Africa United Airlines, une nouvelle compagnie aérienne gabonaise, a officiellement lancé ses activités le 14 septembre 2023 par un vol inaugural Libreville-Port-Gentil, rapporte la chaîne de télévision publique Gabon 24. À partir de ce vendredi 15 septembre et ce jusqu’au 30 septembre, la compagnie locale va opérer 20 vols par semaine (excepté le mardi) sur cette ligne. Soit 10 vols au départ de Libreville et autant au départ de Port-Gentil, en raison de deux vols journaliers les lundis, mercredi, jeudi et vendredi, et un vol par jour les samedis et dimanches.
« Port-Gentil et Mvengué seront les lignes de lancement mais d’autres destinations sont d’ores et déjà à l’étude, à l’exemple d’Oyem sur le marché intérieur », indique Africa United Airlines sur son site Internet. L’ambition de la compagnie est de rapprocher les différentes capitales provinciales du Gabon. « Nos lignes domestiques et les futures lignes régionales offrent de nombreuses possibilités de voyager aux citoyens gabonais, aux résidents et aux voyageurs d’autres pays, en rapprochant les villes du Gabon les unes des autres et du reste du monde », précise la compagnie. Celle-ci prévoit également de lancer des liaisons aériennes dans la sous-région Douala, Kinshassa, Pointe-Noire, ...).
Africa United Airlines est le département avion d’Avantis aviation & Services, compagnie aérienne ayant obtenu en novembre 2021 son autorisation pour exercer comme transporteur aérien au Gabon, principalement dans le transport par hélicoptère. Son arrivée dans le ciel gabonais est annoncée depuis 2022. Cette compagnie va rejoindre un marché aérien domestique dominé par Afrijet Business Services et Solenta Aviation Gabon qui desservent l’intérieur du pays depuis quelques années.
P.N.N
Rahul Dhir (photo), PDG de la société pétro-gazière britannique Tullow Oil, a déclaré le 13 septembre à Bloomberg que le coup d’État militaire survenu le 30 août dernier au Gabon n’a pas affecté les opérations commerciales de la société. « Tout s’est déroulé comme d’habitude, un certain nombre de cargaisons ont été transportées. Nous avons évidemment surveillé la situation de près, mais tout va bien », a dit le PDG.
Dans ses résultats semestriels publiés mercredi, la société affirme avoir produit environ 12 800 barils de pétrole brut par jour au cours de cette période. Un chiffre toutefois en baisse par rapport aux 14 900 barils/jour produits en 2022. Tullow est présente au Gabon depuis une vingtaine d’années. Ses activités dans le pays comprennent l’exploration, le développement et la production. Sa production provient d’un portefeuille de plus de 20 champs onshore et offshore.
En avril dernier, Tullow a signé un accord d’échange d’actifs avec la société pétrolière franco-britannique Perenco. Cet accord permettra d’optimiser la participation de Tullow dans les principaux champs du Gabon. Cet objectif est atteint grâce à un échange d’actifs sans numéraire impliquant l’échange proposé de participations détenues par les deux parties dans certaines licences au Gabon. La société a obtenu en août dernier l’approbation de l’ancien gouvernement pour l’extension de plusieurs de ses licences d’exploitation du pétrole jusqu’en 2046.
P.N.N
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Face à la confusion et à l’incompréhension nées de l’application de la mesure de gratuité des frais d’inscription et de réinscription dans les établissements scolaires au Gabon, le ministre de l’Éducation, Camélia Ntoutoume-Leclercq, apporte quelques éclairages.
Cette gratuité selon le membre du gouvernement concerne les établissements primaires, secondaires généraux, techniques et professionnels du secteur public mais aussi du secteur privé laïc et confessionnel ayant reçu des élèves orientés par l’État. « On entend par frais d’inscription, les frais liés à la coopérative, la mutuelle, la carte scolaire, l’établissement et l’impression des bulletins scolaires, l’achat des consommables et carnets de liaison, l’entretien des établissements » comme l’indique la circulaire du 19 juillet 2022, précise-t-elle. Par ailleurs, concernant les établissements privés laïcs et confessionnels, les frais d’inscription sont compris dans les frais d’écolage payés par l’État au bénéfice des élèves orientés au sein desdits établissements, poursuit-elle. « Les parents qui eux-mêmes ont refusé l’orientation du ministère de l’Éducation nationale, et bien c’est à leurs charges les frais d’inscription et les frais de scolarité de leurs enfants », précise Camélia Ntoutoume-Leclercq.
S’agissant des frais d’APE, le paiement est facultatif et l’adhésion est libre. Mais, les paiements s’effectuent « par parent et non par élève » conformément à la circulaire du 9 septembre 2022.
Pour le respect de ces mesures, le ministère de l’Éducation annonce que des missions de contrôle seront effectuées par l’inspection générale des services dans les établissements scolaires. Et les chefs d'établissements qui ne les respecteront pas s'exposent à des sanctions « graves », selon le ministère de l’Éducation.
Ces précisions du ministre de l’Éducation permettent d’éclairer les parents d’élèves et les chefs d’établissement sur les élèves concernés par cette mesure de gratuité prise par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) le 8 septembre dernier. Car, dans plusieurs établissements scolaires dans le pays, les frais d’inscription continuent d’être exigés aux parents d’élèves qui s’en plaignent.
SG
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Interpellés le 5 septembre dernier à la frontière entre le Gabon et la Guinée équatoriale avec une lettre signée le 3 septembre par le candidat consensuel d’Alternance 2023 Albert Ondo Ossa et adressée au vice-président équato-guinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue, les opposants Mike Jocktane et Therence Gnembou Moutsona ont été placés sous mandat de dépôt à la prison d’Oyem, le 11 septembre, rapporte le quotidien l’Union.
Selon l’Union qui cite une source judiciaire, les deux membres de la plateforme de l’opposition Alternance 2023 seraient poursuivis pour « allégations mensongères ». Ce d’autant plus qu’au moment de leur interpellation, les deux candidats à la dernière élection présidentielle ont affirmé qu’ils se rendaient à Mongomo en Guinée équatoriale pour effectuer des achats, pourtant, ils se rendaient plutôt à Bata d’après les documents en leur possession.
Dans ladite lettre destinée à Teodoro Nguema Obiang Mangue, le candidat consensuel d’Alternance 2023 Albert Ondo Ossa sollicitait l’aide des dirigeants de la Guinée équatoriale pour « rétablir l’ordre constitutionnel » au Gabon après le coup d’État. À noter que dans une interview accordée au média RFI deux jours après leur interpellation, l’opposant gabonais a nié être l’auteur de ladite lettre signée le 3 septembre 2023 avec l'entête de la plateforme Alternance 2023. « Je l'ai lu cette lettre-là. Je ne reconnais pas l'avoir écrite… Je n'ai pas signé cette lettre-là, je ne l'ai pas écrite », a affirmé Albert Ondo Ossa.
La Guinée équatoriale a pour sa part affirmé qu’elle ne « s'immisce pas dans les affaires intérieures des autres États. Nous soutenons le dialogue comme seul moyen de résoudre les problèmes. Être panafricaniste nous fait respecter les valeurs africaines. Par ailleurs, nous félicitons Oligui Nguema pour sa décision de libérer Ali Bongo », a twitté le 7 septembre 2023 Teodoro Nguema Obiang Mangue.
La plateforme Alternance 2023 a également réagi en se désolidarisant de cette démarche. « La conférence se démarque de cette initiative en attendant les résultats de l’enquête des autorités compétentes sur cette affaire que nous découvrons en même temps que le grand public », a déclaré le 7 septembre le président en exercice de la coalition Alternance 2023 François Ndong Obiang, en présence de Paulette Missambo et Alexandre Barro Chambrier, deux autres membres de la plateforme.
Cependant, pour Albert Ondo Ossa, le contenu de cette lettre ne mérite pas tout ce bruit étant donné qu’il n’a rien de compromettant. « À supposer même que la lettre, je l'ai écrite, en quoi pourrait-elle effectivement susciter une arrestation et véritablement un boucan… Elle n'est compromettante en rien du tout », a-t-il affirmé sur RFI.
Mike Jocktane et Therence Gnembou Moutsona ont été interpellés le jour de la toute première rencontre entre le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguéma et le candidat consensuel d’Alternance 2023 Albert Ondo Ossa, après le coup d’État. Une rencontre au cours de laquelle, le pouvoir de la Transition a obtenu le ralliement de l’économiste.
SG
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L’ancien ministre de la Santé et des affaires sociales Dr Guy Patrick Obiang Ndong a passé le témoin au Pr Adrien Mongongou son successeur à la tête de ce ministère le 13 septembre 2023. Une occasion pour lui de dresser son bilan dans le secteur de la santé depuis qu’il a été nommé à la tête de ce département en 2020.
À l’en croire, son bilan a été plutôt positif à la tête de ce ministère. « En effet pendant 3 ans nous avons travaillé dur, d’arrache-pied et sans répit, ce qui nous a permis d’obtenir les résultats suivants. Nous avons pu en 3 années faire rayonner, redorer le blason du secteur santé et sociales dans notre pays », a-t-il affirmé.
Il en veut pour preuve toutes les réalisations qui ont été faites par son équipe au cours de ces trois dernières années. Entre autres, la lutte contre la Covid-19, l’adoption du Code de la santé publique, puis de la loi sur l’ordre des sages-femmes, l’intensification de la coopération avec Cuba avec l’arrivée de plus de 140 médecins cubains, la mise en place de la fécondation in vitro au Centre hospitalier universitaire mère-enfant, fondation Jeanne Ebori de Libreville, la création des services de dialyse à Franceville et à Port-Gentil.
L’ancien ministre de la Santé se défend également d’avoir relancé les concours de l’Infass, de l’Epfass d’Oyem, Mouila et Makokou, et engagé la réforme de l’Office pharmaceutique national (OPN) qui avait du mal à approvisionner en médicaments et autres produits médicaux. Aussi cité, la construction et la réhabilitation de nombreuses infrastructures sanitaires dans tout le Gabon (Projets prioritaires, AFD, Fonds Covid-19), et l’obtention de l’éligibilité du Gabon au Fonds mondial de lutte contre le paludisme, la tuberculose et le VIH.
Sur le volet social, l’ex ministre de la Santé cite la réforme de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse d'assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), la reprise des paiements des pensions à la CNSS, la prise en charge des enfants apatrides…
« Il s’agit ici d’une liste non exhaustive des chantiers entamés dont certains pourront être achevés rapidement à condition que les ressources soient mises à votre disposition et que les procédures administratives soient allégées », a-t-il affirmé s’adressant au nouveau ministre de la Santé et des affaires sociales.
Ce bilan est dressé par l’ancien ministre de la Santé et des affaires sociales dans un contexte où plusieurs Gabonais pensent qu’il doit être entendu sur la gestion des fonds Covid. En effet, les deux rapports d’audit de la gestion des fonds Covid-19 réalisés par le cabinet Deloitte Touche Tohmatsu et portant « uniquement » sur les ressources affectées au fonds spécial créé par décret présidentiel en mars 2020, avaient révélé des manquements et incohérences dans la gestion de ces fonds.
SG
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Face au mouvement d’humeur des travailleurs de la Zone d’investissement spécial (ZIS) de Nkok, 14 sociétés opérant dans la zone ont été mises en demeure « pour régularisation de leur situation, accompagnée de contrôles et pénalités en vue de la régularisation des situations illégales », informe l’Autorité administrative de la ZIS de Nkok dans un récent communiqué. Sans plus de précisions sur les sociétés concernées.
Cette mise en demeure a pour but d’amener ces sociétés qui ne respectent pas les conditions de travail et les droits sociaux de leurs employés à se mettre en règle. Car, c’est cette situation qui est à l’origine du mouvement d’humeur initié par la coopérative des travailleurs de la Zone économique de Nkok (Ctzen) ces derniers jours.
En effet, les travailleurs réunis au sein de cette coopérative reprochent à leurs employeurs de ne pas respecter le code du travail et des conventions collectives, ainsi que la mauvaise rémunération, … « Les 8 heures de travail ne sont pas respectées au sein de la zone. Nous travaillons pour un salaire de 5 000FCFA la journée. Nous n’avons pas de primes, le SMIG lui-même n’est pas respecté, pas de bulletin de salaire. Nous n’avons rien, pas de CNAMGS ni de CNSS. Nous travaillons de 7 heures du matin à 6 heures du soir pour certains et de 8 heures du matin à 7 heures du soir pour d’autres », s’est plaint Christ Olsen Iloubi Mounguengui, président de la coopérative des travailleurs de la Zone économique de Nkok.
Pour trouver une solution aux revendications de ces travailleurs, un dialogue a été initié entre l’Autorité Administrative de Nkok (AAN) et le collectif Ctzen. « Suite aux échanges, il est à noter que sur les 25 revendications contenues dans le cahier de charges, 18 revendications sur des questions clés ont trouvé des solutions sans délai pour certains et à moyen terme pour d’autres. Les autres points contenus dans le cahier des charges seront examinés dans le cadre du comité de suivi », explique l’Autorité de la ZIS de Nkok. Aussi, « l’administration s’engage à prendre des notes de rappel à l’endroit des différents employeurs pour l’application stricte des points de droits évoqués, conformément aux délais indiqués. Les travailleurs et la coopérative s’engagent à reporter au comité de suivi tout cas de non-respect par les entreprises à la mise en application de ces mesures évoquées », poursuit-elle.
Au terme de ces échanges, les travailleurs de la ZIS de Nkok et l’AAN se sont accordés pour la suspension du mouvement d’humeur et la reprise de leurs activités au sein de la zone.
SG
La Fédération gabonaise de football (Fegafoot) a démenti mercredi le limogeage de Patrice Neveu (photo), face aux spéculations sur un possible départ du sélectionneur de l’équipe de football du Gabon. « Nous n'avons pas encore parlé de l’avenir de l’entraîneur. Nous le ferons dans les prochains jours et nous rendrons publique la décision que nous avons prise », a déclaré Pierre-Alain Mounguengui, le président de la Fegafoot, dans des propos rapportés par la chaîne de télévision SuperSport sur son site Internet.
Le quotidien public L’Union a rapporté que le technicien français de 69 ans a été limogé par la Fegafoot lors d’une réunion organisée mardi, suite à la non qualification des Panthères à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) après la défaite essuyée samedi face à la Mauritanie (1-2). Mais la fédération affirme qu’il n’en est rien. « Nous communiquons via les canaux officiels et non sur les réseaux sociaux. Lorsque nous voulons communiquer, notamment dans les cas concernant le licenciement d’un entraîneur national, nous le faisons de manière appropriée et publiquement », a précisé son président.
« Nous ne pouvons pas prendre de décisions à la hâte. Patrice Neveu a un contrat qui court jusqu’en 2025 avec le Gabon. Il faudra donc regarder tous ces paramètres avant de prendre la décision. Ce sont toutes ces questions que nous devrons examiner avant de décider », a-t-il ajouté.
Patrice Neveu a été nommé sélectionneur du Gabon en mai 2019, après l’échec de la qualification pour la CAN en Egypte. Il a été nommé pour un contrat de deux années plus deux années en option en remplacement de Daniel Cousin, avec pour mission de qualifier les Panthères pour la CAN 2021.
Objectif atteint puisque le Gabon participe à la compétition phare du continent organisée du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. Les Panthères sont éliminées en huitièmes de finale par le Burkina Faso aux tirs au but. En août 2021, son contrat est prorogé de deux ans (soit jusqu’en 2025). Il se voit alors assigner une double mission : qualifier la sélection nationale à la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, puis à la CAN 2025 en Guinée. Entraîneur depuis une trentaine d’années, Patrice Neveu a été sélectionneur de la Guinée, de la République démocratique du Congo (RDC), de Haïti, du Laos et de la Mauritanie qui a privé le Gabon d’une participation à la CAN 2023 prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire. Il a également entraîné des clubs en Egypte et en Guinée.
Patricia Ngo Ngouem
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Dans le but de détecter des fraudes et irrégularités dans l’attribution et l’exécution des marchés publics au Gabon, la présidence de la Transition a décidé de réactiver la task force de la dette intérieure et extérieure, a annoncé ce 13 septembre 2023 le porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le lieutenant-colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.
«Cette task-force reprendra tous les actes laissés en suspens par la précédente équipe sans raison évidente. Le président de la Transition, chef de l’État invite dès lors les sociétés adjudicataires des marchés publics et toutes les entités administratives concernées à se rapprocher de la commission dès réception de leur convocation », indique le communiqué de la présidence de la Transition.
En effet, suite à la mise en place de cette task force, les audits effectués par l’équipe de l’ancien président Ali Bongo Ondimba, avaient permis de détecter plusieurs irrégularités et des surfacturations dans l’exécution des marchés publics au Gabon. Par exemple, la task force sur la dette extérieure, mise en place en 2020, a découvert qu’une partie de l’argent réclamée au Gabon dans le cadre de sa dette extérieure n’était pas justifiée. À titre d’illustration, la route pk5-pk12 en 2×2 voies avait été facturée par Colas à 10 milliards de FCFA le kilomètre. Les 6,430 km de ce tronçon auraient coûté près de 65 milliards de FCFA. Pourtant, selon les autorités, le prix moyen d’un kilomètre à Libreville varie entre 800 000 millions et 1 milliard de FCFA. Des surfacturations ont également été détectées par la task force sur l’installation de 5000 lampadaires solaires à Libreville (Oloumi, Lalala à droite, Akanda, derrière la Primature, etc.) et en province.
Pour sa part, la task force pour le règlement de la dette intérieure du Gabon qui avait été mise en place en 2020 avait permis de conduire un audit sur l’ensemble de la dette intérieure du pays. Et sur les 1030 milliards de FCFA de dette intérieure audités sur la supervision de l’ancien coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, 623 milliards de FCFA se sont révélés fictifs, soit un ratio de 62 %. Au finish, grâce à ces audits, l’Etat avait pu rembourser une partie de sa dette intérieure envers les entreprises. Notamment, celles qui avaient exécuté les travaux commandés par l’État selon leur cahier des charges et dont les créances avaient été validées par la task force.
SG
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BW Energy (BWE) a lancé la production de son quatrième puits sur le champ pétrolier en mer Hibiscus/Ruche de la licence de Dussafu au Gabon, annonce la société britannique dans un communiqué ce mercredi 13 septembre. Avec l’opérationnalisation du DHIBM-6H, l’entreprise affirme que sa production de pétrole brut actuelle est désormais d’environ 26 500 barils par jour. La mise en service de ce puits intervient après celles de DHIBM-3H en avril, DHIBM-4H en juin et DHIBM-5H en juillet dernier. BWE déclare que les performances du puits sont conformes aux attentes, avec une production actuelle d’environ 6 500 barils par jour.
Ce taux est supérieur aux 6 000 barils par jour produits par les trois puits précédents. Deux de ces puits (DHIBM-3H et -4H) connaissent des problèmes avec les pompes électriques submersibles, indique la société, qui assure que des investigations sont en cours pour en déterminer la cause. « DHIBM-4H a actuellement un débit naturel de 2 800 barils par jour, tandis que DHIBM-3H ne produit temporairement pas pendant que l’on continue à chercher des solutions », précise BWE. L’entreprise soutient que ces problèmes techniques n’affectent en rien la campagne de forage. Pour preuve, dit-elle, les opérations de forage ont commencé sur le cinquième puits de production DRM-3H. Il s’agit du premier puits Ruche Gamba de cette campagne de forage, apprend-on.
« Le programme de forage progresse comme prévu avec de bons résultats HSE et des taux de production robustes qui soutiennent nos attentes d’une croissance continue de la production au Gabon jusqu’en 2024. Nous recevons régulièrement des données de puits confirmant l’excellente qualité du réservoir, avec des implications positives potentielles pour les estimations des réserves d’Hibiscus », a déclaré Carl Krogh Arnet, PDG de BWE, cité dans le communiqué.
La campagne de forage vise quatre puits Hibiscus Gamba et deux puits Ruche Gamba qui devraient porter la production totale de pétrole à environ 40 000 barils par jour lorsque tous les puits (12 au total) seront achevés au début de l'année 2024, dans le cadre de la phase 1 du plan de développement d’Hibiscus/Ruche.
P.N.N
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Mesdames, Messieurs,
Le madi 12 septembre 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 11h30 au Palais de la Présidence de la République.
L’ouverture du Conseil des Ministres de la Transition a été marquée par le principal point inscrit à l’ordre du jour, la Communication du Chef de l’Etat, Son Excellence Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Dans son propos liminaire, le Président de la Transition a situé la circonstance particulière de cette première session, laquelle ouvre une nouvelle ère historique dans la vie de la Nation.
En effet, depuis les évènements du 30 août 2023, le Gabon a amorcé, dans une adhésion populaire à l’échelle nationale et dans la diaspora, son essor vers la félicité suite au Coup de la liberté opéré par les Forces de Défense et de Sécurité.
Aux membres du Gouvernement, le Président de la Transition a manifesté sa satisfaction du choix porté sur chacun en soulignant sa pleine confiance et sa reconnaissance de leur engagement à accompagner le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) dans sa mission républicaine de répondre avec diligence aux aspirations des populations gabonaises. A cet effet, les Ministres du Gouvernement de la Transition ont-ils été instruits, conformément au serment prononcé plus tôt, à s’inscrire désormais dans la démarche militaire privilégiant un engagement radical à s’intégrer en toute âme et conscience aux vertus de loyauté, honneur et fidélité pour réussir leur mission ministérielle.
Déclinant la mission principale du Gouvernement de la Transition, le Chef de l’Etat, Son Excellence Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a tenu à instruire le Premier Ministre et les membres du Gouvernement à traduire la Feuille de Route du CTRI en actions et projets concrets permettant de satisfaire, dans les meilleurs délais, aux besoins primaires des populations gabonaises et d’instaurer un fonctionnement optimal des institutions.
Pour l’atteinte de ces objectifs du CTRI désormais érigés en priorité nationale, le Président de la Transition à exhorter les membres du Gouvernement à cultiver l’éthique et la déontologie, deux leviers devant guider, non seulement l’action gouvernementale, mais également le dynamisme de tout l’appareil administratif ainsi que les sociétés d’Etat.
Pour ce faire, le Chef de l’Etat, Son Excellence Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a instruit l’équipe gouvernementale à s’inscrire dans un environnement apaisé et de confiance. Ceci en mettant en exergue le respect mutuel et un élan de solidarité entre les différents membres, élément de base de toute synergie interministérielle devant permettre d’interagir pour des solutions concrètes à apporter aux populations. Intervenant au nom de l’équipe gouvernementale, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la Transition, a transmis ses sincères remerciements pour la confiance manifestée. Il a renouvelé l’engagement du Gouvernement à matérialiser le plus rapidement possible la Feuille de Route du CTRI visant le bien-être des gabonaises et des gabonais.
Aussi, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a-t-il invité chacun des membres du Gouvernement à l’appropriation de ladite Feuille de Route et du Code de Déontologie. Au terme des travaux de ce premier Conseil des Ministres du Gouvernement de la Transition, le Président de la Transition, Chef de l’Etat Son Excellence Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a réitéré aux Membres du Gouvernement sa reconnaissance à l’impératif du CTRI de voir l’essor d’un nouveau dynamisme empreint de pragmatisme dans l’ensemble des Administrations et des Établissements sous tutelle en privilégiant la compétence dans le choix des différents responsables.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
VICE PRÉSIDENT DE LA TRANSITION
Joseph OWON DAULT BERRE
SECRETARIAT GENERAL
Secrétaire Général de la Présidence de la République : M. Guy ROSSATANGA RIGNAULT
CABINET DU PRÉSIDENT DE LA TRANSITION
Hauts Représentants Personnels du président de la Transition :
Guy Bertrand MAPANGOU ;
Jean Pierre OYIBA ;
Gervais ONIANE.
Mme :
Colette METIMBE FADY.
- Directeur de Cabinet du Président de la Transition : M. Arthur LEMAMI.
- Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la Transition : M. Philipe Léon AUGE.
- Directeur de Cabinet Privé du Président de la Transition : Mme Victoire TCHICOT.
- Chef de Cabinet du Président de la Transition : Lieutenant Colonel Macaire NEMBE.
Conseillers Spéciaux du Président de la Transition, Chefs de Départements :
- Département Communication, Porte-parole de la Présidence de la Transition :
Telesphore OBAME NGOMO ;
Département Juridique : M. Jacques LEBAMA ;
Département Mines, Hydrocarbures et Energie :
Arnauld Calixte ENGANDJI ALANDJI ;
Département Economie et Finances :
Joseph MOUNDZIEGOU ;
Département Education Nationale, Formation Professionnelle :
Jean EYENE BEKALE ;
Département Sport, Jeunesse et Culture : M. Paul Ulrich KESSANY ZATEGWA ;
Département Protocole d’Etat : M. François EPOUTA.
- Conseillers Spéciaux, Chargé de Missions du Président de la Transition :
Dasilva Guénolé OTSOBOGO ;
Padoue EBOULA EYEBE ;
Colonel (R) Norbert MATCHOUPA ;
Lieutenant-Colonel César WAGA ;
Lieutenant-Colonel Célestin AWOMBI ;
Lieutenant-Colonel Malick OBAME MEYO
- Conseiller Spécial, Chargé de Missions, Médecin Personnel du Président de la Transition : Colonel Giscard Smith OLAGUI
- Conseillers du Président de la Transition :
Mesdames :
Nathalie NZEMO EFOUA ;
Renée Patricia KU-KUMBE IVIGU ;
Natacha MISSONO ;
Messieurs :
Dieudonné EDOUZOU FOUNGA ;
Gabin MOUSSAVOU MAPAGA.
Conseiller du Président de la Transition, Médecin Personnel Adjoint : Médecin Colonel Emery SOUGOU.
- Chargé de Missions du Président de la Transition :
Thierry NGOMA INDOUE ;
- Secrétaire Particulière du Président de la Transition :
Mme Marie-Antoinette COUILLATAUP, Confirmée.
- Secrétaires de Cabinet du Président de la Transition :
Mme Widricia NKIELEAYIGA ;
Mme Stephy Charles ANGUILE ;
Mme Natacha Marie-Louise ROBENKOGO ANTCHANDIE
- Directeur Général des Aides de Camp du Président de la Transition : Commandant Saturnin TSIANGAYOUBA.
- Aides de Camp du Président de la Transition :
Capitaine Dimitri RAIVIRE, Garde Républicaine ;
Capitaine Jerrick MENDONGO BOUMAH, Armée de Terre ;
Capitaine John Ross ESSOUNGA OTELE, Gendarmerie Nationale.
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE
- Attaché de Défense à l’Ambassade du Gabon près la République Arabe d’Egypte : Lieutenant-Colonel KOURAKOU BABOULAS Césaire ;
- Attaché de Défense Adjoint à l’Ambassade du Gabon près la République du Sénégal : Capitaine MIZERE MABENGUE.
COMMANDEMENT EN CHEF DE LA GARDE RÉPUBLICAINE
- Conseiller Stratégique : Général de Brigade de 2ème Section Manuel Gafar MOUGUIAMA DAOUDA.
- Commandant en Chef en Second en charge de l’Intérim du Commandant en Chef de la Garde Républicaine : Colonel Antoine BALEKIDRA, en remplacement du Colonel CHALOPIN Claude.
- Chef d’Etat-Major de la Garde Républicaine : Colonel OYINI Aimé-Vivian.
DIRECTION GÉNÉRALE DES OPERATIONS ET DE L’INSTRUCTION DE LA GARDE RÉPUBLICAINE
- Directeur Général des Opérations et de l’Instruction : Lieutenant-Colonel EBANG OWONO Ange en remplacement du Lieutenant-Colonel ALEVINANT Yannick.
- Directeur des Opérations : Commandant BATSIANDJI Thibault Loïc.
- Directeur de l’Instruction : Capitaine LEPRESLE Guy en remplacement du commandant VILLATE Thierry Philippe.
- Directeur des Personnels et de la Chancellerie de la Garde Républicaine : Lieutenant-Colonel ALEVINANT Yannick en remplacement du Commandant YALIS Steve-Davy.
- Chef de service Gestion du Personnel : Lieutenant MBOULA YAKOUBOU ALOGUI.
- Chef de Service Chancellerie : Sous Lieutenant MAKITA Donald.
GROUPEMENT D’INTERVENTION PARACHUTISTE :
- Commandant du Groupement d’Intervention Parachutiste : Lieutenant-Colonel KAMPEBE Jean-Bosco.
- Commandant Adjoint du Groupement d’Intervention Parachutiste : Commandant ANKAMA NGOUMA Jumar en remplacement du Commandant NGOMA NGOMA Johan Steve.
GROUPEMENT DE SECURITE RAPPROCHEE :
- Commandant du Groupement de Sécurité Rapprochée : Commandant ANKAMA Lukamar.
- Commandant Adjoint du Groupement de Sécurité Rapprochée : Capitaine RAIVIRE Dimitri Jason.
COMPAGNIE MUSIQUE :
- Commandant d’Unité : Capitaine LIBOUYI Joe-Elie en remplacement du Commandant TSIANGAYOUBA.
CENTRE D’INSTRUCTION DE LA GARDE REPUBLICAINE :
- Commandant du Centre d’Instruction : Commandant NGOMA NGOMA Johan Steve en remplacement du Commandant ANKAMA NGOUMA Jumar.
- Commandant Adjoint du Centre d’Instruction : Capitaine MANGOUMAKAYA Stéphane.
GROUPEMENT AERIEN PRÉSIDENTIEL :
- Officier Transit : Sous-Lieutenant MBA ANGOUE Jean-Jacques Erwan.
DIRECTION GENERALE DES SERVICES SPÉCIAUX :
- Directeur Général des Services Spéciaux : Commandant Yalis Davy-Steve en remplacement du Lieutenant-Colonel KOURAKOU BABOULAS Césaire ;
- Directeur General Adjoint des Services Spéciaux : Commandant MOUKONGA Henry Joël en remplacement du LieutenantColonel OKOULA Nestor.
- Conseiller du Directeur Général des Services Spéciaux : Lieutenant-Colonel OKOULA Germain Nestor.
- Secrétaire de Coordination : Commandant NDJEMBI EBOUMI Kerlain Erwan.
- Directeur des Opérations : Capitaine TOURI Carl-Thibaut.
- Directeur de la Recherche : Capitaine LEBOUENGUE Amos Gerald en remplacement du Capitaine MIZERE MABENGUE F.
- Directeur de la Sécurité Militaire : Lieutenant NGALEBAH Fred Ulfrid en remplacement du Capitaine AWOBO Gervais.
DETACHEMENT OYEM :
- Commandant d’Unité : Commandant VILLATE Thierry Philippe.
- Commandant d’Unité Adjoint : Capitaine AWOBO Gervais.
DIRECTION GENERALE DU SERVICE DE SANTE MILITAIRE (DGSSM)
Inspection du Service de Santé : Médecin Général NYAMATSIENGUI Hilaire
Directeur Général Adjoint 1 : Médecin Colonel MIKIELA Anicet
Directeur Général Adjoint 2 : Commissaire Colonel NDONG ENGONE
Directeur de l’Action Scientifique et Technique (DAST) : Médecin Colonel SIPAMIO BERRE Martin
HOPITAL D’INSTRUCTION DES ARMÉES OMAR BONGO ONDIMBA
- Médecin Chef : Médecin Général MEGNIER-MBO Murielle
- Médecin Chef Adjoint 1 : Médecin Colonel BRAHIM Flore
- Médecin Chef Adjoint 2 : Médecin colonel MIMBILA Mylène
- Direction des Affaires Médicales et de la Qualité et des Soins : Médecin Colonel IGOHO Christelle
SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET DE TRAUMATOLOGIE
- Chef de Service : Médecin Colonel OBIANG Aimé Constant
SERVICE DE NEUROCHIRURGIE NEUROLOGIE
Chef de Service : Médecin Commandant Fernand Nathan IMOMBY
DEPARTEMENT DE CHIRURGIE Chef de Département : SPECIALE Médecin Colonel LEKASSA Pierrette
SERVICE D'ORL
Chef de Service : Médecin Lieutenant Colonel MAMFOUMBI NGOMA Albert Brice
SERVICE D’OPHTALMOLOGIE
- Chef de Service : Médecin Colonel MOUINGA ABAYI Alex
SERVICE D'ANESTHÉSIE RÉANIMATION
- Chef de Service : Médecin Lieutenant Colonel NKILLY EDJO Ghislain SERVICE DES URGENCES
- Chef de Service : Médecin Colonel IGOHO Christelle
DEPARTEMENT D’IMAGERIE – MÉDICALE
- Chef de Département :
Professeur NGUEMA EDZANG Béatrice
SERVICE RADIOLOGIE
- Chef de Service : Médecin Colonel CHAVILLOT Christelle SERVICE DE PHARMACIE
- Chef de Service : Médecin Commandant NDJIBI Bettina LABORATOIRE
- Chef de Service :Médecin Commandant LITCHANGOU BOUKA Fred Stecy DEPARTEMENT DE MEDECINE
- Chef de Département :Médecin Colonel GAUDONG MBETE
SERVICE DE MÉDECINE
- Chef de Service : Médecin Colonel MANGOUKA Laurette
SERVICE DE CARDIOLOGIE
- Chef de Service : Médecin Lieutenant - Colonel TCHIKAYA TCHIKINSON Yvon Jean Luc
SERVICE DE GYNÉCOLOGIE OBSTÉTRIQUE
- Chef de Service : Médecin- Colonel MPIGA Édith SERVICE DE NÉONATOLOGIE
- Chef de Service : Médecin Général MEGNIEMBO Murielle
HOPITAL D’INSTRUCTION DES ARMEES AKANDA
- Médecin Chef : Médecin Colonel MOUNGUENGUI MOUNGUENGUI Dieudonné
- Médecin Chef Adjoint 1 : Médecin Colonel MBA ANGOUE
- Médecin Chef Adjoint 2 : Médecin Colonel NZENZE Sylvie
- Direction des Affaires Médicales et de la Qualité des Soins et des Recherches : Médecin Colonel MOUTSINGA Armelle
SERVICE D'ANESTHÉSIE RÉANIMATION
- Chef de Service : Médecin Commandant OLIVEIRA Stéphane
SERVICE DE CHIRURGIE VISCÉRALE
- Chef de Service : Médecin Lieutenant Colonel OLLENDE Crépin
SERVICE DE MEDECINE
- Chef de Service : Médecin Commandant IBINGA Linda
SERVICE DES URGENCES
- Chef de Service : Médecin Lieutenant Colonel IVALA Yannick
SERVICE DE GYNECOLOGIE
- Chef de Service : Médecin Lieutenant Colonel NSEME Carine
SERVICE DE PHARMACIE
- Chef de Service : Médecin Lieutenant – Colonel MOUCKANDA Magalie
SERVICE DE PÉDIATRIE
- Chef de Service : Médecin Colonel MOUTSINGA Armelle
LABORATOIRE
- Chef de Service : Médecin Lieutenant Colonel KANDE YATTARA Elsa Marisca
SERVICE DE RADIOLOGIE
- Chef de Service : Médecin Colonel ELLA ONDO Timothée
ÉCOLE D’APPLICATION DU SERVICE DE SANTE MILITAIRE
- Directeur : Médecin Colonel NGUIAMBANDA Léandre
- Directeur Adjoint : Médecin Colonel GAUDONG MBETE
UNIVERSITÉ DES SCIENCES ET DES TECHNIQUES DE LA SANTÉ (USTS)
- Recteur : Médecin Général MILOUNDJA Jérôme
- Doyen : Médecin Général MAYI-TSONGA Sosthène
MINISTÈRE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX
SÉCURITÉ PÉNITENTIAIRE
DIRECTION RÉGIONALE SUD
Directeur Régional Sud: Colonel Stéphane TCHIZINGA en remplacement du Lieutenant-Colonel Gabriel ASSOUMOU ELLA, mis à la disposition de l’Inspection Générale pour enquête .
Je vous remercie.