Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

A la demande des Gabonais vivant au Rwanda, le Gabon envisage d’ouvrir une représentation diplomatique dans ce pays frère. L’information a été donnée par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, au cours de sa visite de travail au Rwanda le 16 octobre dernier. « Ce que vous avez demandé comme doléances, notamment l’ouverture d’une ambassade mérite d’être suivi », a affirmé le président de la Transition au cours d’une rencontre avec la communauté gabonaise du Rwanda estimée à 1500 personnes.

Par la suite, Brice Clotaire Oligui Nguéma a instruit le ministre des Affaires étrangères de se pencher dans les plus brefs délais sur l’ouverture d’une ambassade à Kigali, a-t-on appris à la présidence de la République. L’ouverture de cette ambassade permettra de réchauffer les relations entre les deux pays après le coup d’État du 30 août dernier qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba, qui était un ami du président Rwandais Paul Kagamé. Selon certaines sources, c’est ce dernier qui avait inspiré à l’ancien président gabonais d’entrer dans le Commonwealth, ainsi que la promotion des jeunes à des hauts postes de responsabilité.

Au cours de sa visite au Rwanda, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a échangé avec Paul Kagamé. Les échanges entre les deux dirigeants ont principalement porté sur le processus de transition en cours au Gabon, sur la situation sécuritaire en Afrique et dans la région de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), ainsi que sur les opportunités de collaboration entre le Gabon et le Rwanda.

Rappelons que les deux pays membres de la Ceeac avaient signé en août 2022 un protocole d’accords visant à promouvoir et à développer les secteurs économiques prioritaires et la coopération en matière d’investissement.

SG

A fin juin 2023, le Gabon a importé 7056 tonnes de sucre pour juguler la pénurie de ce produit dans le pays. Selon la note de conjoncture du ministère gabonais de l’Économie, ces importations sont en hausse de 99,8% par rapport à la même période en 2022. Car, à fin juin 2022, le Gabon avait importé 3532 tonnes de sucre.

Cette forte hausse a été enregistrée en raison des difficultés dont a fait face la Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf), unique producteur de sucre du pays, et filiale sucrière de Somdiaa, au cours de cette année. En effet, il y a quelques mois, le Gabon a fait face à une pénurie sérieuse de sucre. Une pénurie causée selon Sucaf par des problèmes logistiques. Notamment, des perturbations sur le chemin de fer gabonais ainsi que l’enclavement des routes qui ont limité l’évacuation des stocks de la compagnie dont les usines sont implantées à plus de 700 km des principales zones de vente. Cette pénurie avait entraîné la hausse des prix de ce produit dans les marchés.

En revanche, à fin juin 2023, les ventes de sucre ont baissé de 62,8%. Soit 15 946 tonnes vendues à fin juin 2022 contre 5931 tonnes un an plus tard. Une performance qui a également impacté le chiffre d’affaires qui est en baisse de 2,1% au cours de la période sous revue.

Malgré ces difficultés et contre-performance, l’indice de transformation de sucre a fortement progressé de 33,9% sur la période sous revue. Ce résultat a été réalisé grâce à la résorption partielle des problèmes d’évacuation de la production via la route avec la fin de la grande saison des pluies.

SG

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Pour l’indemnisation des 1200 personnes affectées par le projet de construction et de réhabilitation du premier tronçon de la route nationale no1 (Transgabonaise) sur l’axe PK12 à PK105, plus de 3,5milliards de FCFA ont été décaissés par l’Etat, via la Société autoroutière du Gabon (SAG), a-t-on appris au cours d’un récent voyage de presse. Une partie de cette enveloppe financière a été remise en liquide aux familles tandis qu’une autre a servi à la construction de nouveaux logements aux personnes impactées en fonction des choix des uns et des autres.

« Aujourd’hui, nous sommes à 11 maisons construites, et en cours de construction. Au départ, on avait 77 personnes impactées physiquement, c’est-à-dire des personnes qui résidaient dans les maisons qui ont été impactées. Mais, plusieurs d’entre elles ont préféré de l’argent au lieu de la construction de nouvelles maisons. Et à la fin, seules 12 familles ont accepté la reconstruction de leur logement et le reste a reçu une compensation financière. À ce jour, tout le monde a été indemnisé », a expliqué Rebecca Oniane, responsable sociale à la SAG.

Les personnes impactées par le projet ont été réparties en deux catégories. Notamment les personnes physiques et les personnes ayant une activité économique, agricole... « J’utilisais l’espace qui a été impacté pour une activité économique. Une maison en planche. Aujourd’hui, j’ai une nouvelle maison en dur construite par la SAG », se réjouit Jacqueline Mengue Minko, une sexagénaire ayant bénéficié d’une nouvelle habitation à Nkoltang. Pour sa part, Cledrique Nguema Ndong, une autre personne affectée a préféré l’auto construction et a construit une nouvelle maison qu'il évalue à environ 20 millions de FCFA à Okolassi. « Nous avons été accompagnés dans la construction des maisons du début jusqu’à la fin. On nous a payé par tranche pour l’achat des matériaux en fonction de l’évolution des travaux », a-t-il expliqué.

La Transgabonaise est une route devant relier Libreville et Franceville sur 780 kilomètres. Les travaux de construction et de réhabilitation du premier tronçon de cette voie allant du PK 12 au PK 105 ont démarré effectivement en janvier 2021 selon la SAG. Selim Bejaoui, directeur général de la SAG espère que ces travaux seront livrés au cours du premier semestre 2024. À l’en croire, ce sont plus de 74 milliards de FCFA qui ont été mobilisés pour les travaux de construction et de réhabilitation du premier tronçon.

SG

Le Gabon prépare la régularisation des artisans miniers opérant dans les filières, de l’or, du diamant ou des matériaux de carrières (sable ou gravier). À cet effet, une campagne de régularisation de ces acteurs a été lancée le 11 octobre dernier par le ministère des Mines, dans l’optique de leur établir des cartes d’exploration artisanales.

De ce fait, les artisans miniers et tous les Gabonais désireux d’exercer les métiers de l’or, du diamant ou des matériaux de carrières doivent « se présenter individuellement auprès des équipes de l’administration en charge des Mines en fonction des zones d’exploitation munis d’un dossier comprenant entre autres une somme de 50 000FCFA. Et les équipes du ministère des Mines qui seront déployées dans le pays à partir du 16 octobre prochain leur délivreront des cartes d’exploration artisanales ».

Selon le calendrier établi à cet effet, les équipes du ministère des Mines vont se déployer dans la province du Moyen-Ogooué du 16 octobre au 5 novembre 2023, puis, dans les provinces du Woleu-Ntem et de la Ngounié du 13 novembre au 3 décembre 2023, dans la province de la Nyanga du 4 décembre au 11 décembre 2023, dans la province de l’Ogooué-Ivindo du 6 décembre au 26 décembre 2023, dans la province du Haut-Ogooué du 14 décembre au 23 décembre 2023, dans la province de l’Ogooué-LoIo du 24 décembre 2023 au 13 janvier 2024 et enfin la province de l’Estuaire du 29 décembre 2023 au 4 janvier 2024.

Cette campagne est lancée trois semaines après la levée de la suspension temporaire des activités d’orpaillage au Gabon. Une mesure qui avait été prise en 2018 dans le but de lutter contre le développement des sites d'exploitation sauvage et illicite d'or. Une activité illicite qui était devenue « inquiétante » dans plusieurs localités de l'intérieur du pays.

Aujourd’hui, avec la régularisation des acteurs du secteur minier, le gouvernement veut encourager l’exercice légal de ces métiers artisanaux des mines et susciter par la même occasion l’intérêt des nationaux pour ces métiers.

SG

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Au cours de l’année 2022, la Gabon Special Economic Zone (GSEZ) a permis de transformer 1153 599 m3 de bois et d’exporter 622 026 m3 de ce bois transformé, a indiqué Arise Gabon dans une récente communication. Ce qui représente selon Arise Gabon, maison mère de la GSEZ, 60% des exportations du Gabon en 2022.

Cette donnée vient consolider l’embellie enregistrée dans l’industrie du bois depuis la mise en place de la mesure d’interdiction des grumes au Gabon en 2010. Car, grâce à cette mesure, le Gabon exporte uniquement du bois transformé localement et principalement dans la Zone d’investissement spéciale de Nkok où sont installées plusieurs entreprises spécialisées dans la filière.

Le Gabon transforme jusqu’à 69% de son bois, dont seulement 31 % de la production est expédiée vers le marché international, apprend-on dans un récent rapport de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Cela en fait le leader de ce segment dans l’espace CEMAC, devant le Cameroun qui transforme quant à lui 36% de sa production pour 64% d’exportations.

Cette embellie s’opère dans un contexte où le Gabon mise sur sa filière bois pour la diversification de son économie. Et donc, ces dernières années, le bois est devenu le second produit d’exportation gabonais derrière le pétrole et devant le manganèse. Le pays est par ailleurs devenu le 2ème producteur africain de bois scié (10ème au monde) et le 1er pour les placages (2ème mondial).

SG

 

L’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) a suspendu le 9 octobre dernier les activités de la nouvelle compagnie aérienne gabonaise Africa United Airlines, pour des raisons liées à la réglementation, informe la compagnie dans un communiqué ce 10 octobre 2023.

Une suspension qui se veut « temporaire » en attendant, d’après la compagnie, que le processus de modification du certificat de « Transporteur Aérien (CTA) pour l’insertion de l’appareil CRJ 200 » dans le registre de l’aviation civile gabonais arrive à son terme. À cet effet, « en coordination avec l’ANAC, Avantis aviation & Services a donc mis en place un plan d’action sous 15 jours pour finaliser ledit processus qui, pour rappel, a été entamé depuis janvier 2023. Au terme, Africa United Airlines pourra reprendre ses vols, au grand bonheur des Gabonaises et des Gabonais pour qui cette compagnie apporte espoir et alternative en matière de transport aérien », indique Africa United Airlines.

Rappelons que Africa United Airlines a lancé officiellement ses activités au Gabon le 14 septembre dernier. Détenue par Avantis aviation & Services, cette compagnie aérienne a obtenu en novembre 2021 de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), son autorisation pour exercer comme transporteur aérien au Gabon, principalement dans le transport par hélicoptère.

SG

Au terme du deuxième trimestre 2023, le Togo se positionne de nouveau comme le premier fournisseur africain du Gabon. Une place qu’il occupait déjà en 2021. En effet, entre le 1er et le second trimestre de l’année en cours, les importations du Gabon en provenance de ce pays d’Afrique de l’ouest sont en hausse de 462,2% selon les données du ministère de l’Économie dans sa dernière note de conjoncture économique. Le Togo se positionne par ailleurs comme l’unique pays africain figurant dans le classement des neuf premiers fournisseurs du Gabon au cours de cette période. Au 1er trimestre 2023, Sao Tome et Principe et le Cameroun étaient les seuls pays d’Afrique figurant dans ce classement des premiers fournisseurs du Gabon à travers le monde.

Cette forte hausse (+462,2%) est enregistrée après une baisse de ces importations de 87% au cours du premier trimestre 2023 entre le Gabon et le Togo contre une hausse de 466% au quatrième trimestre 2022.

Le ministère de l’Économie ne donne pas de détails sur la quantité les produits vendus par le Togo au Gabon au cours de cette période encore moins sur leur quantité. Mais, l’on sait que le Togo commercialise au Gabon des produits pétroliers entre autres, selon des informations officielles. Aussi, le Togo et le Gabon ont signé le 2 juillet 2021 un mémorandum d’entente pour faciliter l’importation au Togo des produits de bois gabonais, sur une durée de 5 ans.

Cependant, malgré cette hausse, les importations globales du Gabon à l’extérieur ont baissé au cours de la période sous-revue. Les achats du Gabon en Afrique ont chuté de 36,6% entre le premier et le second trimestre 2023, tout comme dans les autres continents, notamment, en Asie (-3,8%) et en Europe (-13,8%), malgré une hausse des achats en Amérique et en Océanie. Les importations globales du Gabon ont régressé de 11,5% au cours de la période sous-revue.

SG

A fin juin 2023, la production de l’huile rouge au Gabon a baissé de 5,1% par rapport à la même période un an plus tôt, d’après les données de la dernière note de conjoncture du ministère de l’Économie. La production de ce produit s’établit à 82 657 tonnes à fin juin 2023 contre 87 657 tonnes en glissement annuel. Cette baisse d’après le ministère de l’Économie est consécutive à « l’observation d’un arrêt pour entretien de l’outil de production ».

Cependant, en glissement trimestriel, la production de l’huile rouge s’est améliorée de 19,6% à l’issue du second trimestre 2023. La montée en puissance de l’usine de Mouila et le bon rendement des autres installations expliquent cette bonne performance.

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La production des régimes de palme enregistre les mêmes tendances en glissement trimestriel et annuel. Entre juin 2022 et juin 2023, la récolte des régimes de palme a baissé de 3% passant de 360 263 tonnes à 349 563 tonnes du fait du ralentissement provoqué par l’entretien de l’outil de production dans les usines. Et entre les deux premiers trimestres de l’année en cours, elle s’est appréciée, passant de 157 724 tonnes à 191 839 tonnes. Une nouvelle fois, l’embellie demeure liée à l’exploitation de nouveaux espaces et à l’arrivée à maturité des surfaces récemment mises en valeur.

Le Gabon espère que cette tendance haussière observée entre les deux derniers trimestres va se poursuivre. D’après le document de cadrage macroéconomique et budgétaire 2022-2024 du Gabon, cette hausse pourrait être soutenue notamment par la production des champs d’Olam Palm Gabon, filiale locale du groupe singapourien Olam international, ainsi que par la production des plantations du programme Graine (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés).

SG

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Inversant le cycle baissier observé sur le 4e trimestre 2022, la production de manganèse s’est redressée de 28,3% au deuxième trimestre 2023, et ce malgré la survenance d’un nouvel incident sur la voie ferrée au début du mois d’avril, selon la dernière note de conjoncture économique du ministère de l’Économie.

Elle est ainsi passée de 1,7 million de tonnes au 1er trimestre 2023 pour s’établir à 2,1 millions de tonnes au 2e trimestre 2023. De 2,8 millions de tonnes au 3e trimestre 2022, elle était tombée à 2,4 millions de tonnes au 4e trimestre 2022 et à 1,7 million de tonnes au 1er trimestre 2023. « La pleine utilisation des capacités sur les plateaux en exploitation et l’impact très limité de nouveaux dysfonctionnements sur la logistique expliquent cette embellie », explique le ministère de l’Économie.

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Les exportations de ce minerai ont également suivi cette même tendance haussière, passant de 2 millions de tonnes au 1er trimestre 2023 à 2,1 millions de tonnes au deuxième trimestre 2023. En conséquence, le chiffre d’affaires est également en hausse en glissement trimestriel. Il passe de 177 milliards de FCFA au premier trimestre 2023 à 204 milliards de FCFA le trimestre suivant.

Cependant, en glissement annuel, tout a été négatif. En effet, entre fin juin 2022 et fin juin 2023, la production du manganèse a chuté de 21,7% contre 14,3% pour les exportations et 31,2% pour le chiffre d’affaires

Rappelons que le manganèse est exploité au Gabon principalement par trois entreprises. En premier par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale de l’entreprise française Eramet, qui extrait 90% du minerai (7,5 millions de tonnes en 2022). Le reste de la production est effectuée par le chinois Compagnie industrielle des mines de Hangzhou (CICMHZ) et l’entreprise Nouvelle Gabon mining (NGM), filiale du groupe indien Coalsale Group. Le secteur représente aujourd’hui environ 6% du PIB du pays, et emploie plus de 3000 personnes.

SG

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Dans sa note de conjoncture sectorielle pour le compte du deuxième trimestre de l’année en cours, le ministère de l’Économie indique que le taux d’inflation au Gabon est passé de 3,0% à fin juin 2022 à 4,6% à fin juin 2023, soit une progression de 53,3%. Cette hausse est principalement corrélée au contexte international et national, marqué par une hausse des prix dans diverses zones du monde, des difficultés d’approvisionnement de certains produits, une hausse de la demande intérieure et des coûts de la logistique, soutient le ministère de l’Économie. Conséquence, ce sont quasiment tous les postes de dépenses (alimentation, transports, logement, biens et services) qui ont suivi cette tendance haussière au cours de la période sous revue.

Le relèvement de l’inflation des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » porte sur les fonctions céréales non transformées, bœufs, volaille, légumes frais en feuille et tubercules, plantain. L’inflation dans le poste « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » est tributaire, en particulier, de la hausse des coûts des matériaux de construction. Dans le transport, la persistance des pressions inflationnistes fait suite, en partie, à la hausse des prix des billets d’avion en lien avec l’augmentation du prix du kérosène et de la taxe de navigation.

Ainsi l’inflation enregistre une hausse au Gabon dans un contexte où les autorités du pays n’ont de cesse de travailler pour la baisse des prix. En effet, sous le régime d’Ali Bongo, plusieurs mesures avaient déjà été mises en place dans le but de lutter contre la vie chère. On peut notamment citer le blocage des prix des produits pétroliers à la pompe, la subvention du blé, la gratuité des transports en commun dans le Grand Libreville, la mise en place d’une mercuriale des prix des produits alimentaires… Des mesures qui s’avèrent donc encore insuffisantes au regard de l’évolution du contexte économique international et national.

SG

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