Le bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca) vient de réunir les attachés de défense de la sous-région accrédités au Gabon.
Cette première initiative, indique l’Unoca, avait pour objectif d’explorer la possibilité de créer une synergie de travail avec ce personnel de sécurité. Il s’agit précisément de renforcer la communication et l’échange d’information afin de contribuer aux efforts de promotion de la paix et de la sécurité en Afrique centrale.
« Je reste persuadé que la collaboration et le creuset d’échanges d’informations, qui vont naître de cette rencontre, apporteront une plus-value dans nos efforts pour relever les défis sécuritaires auxquels l’Afrique centrale est confrontée », a indiqué François Louncény Fall. Le représentant spécial de secrétaire générale de l’Onu en Afrique centrale a, par ailleurs, relevé l’importance de la rencontre pour la mise en œuvre de son mandat.
La réunion a été élargie aux attachés de défense de la Chine, du Sénégal et du Nigéria. Les conseillers militaires de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) y ont également pris part.
Stéphane Billé
La cinquième génération de réseaux mobiles (5G) sera bientôt disponible au Gabon. L’annonce est du président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), Lin Mombo. C’était à la faveur d’une audience que lui a accordée, ce 5 novembre 2019, le président de la République, Ali Bongo.
Lin Mombo a précisément indiqué au chef de l’État que le Gabon se positionne parmi les tout premiers pays à lancer cette nouvelle technologie en matière de communication sur le continent africain.
Cette migration témoigne du dynamisme que connaît le secteur des TIC au Gabon. Sur la base des données de l’Arcep, entre mars et juin 2019, par exemple, le taux de pénétration de la téléphonie mobile a subi une hausse, passant de 158,46% à 168,05%. Au cours de la même période, le parc des abonnés se situait à 3 029 410 clients. Soit une augmentation de 168 578 abonnements. Dans le même temps, celui de l’internet mobile était évalué à 2 041 837 abonnés.
Stéphane Billé
Au cours d’un déjeuner de presse, organisé le 30 octobre, Léandre Zue (photo), le premier magistrat de la commune de Libreville et son équipe ont fait un bilan à mi-parcours, de leur gouvernance, sept mois après leur prise de fonction.
Exprimant sa satisfaction quant à son action, l’équipe a, en outre, indiqué qu’elle entendait poursuivre cette dynamique, afin de répondre aux attentes des plus hautes autorités et des populations, à savoir : rendre la capitale gabonaise moderne et écologique.
Tous les dossiers relevant du report de la commune de Libreville ont été ainsi passés au peigne fin. Sur la question de l’insalubrité et la gestion des marchés, deux dossiers qui suscitent une vague de mécontentement et l’indignation des populations et principalement, des opérateurs économiques, Léandre Zue a marqué sa détermination à aller au bout de son action.
« Dans chaque pays, il y a des règles que nous devons respecter. Les commerçantes doivent vendre au marché parce que les marchés ont été construits à cet effet. Ce qui est sûr c’est que nous allons continuer, mais plus fort qu’avant pour qu’elles puissent regagner les marchés », a-t-il réagi.
Pour ce qui est de la gestion des ordures dans la commune de Libreville, l’homme a un schéma bien tracé. « Dans notre plan d’action, nous avons prévu une société pour deux arrondissements, c’est-à-dire dans mon entendement, une seule société ne peut pas valablement nettoyer Libreville, collecter les ordures dans Libreville. Pour ce qui concerne Averda, je pense que c’est un dossier clos », a-t-il indiqué.
De son avis, « l’objectif principal de la nouvelle équipe municipale de la commune de Libreville est de répondre aux attentes des plus hautes autorités, à savoir : faire de notre belle capitale, une cité moderne et écologique. Toute chose essentielle pour notre devenir en tant que Gabonais et en tant que peuple de la planète terre ».
Au demeurant, en sept mois, la nouvelle équipe revendique plusieurs actions à son actif. L’on cite par exemple, l’embellissement des monuments public, l’entretien et la construction des routes communales pouvant désengorger la capitale des multiples embouteillages aux heures de pointe, la construction d’un nouveau cimetière municipal, la construction d’autres structures sanitaires municipales, la construction de préprimaires municipaux, les collèges et lycées municipaux, des parcs et loisirs, la construction d’aires de jeux inexistantes.
Stéphane Billé
Le Gabon prendra part à la 4e édition du Forum Afrique 2019, qui se tiendra du 20 au 30 novembre 2019, au Caire en Égypte. L’annonce a été faite à la faveur de l’audience accordée le 5 novembre dernier, par le ministre de la Promotion des Investissements, Jean Fidèle Otandault, à l’ambassadeur d’Égypte au Gabon, Hamed Hamdi Bakr.
« On a parlé du potentiel de ce forum. Notre vision c’est d’atteindre les objectifs de l’agenda 2063 pour le développement en Afrique », a expliqué Hamed Hamdi Bakr. Selon lui, « le Forum Afrique s’inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud, précisément entre les pays africains. De plus, il devrait permettre à plusieurs investisseurs de venir investir dans divers secteurs économiques au Gabon ».
« Toute la problématique pour nous, délégation gabonaise, c’est comment vendre la destination Gabon ? Comment intéresser des investisseurs égyptiens pour qu’ils viennent, parce qu’actuellement les flux entre nos deux pays sont assez faibles. L’objectif du Gabon à ce forum est d’attirer les investisseurs égyptiens au Gabon », a, pour sa part, indiqué Jean Fidèle Otandault.
De toute évidence, le Gabon devrait utiliser cette plateforme d’échange pour présenter les principaux secteurs propices à l’investissement au Gabon à savoir le tourisme, l’agriculture, la pêche.
Stéphane Billé
Du 31 octobre au 2 novembre 2019, Yaoundé la capitale du Cameroun a abrité les travaux de la 34e session du Comité inter-États de la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
Ces assises se sont soldées par l’adoption du projet de budget (88 230 068 283 FCFA) de toutes les institutions, organes, institutions spécialisées et agence d’exécution de la Cemac pour l’exercice 2020.
Toutefois, après l’adoption du projet de budget, les membres du Comité inter-États ont tenu à consigner noir sur blanc les recommandations qui devront servir à la Commission de la Cemac pour les prochaines sessions. « La première catégorie d’amendements est relative aux recommandations de court terme, en vue d’améliorer toute information sur le budget en prélude au prochain Conseil des ministres », indique la Commission de la Cemac. S’agissant de la seconde catégorie des recommandations, elle porte sur les améliorations futures à apporter du processus de l’élaboration du budget jusqu’à sa présentation aux instances décisionnelles.
Enfin, s’agissant de la taxe communautaire d’intégration (TCI), le Comité inter-États a recommandé à la Commission de la Cemac de produire un tableau du montant de la TCI ventilé par pays, ainsi que l’état des arriérés par pays. Dans le même ordre d’idées, le Comité inter-États a également recommandé que les financements extérieurs fassent l’objet d’une présentation détaillée.
S.A.
Grâce à un prêt de la Banque mondiale, deux centres de formation professionnelle seront construits au Gabon. L’annonce a été faite le 31 octobre par la représentante résidente de l’institution bancaire pour le Gabon et la Guinée équatoriale, Alice Ouédraogo.
Les centres de formation seront respectivement dédiés aux métiers des bâtiments et travaux publics (BTP) et aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Le lancement des travaux de construction débute en janvier 2020.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme de développement des compétences et de l’employabilité. Une initiative financée à hauteur de 100 millions de dollars par la Banque mondiale. Son objet est de contribuer à améliorer l’employabilité au Gabon. Le projet prévoyait également la construction de plusieurs établissements de formation professionnelle.
Les métiers des TIC font partie des domaines dont les offres d’emploi affluent, mais où il n’existe presque pas de main-d’œuvre qualifiée au niveau local, comme l’a souligné l’étude réalisée dans le cadre du Programme « Former ma génération » en 2017. Il en est de même pour la main-d’œuvre dans les BTP qui connait un déficit face aux grands travaux de développement initiés dans le pays.
Vanessa Ngono Atangana
Les travaux de la task-force, relative à l’amélioration des performances et de la gouvernance du système de santé et de protection sociale, tenus du 29 octobre au 4 novembre 2019, ne sont pas du goût du Premier ministre Julien Nkoghe Bekale (photo).
Lors de la clôture de cette rencontre, censée apporter des solutions en vue de l’amélioration des performances et de la gouvernance du système de santé et de protection sociale, le Premier ministre a estimé que la question n’a pas été bien traitée. Quand « le chef de l’État vous demande de réfléchir, il faut le faire sérieusement », a lancé Julien Nkoghe Bekale.
À l’occasion, il a dénoncé l’incohérence qui existe entre les sommes allouées à la santé et les résultats attendus. « La récréation doit être terminée dans le secteur santé », a-t-il déclaré dans son courroux. À l’en croire, des mesures fortes seront désormais prises à l’encontre des fonctionnaires du secteur de la santé qui officient dans des structures privées.
Il est à noter que la task-force relative à l’amélioration des performances et de la gouvernance du système de santé et de protection sociale a été initiée par le président de la République, Ali Bongo. Cette initiative visait l’amélioration de la gouvernance des Centres hospitaliers universitaires (CHU), leur financement, l’accès et l’offre de soins de qualité et le renforcement du dispositif de protection sociale.
Stéphane Billé
L’État gabonais veut aller vite dans la réhabilitation des voies ferrées du pays. Afin de mobiliser les fonds nécessaires, il envisage de consacrer une partie de la TVA collectée sur le fret ferroviaire auprès de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), durant les quatre prochaines années, au projet.
Cette disposition est contenue dans le projet de loi de finances (PLF) 2020. « La TVA relative au transport ferroviaire sur le fret marchandises, collectée sur une période de quatre années à compter du 1er janvier 2020, est affectée au financement des travaux de réhabilitation des 24 zones instables du Transgabonais. Le cumul de ladite TVA concédée sur la période ci-dessus définie ne peut excéder la somme de 30 milliards de francs CFA », indique le PLF 2020.
Les fonds collectés entreront dans le cadre du Programme de remise à niveau de la voie (PRN). Ce programme, évalué à près de 200 milliards FCFA, consiste en la poursuite du remplacement des traverses en bois par des traverses bibloc (sur 650 km de voies ferrées), au traitement complet des 83 zones identifiées comme instables, ainsi qu’à la réhabilitation et à la construction de nouvelles gares. Il est financé à 70 % par la Setrag.
Romuald Ngueyap
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La 12e réunion de l’équipe multidisciplinaire de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’est achevée le weekend dernier à Libreville. À l’occasion, les discussions ont porté particulièrement sur les implications de la réforme du Système des Nations unies sur la FAO à la fois au niveau régional et ses bureaux décentralisés.
Selon l’institution, la réforme initiée conduira la FAO à davantage décentraliser son travail. Il s’agira de conférer des rôles plus importants à ses représentations régionales, sous régionaux et nationales, en attribuant aux bureaux décentralisés une part accrue des postes sur ses terrains d’opérations.
Les impacts attendus concernent le déploiement du personnel ; la définition des programmes et l’allocation des ressources ; la formulation d’une stratégie de mobilisation des ressources et enfin, la définition d’une stratégie de partenariat et un renforcement du dialogue politique.
Ces réformes ont aussi pour finalité de définir de nouveaux modèles économiques axés sur le développement durable et reposant sur l’élargissement des partenariats, la décentralisation, la coopération à l’échelle du système des Nations unies.
Elles devraient enfin permettre une coordination plus poussée, dans l’exécution des programmes de la FAO. Cela, en déployant son action en fonction des avantages comparatifs et compétitifs, en coopérant avec ses partenaires et un renforcement des liens avec les organisations du système des Nations unies, les organismes régionaux et sous régionaux au niveau national.
La mise en œuvre de toutes ces propositions et réformes vise à donner à la FAO les moyens nécessaires afin de jouer son rôle en aidant efficacement ses pays membres à définir, à travers les Cadres de partenariats pays, les domaines d’action prioritaires relevant de son mandat et contribuant à l’effort général de tout le système des Nations unies dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).
Stéphane Billé
Les préparatifs de la Tropicale Amissa Bongo, qui se déroulera du 20 au 26 janvier 2020, se poursuivent activement. Le parcours de cette édition, qui s’annonce comme le plus long de l’histoire de cette course avec 1 035 kilomètres en sept étapes, vient d’être validé par les organisateurs.
Ce sont au total cinq provinces sur les neuf que compte le pays qui accueilleront la petite reine. Une étape est également prévue au Cameroun voisin. Comme en 2014, les hostilités vont démarrer dans la province du Woleu-Ntem, au nord du pays.
Pendant trois jours, les cyclistes resteront sur les routes du Woleu-Ntem, avant de sillonner quatre autres provinces. C’est le Moyen-Ogooué qui prendra le relais avec l’arrivée de la 3e étape à Ndjolé. Il est prévu deux départs d’étapes sur les bords de l’Ogooué, dont la plus longue de la semaine, le 4e jour vers Mouila (190 kilomètres).
Les coureurs débarqueront ensuite dans la province de l’Estuaire, avec l’arrivée de la 5e étape à Kango. Ils retrouveront ensuite l’Ogooué-Maritime à Port-Gentil. Cette 6e étape se déroulera exclusivement dans les rues de la capitale économique du pays. Le dernier jour, les coureurs se départageront comme le veut la tradition, sur le front de mer à Libreville, avec un départ donné depuis la zone économique de Nkok, située à 27 km de Libreville.
Comme il est désormais de coutume, cette 15e édition de la Tropicale Amissa Bongo marquera, une nouvelle fois, les grands débuts de la saison cycliste internationale. Autrement dit, l’épreuve gabonaise reste la première course de l’année de première catégorie, au calendrier mondial.
Stéphane Billé