L’État gabonais a bouclé avec succès son dernier emprunt obligataire lancé par appel public à l’épargne sur le marché financier et dénommé « EOG 6,25 % Net 2023-2028 », informe la société de bourse, Emrald securities services bourse SA, (ESS Bourse), chef de file principal de cette opération. Lancé le 15 juin 2023 sur le marché financier de la Cemac, cette opération a permis au Gabon de mobiliser la somme de 154,6 milliards de FCFA, soit 103% du montant sollicité. Car, le Gabon recherchait initialement la somme de 150 milliards de FCFA pour un taux d’intérêt nominal de 6,25 % net par an.
Les fonds qui ont été mobilisés dans le cadre de cet emprunt, serviront à financer des projets prioritaires du Plan d’accélération de la transformation de l’économie du Gabon et de poursuivre les programmes de paiement de la dette moratoire en portefeuille validée à la Direction générale de la dette (DGD), apprend-on.
Les intérêts fixés à 6,25 % seront payés annuellement sur une maturité de cinq ans avec un différé d’un an. Avant cette opération, l'Etat gabonais avait émis sur le marché financier en mai 2021 un emprunt obligataire du Gabon « EOG 6 % net 2021-2026 », et qui avait permis de collecter 188 milliards de FCFA auprès des investisseurs sur un montant initial de 175 milliards de FCFA sollicités.
SG
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Le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguéma effectue ce 19 septembre 2023 une visite en Guinée équatoriale, apprend-on auprès d’une source à la présidence de la République. C’est le premier déplacement officiel du président de la Transition depuis qu’il a pris le pouvoir suite au coup d’État militaire du 30 août dernier.
Ce putsch a été condamné par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) et son président en exercice Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale. Cette situation a d’ailleurs entraîné la suspension du Gabon de la Ceeac « jusqu'au retour à l'ordre constitutionnel ».
Cette visite intervient donc dans un contexte tendu. Des tensions nées également de l’arrestation le 5 septembre dernier de Mike Jocktane et Therence Gnembou Moutsona deux ex-candidats à l’élection présidentielle et proche d’Albert Ondo Ossa, alors qu’ils se rendaient en Guinée équatoriale avec une lettre destinée au vice-président de ce pays voisin. Dans cette lettre, le candidat consensuel d’Alternance 2023 Albert Ondo Ossa sollicitait l’aide des dirigeants de la Guinée équatoriale pour « rétablir l’ordre constitutionnel » au Gabon après le coup d’État. Après cette arrestation, le Vice-président de la Guinée équatoriale Teodoro Nguema Obiang Mangue avait réagi en se désolidarisant de cette action de ces acteurs de l’opposition gabonaise.
Cette visite devrait permettre à Brice Clotaire Oligui Nguema et au président Teodoro Obiang Nguema apprend-on, de rassurer les deux parties quant à la continuité de la coopération bilatérale entre le Gabon et ses voisins. Le conflit frontalier qui oppose le Gabon à la Guinée équatoriale depuis les années 1970 pourrait également s’inviter aux échanges entre les deux chefs d’État. Le Gabon et la Guinée Équatoriale limitrophes s’opposent au sujet de la souveraineté de trois îles. À savoir, les îles de Mbanié, des Cocotiers et de Congas dans la baie de Corisco, riche en ressources pétrolières. Ce dossier est actuellement devant la cour de Justice de la Haye et les deux pays n’attendent plus que la décision de la Cour.
SG
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Des femmes ont manifesté lundi 18 septembre à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, pour dénoncer la « mauvaise gestion » des fonds alloués aux Gabonais économiquement faibles dans le cadre du Programme d’aide aux activités génératrices de revenus (AGR), rapporte la télévision publique Gabon 24. Pour manifester leur mécontentement, les manifestantes ont marché du siège de la délégation provinciale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) jusqu’aux services du gouverneur dans le but de faire entendre leurs voix.
Elles se plaignent de ne pas trouver leurs noms sur la liste des bénéficiaires du programme AGR affichée à la Cnamgs, alors qu’elles ont été recensées. « Nous sommes toutes recensées. Tout le monde a son dossier à la Cnamgs, comme aux Affaires sociales. Nous ne sommes pas venues ici pour embêter, nous sommes venues réclamer nos droits », disent-elles. Elles ont été reçues par le gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djiki, qui s’est saisi du dossier. Cette manifestation n’est pas la première du genre. D’autres femmes ont déjà manifesté à Makokou (Ogooué-Ivindo), à Koulamoutou (Ogooué-Lolo) ou encore à Mouila (Ngounié) en raison de l’absence de leurs noms sur la liste des bénéficiaires ou de leurs difficultés à percevoir leurs indemnisations.
Le programme AGR a été mis en place afin d’accompagner les Gabonais économiquement faibles dans le développement de leurs activités génératrices de revenus. Il s’agit d’un dispositif d’aide social qui vise à lutter contre le chômage des jeunes par l’initiative privée. En annonçant sa création le 8 juin dernier, l’ancien président Ali Bongo Ondimba avait doté ce programme d’un fonds de 2 milliards de FCFA pour les GEF afin d’assurer une autonomie dans les domaines du commerce, de la pêche, de l’agriculture, de l’artisanat, de l’élevage, des services et de la petite transformation.
P.N.N
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Huit ans après la fermeture de la microfinance Bâtisseur de richesse (BR Sarl), les ex-épargnants ne sont toujours pas entrés en possession de leur argent et ils espèrent grâce à l’intervention des autorités de la Transition trouver une solution à leur problème. À cet effet, ils se sont réunis ce 18 septembre à Port-Gentil pour appeler le président de la Transition à se saisir de leur dossier.
« Nous venons attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale, pour que nous soyons tout simplement entendu par le nouveau maître du Gabon, en la personne de M. Brice Clotaire Oligui Nguema. Nous espérons que notre situation puisse avoir un dénouement heureux, nous croupissons tous dans la misère, nous avons des enfants, des personnes qui ne sont plus de ce monde, nous demandons de lui que notre situation soit entendue », soutient Marie Cécile Price Ogoula, présidente du collectif des victimes de Port-Gentil.
18 000 épargnants de l’ex-microfinance sont concernés par cette situation. En effet, depuis la fermeture de l’établissement en 2018, plusieurs démarches ont été entreprises par ces épargnants avec le Congrès des agents de l’administration publique, parapublique et privée de l’État (Cappe) qui s’est saisi du dossier depuis quelques années. Dans ce cadre, ces épargnants ont déjà saisi le Tribunal international du commerce à Genève, en Suisse, la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite du Gabon puis, la Cour de justice de la Cemac. Sans aucun aboutissement heureux jusqu’ici. Aujourd’hui donc, ils s’en remettent au président de la Transition espérant enfin entrer en possession de leur argent.
Rappelons que l’entreprise de microfinance BR Sarl a exercé au Gabon de 2011 à 2015. Cette microfinance promettait aux populations des intérêts allant de 50% à 100% sur le montant épargné en trois mois. Les responsables de cette structure avaient par la suite quitté le pays avec l’épargne des clients.
SG
Plus connue sous l’appellation de Gabon Oil Compagny (GOC), la Société nationale des hydrocarbures du Gabon (SNHG), va lancer dans les prochains jours le forage de 5 puits pétroliers dans le champ de Mboumba, un gisement situé entre Port-Gentil et Libreville, apprend-on dans un communiqué de l’entreprise. Cette opération d’après la direction de la GOC est la toute première depuis sa création en 2011 et va permettre de produire sur le champ mature de Mboumba plus de 2500 barils par jour avant la fin de l’année 2023.
Les travaux d’exécution de ce forage des puits pétroliers du champ de Mboumba se dérouleront du 22 septembre au 15 décembre 2023 et le First Olt (première production) est attendu pour le 22 octobre 2023. L’appareil (RIG SMP-05) devant exécuter ces opérations est en acheminement sur les champs de Mboumba, les différents équipements sont déjà acquis et les contrats avec les fournisseurs de services déjà signés, apprend-on. « Nous sommes très heureux de pouvoir démarrer le projet de Workover qui va permettre d’augmenter davantage notre production opérée. Les équipements critiques sont aujourd’hui disponibles à 100% et l’installation du 2e trimestre 2023 du calculateur OMNI 7000 a déjà contribué à l’amélioration significative de notre système de comptage du brut sur ledit champ. Notre production sortie-champ est ainsi passée de 700 à 1100 barils par jour », a affirmé Gilles Térence Mba Ella, Administrateur directeur général de GOC.
Ainsi, cette opération devrait permettre d’accroître la production le niveau de production de la GOC, optimiser l’utilisation des ressources disponibles et renforcer le positionnement de la société sur la scène nationale et internationale, soutient l’entreprise. Fondée en 2011, l’entreprise pétrolière Gabon Oil Company est une société pétrolière à part entière qui fait de l’exploration, la production et la commercialisation des produits pétroliers. L’objectif étant de permettre au Gabon de devenir un acteur majeur du secteur pétrolier qui est pour l’instant dominé par les multinationales étrangères.
SG
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Camélia Ntoutoume-Leclercq, la ministre de l’Éducation nationale, chargée de la Formation civique, a fixé le prix de l’uniforme scolaire à 13 000 FCFA au Gabon. La mesure est contenue dans une circulaire adressée le 13 septembre dernier aux directeurs d’académies provinciales, aux directeurs de zones académiques et des chefs d’établissements scolaires publics de l’enseignement général, technique et professionnel.
« L’unifome scolaire comprend un pantalon ou une jupe et une chemissette sur laquelle est porté le logotype de l’établissement », indique la ministre, reconduite à son poste dans le gouvernement de transition. Cette disposition exclut toutefois les tenues spécifiques de travaux pratiques des établissements d’enseignement technique et professionnel, précise-t-elle. Les prix des uniformes scolaires pratiqués jusqu’ici variaient d’un établissement à un autre. Des missions de contrôle sont annoncées à l’effet de s’assurer de la stricte application de cette mesure.
La ministre de l’Éducation nationale a fait cette annonce quelques jours avant la rentrée scolaire pour les élèves du secondaire qui a débuté ce lundi 18 septembre. Elle intervient après la mesure de la gratuité des frais d’inscription et de réinscription dans les établissements d’enseignement primaire, secondaire général technique et professionnel du secteur public, mais aussi du secteur privé laïc et confessionnels ayant reçu des élèves orientés par l’État.
P.N.N
Pour repousser les éléphants des plantations, plusieurs clôtures électriques ont été installées dans les villages Bissobinam et No Ayong, département de la Noya dans la province de l’Estuaire comme dans plusieurs localités du Gabon, a-t-on constaté au cours d’une récente visite dans ces localités. Ces barrières qui produisent une décharge électrique capable d’effrayer les éléphants d’après les populations, prouvent au quotidien leur efficacité.
« Ces fils électriques ont repoussé des éléphants de ma plantation et depuis un an, je parviens à consommer le peu de manioc que j’ai planté derrière ma maison. J’entrevois même aujourd’hui d’étendre ma plantation et pour cela, je vais une nouvelle fois faire appel à l’équipe du ministère pour qu’on m’installe de nouveau des fils électriques. Je suis contente de ce dispositif, mais, j’aurais souhaité faire de grandes plantations au lieu de me limiter aux petites plantations derrières la maison », témoigne Minkwé Eugenie, une cultivatrice dont la plantation de moins d’un hectare dans le village No Ayong a été encerclée par les fils électriques.
« Avant, on souffrait beaucoup à cause de la destruction de nos plantations par les éléphants. Mais, aujourd’hui, grâce à la barrière, on a de quoi se nourrir et gagner un peu d’argent », renchérit Hélène Misseng du village Bissobinam.
En effet, à en croire les populations de Bissobinam et No Ayong, la destruction de leurs plantations par les éléphants était devenue récurrente avant l’installation des fils électriques. Raison pour laquelle, elles ont abandonné leurs plantations situées dans les forêts pour cultiver près de leurs habitations. Ce qui a reduit leurs espaces cultivables sécurisés. « Avant, je vivais bien grâce à mes cultures. Je remplissais des camions de banane que je vendais. On avait de grandes plantations de bananes et de manioc en forêt. Ce qui m’a permis de construire ma maison. Mais, depuis l’arrivée des éléphants, nous avons été obligés de fuir pour nous contenter de petites plantations derrières nos habitations. Ce qui réduit considérablement nos productions. Et même à coté de nos habitations, les éléphants viennent détruire nos plantations si elles ne sont pas encerclées de fils électriques », se plaint Minkwé Eugenie.
Entretien des barrières
Les fils de la clôture électrique sont installés autour du champ, grâce à des supports (arbres ou poteaux) sur lesquels sont fixés des isolateurs, afin d’éviter le contact du fil avec les espèces végétales notamment. Et pour qu’elles soient efficaces, elles doivent être entretenues. « Pour entretenir ce dispositif, il faut couper régulièrement les herbes autour du périmètre de telle sorte que les fils électriques ne soient pas en contact avec aucune herbe et aussi, contrôler la tension des fils de la clôture trois fois par semaine », explique-t-on à Space For Giants (SFG). Un entretien qui, d’après les agriculteurs est difficile à faire dans une grande plantation. « Je n’ai pas les moyens pour entretenir les clôtures si elles sont installées dans la forêt sur un espace plus grand. Raison pour laquelle je me contente de mes petites plantations derrières ma case », regrette Minkwé Eugenie.
Au Gabon, les fils électriques sont installés autour des plantations par l’organisation kényane Space for Giants en partenariat avec le ministère des Forêts. D’après Space For Giants, les clôtures électriques mobiles quand elles sont entretenues, ont prouvé leur efficacité avec un taux de plus de 90% de succès. Au Gabon, l’on enregistre environ 300 clôtures électriques mobiles installées dans le pays depuis le mois de mars 2022, et une vingtaine de clôtures à haute spécification. SFG prévoit d’installer 500 clôtures électriques mobiles avant la fin de cette année 2023.
SG
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La voie de contournement de l’aéroport de Libreville menant à la commune d’Akanda sera opérationnelle en janvier 2024, selon Afcons. C’est cette société indienne qui est chargée de l’exécution des travaux d’aménagement de cette route, dans le cadre d’un partenariat public-privé entre l’État du Gabon et la GSEZ Airport, concessionnaire de l’aéroport international Léon Mba. Les travaux affichent un taux de réalisation de 60%, apprend-on. Le chantier a débuté au premier trimestre 2022 et devait initialement être livré fin juillet 2023. Mais ce délai n’a pas été respecté.
L’entreprise adjudicataire a évoqué des difficultés liées notamment à l’approvisionnement des agrégats et autres types de matériaux de construction pour justifier le retard. Un nouveau délai a été accordé pour novembre 2023. Dans son message à la nation le 16 août dernier à l’occasion de la commémoration du 63e anniversaire de l’indépendance du Gabon, l’ancien président, Ali Bongo Ondimba, a annoncé l’ouverture de cette voie d’accès « dans les prochaines semaines ». Ce qui laissait croire à l’imminence de sa mise en service. Afcons assure que le chantier sera cette fois livré dans les nouveaux délais.
« Là, nous sommes en train de travailler sur le bitumage. Nous préférons rester prudents parce qu’il y a la saison des pluies qui arrive. Mais qu’à cela ne tienne, nous sommes confiants », a déclaré Pierrick Nzé Mendome, chargé des ressources humaines à Afcons, à la télévision publique. Le projet consiste en la construction par endroits de 2x3 voies et 3x2 voies sur environ 4,5 km. Il devrait permettre de désengorger le Nord de Libreville pour assurer une plus grande fluidité du trafic routier et soutenir le développement local grâce à une meilleure connectivité routière au bénéfice des populations riveraines. Le général Brice Oligui Nguema, nommé président de la transition après le putsch militaire qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba le 30 août, a sommé les sociétés ayant déjà perçu de l’argent pour l’exécution des chantiers publics à les achever.
PNN
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Africa United Airlines, une nouvelle compagnie aérienne gabonaise, a officiellement lancé ses activités le 14 septembre 2023 par un vol inaugural Libreville-Port-Gentil, rapporte la chaîne de télévision publique Gabon 24. À partir de ce vendredi 15 septembre et ce jusqu’au 30 septembre, la compagnie locale va opérer 20 vols par semaine (excepté le mardi) sur cette ligne. Soit 10 vols au départ de Libreville et autant au départ de Port-Gentil, en raison de deux vols journaliers les lundis, mercredi, jeudi et vendredi, et un vol par jour les samedis et dimanches.
« Port-Gentil et Mvengué seront les lignes de lancement mais d’autres destinations sont d’ores et déjà à l’étude, à l’exemple d’Oyem sur le marché intérieur », indique Africa United Airlines sur son site Internet. L’ambition de la compagnie est de rapprocher les différentes capitales provinciales du Gabon. « Nos lignes domestiques et les futures lignes régionales offrent de nombreuses possibilités de voyager aux citoyens gabonais, aux résidents et aux voyageurs d’autres pays, en rapprochant les villes du Gabon les unes des autres et du reste du monde », précise la compagnie. Celle-ci prévoit également de lancer des liaisons aériennes dans la sous-région Douala, Kinshassa, Pointe-Noire, ...).
Africa United Airlines est le département avion d’Avantis aviation & Services, compagnie aérienne ayant obtenu en novembre 2021 son autorisation pour exercer comme transporteur aérien au Gabon, principalement dans le transport par hélicoptère. Son arrivée dans le ciel gabonais est annoncée depuis 2022. Cette compagnie va rejoindre un marché aérien domestique dominé par Afrijet Business Services et Solenta Aviation Gabon qui desservent l’intérieur du pays depuis quelques années.
P.N.N
Rahul Dhir (photo), PDG de la société pétro-gazière britannique Tullow Oil, a déclaré le 13 septembre à Bloomberg que le coup d’État militaire survenu le 30 août dernier au Gabon n’a pas affecté les opérations commerciales de la société. « Tout s’est déroulé comme d’habitude, un certain nombre de cargaisons ont été transportées. Nous avons évidemment surveillé la situation de près, mais tout va bien », a dit le PDG.
Dans ses résultats semestriels publiés mercredi, la société affirme avoir produit environ 12 800 barils de pétrole brut par jour au cours de cette période. Un chiffre toutefois en baisse par rapport aux 14 900 barils/jour produits en 2022. Tullow est présente au Gabon depuis une vingtaine d’années. Ses activités dans le pays comprennent l’exploration, le développement et la production. Sa production provient d’un portefeuille de plus de 20 champs onshore et offshore.
En avril dernier, Tullow a signé un accord d’échange d’actifs avec la société pétrolière franco-britannique Perenco. Cet accord permettra d’optimiser la participation de Tullow dans les principaux champs du Gabon. Cet objectif est atteint grâce à un échange d’actifs sans numéraire impliquant l’échange proposé de participations détenues par les deux parties dans certaines licences au Gabon. La société a obtenu en août dernier l’approbation de l’ancien gouvernement pour l’extension de plusieurs de ses licences d’exploitation du pétrole jusqu’en 2046.
P.N.N
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