La Société Africa Mining Development (AMD) pourrait bientôt lancer l’exploitation d’un gisement de manganèse à Lastoursville, département de Mulundu dans la province de l’Ogooué-Lolo. C’est dans ce cadre qu’une étude d’impact environnemental et social (EIES) a été réalisée et déposée il y a quelque temps par ladite société à la direction générale de l’Environnement et de la protection de la nature (Dgepn).
Cette étude conformément aux dispositions du décret du 15 juillet 2005, réglementant les études d’impact sur l’environnement, « est consultable pour avis dans les locaux de la Direction générale de l’environnement et de la protection de la nature sis au 5ème étage de l’immeuble abritant les services du ministère des Eaux, des forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du Plan climat et du plan d’affectation des terres pendant dix jours », indique la Dgepn dans un communiqué. Et passé ce délai, aucun avis ne sera pris en compte dans le processus administratif de validation de cette EIES, prévient la Dgepn.
L’exploitation de ce gisement de manganèse de Lastourville par la société AMD permettra d’accroitre la production de ce minerai au Gabon. Selon les données du ministère de l’Economie, la production de manganèse au premier trimestre 2023 au Gabon a chuté de 29,7 % en glissement trimestriel. Mais, à la fin de cette année et au cours des années à venir, le Gabon espère accroître ces chiffres et porter sa production de ce minerai à 11,11 millions de tonnes de manganèse contre à 10,2 millions de tonnes à fin 2022.
La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), principal producteur de manganèse au Gabon et même en Afrique, exploite déjà un gisement de dolomie (un minerai) à Lastourville. La filiale du français Eramet se sert de cette dolomie comme intrant pour la production du silico-manganèse utilisé dans la fabrication des alliages, à en croire le ministère des Mines.
SG
L’agence de notation financière Moody’s a abaissé, mardi 12 septembre, la perspective de la note souveraine du Gabon de « stable » à « négative », en raison notamment du coup d’Etat militaire intervenu dans le pays le 30 août dernier. La note en elle-même est toutefois maintenue à Caa1, soit une « très mauvaise qualité ». Selon l’échelle de notation de l’agence, Caa indique que le « niveau de risque de crédit est très élevé ». Concrètement, le placement sous perspective négative signifie que l’agence n’exclut pas un abaissement de la note souveraine en cas de dégradation de la situation.
« La perspective négative suggère qu’une amélioration de la note est peu probable à court terme. Cependant, si la situation politique se stabilise et que la transition se déroule de manière ordonnée, la perspective pourrait redevenir stable. À l’inverse, une détérioration durable de la situation politique ou l’imposition de sanctions financières pourrait entraîner une dégradation de la note », explique Moody’s. Dans son communiqué, l’agence justifie sa décision concernant le Gabon par « les risques accrus liés à la liquidité gouvernementale et à la situation politique » qui prévaut actuellement dans le pays.
Le putsch militaire au Gabon a vu le général Brice Oligui Nguema être investi en tant que président de la transition. Un nouveau gouvernement provisoire a également été annoncé sous la direction du Premier ministre Raymond Ndong Sima. Bien que le régime de transition ait promis des « élections libres, transparentes et crédibles » pour rétablir le pouvoir civil, des puissances mondiales telles que la France, les États-Unis et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) ont condamné le coup d’État.
L’agence s’attend à ce que la suspension de l’ordre constitutionnel et l’incertitude politique croissante pèsent sur les perspectives économiques et le soutien financier de la communauté internationale. Moody’s note toutefois quelques points positifs. Pour l’agence en effet, la confirmation de la note Caa1 équilibre les défis institutionnels et de gouvernance du Gabon avec des coûts de dette modérés et le soutien apporté par les prix élevés du pétrole. L’appartenance du Gabon à l’union monétaire du Franc CFA, que Moody’s s’attend à voir préservée, continue de contribuer à la stabilité macroéconomique du pays.
Patricia Ngo Ngouem
La gratuité des frais de scolarités décidée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) le 8 septembre dernier pour le compte de cette année scolaire, n’est pas effective dans certains établissements scolaires au Gabon. Certains chefs « d’établissements continuent de prélever les frais d’inscription, malgré les instructions du président de la Transition, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma », déplore le ministère de l’Éducation nationale dans un communiqué signé le 11 septembre 2023 par le Secrétaire général dudit ministère, Valentin Mbouma.
À cet effet, le Secrétaire général du ministère de l’Education appelle les chefs d’établissements au respect de cette mesure. « Les contrevenants s’exposent à des sanctions disciplinaires graves. J’attache du prix au respect des dites instructions », prévient Valentin Mbouma. À noter que la gratuité des frais de scolarité concerne les élèves des établissements publics et confessionnels ainsi que les établissements privés qui accueillent les élèves orientés par l’État.
Selon le calendrier scolaire officiel, la rentrée des classes pour le compte de l’année 2023-2024 est prévue le 18 septembre prochain.
SG
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A peine nommé, le premier gouvernement de la Transition piloté par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima (photo), fait déjà face à de nombreuses critiques. Plusieurs membres de ce gouvernement composé de 27 ministres n’étant pas acceptés par les Gabonais. Soit pour leur appartenance à l’ancien régime ou encore pour leurs origines.
L’on peut citer dans ce cadre Hervé Patrick Opianga, ministre des Mines dont plusieurs Gabonais demandent la démission depuis son entrée dans le gouvernement de Transition. Ceux qui contestent sa nomination ont pour cela, lancé une pétition pour exiger son départ du Gouvernement de la Transition. Ceux-ci lui reprochent notamment sa proximité avec l'ancien président Ali Bongo ainsi que des détournements de fonds. Il est aussi accusé par le journaliste français Romain Molina d’être impliqué dans des affaires de pédocriminalité dans le milieu du football.
Dans une sortie le 11 septembre 2023, le Conseil du ministre des Mines de la Transition, Me Gisèle Eyué Bekalé, a réfuté ces accusations qu’elle qualifie de « diffamatoire » et « qui ne reposent sur aucune offre de preuve ». Elle soutient qu’une plainte a été déposée contre le journaliste français à Paris pour « répondre de ses actes». Me Gisèle Eyué Bekalé rappelle également que son client Hervé Patrick Opianga n’a jamais « été inculpé, placé en garde à vue, ou fait l’objet d’une enquête judiciaire ».
Une autre nomination qui ne passe pas auprès des Gabonais est celle du ministre de la Communication, Laurence Ndong, née Mengue-Me-Nzoghe, dont la nationalité gabonaise est remise en cause. Pour plusieurs Gabonais qui contestent sa nomination à ce poste, elle serait d’origine camerounaise. Ce qui viole l’article 44 de la Charte de la Transition qui stipule que les membres du gouvernement de la Transition doivent être de « nationalité gabonaise d’origine ». Toutefois, dans un post Facebook, un Gabonais ayant le même patronyme et revendiquant être son frère affirme qu’elle est bien de père gabonais.
En dehors de ces ministres, plusieurs Gabonais ont du mal à accepter au sein du nouveau gouvernement, des anciens ministres d’Ali Bongo ou encore des membres du Parti démocratique gabonais (PDG). Notamment, la ministre de l’Éducation Camélia Ntoutoume- Leclercq qui occupait le même poste dans le gouvernement de Bilie-By-Nze au moment du coup d’État du 30 août dernier, ainsi que Raphaël Ngazouzet, Hermann Immongault. Également, Françoise Makaya, Jeannot Calima, Marcel Abeke, Jonathan Ignoumba, Flavien Nziengui Nzoudou, … Tous du PDG.
À noter que le tout premier conseil des ministres de ce gouvernement présidé par le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguéma se tient ce 12 septembre 2023.
SG
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La secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland KC (photo), vient d’effectuer une mission d’enquête de trois jours au Gabon, suite au coup d’État militaire du 30 août dernier. Durant son séjour, elle a rencontré tour à tour le président de la transition, le général Brice Oligui Nguema, des membres de la société civile, des partis politiques, des hauts-commissaires du Commonwealth et des diplomates pour comprendre leur évaluation de la situation politique actuelle dans le pays. Elle a également rencontré le président déchu Ali Bongo à sa résidence de Libreville le 7 septembre dernier.
« Il est important d’écouter tout le monde pour avoir une évaluation équilibrée de la situation avant de préparer mon rapport qui sera partagé avec les pays membres du Commonwealth », a déclaré Patricia Scotland KC. Durant son séjour, l’envoyée spéciale du Commonwealth a notamment fait comprendre aux parties prenantes les risques que le Gabon encourt en cas de non-retour à l’ordre constitutionnel d’ici 24 mois.
« Elle a dit qu’en matière de coup d’État au niveau du Commonwealth, c’est maximum deux ans. On comprend par-là que si le Gabon souhaite toujours demeurer membre du Commonwealth, il faudra que le Gabon s’engage sur une transition maximale de 2 ans. Au-delà, ils vont prendre des décisions : exclure le Gabon du Commonwealth ou prendre d’autres mesures, qu’elle nous a édictées, de façon échelonnée », a déclaré Geoffroy Foumboula Libeka, porte-parole du Copil Citoyen, plateforme de la société civile gabonaise œuvrant pour l’Etat de droit et la justice.
Le Gabon a en effet deux ans pour se conformer à la Déclaration d’Harare du Commonwealth qui engage les membres à avoir un régime civil, faute de quoi ils s’exposent à une expulsion. Le président de la transition a promis « remettre le pouvoir aux civils » à la fin de la transition, sans toutefois en préciser la durée. Son Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a quant à lui évoqué une transition de 24 mois, affirmant que cette période pourrait être « légèrement supérieure ou inférieure ».
Le Gabon a rejoint le Commonwealth en juin 2022, sous l’impulsion de l’ancien président Ali Bongo Ondimba. Cette organisation intergouvernementale, composée de 54 pays membres ayant l’anglais comme langue de partage, n’a pas condamné le coup d’État dans le pays, mais a plutôt dénoncé « une prise de pouvoir illégale » au Gabon. « La Charte du Commonwealth stipule clairement que les Etats membres doivent respecter l’État de droit et les principes de la démocratie à tout moment et le secrétariat du Commonwealth suivra de près la situation », déclarait Patricia Scotland KC dans un communiqué le 30 août, peu après le putsch.
Patricia Ngo Ngouem
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Dans un communiqué lu lundi 11 septembre à la télévision nationale, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a annoncé un réaménagement de l’horaire du couvre-feu instauré de 18h à 6h du matin, après le coup d’État militaire le 30 août dernier au Gabon. Si les mouvements de véhicules et de personnes restent interdits dès 18h de Marseille à Akanda, ainsi que de Nkok et de Sobraga à Owendo, le couvre-feu sera désormais appliqué dès 22h à certaines zones dans le Grand Libreville.
« Le reste des checkpoints dans le Grand Libreville, à compter de 18h, présence des éléments des forces de défense et de sécurité dans les sites de contrôle, pas de contrôle jusqu’à 21h59. À compter de 22h, barrage des voies et début effectif du contrôle », a déclaré le porte-parole du CTRI, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, nommé ministre délégué à la présidence de la République dans le nouveau gouvernement de transition formé il y a quelques jours. Selon la nouvelle mesure, le couvre-feu commence dorénavant à 19h30 à l’intérieur du pays (au lieu de 18h), jusqu’à six heures du matin.
« La fouille des véhicules pour tous les usagers, même ceux des personnels des forces de défense et de sécurité reste obligatoire, ainsi que l’interpellation des piétons qu’il faudra garder sur place jusqu’à 6h du matin », a précisé le porte-parole du CTRI. Le couvre-feu avait été instauré, de 19h à 6h du matin, par l’ancien gouvernement à la fermeture des bureaux de vote le 26 août dernier. En prenant le pouvoir, les militaires ont annoncé son maintien jusqu’à « nouvel ordre », en l’allongeant d’une heure. Malgré la restriction de circulation, le CTRI affirme que « les voyageurs arrivant en République gabonaise ou désireux de partir seront autorisés à circuler sur présentation de leurs documents de voyage ».
P.N.N
Joseph Owondault Berre, travailleur indépendant du secteur pétrole et énergie, vient d’être nommé comme vice-président de la Transition. L’annonce a été faite ce 11 septembre 2023 par le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
En tant que Vice-président de la Transition, il va assister le président Brice Clotaire Oligui Nguéma dans ses missions pendant la période de transition. Cependant, le président de la Transition qui l’a nommé a également le pouvoir de mettre fin à ses fonctions. Par ailleurs, Joseph Owondault Berre ne sera pas éligible à l’élection présidentielle qui sera organisée pour marquer la fin de la Transition, tout comme les membres du gouvernement, ainsi que les présidents du Sénat, de l’Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle.
Joseph Owondault Berre n’est pas vraiment connu de l’espace politique et public gabonais pourtant, il a occupé par le passé de hautes fonctions dans le secteur pétrolier gabonais. Il a notamment été directeur général de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) entre 1980 et 1985. Il a été aussi Conseiller du maire de Libreville entre 1985 et 1988.
Le poste de vice-président du Gabon était occupé par Rose Christiane Ossouka Raponda avant le coup d’État du 30 août dernier.
SG
Le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguéma a désigné ce 11 septembre 2023, les membres du parlement gabonais. Ainsi, la présidente de l’Union nationale et ancienne candidate à l’élection présidentielle. Paulette Missambo est nommée présidente du Sénat, tandis que Jean-François Ndongou, ancien ministre, est porté à la tête de l’Assemblée nationale de la Transition.
Paulette Missambo est secondée par un premier vice-président en la personne de Luc Oyoubi, du Parti démocratique Gabonais, un second vice-président, le Général Jean Ekoua, un troisième vice-président, Marc Ona Essangui, qui représente la société civile et un quatrième, Georges Bruno Ngoussi, pour représenter les confessions religieuses.
Le président de l’Assemblée nationale Jean-François Ndongou pour sa part sera épaulé par le Premier vice-président qu’est François Ndong Obiang, président de la plateforme Alternance 2023, un deuxième vice-président, Amiral Gabriel Mali Odjoua, un troisième vice-président, Florentin Moussavou (homme politique du PDG), et enfin, un quatrième vice-président en la personne de Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, membre de la société civile.
Après la nomination de ces responsables des deux chambres du parlement, reste attendu celle des autres membres. Car, l’Assemblée nationale selon la Charte de la Transition sera au final composée de 50 membres issus des organisations politiques et de 20 hauts cadres de la nation tandis que le Sénat sera composé de 50 membres.
SG
Le Gabon ne participera pas à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire. Alors qu'il leur fallait au moins un nul avec un but pour se qualifier, les poulains de Patrice Neveu ont essuyé une défaite (1-2) face à la Mauritanie samedi, lors de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2023. Ce, malgré le retour en sélection de Pierre-Emerick Aubameyang, meilleure buteur de l’histoire des Panthères.
L’attaquant de l’Olympique de Marseille (France) avait annoncé la fin de sa carrière avec l’équipe nationale le 18 mai 2022, après avoir été exclu du groupe en pleine CAN 2021 pour avoir enfreint les règles de la Covid-19. La réduction du score en fin de match par le Gabon, réduit à 10 après l’expulsion du gardien de but Jean-Noël Amonome à la 5e minute de jeu, ne changera rien. Ce sont bien les Mourabitounes qui iront en Côte d’Ivoire.
Le Gabon termine troisième du groupe I avec 7 points. Soit à quatre points derrière la Mauritanie, leader du groupe, et à trois points de la RDC (deuxième du groupe), toutes deux qualifiées pour la prochaine CAN. La dernière participation du Gabon à la CAN remonte à l’année dernière au Cameroun. Les panthères avaient été éliminées par le Burkina-Faso en 8e de finale lors de la séance de tirs au but. En 2019, Pierre-Emerick Aubameyang et ses coéquipiers n’avaient pas disputé la phase finale de la compétition phare du continent en Egypte.
P.N.N
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Le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima (photo), souhaite que la transition n’excède pas deux ans. « Il est bon de partir sur un objectif raisonnable en disant : nous avons le souhait de voir le processus aboutir en 24 mois pour qu’on puisse revenir à des élections », a-t-il déclaré dimanche à l’AFP. Lors de sa prestation de serment le 4 septembre dernier, le président de la transition, le général Brice Oligui Nguema, a promis de « remettre le pouvoir aux civils » à la fin de la transition par « de nouvelles élections libres, transparentes et crédibles dans la paix sociale ».
Mais il ne s’est toujours pas prononcé sur la durée de la transition, alors que son chef du gouvernement table sur une période « légèrement supérieure ou inférieure » à 24 mois. Raymond Ndong Sima a été nommé Premier ministre de transition le 7 septembre dernier. Deux jours après sa nomination, il a dévoilé le nouveau gouvernement composé d’anciens ministres du président déchu Ali Bongo Ondimba, d’ex-opposants, de militaires et d’acteurs de la société civile. Lequel gouvernement a été réaménagé un jour plus tard, avec la nomination de l’activiste Laurence Ndong au poste de ministre des Nouvelles technologies, de l’Information et de la Communication.
Raymond Ndong Sima a affirmé qu'il veut former un gouvernement « inclusif », intégrant « l’ensemble des Gabonais » quelle que soit leur famille politique. « Ce que je souhaite, c’est que le plus de monde soit mis à contribution pour que le processus soit inclusif », disait-il. Mais aucun de ses anciens associés de la plateforme Alternance 2023 qui rassemble plusieurs ténors de l’opposition ne figure dans ce gouvernement.
Selon la Charte de transition, les membres du gouvernement provisoire ne peuvent pas se présenter aux prochaines élections. Mais cette interdiction ne s’applique pas au président de la transition.
P.N.N
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