Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Organisée par I-conferences, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation du Gabon et avec l’appui de l’Union africaine, l’Africa Agri forum (AAF) 2019 se tiendra du 20 et 21 novembre 2019 à Libreville.
Pour la seconde fois consécutive, la capitale gabonaise abritera ce forum de haut niveau qui vise à accompagner et accélérer la dynamique du secteur agricole, jugé hautement stratégique pour le développement du continent. Dans le cas du Gabon, précisent les organisateurs, cet évènement a également pour objectif de « récompenser les startups et porteurs de projets innovants qui contribuent au développement du secteur agricole ».
Pour cette 6e édition, un appel à projets Agritech, où l’innovation reste le seul maitre mot, sera lancé. Les nominées auront cinq minutes pour présenter leur solution auprès des acteurs économiques publics et privés présents. Plus de 500 participants s’associeront au jury, à travers leur vote via l’application mobile Whova, pour départager les lauréats.
Plusieurs acteurs publics et privés du secteur agricole d’Afrique centrale sont attendus ; de même que des organisations internationales, bailleurs de fonds et investisseurs de plus de 30 pays. Ils échangeront autour des enjeux de la sécurité alimentaire. Des thèmes tels que les modèles de financement, au potentiel de la jeunesse, en passant par l’innovation et son impact sur le développement de la petite agriculture seront passés au crible.
L’édition 2018 de l’AAF avait planché sur la transformation agricole. La rencontre avait été marquée par l’adoption de la « Déclaration de Libreville ». Elle appelait les gouvernements africains à mobiliser et associer la jeunesse pour redynamiser les zones rurales africaines. Les États étaient également invités à produire des statistiques fiables et nécessaires à la visibilité des investissements primordiales à l’introduction de l’Agritech.
Stéphane Billé
 

Le Gabon met les bouchées doubles dans le processus de certification de ses forêts. Ce 17 octobre 2019, le groupe indépendant d’élaboration de la norme nationale FSC (Forest Stewardship Council) tient une réunion du Forum consultatif public pour l’élaboration de ladite norme. Le Forest Stewardship Council est un label environnemental. Son but est de s’assurer que la production de bois ou d’un produit à base de bois respecte les procédures garantissant la gestion durable des forêts.
Cette initiative s’inscrit dans le fil conducteur de la troisième ébauche de la nouvelle norme nationale FSC pour la certification des forêts du Gabon présidé par le Dr Emmanuel Bayanic. La consultation publique constitue l’une des étapes clés de la réalisation du référentiel national.
Plusieurs acteurs nationaux du secteur des forêts et de l’environnement, les administrations concernées et les représentants de la société civile sont attendus à ce rendez-vous. À l’occasion, ils seront appelés à enrichir cette troisième ébauche de la nouvelle norme nationale FSC proposée.
À la suite de ce forum, le groupe se réunira à nouveau les 18,19 et 20 octobre prochains, pour intégrer ces contributions et finaliser le document qui sera soumis aux instances internationales du FSC. Une fois validée, la norme nationale gabonaise sera mise à disposition des auditeurs assermentés pour procéder à la certification des gestionnaires de forêts qui en feront la demande.
En 2014, un groupe indépendant a été mis en place pour élaborer la norme nationale gabonaise. Elle repose sur la définition, par les différentes parties prenantes de la gestion des forêts au Gabon, d’indicateurs adaptés au contexte local. Le 26 septembre 2018, dans les installations de Groupe Rougier Gabon, à Mevang, à 60 km de Ndjolé, dans la province du Moyen-Ogooué, le président Ali Bongo avait annoncé qu’à l’horizon 2022, toutes les concessions forestières du pays devraient avoir la certification environnementale du Forest Stewardship Council (FSC).
Tout porte à croire que cette démarche du groupe indépendant d’élaboration de la norme nationale FSC procède de l’impératif d’arrimage à cette nouvelle donne imposée dans la filière forêt – bois locale. Laquelle fait désormais de la certification et la traçabilité des critères fondamentaux et référentiels pour la gestion du secteur forêt-bois.
Stéphan Billé     

Les Gabonais en voyage au Congo et les Congolais en séjour au Gabon pourront bientôt émettre et recevoir des appels vers et depuis leur pays d’origine sans redouter la surtaxe relative aux frais d’itinérance internationale. Le 15 octobre 2019, l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo (ARPCE) et l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du Gabon (ARCEP) ont signé à cet effet, à Brazzaville, un protocole d’accord matérialisant la mise en œuvre du « free roaming ». 
Paraphé par Yves Castanou et Lin Mombo, cet accord entrera en vigueur au plus tard le 31 décembre 2019, rapporte adiac-congo.com. 
Yves Castanou a expliqué que l’accord prévoit « la gratuité de la réception des appels pour les usagers en roaming dans la limite des trois cents premières minutes par abonné, et dans la limite d’un mois ». Il augure, entre autres, une « facturation des appels en roaming au tarif local dans le réseau du pays visité, ainsi qu’une facturation de tous les appels vers les deux pays des parties au tarif local le plus élevé ». 
Pour garantir une meilleure faisabilité de l’accord et assurer sa pleine mise en oeuvre, chacun des deux pays a convenu de mettre en place un comité national technique piloté par l’autorité nationale de régulation et comprenant l’ensemble des opérateurs. Ils ont ainsi décidé de la mise en œuvre de procédures d’échange d’informations tarifaires et techniques entre les deux régulateurs nationaux. 
Le protocole d’accord intervient quelques jours après l’atelier sous-régional sur le roaming à moindre coût organisé, du 8 au 11 octobre 2019 à N’Djamena au Tchad, par l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC), en collaboration avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Tchad.

Lire aussi :

10/10/2019 - Les régulateurs télécoms d’Afrique centrale veulent accélérer la chute des coûts des communications en roaming dans la sous-région

26/09/2019 - Afrique Centrale : « notre marché sous-régional a besoin d’une vision commune du numérique » (Raphael Mezui Mintsa)

Le Gabon devrait enregistrer une croissance économique à 3,4% en 2019. C’est ce qu’a annoncé le Fonds monétaire international (FMI) dans un communiqué publié sur son site la semaine dernière.
Cette prévision s’affiche en hausse par rapport à la croissance économique de 0,8% estimée pour le pays en 2018. D’après l’institution, elle devrait être tirée par les bonnes performances dans les secteurs pétrolier, minier et du bois, principales sources de devises étrangères du pays.
Grâce à des progrès réalisés dans la mise en œuvre de réformes soutenues par le FMI, les perspectives économiques du pays devraient rester optimistes. L’inflation est restée sous contrôle, à 1 % (en glissement annuel) en juillet 2019. Entre 2016 et 2018, la dette publique a diminué de presque 3,5 % du PIB tandis que le déficit budgétaire non pétrolier est passé de 11 % du PIB hors pétrole à 7,6 % sur la même période.  
« La priorité reste de générer une croissance hors pétrole plus forte, soutenable et plus inclusive […] Les dépenses sociales doivent bénéficier d’efforts accrus des autorités pour atteindre les niveaux d’exécution adéquats, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé. Il s’agit également de rendre ces dépenses plus efficaces afin d’assurer un véritable impact sur les populations les plus vulnérables », a indiqué l’institution saluant « le paiement total des arriérés extérieurs et les mesures prises pour éviter toute accumulation de nouveaux arriérés extérieurs ».
A moyen terme, la croissance devrait augmenter graduellement pour atteindre 4%.

Moutiou Adjibi Nourou

Ce 14 octobre 2019, le Premier ministre du Gabon a effectué une visite à l’Université Omar Bongo (UOB). Au niveau du « Bunker », bâtiment inachevé, prévu pour abriter la deuxième bibliothèque multimédia, aujourd’hui zone de non-droit, Julien Nkoghe Bekale a pris la mesure de la situation infrastructurelle et sécuritaire de cette université.
Le constat fait par le chef gouvernement se passe de tout commentaire. En effet, le lieu est devenu un dépotoir des bottes de chanvre, des armes blanches, des cigarettes et des cannettes de bière. Il abrite notamment des activités interlopes (consommation de drogues et alcoolisme essentiellement).
« Ce que nous avons vu ce matin est inacceptable, intolérable. La puissance de l’État va s’affirmer. Cet endroit appelé “Bunker” va être détruit entièrement. Les occupants sans titre vont être chassés », a déclaré Julien Nkoghe Bekale. Pour remédier à cette situation, qui dure depuis plusieurs années déjà, le Premier ministre a également promis de traduire les auteurs des actes répréhensibles devant les tribunaux.
Stéphane Billé

Déjà présent dans 18 pays à travers son réseau de magasins et 25 via son site web marchand, Kiabi vient d’ouvrir son premier magasin à Libreville au Gabon.
Il est situé dans le shopping center Mbolo et occupe une surface de vente de 1000 m². Pour le marché gabonais, la marque s’appuie sur un partenariat étroit avec Mercure International of Monaco, opérateur majeur en Afrique.
À en croire l’entreprise française, cette ouverture procède de sa stratégie de développement international. Il s’agit précisément d’assoir ses positions en Afrique subsaharienne où son objectif est de devenir une marque de référence et pionnière de la mode à petits prix pour toute la famille.
Le Gabon est le 4e pays de l’Afrique subsaharienne à accueillir cette enseigne. Pour ses ambitions continentales, Kiabi projette l’ouverture de trois nouveaux magasins d’ici 2021.
Stéphane Billé

L’emprunt obligataire lancé, le 24 septembre dernier par l’État gabonais sur le marché financier de la Cemac, a été plébiscité. Sur les 100 milliards de FCFA recherchés, les souscriptions se sont élevées à 126,3 milliards FCFA, soit un taux de souscription de 126,3%.
Parmi les investisseurs séduits par cette opération, d’une maturité de cinq ans et rémunérée à hauteur de 6,25% net par an, l’on compte des personnes morales (banques, assurances, organismes de retraite, sociétés) et de personnes physiques (fonctionnaires, professions libérales, salariés du secteur privé, commerçants) de la sous-région.
À en croire les observateurs avertis, l’intérêt des investisseurs pour cette première opération sur le marché financier unifié de la Cemac dénote de la crédibilité que jouit le Gabon en ce moment de relance économique. Cette lecture est partagée par les autorités gabonaises.
« Cette mobilisation illustre à la fois l’engouement pour la signature du Gabon et la confiance que les investisseurs dans la sous-région placent dans notre économie et dans l’action de l’État », explique le ministre de l’Économie, Roger Owono Mba (photo). « Le gouvernement adresse ses remerciements à l’ensemble des souscripteurs pour leur confiance et leur contribution au succès de cet emprunt obligataire », ajoute-t-il.
Le pilotage de cette opération a été assuré par Attijari Securities Central Africa (ASCA). Cette structure s’est investie dans la collecte de ressources, le mandat d’arrangement et a joué le rôle de chef de file du syndicat de placement. L’opération bénéficie également de la pondération zéro de la part des deux régulateurs de la zone (Cobac et Cosumaf).
Les ressources mobilisées, souligne-t-on, permettront de financer des projets dans les secteurs prioritaires où les besoins des populations se font ressentir. Il s’agit notamment des domaines des infrastructures, de la santé, de l’éducation, de l’agriculture et du logement.
Stéphan Billé

L’association Investir en zone franc (IZF) a tenu une assemblée générale, le 10 octobre dernier à Paris, en marge de la réunion des ministres des finances de la zone franc.

Cette assemblée générale, présidée par son président Fily Bouare Sissoko, commissaire chargé du département du développement de l’entreprise, des mines, de l’énergie et de l’économie numérique à la Commission de l’Uemoa, a planché sur la redynamisation et la restructuration de cette association en atonie. Objectif : rendre l’association apte à faire face aux enjeux contemporains de l’investissement et à mieux assurer sa mission de promotion des investissements dans 14 pays membres de la zone franc (Cemac et de l’Uemoa).

À l’issue du conclave, deux grandes résolutions ont été prises : la poursuite de la réflexion sur les réformes engagées depuis deux ans et la réalisation d’un audit institutionnel dans les plus brefs délais. Une réunion du Conseil d’administration, prévue pour se tenir le 11 octobre dernier, est censée avoir pris des dispositions nécessaires pour concrétiser ces recommandations.

Stéphane Billé

La Société d’incubation numérique du Gabon (Sing SA) vient de procéder au lancement de la 2e édition du programme national d’accélération des startups à Libreville.

Ce programme, dénommé Cohorte Innovation 4.0, offre aux entreprises en démarrage, l’accès au mentorat, à des investisseurs et à d’autres formes de soutien pour les aider à devenir stables et autonomes. Il se résume en un processus d’accélération de trois mois proposé par l’incubateur dirigée par Yannick Ebibie (photo) et s’adresse aux startups numériques innovantes basées au Gabon.

De manière technique, une fois sélectionnée à participer à ce programme, les startups bénéficient d’un traitement particulier. Il s’agit entre autres de 200 heures d’appui en exécution de projet ; de 50 heures de mentoring ; de 21 heures de formation dans un espace de travail agréable sponsorisé par le ministère de l’Économie numérique dans le cadre du projet e-Gabon.

À l’issue du programme, les startups les plus méritantes pourront prétendre à un financement couvrant leurs dépenses d’exploitation sur une période de un à deux ans. Il est à noter que tout au long de ce programme d’accélération, les experts donneront aux startups, les éléments indispensables pour optimiser leurs finances et techniques de vente. Une évaluation hebdomadaire permettra également d’ajuster un apport personnalisé à chaque startup.

Dans le même temps, les premiers incubés mettront en exergue, la possibilité qui leur a été donnée de développer leurs premières clientèles, de valider leurs marchés, de se préparer à la levée de fonds ou encore d’améliorer leurs idées de projets.

Pour Cohorte Innovation 4.0, la Sing SA recherche des projets avec au minimum deux fondateurs disponibles à Libreville pendant un minimum de trois mois. Cependant, ils devraient proposer une offre innovante et scalable à la sous-région. Ils devraient aussi avoir une bonne connaissance du secteur et de la problématique qu’ils souhaitent résoudre et démontrer une culture poussée du résultat.

Stéphane Billé

Un atelier de lancement du projet sous-régional sur le « Contrôle durable de la rage humaine transmise par les chiens en Afrique centrale » sera organisé ces 14 et 15 octobre 2019 à Libreville. Il est placé sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Fonds des Nations unies pour l’alimentation (FAO), de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et de l’Alliance mondiale contre la rage (GARC).

Selon ces différents partenaires techniques, la riposte contre la rage se justifie par la faiblesse organisationnelle et structurelle qu’affichent les pays de la sous-région face à cette pathologie. Car selon un rapport de l’OMS, « la rage est reconnue comme une maladie endémique avec des flambées épidémiques dans la plupart des pays. Bien que la situation exacte ne soit pas connue dans la sous-région du fait d’un sous rapportage persistant, des faibles capacités de diagnostic et des moyens de riposte qui demeurent encore ponctuels et circonscrits, la maladie a été retenue comme la préoccupation principale des pays et partenaires techniques ».

En outre, « En dépit de ce statut épidémiologique et de la classification de la rage comme maladie prioritaire dans la sous-région, les pays de l’Afrique centrale ont encore de nombreux défis à relever pour atteindre l’objectif “zéro mort” humaine due à la rage du chien à l’horizon 2030 », énoncé l’OMS, la FAO, l’OIE et le GARC.

Dans le cadre de cet objectif, la FAO apportera son appui technique et financier à travers son projet de coopération technique couvrant huit pays. À savoir : le Cameroun, le Congo, la RDC, la Guinée Équatoriale, le Gabon, la RCA, le Tchad et Sao Tomé et Principe.

Ce projet vise entre autres à rendre disponibles dans les huit pays bénéficiaires de la région Afrique centrale des plans nationaux d’élimination de la rage à l’horizon 2030 et à rendre effectif le système de surveillance et de rapportage intégré des cas de rage animale et humaine dans ces pays bénéficiaires de la région Afrique centrale. Il permet également de rendre les laboratoires de la sous-région opérationnels pour apporter des réponses promptes aux requêtes de diagnostic de la rage.

L’atelier de Libreville devrait donc permettre de présenter le projet, ses objectifs, les activités, les résultats attendus, d’adopter les plans de travail des pays et enfin de définir les responsabilités avec les différentes parties prenantes.

Stéphane Billé

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.