Moyen-Ogooué du 16 octobre au 5 novembre 2023, puis, dans les provinces du Woleu-Ntem et de la Ngounié du 13 novembre au 3 décembre 2023, dans la province de la Nyanga du 4 décembre au 11 décembre 2023, dans la province de l’Ogooué-Ivindo du 6 décembre au 26 décembre 2023, dans la province du Haut-Ogooué du 14 décembre au 23 décembre 2023, dans la province de l’Ogooué-LoIo du 24 décembre 2023 au 13 janvier 2024 et enfin la province de l’Estuaire du 29 décembre 2023 au 4 janvier 2024.

Cette campagne est lancée trois semaines après la levée de la suspension temporaire des activités d’orpaillage au Gabon. Une mesure qui avait été prise en 2018 dans le but de lutter contre le développement des sites d'exploitation sauvage et illicite d'or. Une activité illicite qui était devenue « inquiétante » dans plusieurs localités de l'intérieur du pays.

Aujourd’hui, avec la régularisation des acteurs du secteur minier, le gouvernement veut encourager l’exercice légal de ces métiers artisanaux des mines et susciter par la même occasion l’intérêt des nationaux pour ces métiers.

SG

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