Au 31 décembre 2022, le couloir le plus fréquenté pour les transactions transfrontalières dans la zone Cemac est celui entre le Cameroun et le Gabon, selon les données du rapport sur les services de paiement dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) publié le 7 novembre 2023 par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). D’après la BEAC, les deux pays concentrent à eux seuls 60,5% des transactions transfrontalières intra Cemac en monnaie électronique en 2022. Dans ces transactions, 95% sont effectuées depuis le Gabon au bénéfice des clients camerounais. En effet, le Gabon a transféré au Cameroun en 2022 plus de 42,3 milliards de FCFA tandis que le Cameroun a transféré au Gabon plus de 2,5 milliards de FCFA.
Ces transactions sont faites notamment via la monnaie électronique à travers la plateforme du Groupement interbancaire et monétique de l’Afrique centrale (Gimac) qui est partenaire avec les opérateurs de téléphonie mobile des pays de la zone. « En nombre, durant l’année 2022, 73% des transactions du GIMAC concernaient le Mobile money. Le reste étant constitué des cartes en délégataire (11%) et des cartes en interconnexion (16%). En valeur, ces proportions passent à 55% pour le mobile, 45% pour les cartes », soutient la BEAC.
Globalement au cours de l’année 2022, s’agissant des transferts d’argent, le Gimac a traité 6 062 184 transactions pour un montant de plus de 133,9 milliards de FCFA. D’après son directeur général Valentin Mbozo’o dans une récente interview, les flux transactionnels du Gimac dans la zone ont cru depuis son lancement. Plus globalement, le GIMAC a traité depuis janvier 2015 un cumul de 27 millions de transactions et plus de 1 110 milliards de FCFA en montant cumulé.
Une performance à mettre à l’actif de l’introduction en 2020 de la plateforme GimacPay qui, en plus des cartes bancaires, intègre les transactions par Mobile money entre différents opérateurs de téléphonie mobile opérant dans la Cemac, les banques et les microfinances qui disposent d’un porte-monnaie mobile adossé aux comptes bancaires.
SG
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Au cours de ces quatre dernières années, les transactions par monnaie électronique n’ont cessé de croître au Gabon. Leur nombre est passé du simple au double entre 2018 et 2022, selon le rapport sur les services de paiement dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) que vient de publier la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).
D’après la BEAC, le Gabon a réalisé en 2018, 120,5 millions de transactions par monnaie électronique pour une valeur de 1536,2 milliards de FCFA, contre 151 millions d'opérations en 2019 pour une valeur de 1997,9 milliards de FCFA, 184 millions en 2020 pour une valeur de 2062,2 milliards de FCFA, 253,5 millions de transactions pour une valeur de 2673,3 milliards de FCFA en 2021 et 274,2 millions pour une valeur de 2903,8 milliards de FCFA en 2022.
L'augmentation des transactions a été favorisée par la hausse des comptes de paiement pour les transactions électroniques au cours de ces dernières années. Les comptes ouverts sont passés de plus de 2 millions en 2018, 2,3 millions de comptes en 2019, 2,7 millions en 2020, à 3,1 millions de comptes en 2022.
Aussi, le taux de pénétration de la téléphonie mobile est un facteur favorisant cette croissance, car il est l’un des vecteurs très utilisé lors des transactions de paiement en monnaie électronique. Le Gabon enregistre en 2022 selon la Beac, 2,9 millions d’abonnés au téléphone mobile.
L’utilisation des services de paiement par la monnaie électronique est considérée comme un véritable catalyseur de l’inclusion financière, du développement de la numérisation ou digitalisation des paiements et par là, du développement des économies africaines dont l’économie du Gabon. Selon la direction générale du trésor français, cet essor de la finance mobile en fait une alternative au secteur bancaire traditionnel. Ce d’autant plus que les banques étant très concentrées dans les centres urbains de Libreville, Port-Gentil et Franceville, les institutions financières traditionnelles n’ont pas réussi à toucher la clientèle à faible revenu, en particulier des zones les plus éloignées.
SG
Dans le cadre du Projet d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (Pasig) - Phase 1, le Gabon envisage de réhabiliter les ponts de Kango, Agoula et Ebel-Abanga dans la province de l’Estuaire et du Moyen-Ogooué. Des ouvrages construits depuis plusieurs années et qui ont besoin aujourd’hui d’une réfection du fait de leur dégradation avancée. À cet effet, le ministère des Travaux publics a récemment entrepris de recruter un consultant qui devra réaliser pendant six mois, la campagne d’auscultation en vue de la réalisation de ces travaux.
Les travaux d’auscultation vont consister à faire une inspection détaillée de chaque ouvrage de franchissement, déceler l'évolution manifeste des dégradations, dresser un inventaire détaillé des dégradations graves présentant une menace de la stabilité des ouvrages, définir la nature des travaux de réhabilitation, d'entretien courant et des travaux d'entretien spécialisé à réaliser. Il sera également question suite à cette étude, de proposer un allotissement pour les travaux entretien courant, périodique et réhabilitation ou construction d’un ouvrage neuf à réaliser, définir la consistance des travaux, les spécifications techniques correspondantes et une estimation pour chaque pont ausculté, et envisager par la suite des modalités d’exécution du programme d’entretien des ouvrages de franchissement.
Ces travaux sont financés grâce à un prêt du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) et un prêt de l’Africa Growing Together Fund (AGTF) dans le cadre du Pasig 1. La phase 1 du Pasig consiste principalement en la construction et le bitumage de la section Ndendé-Doussala (49 km) et du pont frontalier entre le Gabon et le Congo, sur la rivière Ngongo, ainsi que la construction et le bitumage de quelque 21 kilomètres de voiries à Libreville. Une fois achevé dans son ensemble, le Pasig facilitera les déplacements entre les villes et les communes, tout en réduisant les coûts d’acheminement entre Libreville et Brazzaville. Ce projet va contribuer également à l’amélioration de l’accès des populations de la zone d’influence du projet aux infrastructures socio-économiques de base, apprend-on.
SG
La compagnie franco-britannique Perenco, qui opère au Gabon depuis 1992, envisage de construire un nouveau pipeline reliant le champ Olendé-plage à la station de production CB1, situé dans le département d'Etimbooué, province de l'Ogooué-Maritime.
Pour cela, une étude d’impact environnemental et social (EIES) a été réalisée et déposée il y a quelques temps par la société pétrolière à la direction générale de l’Environnement et de la protection de la nature (Dgepn) pour consultation, informe cette dernière dans un communiqué signé le 23 octobre 2023.
La société Perenco ne donne pas des détails sur cette infrastructure qui permettra selon certaines sources dans le secteur pétrolier, d’acheminer les produits pétroliers d’un point à l’autre. Ce qui contribuera, apprend-on, à accroître la production de la société Perenco Oil & Gas au Gabon.
Ce, dans un contexte où la société Perenco qui se positionne comme le premier producteur de pétrole au Gabon avec un peu plus de 100 000 barils par jour, travaille pour augmenter sa production au cours des prochaines années dans le pays. Dans ce cadre, elle a prévu d’investir au Gabon plus de 500 millions de dollars (305,7 milliards de FCFA) au cours de cette année 2023 pour augmenter sa production pétrolière et développer l’activité gazière dans le pays.
SG
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Le Trésor public gabonais doit procéder ce 2 novembre 2023 au remboursement de la somme de 10,9 milliards de FCFA comptant pour la toute première échéance de remboursement sur son emprunt obligataire de 2022 dénommé « EOG 6,25 % NET 2022-2028 », indique la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf).
Le coupon net à percevoir pour les investisseurs ayant souscrit à cet emprunt s’élève à 625FCFA représentant uniquement les intérêts. Le remboursement du capital, quant à lui, sera effectué en cinq tranches égales à partir de novembre 2024. Par ailleurs, le remboursement de cet emprunt est intégralement assuré par un fonds séquestre ouvert à la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) et alimentée mensuellement par des débits d’office du compte unique du Trésor public du Gabon.
Ce premier remboursement qui était prévu initialement pour le mois d’octobre 2023, va permettre tout de même de crédibiliser davantage la signature du Gabon sur le marché des capitaux dans un contexte où le pays peine à honorer certains de ses engagements vis-à-vis des entreprises locales. Et c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles cet emprunt obligataire avait été émis en 2022. Notamment, dans le but de permettre à l’État gabonais d’apurer des moratoires en portefeuille à la direction générale de la dette et de financer les projets prioritaires du Plan d’accélération de la transformation (PAT).
Suite à l’émission de cet emprunt en 2022, le Gabon avait réussi à mobiliser la somme de 175 milliards de Fcfa initialement recherchée. Rémunéré au taux annuel de 6,25% net sur une maturité de six ans « EOG 6,25 % NET 2022 – 2028 » avait été arrangée par la société de bourse Emrald Securities Services Bourse (ESS Bourse), chef de file principal, et co-arrangée par Africa Bright Securities, et BGFI Bourse.
SG
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Alors que les actionnaires cotés de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré) attendaient d’empocher la somme de 905 millions de FCFA comme dividende pour le compte de l’exercice clos au 31 décembre 2022, c’est finalement la somme de 181 millions de FCFA qui a été mise en paiement le 17 octobre 2023, informe la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (Bvmac). « Le coupon net perçu par l’actionnariat boursier initialement calculé à 3 620 FCFA par action, est définitivement fixé à 724 FCFA, soit au total 181 000 000 FCFA au lieu de 905 000 000 FCFA », indique Louis Banga Ntolo, directeur général de la Bvmac dans une récente note d’information.
Ce dividende va être distribué grâce à un bénéfice net de 1,4 milliard de FCFA enregistré au 31 décembre 2022, contre 1,02 milliard en 2021. « Les produits financiers ont connu une croissance remarquable de 8 % par rapport à 2021, passant de 403 millions de FCFA à 435 millions de FCFA. Le résultat net a également progressé de 42 % pour atteindre 1,4 milliard de francs contre 1,02 milliard en 2021. Cette performance permettra donc de distribuer un dividende de 905 millions aux actionnaires », avait fait savoir l’ancien administrateur directeur général de la SCG-Ré, Andrew Gwodog, à la suite de l’assemblée générale ordinaire de la SCG-Ré.
Les actionnaires de la SCG-Ré sont le Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG) qui détient 24,11% du capital, le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), mandataire du FSRG qui détient pour sa part 24,06% du capital, ainsi que des compagnies d'assurances, des personnes physiques...
Rappelons que la SCG-Ré a été introduite à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) le 26 janvier dernier. Une première cotation qui s’est faite sous le nom « Action SCG-Ré », et faisant du réassureur gabonais la première société de réassurance agréée par la Conférence interafricaine des marchés financiers (CIMA) et la première filiale du FGIS à être cotée en bourse, informe le FGIS.
SG
NB : Après la publication de cet article, SCG-Ré nous a fait parvenir cette précision : « les dividendes de la SCG-Ré sont répartis comme suit : 181 millions correspondent aux actionnaires cotés à la BVMAC, et 724 millions correspondent aux actionnaires historiques non cotés à la BVMAC, ce qui fait un total de 905 millions qui seront distribués à l’ensemble des actionnaires ».
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Le groupe Alios Finance spécialisé dans le crédit-bail envisage de céder ses actifs dans plusieurs de ses filiales en Afrique subsaharienne dont celle du Gabon. Dans cette veine, il est actuellement « en discussion avancée avec un investisseur de renom » en vue de la conclusion de ladite cession, indique le Conseil du marché financier de Tunis. Sans aucune précision sur l’identité de l’investisseur intéressé encore moins sur les raisons de cette vente.
En cas de finalisation de cette opération, le Groupe Alios Finance devrait commencer par céder la totalité ou une partie des 71,85 % des actifs qu’il détient dans sa filiale gabonaise. Mais, « la réalisation de la transaction précitée reste subordonnée à la signature d’un protocole de cession satisfaisant pour les parties et à l’obtention des accords préalables des autorités de contrôle dans les différents pays concernés », précise le Conseil du marché financier de Tunis. Les autres filiales africaines du groupe concernées sont Alios finance Côte d’Ivoire et Alios finance Cameroun.
Anciennement connue sous le nom de la Société gabonaise de crédit automobile (Sogaca), la filiale gabonaise du groupe Alios finance propose entre autres services, la location d’équipements, de matériels et d’outillages, de véhicules, le crédit longue durée et le crédit d’investissement. Le groupe Alios Finance, holding de droit français, est présent dans 9 pays d’Afrique subsaharienne sur le marché du crédit-bail.
SG
Dans le dernier rapport de l’Indice mondial de transparence des dépenses fiscales (GTETI) rendu public le 9 octobre dernier, le Gabon se positionne comme le 22e pays en matière de dépenses fiscales en Afrique et le 89e au niveau mondial avec 32,9 points.
Un score obtenu grâce à une note de 11,3/20 pour la mise en place d’un cadre institutionnel garantissant transparence et responsabilité, et la note de 12/20 pour les données sur les recettes fiscales perdues et leurs évaluations. Sur les autres critères pris en compte dans ce rapport publié par le Comité de politique économique de l’Union européenne (CPE) et l’Institut allemand pour le développement et la durabilité (IDOS), le Gabon enregistre de très mauvaises notes. Notamment, la note de 4/20 pour la qualité des informations relatives à la méthodologie des rapports, 4/20 pour la mise à disposition publique des rapports fiscaux et 1,6/20 pour la précision des informations sur les entreprises cibles. Des notes très en dessous de la moyenne qui laissent penser que le Gabon devrait faire plus d’efforts de transparence dans ses dépenses fiscales.
Dans le rapport GTETI, le Gabon arrive derrière le Cameroun dans la zone Cemac et devant la République centrafricaine, le Tchad, le Congo, et enfin la Guinée équatoriale.
Sur le continent, le pays le plus transparent en matière fiscale est le Bénin, suivi du Niger, de la Tunisie et du Maroc.
Rappelons que dans l’Indice mondial de transparence des dépenses fiscales, les pays sont évalués sur la base de cinq critères : la disponibilité publique des rapports sur les dépenses fiscales, le cadre institutionnel, la méthodologie utilisée, les informations détaillées sur les entreprises cibles et celles sur les recettes perdues. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), « les dépenses fiscales sont des mesures particulières dérogeant au système fiscal de référence (SFR) qui occasionnent des pertes de recettes pour l’État, dans le but de susciter un comportement économique particulier de la part des contribuables, ou de subventionner certains groupes sociaux ».
SG
Au Gabon, désormais, les marchés des travaux publics inférieurs à 150 millions de FCFA seront réservés uniquement aux Petites et moyennes entreprises gabonaises, informe le porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le lieutenant-colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, dans un récent communiqué.
Cette décision est prise d’après le CTRI dans le but « d’assurer une meilleure promotion de l’entreprenariat national ». Une mesure appréciée par les entreprises locales du secteur des BTP qui se sont très souvent plaints de la préférence accordée aux entreprises étrangères dans l’attribution des marchés publics au Gabon.
Cette mesure est prise dans un contexte où la Task Force de la présidence de la transition pour le contrôle, l’audit et la vérification des dettes intérieures et extérieures, créée le 21 septembre dernier, effectue les audits des marchés publics attribués aux entreprises au Gabon. L’objectif étant de confirmer l’exécution desdits marchés, leur livraison et détecter des cas de fraudes et irrégularités dans la gestion et l’attribution des marchés publics au Gabon.
En effet, la task force mise en place sous Ali Bongo avait déjà permis de détecter des plusieurs irrégularités et des surfacturations dans l’exécution des marchés publics au Gabon. Par exemple, des surfacturations détectées sur le marché d’aménagement de la route pk5-pk12 en 2×2 voies par l’entreprise Colas, ainsi que sur l’installation de 5000 lampadaires solaires à Libreville (Oloumi, Lalala à droite, Akanda, derrière la Primature, etc.) et en province.
SG
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Après avoir qualifié le coup de force du 30 août dernier ayant renversé l'ex-président Ali Bongo de coup d’Etat, les États-Unis d’Amérique ont décidé de suspendre la quasi-totalité de leur aide au Gabon conformément à l’article 7008 de la Loi annuelle de finances des USA, a annoncé le 23 octobre 2023 le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller. « Nous la reprendrons en même temps que des actions concrètes du gouvernement de transition vers l'établissement d'un régime démocratique », a indiqué le porte-parole du département d'État dans un communiqué.
Cette décision intervient après une première prise au mois de septembre dernier et qui suspendait de manière temporaire une partie de l’aide des États-Unis au Gabon, le temps « d'évaluer l'intervention anticonstitutionnelle par des membres de l'armée du pays ».
Aussi, cette décision intervient après la réception au palais présidentiel le 19 octobre dernier de Judd Devermont, Conseiller spécial du président des États-Unis, Joe Biden par le président de Transition Brice Clotaire Oligui Nguéma. Au cours des échanges entre les deux personnalités, les discussions étaient essentiellement axées sur la feuille de route du gouvernement de la transition. De ce fait, les États-Unis semblent ne pas avoir été convaincus par le bien fondé du coup d’Etat du 30 août dernier, d’où cette décision prise quatre jours après cette audience.
Cependant, il faut noter que malgré cette suspension, le Gabon continuera de bénéficier de l’assistance humanitaire, sanitaire et éducative des États-Unis, apprend-on.
SG
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