Pour faciliter la mobilité urbaine, les autorités gabonaises prévoient de construire dans le Grand Libreville un tramway d’ici 2026, apprend-on dans le Plan national de développement pour la Transition (PNDT).
Ce projet d’après les prévisions du PNDT va nécessiter un financement de 204 milliards de FCFA. Dans cette enveloppe, 180 milliards de FCFA seront consacrés à la construction du tramway proprement dit dès 2025. Ces financements seront mobilisés à travers des financements extérieurs (Finex) selon le PNDT.
Mais avant de construire l'infrastructure, il faudra au préalable réaliser des études. Notamment des études de faisabilité du périphérique du Cap-Owendo passant par le PK27 y compris le Tramway dont la bretelle Pk 27-Nouvelle aéroport Andeme qui vont nécessiter un financement de 3 milliards de FCFA. Quant au reste des fonds, 15 milliards de FCFA vont être utilisés pour les travaux de libération de l'emprise du projet du tramway, et 6 milliards de FCFA pour les travaux de confortement de l'emprise du projet.
Dans ces fonds 12 milliards de FCFA ont déjà été mobilisés et le reste le sera grâce au mécanisme de la provision pour investissements diversifiés et la provision pour investissements dans les hydrocarbures (PID/PIH). Créées par l’Etat gabonais en 1975, la PID/PIH constituent des puissants leviers de financement des projets publics au Gabon. De manière technique, la PID représente le fonds dédié aux projets de développement économique tandis que la PIH finance les investissements liés au développement du secteur pétrolier et gazier.
Le projet de construction d’un tramway à Libreville avait déjà été évoqué il y a quelques années au Gabon sous l’ère de l’ancien président Ali Bongo Ondimba. Et le groupe chinois Norinco International avait même été retenu pour l’exécution de ce projet. Mais, jusqu’à la date du coup d’Etat du 30 août dernier, ce projet n’avait pas encore vu le jour. D’après les autorités gabonaises, il était question à travers ce projet, de construire une infrastructure capable d’assurer la mobilité des populations du centre-ville vers la périphérie sud, la plus habitée.
SG
Entre 2024 et 2026, le Gabon prévoit de consacrer la somme de 1333 milliards de FCFA aux projets d’infrastructures routières, selon le Plan National de développement pour la Transition (PNDT), destiné à conduire les actions prioritaires du gouvernement de la Transition entre 2024 et 2026. Selon la répartition du PNDT, 225,1 milliards de FCFA vont être utilisées en 2024, 601,1 milliards de FCFA en 2025 et 505,8 milliards de FCFA en 2026.
Dans cette enveloppe financière globale, apprend-on, 215,6 milliards de FCFA ont déjà été mobilisés. Donc, 1117,4 milliards de FCFA restent à mobiliser, notamment à travers des partenariats publics privés, des financements extérieurs et privés ainsi que sous fonds propres.
Ces financements serviront notamment à la réhabilitation et l'aménagement des voiries du Grand Libreville et celles des capitales provinciales ainsi que des chefs-lieux des départements, la construction des logements et la réhabilitation des bâtiments des subdivisions et des directions provinciales ; l'aménagement des bassins-versants. Il est également envisagé l'entretien des dépendances et des ouvrages d’assainissement de 500 km de routes sur le réseau bitumé de la voirie nationale ainsi que la réhabilitation des grands ouvrages tels que les ponts.
Parmi les projets routiers cités comme étant prioritaires pour le gouvernement de la Transition, figurent entre autres, les travaux d’aménagement du contournement de la ville d’Oyem d’un coût prévisionnel de 12,7 milliards de FCFA, les travaux de réhabilitation du tronçon Bifoun-Lambaréné pour 45,6 milliards de FCFA, l’aménagement de la route Ntoum – Cocobeach pour 68,8 milliards de FCFA, ainsi que la poursuite des travaux de construction et de réhabilitation de la Transgabonaise en cours de réalisation, ... Le gouvernement de la Transition prévoit également de consacrer plus de 198,3 milliards de FCFA pour achever les chantiers routiers en arrêt depuis 2013, parmi lesquels, les tronçons (Ovan - Makokou, Ndendé - Tchibanga, Port Gentil - Mbéga, Moanda - Bakoumba, Tchibanga - Mayumba).
« Le développement des infrastructures routières est d’une importance capitale dans la stratégie du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations. Pour les prochaines années, le ministère en charge des Travaux publics envisage d’adopter un programme de modernisation des routes nationales de la voirie nationale. Ces routes font partie des axes routiers stratégiques du Gabon… », indique le gouvernement dans le PNDT.
Ces travaux permettront de renforcer le réseau routier gabonais dont moins de 20% sont en état. En effet, le Gabon dispose d’un réseau routier long de 10 384 km (hors voiries urbaines) dont environ 1 800 km de route bitumée et 467 km de route non classées, selon des données officielles.
SG
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Dans deux ans, le Gabon souhaite accroître le trafic sur le Transgabonais, l’unique ligne ferroviaire du pays, portant le nombre de passagers transportés à 330 000 en 2026 contre 260 000 passagers en 2022, apprend-on dans le Plan National de développement pour la Transition (PNDT). Un plan destiné à conduire les actions prioritaires du gouvernement de la Transition sur la période triennale 2024-2026. Ces prévisions consacrent une hausse de 26,9% des passagers transportés entre les deux périodes.
Pour atteindre cet objectif, les autorités gabonaises comptent améliorer l’offre de services du transport voyageur. « L’ambition pour le gouvernement est d’accroître les capacités techniques du secteur pour assurer le désenclavement des provinces et acquérir une nouvelle rame voyageurs sur financement propre avec en toile de fond l’amélioration du confort des passagers. La perspective est également de renforcer les outils de communication et de digitaliser les services d’achats et ventes des titres de transport », lit-on dans le PNDT.
Toujours dans l’optique d’augmenter la capacité du transport, il est prévu le prolongement des voies dans 10 gares, la création des voies supplémentaires dans 4 gares, et la modernisation des équipements de signalisation. Car, le pays ne compte qu’une voie de transport ferroviaire et l’ambition est désormais d’augmenter les capacités de transport de fret à 29 millions de tonnes à l’horizon 2032. « Avec la voie unique, aujourd’hui, la capacité maximale est de 29 millions de tonnes. Donc au-delà de 29 millions de tonnes, il va falloir travailler sur le dédoublement de la voie pour pouvoir absorber les pics de volume, notamment les 40, 60 millions de tonnes qui ont été exprimées par les différents clients », expliquait dans un entretien au mois de mai 2023 avec Le nouveau Gabon, Christian Magni, directeur général de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), concessionnaire du Transgabonais.
Long de 648 km entre Libreville et Franceville, le Transgabonais est aujourd’hui dépassé et vétuste et occasionne de ce fait, de nombreux retards et des accidents. Pour y remédier, la Société d'exploitation du Transgabonais (Setrag) a décidé de lancer un vaste « plan de remise à niveau » (PRN) en 2015. Ce programme en cours, prévoit notamment le renouvellement de la voie ferrée, le traitement des zones instables, et la réalisation des ouvrages que sont les ponts sur le chemin de fer.
SG
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Sur les 16 entreprises à inscrire dans la liste des « Entreprises de grand standing et d’importance nationale », proposées par l’Association professionnelle des établissements de crédits (APEC) à la Commission Bancaire d’Afrique centrale (Cobac), les dossiers de deux d’entre elles ont été rejetés. L’information est contenue dans une décision prise le 19 décembre 2023 par le régulateur au cours d’une session ordinaire à Douala. Il s’agit de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et de Asokh Energy, la société chargée de construire et d’exploiter la centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim (83 MW), dont les dossiers ont été rejetés en raison de « l’absence d’états financiers certifiés par le commissaire aux comptes au 31 décembre 2022, rendant impossible l’examen » de leurs dossiers, justifie le régulateur du secteur bancaire en Afrique centrale.
Pourtant, la SEEG, qui intervient dans la production, le transport et la distribution d’eau et d’électricité au Gabon s’impose comme une entreprise stratégique dans le pays. Malheureusement, les états financiers transmis dans le cadre de l’examen de son dossier ainsi que de celui de Asokh Energy n’ont pas été certifiés par un commissaire aux comptes.
En dehors de ces deux entreprises, les autres proposées par l’APEC ont été retenues. L’on peut citer notamment, Gabon telecom, Peschaud Gabon, Total Gabon, Setrag, Cimaf, Fgis qui ont été nouvellement inscrites dans la liste de la Cobac en raison de leur solidité financière, de leur caractère stratégique ou encore de leur poids « particulièrement élevé » dans l’économie du pays au titre de l’exercice 2024.
Et les sociétés telles que Total marketing Gabon (TMG), Nouvelle Gabon Mining (NGM), Comilog, Gabon Special Economic zone (Gsez), Gabon Special Economic zone Mineral port (Gsez MP), la Société des brasseries du Gabon (Sobraga), la Société autoroutière du Gabon (SAG), qui figuraient déjà parmi les « Entreprises de grand standing et d’importance nationale », ont été maintenues dans la liste par la Cobac. Notamment au regard de leurs investissements dans le pays et de leur importance pour l’économie du pays.
Cette liste a été constituée suite à l’analyse financière de ces entreprises, sur la base des rapports des commissaires aux comptes au 31 décembre des exercices 2020, 2021, et 2022.
Selon la Cobac dans l’article 2 de sa décision arrêtant la liste des « Entreprises de grand standing et d’importance nationale », les entreprises qui figurent dans cette liste, bénéficient de la réduction du quart des quotités relatives à leurs risques pour une durée d’un an à compter du 1er janvier 2024 conformément à l’article 7 nouveau du règlement Cobac relatif à la division des risques des établissements de crédit.
SG
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Au cours du conseil des ministres du 22 janvier dernier, le gouvernement a désigné Olivier Rebienot Pellegrin au poste de directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), une entreprise placée sous administration provisoire en juin 2022, sous le régime de l’ancien président Ali Bongo Ondimba.
La désignation d’un nouveau directeur général à la tête de cette structure vient ainsi mettre fin à une période d’administration provisoire qui aura duré 18 mois. Cette administration provisoire a d’ailleurs été ponctuée par plusieurs critiques de la part des agents de la CNSS, marquée par des grèves illimitées. Des mouvements d’humeur qui avaient pour but de contester la modification des contrats de travail décidée par l’administrateur provisoire. Notamment, la suppression du 13e mois de salaire et la compensation SEEG (Société d’énergie et d’eau du Gabon) octroyée à certains employés.
Pour l’administration provisoire, conduite par Christophe Eyi depuis juin 2022, la décision prise de supprimer ces émoluments était motivée par la volonté de venir à bout des difficultés que traversait la CNSS. Des écueils traduits notamment par la difficulté de l’entreprise à honorer ses engagements vis-à-vis des retraités et de ses employés.
La nomination d’Olivier Rebienot Pellegrin devra donc apporter un souffle nouveau à cette structure dont la privatisation est prévue. Il faut dire que le secteur privé réunit au sein de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) avait émis le vœu de voir la gestion de la CNSS, être confiée au secteur privé gabonais. Et au cours d’une rencontre au lendemain du coup d’Etat qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba le 30 août 2023, le président de la transition, Brice Oligui Nguema avait promis, à la demande de la FEG, de mettre « sous gestion du secteur privé », cette caisse de prévoyance sociale du Gabon. Cependant, aucun calendrier n’a pour l’instant été communiqué pour la privatisation de cette structure.
Olivier Rebienot Pellegrin est un docteur en pharmacie. Détenteur d’un MBA en administration et gestion des affaires générales, il était avant sa nomination à la CNSS, le directeur général du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL). Un poste qu’il occupait depuis avril 2023. Il est également un ancien Directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS).
SG
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Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) vient de rendre public un plan destiné à conduire les actions prioritaires du gouvernement de la Transition sur la période triennale 2024-2026, en vue d'adresser la mise en œuvre de projets structurants et à fort impact sur le développement socioéconomique du pays. Baptisé Plan National de développement pour la Transition (PNDT), ce programme prévoit la mise en œuvre de 293 projets de développement dont les besoins en financements sont globalement estimés à 4 536 milliards FCFA.
Selon les prévisions, ces financements seront constitués de 2 045 milliards FCFA de ressources propres qui se fonderont sur l'optimisation des recettes hors pétrole et les efforts de réduction du train de vie de l'Etat, 1 276 milliards FCFA de financements extérieurs, 1 197 milliards FCFA de financements privés, à travers les partenariats publics privés, et 16,5 milliards de FCFA mobilisés via la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE).
A travers le PNDT, le gouvernement ambitionne de diversifier l’économie gabonaise, développer les infrastructures, promouvoir la bonne gouvernance et assurer un bien-être aux populations. A cet effet, le PNDT s’articule autour de quatre piliers dont le développement des infrastructures stratégiques, l’intensification de la stratégie de diversification de l’économie, la création d’un nouveau pacte social pour le développement inclusif. Le renforcement de la durabilité environnementale et de la résilience aux changements climatique et la réforme des institutions et la Transition politique complètent la liste. Mais, « la réussite de ce plan dépend fortement de nos capacités à relever le défi de la mobilisation des ressources financières et de leur absorption dans un contexte économique et financier peu favorable », soutient le ministre de l’Economie Mays Mouissi.
Parmi les projets prioritaires qui seront financés par ce plan, l’on peut citer entre autres, la construction de Libreville 2, et des logements sociaux adaptés aux réalités des Gabonais, la création d'une Banque de développement, le rachat de la société pétrolière Assala, la création d'une nouvelle Compagnie aérienne nationale et d'un aéroport à Andem, la construction et Réhabilitation du réseau routier et voiries, la réhabilitation des dix aéroports provinciaux, …
Le PNDT du CTRI succède au Plan d’accélération de la Transformation (PAT) 2021-2023 de l’économie gabonaise, mis en place en janvier 2021 sous le régime de l’ancien président Ali Bongo.
SG
La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) enregistre chaque année des pertes de 30 à 50 milliards de FCFA à cause des fraudes sur ses réseaux de distribution d’eau potable et d’électricité, a affirmé Joël Lehman Sandoungout, son directeur général au cours d’une récente sortie à Libreville. « Nous faisons face à une fraude massive, voire endémique sur nos réseaux de distribution d’eau potable et d’électricité, tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays… 50 milliards de FCFA de perte, c’est trop. C’est de l’argent qui manque à la caisse. C’est de l’argent que nous n’avons pas », a déploré Joël Lehman Sandoungout.
Ces fraudes, apprend-on, contribuent à asphyxier financièrement le secteur et freinent de ce fait les projets d’investissement de la SEEG. « La lutte contre avec les branchements pirates est obligatoire. Car, la fraude coûte cher, et nuit gravement à la réputation et la rentabilité de tout le secteur. De ce fait, elle constitue une menace grave pour l’atteinte des objectifs de développement économique et social du pays », soutient un agent de la SEEG.
Face à cette situation, la SEEG a engagé il y a quelques jours, une opération de contrôle des installations et de mise en conformité des branchements d'électricité et d'eau potable. Et sur un total de 780 branchements contrôlés en trois jours d'après la SEEG, 209 étaient frauduleux. A en croire la SEEG, la majorité de ces usagers hors la loi se sont directement branchés sur le réseau sans compteur. Et d’autres ont des compteurs, mais, utilisent des moyens frauduleux pour leur consommation.
Cependant, plusieurs usagers accusent la SEEG d’être à l’origine de cette situation. « Ça fait plus d’un an que je cours derrière la SEEG pour avoir un compteur électrique. Sans suite. Que des promesses infinies des agents de la SEEG. Je n’ai pas eu d’autres choix que de faire un branchement direct en attendant que la SEEG me fournisse un compteur », explique un usager.
Sur ces difficultés constatées dans la chaîne d’approvisionnement en compteurs électriques et d’eau, la SEEG promet de réapprovisionner dans les prochaines semaines, ses magasins en compteurs prépayés. Soit 32 210 compteurs Edan et 9 470 compteurs eau.
SG
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Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) va entamer dès ce 24 janvier 2024 à Libreville, une mission au titre de l’article 4 des statuts du FMI dont l’objectif est notamment de passer en revue la situation financière et économique du pays, a-t-on appris auprès de la représentation de l’institution à Libreville.
Au cours de ce séjour qui va durer jusqu’au 6 février 2024 selon le représentant résident du FMI Gomez Agou, la délégation de l’institution financière va rencontrer les autorités du pays ainsi que le secteur privé. L’objectif étant notamment de voir où le pays en est sur le plan financier, économique et social.
Cette mission est la première de l’institution de Bretton Woods dans le pays depuis le coup d’Etat du 30 août dernier. Elle se tient dans un contexte où le programme triennal (2021-2024) du FMI avec le Gabon appuyé par le mécanisme élargi de crédit (MEDC) est suspendu. Ce, en raison d’après le FMI, « des arriérés récurrents de dette extérieure, des dérapages budgétaires et de la lenteur des progrès des réformes structurelles », avec pour avec pour conséquence l’arrêt des financements sur plusieurs projets du gouvernement.
Aujourd’hui, les autorités gabonaises veulent relancer un nouveau programme avec le FMI. « Ce programme qui était mal parti, nous avons décidé de le laisser mourir et d’engager de nouvelles discussions avec le Fonds… Je pense que les institutions financières internationales se rendent bien compte que cette fois-ci, elles ont affaire à un gouvernement de gens sérieux, qui a envie d'aider à rétablir la situation du pays », avait récemment affirmé Charles M’Ba, ministre des Comptes publics, dans un entretien sur RFI.
A noter que le programme triennal MEDC (mécanisme élargi de crédit), conclut en 2021 devrait s’achever cette année. Et à quelques mois de la fin de ce programme, seules deux revues ont été validées et ont permis à l’institution de décaisser 155,29 millions de dollars américains (environ 96 milliards de FCFA) pour le Gabon. D’un montant global d’environ 553.2 millions de dollars américains, ce programme MEDC avait pour but d’aider le Gabon à faire face à la crise de la pandémie de COVID-19 et soutenir la mise en œuvre de la stratégie de relance économique 2021-2323 des autorités.
SG
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Mesdames, Messieurs,
Le lundi 22 janvier 2024, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence, le Général de
Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 11h au Palais de la Présidence de la République.
L’ouverture de ce premier Conseil des Ministres de l’année 2024, a été marquée par l’adresse du Président de la Transition, à la nouvelle équipe Gouvernementale à qui il a renouvelé et adressé sa confiance.
Le Chef de l’Etat a ainsi instruit les membres du Gouvernement à faire preuve de dynamisme et d’ardeur au travail fondés sur les valeurs de cohésion, de rigueur, de respect mutuel et de respect des Institutions, en vue de la mise en œuvre concrète des réformes et projets sectoriels visant le développement du territoire national et le bien-être des populations gabonaises.
Suivant les points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil des Ministres a tenu à féliciter l’intense activité diplomatique du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat.
En effet, le 20 janvier 2024, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a pris part, aux cotés d’une vingtaine de Chefs d’Etat, à Kinshasa, à la cérémonie d’investiture du Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO récemment réélu pour un second mandat de cinq ans.
Le Chef de l’Etat a également séjourné à Dakar au Sénégal dans le cadre d’une visite de Travail et d’Amitié marquée par une rencontre au Sommet avec son homologue, Son Excellence Macky SALL et la diaspora gabonaise.
Cette dynamique diplomatique s’est également manifestée à Libreville avec la rencontre en tête-à-tête avec son homologue du Burundi, Son Excellence Evariste NDAYISHIMIYE, Président de la République, Chef de l’Etat, lequel a effectué une visite de Travail et d’Amitié dans notre pays du 15 au 16 janvier 2024.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :
VICE-PRIMATURE, MINISTERE DE LA PLANIFICATION ET DE LA PROSPECTIVE
– Projet de décret portant création, organisation et attributions du Ministère de la Planification et de la Prospective ;
Le présent décret, pris en application des dispositions de la loi n°20/2005 du 03 janvier 2006 et des autres textes en la matière, porte attributions et organisation du Ministère de la Planification et de la Prospective.
Le Ministère de la Planification et de la Prospective a pour mission d’élaborer et de mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière de planification et de prospective.
A cet effet, le Ministère comprend :
Pris en application des dispositions légales et règlementaires en la matière, le présent texte porte création, attributions et organisation du Commissariat Général au Plan.
Le Commissariat Général a pour mission la planification, l’étude, l’évaluation et le lancement des projets de développement ainsi que la préparation et le suivi du budget de développement.
Le Commissariat Général comprend :
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
La présente ordonnance prise en application des dispositions de l’article 52 de la Constitution et conformément aux dispositions de l’ordonnance n° 01/2010 du 25 février 2010 vise l’appartenance du corps autonome paramilitaire de la Sécurité Pénitentiaire aux Forces de Sécurité tout en conservant la tutelle du Ministère de la Justice.
A cet effet, les articles 24 et 31 de la loi n° 4/98 du 20 février 1998 suscitée sont modifiés et se lisent désormais comme suit :
Le présent projet d’ordonnance a pour objet, d’une part, de modifier les dispositions de l’article 40 de l’ordonnance suscitée relatives au mariage des militaires et, d’autre part, de procéder à l’ajout d’un chapitre concernant l’Honorariat.
Ce texte vise à se conformer aux engagements internationaux de notre pays en matière du respect des droits et des libertés individuelles en matière de mariage homme-femme qui doit être reconnue à tous.
Aussi, à la faveur de la présente modification, le présent projet de texte permet-il de consacrer la possibilité de souscrire à l’option polygamique du mariage à partir des grades d’officiers généraux et supérieurs.
Les dispositions relatives à l’Honorariat visent quant à elle à prévoir qu’au terme de sa carrière un officier supérieur ou général à la possibilité de porter, après la cessation définitive des ses fonctions, le titre de son dernier grade.
Ainsi, l’article 40 de l’ordonnance n° 007/2010 du 25 février 2010 est modifié et le titre 3 du chapitre 9 bis complété.
Le présent projet vise le versement d’une indemnité dénommée « Indemnité du Coup de la liberté » à l’ensemble des agents des Forces de Défense et de Sécurité et de la Sécurité Pénitentiaire.
Le présent projet de décret institue une prime de valorisation des diplômes militaires. Il s’inscrit dans la perspective de doter les Forces Armées gabonaises d’un personnel qualifié et outillé.
Ainsi, la prime instituée par le présent décret versée uniquement aux titulaires des diplômes militaires, vise à motiver et inciter les personnels des Forces de Défense à l’obtention des diplômes militaires.
Le présent projet de texte s’inscrit dans le cadre de la mission de sécurisation du territoire national au niveau des frontières de notre pays.
A cet effet, ledit décret inscrit le versement d’une prime destinée aux personnels des Forces de Défense affectés aux missions de sécurité des frontières nationales.
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE
Ce texte, pris en application des dispositions de l’article 104 de la loi n° 21/2011 du 14 février 2012 portant orientation générale de l’Education, de la Formation et de la Recherche, définit le cadre d’une nouvelle politique de bourses qui prend en compte le rétablissement de paiement de l’allocation d’études fixé à 24 000 francs CFA, aux scolarisés dans les établissements secondaires, pour les élèves ayant obtenu une moyenne trimestrielle de 12/20 au premier cycle et 11/20 au second cycle.
Chefs d’Etablissements publics d’Enseignement Supérieur.
Ce décret vise à abroger le décret susmentionné dont l’applicabilité devient inopérante au regard des différents dysfonctionnements inhérent aussi bien dans la mise en œuvre de la procédure de désignation des Chefs d’Etablissements que sur le respect de certaines dispositions des échéances qu’il prévoit.
Aussi, par l’effet dudit décret, la désignation des responsables des établissements publics d’enseignement supérieur s’effectue-t-il désormais selon les modalités prévues par les dispositions des textes en vigueur relatives à la nomination aux emplois supérieurs de l’Etat.
Ces trois projets de décret portent habilitation pour les personnes morales ou physiques nommément citées à fonder un Etablissement Privé d’Enseignement Supérieur, par l’octroi d’une autorisation d’ouverture et la reconnaissance d’utilité publique de plusieurs Etablissements Privés et Parapublics d’Enseignement Supérieur exerçant en République Gabonaise.
Ainsi, la liste des bénéficiaires concernés par lesdits décrets est-elle annexée au présent Communiqué.
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES PARTICIPATIONS
Prise en application des dispositions des textes en la matière, la présente Ordonnance vise la création d’un établissement public avec Conseil d’Administration dénommé Société de Construction et de Restauration des Edifices Publics, en abrégé SOCOREP.
La SOCOREP a pour mission la conception, le financement, la gouvernance et le suivi-évaluation des projets de construction et de restauration de bâtiments et édifices publics.
Caisse des Dépôts et Consignations
Elaboré en application des dispositions de l’article 20 du décret n°0450/PR/MDDEPIP du 09 septembre 2016 fixant les statuts de la Caisse des Dépôts et Consignations, le présent texte porte nomination des membres du Conseil d’Administration dudit établissement.
A cet effet, le Conseil d’Administration se compose de onze (11) membres représentant les administrations et organismes ci-après :
MINISTERE DES COMPTES PUBLICS
Ce texte, pris en application des dispositions légales et règlementaires en la matière, fixe le régime général des pensions de l’Etat.
A cet effet, le texte indiqué vise, entre autres, à :
à l’arrimage des pensions selon une progressivité au prorata des cotisations versées dans le nouveau système de rémunération ;
Familiales des Agents de l’Etat.
Le présent décret, vise à aligner l’organisation et le fonctionnement de la Caisse des Pensions et des Prestations Familiales des Agents de l’Etat (CPPF), cette structure administrative aux standards internationaux établis et régulièrement mis à jour par les organismes internationaux que sont l’Association Internationale de Sécurité Sociale (AISS) et la Conférence Interafricaine de Prévoyance Sociale (CIPRES).
A cet effet, le texte consacre, entre autres :
Pour son fonctionnement, la Caisse des Pensions et des Prestations Familiales des Agents de l’Etat comprend :
MINISTERE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME ET DU CADASTRE
Les décrets indiqués, pris en application des dispositions des articles 1 et 2 de la loi n°6/61 du 10 mai 1961, portent déclaration d’utilité publique des parcelles sus évoquées, en vue d’y exécuter des travaux d’intérêt général notamment la construction d’une Cité Administrative.
MINISTERE DU TRAVAIL ET DE LA LUTTE CONTRE LE CHÔMAGE
Le présent décret, pris en application des dispositions de la loi n°20/2005 du 03 janvier 2006 et des textes y relatifs en la matière, porte attributions et organisation du Ministère du Travail et de la Lutte Contre le Chômage.
A cet effet, ledit Ministère qui a pour mission d’élaborer et de mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière de travail et de lutte contre le chômage, il comprend :
MINISTERE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DES ARTS
Le présent décret, vise à commémorer la libération du peuple gabonais intervenue le 30 août 2023.
Aussi, le présent texte institue-t-il en République Gabonaise une Journée Nationale de Libération célébrée le 30 août de chaque année sur toute l’étendue du territoire nationale.
MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MARINE MARCHANDE ET DE LA MER
Le présent projet de décret porte attributions et organisation du Ministère des Transports, de la Marine Marchande et de la Mer.
A cet effet, ledit Ministère a pour mission essentielle d’élaborer et de mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière de Transports terrestre, ferroviaire, maritime, fluviale, lagunaire, aérien et ainsi qu’en matière de mer.
Pour son fonctionnement, le Ministère comprend :
MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES
Les présents décrets portent approbation d’une part, des Statuts de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et d’autre part, de ceux de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale afin de permettre à ces structures d’atteindre une meilleure gouvernance axée sur des objectifs de réforme et de performance durables.
Ainsi, sont approuvés et rendus exécutoires les statuts des établissements susmentionnés.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
SECRETARIAT GENERAL
Conseil des Ministres : Mme Solange GUIAKIE.
MOUSSAVOU MOUSSAVOU.
BEANG MBA.
MM.
CABINET DU PRESIDENT DE LA TRANSITION
Il est mis fin aux fonctions des personnels suivants :
– Commandant DILOUGOU
MBOUROUKOUNDA Rodolt Edwin, précédemment Aide Camp du Président de la République ;
COMITE DE LA TRANSITION POUR LA RESTAURATION DES INSTITUTIONS
Prosper LOLA MVOU
AGENCE NATIONALE DES BOURSES DU GABON (ANBG)
DIRECTION GENERALE
Michel Stecy MOMBO
PRIMATURE
CABINET CIVIL
PONGUI.
DEPARTEMENT EAUX, FORETS, ENVIRONNEMENT ET TOURISME
– Conseiller Mme Carole Liliane
ROLENGHA MAMBOUNGOU NGOUADANDO
DIRECTION DU PROTOCOLE
CABINET MILITAIRE DU PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT DE LA TRANSITION
– Chef de Cabinet Militaire : Lieutenant-Colonel IGAMBA IVENDENGANI Franck
Bertrand
Chantal
NZAOU BOUKOUMBA Guy Roger
Sarra Vanessa
MEBALE Grald.
SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, CHARGE DE L’INTEGRATION SOUS-REGIONALE ET DES GABONAIS DE L’ETRANGER
SECRETARIAT GENERAL
SERVICES EXTERIEURS
AMBASSADE, HAUTE REPRESENTATION DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES LA
REPUBLIQUE FRANCAISE ET REPRESENTATION PERMANANTE DE LA FRANCONPHONIE (OIF)
– Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire : MmeMarie-Edith TASSYLA-YE-DOUMBENENY, précédemment Conseiller Spécial du Président de la République, Chef de Département Adjoint du Protocole d’Etat en remplacement de Madame Liliane MASSALA.
AMBASSADE, HAUTE REPRESENTATION DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES LE ROYAUME DU MAROC
– Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire : M. Branly Martial OUPOLO, précédemment Consul Général duGabon en Arabie Saoudite en remplacement de Monsieur Aboubakar MINKO-MI-NSEME
AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE EN REPUBLIQUE FEDERALE DEMOCRATIQUE D’ETHIOPIE, MISSION PERMANENTE AUPRES DE L’UA, DE LA CEA ET PNUE
– Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire : Mme Lilly Stella NGYEMA NDONG, précédemment Représentant
Permanent Adjoint à la Mission Permanente du Gabon auprès des Nations Unies.
AMBASSADE |
DELAREPUBLIQUE |
GABONAISE EN ITALIE, REPRESENTATION |
|
Présidence de la République |
Communiqué final |
SCM |
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PERMANENTE AUPRES DE LA FAO, DU PAM ET DU FIDA
Mme Ginette ARONDO épouse EDZANG, précédemment Ambassadeur du Gabon, Secrétaire Général du Ministère des AFFAIRES Etrangères.
DELEGATION PERMANENTE DU GABON AUPRES DE L’UNESCO
AKIKO, confirmée ;
Premier Conseiller : M. Billy Joachim MELI NDANGA, précédemment Conseiller Chargédes Questions d’Education, de Sciences et de la Culture ;
Conseillers :
AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
CONSULAT HONORAIRE
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE SECRETARIAT GENERAL
PRYTANEE MILITAIRE DE LIBREVILLE
– Officier Adjoint : Commandant OBONE
Glwadys.
MINISTERE DE L’INTERIEUR
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GÉNÉRALE DES ÉLECTIONS ET DES LIBERTÉS PUBLIQUES :
DIRECTION DES PARTIS POLITIQUES ASSOCIATIONS ET LIBERTE DE CULTE
DIRECTION DE LA FORMATION ET DE L’ACTION CITOYENNE :
– Directeur : M. Leandre Michel
TCHIBINDA
SERVICE RESSOURCES HUMAINES ET MOYENS
Thierry MOUNDOUNGA.
SERVICE RÉGLEMENTATION
Mme Daine Clara Mijola ENGOUNG EBANEGA
SERVICE SYSTÈMES D’INFORMATIONS, ÉTUDES ET STATISTIQUES
SERVICE ASSOCIATIONS CIVILES
SERVICE DE LIBERTES DE CULTE
IVENGA RAPOTCHOMBO
SERVICE DE L’ACTION CITOYENNE :
MASSALA DEMOUSSA
SERVICE DE LA FORMATION
MOUANDAT Rodrigue
CLEAN AFRICA
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Alexandre Désiré TAPOYO.
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES PARTICIPATIONS
SECRETARIAT GENERAL
MENDENE
DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET DROITS INDIRECTS (DGDDI)
ODJANGOU.
AGENCE NATIONALE DE PROMOTION DES INVESTISSEMENTS (ANPI)
DIRECTION GENERALE
ZEMO NDONG épouse WORA.
Stéphane Régis YANGARI.
Orlane Bernice NGNIGONE MASSOUKOU.
Par ailleurs, Monsieur Cédric RATANGA, précédemment Conseiller Technique en charge de l’Entrepreneuriat est remis à son administration d’origine.
DIRECTION NATIONALE DES ASSURANCES
ESSONO.
AGENCE DE REGULATION DES MARCHES PUBLICS (ARMP)
MOUCKAGA.
MINISTERE DES COMPTES PUBLICS SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE ET DU TRESOR
DIRECTION GENERALE
MBOULALA IYANGUI.
SERVICES D’APPUI INSPECTION DES SERVICES Inspecteurs Vérificateurs :
Mmes :
OBAME NZE ;
EHOUMBA ;
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES
Jumaëlla MOUSSOUNDA ép. AIDARA.
DIRECTION DES SYSTEMES D’INFORMATION
BIDONA.
SERVICES CENTRAUX TRESORERIE CENTRALE
DIRECTION DE LA DEPENSE
DIRECTION DES RECETTES HORS PETROLE
Chef de Service Douanes : M. Sidney LOURI OTOUNGA.
ENGONE.
Yasmeen EKAROGOMBEép.
GAHOUMA.
Sulie NDZAPOU BISSIRA ép. KOUMBA MOUELY.
DIRECTION DES RECETTES PETROLIERES
MAGANGA MANDJI.
SERVICES DECONCENTRES
TRESORERIE PROVINCIALE DE L’ESTUAIRE
ONDOUNDA ASSELE.
RECETTE MUNICIPALE DE LIBREVILLE
RECETTE PERCEPTION D’OWENDO
ONGOUO.
RECETTE PERCEPTION D’OKALA
AGENCE COMPTABLE DE TELEDIFFUSION
LOUMBA OKOUMA.
RECETTE PERCEPTION DE NZENG AYONG
PERCEPTION DE NTOUM
TRESORERIE PROVINCIALE DU HAUT-OGOOUE
Frantale KANDJANI ép. OBOULOUGOU.
RECETTE PERCEPTION DE MOANDA
MBOUITYLA.
Règlements : M. IMMONGAULT. Lyck Kerry
Présidence de la République SCM
Communiqué final
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TRESORERIE PROVINCIALE DU MOYEN-OGOOUE
TRESORERIE PROVINCIALE DE LA NGOUNIE
MAGANGAMAVOUNGOUép.
MBOUMBA.
NGOMA DIUNGA.
MBOLGOMONO.
RECETTE DES IMPOTS DE MOUILA
LOUMBA.
TRESORERIE PROVINCIALE DE LA NYANGA
MOUKAMBIH MOUELE.
TRESORERIE PROVINCIALE DE L’OGOOUE-IVINDO
MAVOUNGOU.
MANFOUMBI.
TRESORERIE PROVINCIALE L’OGOOUE-MARITIME
MOUKANA.
MBAMANA.
TRESORERIE PROVINCIALE DU WOLEU-NTEM
BIBANG BIBANG.
MIFOUME.
SERVICES A AUTONOMIE TECHNIQUE OU DE GESTION
TRESORERIES SPECIALES
TRESORERIE SPECIALE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE ET DES ARMEES
Chimelle Pamela MVOUAMBAH AMBOYI ép. NDONG.
TRESORERIE DE LA DETTE
AGENCE COMPTABLE DE LA MARINE MARCHANDE
AGENCE COMPTABLE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE
Maguy Margeleine NGOMBI ép. NGOUA NDONG.
AGENCE COMPTABLE DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE MERES ET ENFANTS
− Agent Comptable : Mme
BOUSSAMBA MOUBELET.
Judith
AGENCE COMPTABLE DE L’AGENCE NATIONALE DE LA FORMATION ET DE PERFECTIONNEMENT PROFESSIONNEL
EHOUMBE.
BRUNEAU.
AGENCE COMPTABLE DE L’UNIVERSITE DES SCIENCES DE LA SANTE
MUKUNGU KASSA.
AGENCE COMPTABLE DE L’OFFICE
NATIONAL DE SURETE ET DE FACILITATION DES AEROPORTS DU GABON
− Fondé de pouvoirs : Mme
NDZEGOUBADZI MATHOUET
NGNYOGOMIET.
Rosine ép.
AGENCE COMPTABLE DE L’AGENCE NATIONALE DE L’URBANISME ET DES TRAVAUX TOPOGHRAPHIQUES
MATSOUGOU.
AGENCE COMPTABLE DE L’UNIVERSITE OMAR BONGO
AGENCE COMPTABLE DU CONSEIL
ECONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL
ORIGUINOWE ADJE.
AGENCE COMPTABLE CENTRE
HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE LIBREVILLE
BEKALE.
AGENCE COMPTABLE DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D’OWENDO
AGENCE COMPTABLE GABON OIL COMPANY
MmeArmelleKILAKOUONOép.
AYENENGOYE.
AGENCE COMPTABLE DE LA CAISSE DES
PENSIONS ET DES PRESTATIONS FAMILIALES
AGENCE COMPTABLE DE LA JEUNESSE ET SPORTS
AGENCE COMPTABLE DE L’UNIVERSITE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE LA SANTE
NDJAMBOU.
ENGONE NADOU.
AGENCE COMPTABLE DE LA CAISSE DE STABILISATION ET DE PEREQUATION
WALEMBAUD PEPOKA.
AGENCE COMPTABLE DES GRANDES ECOLES
NDONG.
KONGO.
AGENCE COMPTABLE DE L’AGENCE GABONAISE DE NORMALISATION
AGENCE COMPTABLE DE L’AGENCE NATIONALE DES BOURSES DU GABON
NTOUTOUME MINKO.
BETOUE ép. MAKOUMBA MATALA.
OZOUAKI.
AGENCE COMPTABLE DE L’AUTORITE DE REGULATION DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES ET DES POSTES
− Agent Comptable :
MIKOUANDZA TONDA.
AKANDA.
Naika Mélina AKENDEGUE AMBOUROUET.
AGENCE COMPTABLE DU CONTRÔLE GENERAL D’ETAT
AGENCE COMPTABLE DE LA SOCIETE GABONAISE DE RAFFINAGE
VENDEDJENA.
AGENCE COMPTABLE DE LA SOCIETE GABONAISE DES TRANSPORTS (SOGATRA)
MBOUROU JOHN.
MATOKA MANGARI.
Josépha N’ZILA M’BOUMBA.
MOUSSOUNDA.
Nathalie Inès MOUKITA ép. NGUEMA SIMA.
AGENCE COMPTABLE DE L’AGENCE NATIONALE DES PARCS NATIONAUX
AGENCE COMPTABLE DE LA SOCIETE DU PATRIMOINE ET DES INFRASTRUCTURES NUMERIQUES
OBONE ELLA ASSA.
MAKONGO.
BOUTAMBA.
AGENCE COMPTABLE DE L’HOPITAL MILITAIRE D’ANGONDJE
ENKORO.
AGENCE COMPTABLE DE LA DOCUMENTATION
DIVINOU MOUSSAVOU.
AGENCE COMPTABLE DE L’AGENCE NATIONALE DES INFRASTRUCTURES ET DES FREQUENCES
AGENCE COMPTABLE DE L’AGENCE NATIONALE POUR LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS
TONDA YONDZA.
AGENCE COMPTABLE DU FONDS NATIONAL DE L’EAU ET DE L’ELECTRICITE
AGENCE COMPTABLE DU CONSEIL GABONAIS DES CHARGEURS
ISSOGNY IKAPI.
AGENCE COMPTABLE DE L’HOPITAL MILITAIRE DES INSTRUCTIONS DES ARMEES
GisetteAubiergeNTOULAép.
MOUSSAVOU.
AGENCE COMPTABLE DE LA COMMISSION
NATIONALE DE LUTTE CONTRE L’ENRICHISSEMENT ILLICITE
AGENCE |
COMPTABLEDEGABON |
TELEVISION |
|
Présidence de la République |
Communiqué final |
SCM |
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AGENCE COMPTABLE DE L’OFFICE NATIONAL DU MEDICAMENT
KOMBORAESSONGHEép.
BOUSSOUGOU MAPANGOU.
AGENCE COMPTABLE DE TRANSURB
AGENCE COMPTABLE DE L’OFFICE NATIONAL DE L’EMPLOI
ArmelleKILAKOUONOép.
AYENENGOYE.
AGENCE COMPTABLE DE LA COUR DES COMPTES
AGENCE COMPTABLE DU CENTRE
NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE
KAMBANGOYE.
AGENCE COMPTABLE DE LA SOCIETE EQUATORIALE DES MINES
AGENCE COMPTABLE DE L’EXECUTION DES ACTIVITES DE LA FILIERE FORET-BOIS
Agent Comptable : Marie-Chantal MEDJA NGOUA.
OGOULA MERE ép. NGOWET.
Liliane Patricia MOUDOUMET ép.
NTSEMENA.
AGENCE COMPTABLE DE L’AGENCE D’ETUDES ET D’OBSERVATION SPATIALE
AGENCE COMPTABLE DE L’AGENCE GABONAISE DU TOURISME
BASTARD IMANDZA.
AGENCE COMPTABLE DES HOPITAUX DE FRANCEVILLE
AGENCE COMPTABLE DE L’UNIVERSITE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE MASUKU
DAMBESSA SOKISSA.
AGENCE COMPTABLE DES HOPITAUX PUBLICS DE PORT-GENTIL
MBOUMBA.
CENTRE DE FORMATION ET DE DOCUMENTATION DU TRESOR
NDILOU.
PAIERIES
PAIERIE DU GABON EN FRANCE
Mme Marie Lina LAKOUMBA ANDJOUOMI.
PAIERIE DES ETATS-UNIS D’AMERIQUE
– Fondé de Pouvoirs : Mme Mélanie MOUROMBO ép. NZENGUE.
PAIERIE DU MAROC
IMMONGAULT.
PAIERIE DE L’EGYPTE
MATTON.
PAIERIE D’ITALIE
PAIERIE DU CONGO
ZAMBA ZIENGUI.
PAIERIE D’AFRIQUE DU SUD
DIRECTION GENERALE DU PATRIMOINE DE L’ETAT
DIRECTION DE LA COMPTABILITE MATIERE
Santi Déa ALOUMBANGOYE épouse
IRESSANA NGOLET.
MINISTERE DU PETROLE
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DES HYDROCARBURES
SERVICE DU STOCKAGE ET DES EXPLOITATIONS
MINISTERE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME ET DU CADASTRE
CONSERVATION DE LA PROPRIETE FONCIERE ET DES HYPOTHEQUES
Zephirin EYAGUI.
MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
SOCIETE D’ENERGIE ET D’EAU DU GABON (SEEG)
DIRECTION GENERALE
OKOUMBA.
DIVASSA TSATSABI.
CONSEIL NATIONAL DE L’EAU ET DE L’ELECTRICITE (CNEE)
DIRECTION GENERALE
Axel Jules Boris FOUTY MILOLO FUERE MIWUNGU.
MINISTERE DU TRAVAIL ET DE LA LUTTE CONTRE CHOMAGE
PÔLE NATIONAL DE PROMOTION DE L’EMPLOI
Célestine BÂ OGUEWA.
DIRECTION GENERALE
– Directeur Général : M. Paulin
MOUSSOUNDA.
MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES MEDIAS
CABINET DU MINISTRE
-Chef du Protocole : M. Tanguy Cédric AKOURE
MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
SOCIETE DE PATRIMOINE ET DES INFRASTRUCTURES NUMERIQUES (SPIN)
DIRECTION GENERALE
BITCHINDA ;
NDONG ;
Gwaladyslas MAMBOUNDOU.
MINISTERE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DES ARTS
LECKOBAT.
NDONG.
MOUTCHINGA MOUTCHINGA DJAKOGHU.
KALAGNAGA Jean Bernard
MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MARINE MARCHANDE ET DE LA MER
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DES TRANSPORTS TERRESTRES
DIRECTION DES TRANSPORTS ROUTIERS (DTR)
DIRECTION DE LA CIRCULATION ROUTIERE ET DES CONTROLES TECHNIQUES (DCRCT)
CENTRE NATIONAL D’EDITION DES DOCUMENTS DE TRANSPORT
– Directeur du Centre : M. Stellio ALARA.
DIRECTION GENERALE DE L’OFFICE DES PORTS ET RADES DU GABON (OPRAG)
MOUGOLA.
CONSEIL GABONAIS DES CHARGEURS (CGC)
DIRECTION GENERALE
Jacqueline Olga EKOUME.
MINISTERE DES MINES CABINET DU MINISTRE
MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES
CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE (CNSS)
DIRECTION GENERALE
PELLEGRIN.
CAISSE NATIONALE D’ASSURANCE MALADIE ET DE GARANTIE SOCIALE (CNAMGS)
DIRECTION GENERALE
Paulin APOUBA.
MINISTERE DU COMMERCE, DES PME/PMI CHARGE DES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUS
AGENCE GABONAISE DE NORMALISATION (AGANOR)
DIRETION GENERALE
Bienvenu OVONO ABESSOLE.
OFFICE GABONAIS DE LA PROPRIETE INDUSTRIELLE (OGAPI)
DIRETION GENERALE
MBAZOGHE.
MINISTERE DE L’INDUSTRIE
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Général Adjoint: M. Nadège
Sandrine BEKALE.
Je vous remercie.
Dans le projet de budget 2024, l’Etat gabonais a prévu de consacrer pour l’exercice 2024, une enveloppe financière de 13,7 milliards de FCFA au remboursement des petits épargnants de PosteBank ainsi que pour sa restructuration, apprend-on dans le projet de loi de finances 2024.
De manière détaillée, 10 milliards de FCFA dans cette enveloppe financière seront consacrés au remboursement des petits épargnants de cette structure actuellement en faillite et 3,7 milliards de FCFA pour sa restructuration.
A travers ces fonds qui pourraient être mis à la disposition de PosteBank en 2024, l’Etat gabonais veut tenter de sauver cette structure publique de la faillite et apurer une partie de sa dette envers ses anciens épargnants. Car, depuis sa mise en liquidation en 2017, cette institution financière traîne une dette de plusieurs milliards de FCFA constituée des dépôts des anciens épargnants principalement. Au moment de sa fermeture, les dépôts des clients étaient de l’ordre de 75 milliards de FCFA pour près de 320 000 clients, selon les autorités gabonaises.
La Postebank, filiale de la Poste, est en faillite depuis plusieurs années en raison des difficultés opérationnelles et du manque de liquidité. L’institution financière n’aura tenu que quatre ans après le lancement de ses activités en 2013.
En dehors de la PosteBank, les autorités gabonaises envisagent aussi d’engager la restructuration de Africa n°1, radio actuellement en faillite également. Pour cela, une enveloppe de 3,7 milliards de FCFA est prévue pour sa restructuration.
SG